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Oeuvres complètes. Tome XVII. L'horloge à pendule 1656-1666 (1932)

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Titelpagina van Oeuvres complètes. Tome XVII. L'horloge à pendule 1656-1666
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Editeur

J.A. Volgraff



Genre

non-fictie

Subgenre

verzameld werk
non-fictie/natuurwetenschappen/natuurkunde


In samenwerking met:

(opent in nieuw venster)

© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Oeuvres complètes. Tome XVII. L'horloge à pendule 1656-1666

(1932)–Christiaan Huygens–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

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[p. 351]

De coronis et parheliis.

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[p. 353]

Avertissement.

Ce n'est pas seulement par leur plus grande perspicacité que les physiciens renommés se distinguent de leurs confrères également laborieux, c'est aussi par le choix de leurs sujets d'étude et par les motifs qui déterminent ce choix. Descartes, le grand savant rationaliste, vise à la synthèse: son idéal est de soumettre l'univers à la pensée humaineGa naar voetnoot1). On peut dire qu'au fond Huygens est resté cartésien malgré la réaction partielle à l'égard de Descartes qui, comme nous l'avons dit à la p. 4 du T. XVI, s'est fait jour dans son esprit déjà en janvier 1652: comme le philosophe français, après janvier 1652 aussi bien qu'avant ce temps, il éprouve l'impérieux besoin de se créer un monde compréhensible, d'embrasser le tout du regardGa naar voetnoot2).

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[p. 354]

La lumière pour Huygens comme pour Descartes n'est pas en premier lieu celle des chandelles de son cabinet d'étude ou de son laboratoireGa naar voetnoot1), mais bien plutôt celle des astres qui remplit le mondeGa naar voetnoot2).

 

Le phénomène de Rome de 1629 avait été le point de départ de Descartes physicien; c'est le désir d'expliquer ce phénomène-là qui l'avait amené à écrire le Traité des Météores: dans l'Appendice XV qui suit et qui est apparemment un projet de préface, Huygens dit à bon droit en parlant des couronnes et des parhélies: ‘Cartesius hinc physices studium cepit’Ga naar voetnoot3). Il en est à peu près de même pour Huygens: il paraît que c'est par son observation du 30 mai 1652 d'une couronne solaire qu'il dêbuta comme opticien. En effet, ce n'est qu'en octobre 1652 ou plus tard qu'il commença la rédaction de sa DioptriqueGa naar voetnoot4). Les calculs sur l'arc-en-ciel sont de décembre 1652Ga naar voetnoot5).

 

Si Huygens dans la Pièce qui constitue l'Appendice XV n'avait pas écrit les mots: ‘Jucundum pro terribili spectaculo. omina vana.’, nous jugerions superflu de remarquer qu'il a toujours été entièrement du même avis que Descartes en ce qui concerne l'opinion populaire d'après laquelle (comparez le premier alinéa de la p. 499 qui suit) on peut voir dans les nues toutes sortes de ‘prodiges et signes de grands evenements’Ga naar voetnoot6).

 

Une observation générale qui offre plus d'intérêt c'est qu'en comparant le Traité de Huygens avec celui de Descartes, on peut constater que Huygens ne parle pas de

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[p. 355]

ses hypothèses avec la même assurance que Descartes le fait des siennes. Descartes dira p.e.Ga naar voetnoot7): ‘Ainsi ie croy qu'il ne reste plus aucune difficulté en cete matiere, si ce n'est peutestre touchant les irregularités qui s'y rencontrent, comme lorsque l'arc n'est pas exactement rond’ .... ‘i'espere que ceux qui auront compris tout ce qui a esté dit en ce traité, ne verront rien dans les nuës a l'auenir dont ils ne puissent aysement entendre la cause, ny qui leur donne suiet d'admirationGa naar voetnoot8)’. La sentence de Huygens qu'on rencontre dans le § 2 du Traité: ‘Non enim vereor veras eas [causas] dicere quae ita cum observatis conveniunt ut operam mihi perditurus videar si quas alias requisivero’ (comparez la note 5 de l'Appendice XV) a décidément une allure plus modesteGa naar voetnoot9).

 

Voici ce que Huygens nota sur l'observation de 1652Ga naar voetnoot10): ‘Halo. 30 Maj. 1652. Circulum in aere circa solem observavi. Sol erat in centro positus. Circuli diameter, 46 graduum circiter. latitudo verò ut est iridis vulgaris. Sed et colores quales in iride, sed admodum debiles ut vix apparerent, et contrario situ ut ruber propior solem esset. Ceruleus valde candicabat. Spatium omne quod circulus includebat obscuriori vapore tenebatur, quam reliquus aer; cujus ea fuit constitutio ut veluti continua tenui nube celum offuscaret, aethere tamen caeruleo interlucente. ventus è septentrione flabat, sed placidissimus. Ratio hujus quam Cartesius in Meteoris affert, non satisfacit. primum, quod non appareat quare non omnes guttae planae, quas dicit, solis radios transmitterent, saltem quae circulo includuntur. 2do propter nubium tenuitatem quae ex nebula potius quam ex grandine constare videbantur’Ga naar voetnoot11).

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[p. 356]

Comme il nous le raconte dans son Traité, Huygens reprit le sujet en 1658. C'est alors, pensons-nous, qu'il se posa les quelque 30 questions qui constituent la partie A de notre Appendice IGa naar voetnoot1). Le 7 avril de cette année, ayant conçu l'hypothèse des grêlons ou gouttelettes sphériques ou cylindriques à noyau de neige, il prit la résolution d'assurer à ses notes une existence durable en les inscrivant dans un livre de grand format: elles occupent les premières pages du Volume A des AdversariaGa naar voetnoot2). Nous les reproduisons dans l'Appendice II qui suit. Les notes que nous avons ajoutées à cet Appendice, font voir qu'en ce moment il eût fort bien pu entreprendre la rédaction du Traité. Cette Pièce nous apprend aussi que ce fut le phénomène de Varsovie de février 1658Ga naar voetnoot3) qui l'avait amené à reprendre ses recherches. Il y est également question, comme dans l'Appendice I et dans le Traité, du phénomène de Rome de 1629 mentionné plus haut.

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[p. 357]

Nous avons déjà dit que longtemps avant de reprendre l'étude des couronnes et des parhélies, Huygens considéra l'arc-en-ciel. Il ne trouva rien à corriger à la théorie de cet arc puisqu'il approuvait, comme de droit, l'explication de Descartes reproduite dans le § 25 du TraitéGa naar voetnoot4). Nous avons dit aussi en un autre endroit du présent TomeGa naar voetnoot5) qu'en 1654 Huygens était d'avis que le problème des couleurs n'est pas capable d'un traitement mathématique. Dans le § 4 du Traité il dit plus prudemment que l'état actuel de la science ne permet pas encore d'aborder ce problème. En 1658 (voir notre Appendice III, en particulier la note 2 de cet Appendice) Huygens, comme les Anciens, admet que chaque rayon, à la rencontre d'une surface qui sépare deux milieux nettement différents, se réfracte en un rayon uniqueGa naar voetnoot6) et dans le Traité il en est de même.

Le ‘Thaumantios’ de Marci de 1648Ga naar voetnoot7), où l'auteur s'étend sur l'arc-en-ciel, ouvrage que Huygens connaissait depuis juillet 1654Ga naar voetnoot8), paraît ne pas avoir fait grande

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[p. 358]

impression sur luiGa naar voetnoot1). Le récit des observations faites par Golius et Kechel à LeidenGa naar voetnoot2) l'intéressa bien plus, ainsi que l'ouvrage de D. Herlicius de 1610 sur une observation de parhélies en AllemagneGa naar voetnoot3) qu'il reçut en juillet 1658 de Kechel par l'intermédiaire de van Schooten. Vers ce tempsGa naar voetnoot4) il commença à rassembler de partout des observations de ce genre. Il écrivit e.a. à Hevelius en septembre 1658, après avoir pris connaissance d'une description imprimée anonyme, pour lui demander d'autres détails au sujet du phénomène observé à Varsovie le 7 février 1658Ga naar voetnoot5); Hevelius les lui envoya en octobreGa naar voetnoot6). En septembre 1659 il demanda à ChapelainGa naar voetnoot7) de lui procurer par l'intermédiaire de de Monmort la description du deuxième phénomène de Rome, celui de 1630, qui devait se trouver dans les papiers de feu GassendGa naar voetnoot8). Chapelain put lui envoyer en décembreGa naar voetnoot9) sur cette ‘Obseruation des Sept Parelies’Ga naar voetnoot10) un extrait de la lettre de Poteria à de Monmort sur ce sujet. Huygens tâcha aussi d'obtenir des récits d'observations de Marci, mais probablement sans résultatGa naar voetnoot11).

Dans les années suivantes Hevelius envoya encore quelques observationsGa naar voetnoot12). Huygens en reçut aussi à sa demande de Heinsius qui en ce temps demeurait en SuèdeGa naar voetnoot13), et celui-ci attira de plus son attention sur quelques observations anciennesGa naar voetnoot14).

En septembre 1659 Huygens (qui dans la première moitié de 1659 avait observé lui-même plusieurs halos et aussi des parhélies; voir l'Appendice VII qui suit) parle

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[p. 359]

dans une lettre à Chapelain de son ‘projet des parelies et des couronnes’, comme il résulte de la réponse de Chapelain du mois suivantGa naar voetnoot15). En remerciant Hevelius dans ce même mois (octobre), il émet sur la vraie place que les parhélies doivent occuper quelques hypothèses qui montrent qu'il était parvenu à se former des opinions déterminéesGa naar voetnoot16); et en effet le 30 octobreGa naar voetnoot17) il écrit à Kinner à Löwenthurn être en état d'indiquer ‘veras ejusmodi phaenomenon causas’. Toutefois il ditGa naar voetnoot18) n'avoir trouvé qu'entre juillet et septembre 1660 l'explication du parhélie se montrant au-dessus du soleil dans quelques rares observations ainsi que celle de l'arc inverse touchant la partie supérieure de la couronneGa naar voetnoot19). Dans sa lettre du 15 juillet 1661 à Moray il dit que dans le phénomène des 7 soleils de Danzig ‘il n'y a pas un soleil ny cercle .... dont je ne puisse expliquer la cause’.

En octobre 1661 Huygens écrivit à HeveliusGa naar voetnoot20) que son Traité serait terminé ‘vix adhuc intra annum’. Il y travaillait en juin 1662Ga naar voetnoot21). Nous croyons pouvoir admettre que le Traité tel que nous le possédons date de la fin de 1662 ou de 1663. En janvier 1663Ga naar voetnoot22) Huygens parle encore de l'‘argumentum ... quod suscepi pertractandum’, mais ceci ne prouve nullement que le Traité n'avait pas déjà été écrit, puisqu'il est resté inachevéGa naar voetnoot23). Il y manque notamment l'explication de l'anthélie, annoncée au § 37Ga naar voetnoot24).

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Nous pouvons nous abstenir de donner ici un résumé du contenu du Traité, puisqu'en lisant le § 3 de l'Appendice XI, datant de 1667, on peut facilement s'en faire une idée: cette dernière Pièce, que Huygens qualifie lui-même de ‘synopsis’Ga naar voetnoot1), n'est encombrée d'aucune démonstration mathématique.

Dans le Traité on trouve plusieurs démonstrations géométriquesGa naar voetnoot2) mais le calcul des tables des §§ 17 et 28 est remis par Huygens à la fin. Il n'a jamais rédigé ce calcul pour la presse, non plus que celui des arcs inveríes, qui prennent selon lui, dans les cas où ils sont assez grands, des formes visiblement non circulaires. On trouve toutefois dans le Manuscrit A et dans les Chartae astronomicaeGa naar voetnoot3) plusieurs calculs logarithmiques relatifs à ce sujet sur lesquels on peut consulter l'Appendice X qui suit. Strictement parlant les arcs inverses, selon Huygens, ne sont jamais circulaires. Leurs formes non circulaires n'avaient pas encore été observées à son su; aujourd'hui elles sont bien connues et il vaudrait sans doute la peine de comparer les formes de Huygens (§ 38 du Traité et Appendice X) avec les formes observées et sa théorie (quoiqu' évidemment défectueuse; voir le troisième alinéa de la note 11 de la p. 356) avec les explications modernes de ces arcs.

 

En 1667 Huygens parle de son Traité comme devant être bientôt publiéGa naar voetnoot4), mais cette publication n'a pas eu lieu. Plus tard il eut l'intention de joindre le Traité à celui de la DioptriqueGa naar voetnoot5) lequel toutefois ne parut, comme la version latine du Traité

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[p. 361]

des Couronnes et des Parhélies, que dans les ‘Opuscula Postuma’ de 1703. D'après la préface de de Volder et Fullenius cette version latine, ainsi que celle de la publication de 1667Ga naar voetnoot6), est de la main de M.P. Daumesnil. Les éditeurs ont ajouté au Traité, outre la publication nommée, plusieurs Appendices ainsi que des figures empruntées à la collection de Huygens que nous reproduisons aussi. On trouve e.a. chez eux un chapitre sur la ‘tabellarum constructio’ ‘ex fundamentis ab Hugenio positis’ qui correspond plus ou moins avec notre Appendice XGa naar voetnoot7).

La version latine du Traité a été rééditée par 's-Gravesande dans les ‘Opera reliqua’, Vol. II, de 1728.

 

L'ordre des Appendices qui suivent et dont la plupart ont déjà été mentionnés dans le présent Avertissement, est en général chronologique. Les App. I-III et VIII sont formés par des Pièces écrites par Huygens avant la rédaction du Traité et se rapportent à des sujets qui y appartiennent. L' App. IV contient une collection d'observations anciennes antérieures à 1600, tandis que l'App. V renferme celles, antérieures à la rédaction du Traité, qui datent du dix-septième siècle. L'App. VI contient les lettres de Gassendi et de Scheiner, copiées par Huygens, sur le phénomène de Rome de 1630. Les App. VII et IX donnent quelques observations personnelles de Huygens. L'App. X contient les calculs nécessaires pour former les tables etc. du Traité. L'App. XI contient le récit, déjà publié en 1667, d'une observation faite à Paris avec un discours de Huygens. Les App. XII et XIII traitent d'un phénomène vu à Bordeaux en 1675 et de quelques autres observations. L'App. XIV est une critique de ‘l'Explication de Mr. Des Cartes de ces Phenomenes’, et l'App. XV, projet de préface datant peut-être de 1688, dit de même: ‘Cartesium errasse quod observationes plures non collegerit’. - Les observations sont empruntées en partie aux Manuscrits A, B, et K, mais en majeure partie à la collection de feuilles détachées, dont il est question dans la note 9 de la p. 358 qui précède et dans le § 7 du Traité.

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Huygens ne parle point de cristaux prismatiques hexagonaux ou triangulaires; l'idée que certains phénomènes pourraient être dus à des cristaux de ce genreGa naar voetnoot1) ne lui est peut-être pas venue. Cependant nous croyons pouvoir dire que son hypothèse des grêlons en forme de cylindre, prenant dans l'espace diverses positions déterminées, surtout la position verticale ou des positions horizontales quelconques, se rapproche davantage des hypothèses modernes que ce qui avait été imaginé par Descartes; il y a là un progrès incontestableGa naar voetnoot2).

voetnoot1)
A. Hoffmann, dans l'article sur Descartes mentionné dans la note 2 de la p. 244 qui précède, parle aussi (p. 271) de ‘das Bestreben, alles der Souveränität des Denkens zu unterwerfen, das bei unserm Philosophen so sehr zum Ausdruck kommt’.
voetnoot2)
Voir p.e. les p. 276-277 qui précèdent, où l'on voit que les recherches théoriques de Huygens de 1659 sur la force centrifuge correspondant aux mouvements circulaires ordinaires - tels qu'ils existent p.e. dans les horloges à pendule conique - sont postérieures à son explication cartésienne, sans doute aussi de 1659, de la gravité terrestre, sujet plus vaste, au moyen d'un mouvement circulaire de matière subtile.
Nous ne parlons pas ici de Descartes métaphysicien. On sait que Huygens a toujours eu peu de goût pour la métaphysique (voir cependant la p. 213 du T. XVI).
voetnoot1)
Voir p.e. la p. 12 du T. IX, où il est question de ‘nostre laboratoire [à la Haye] au grenier’.
voetnoot2)
Il est bien significatif qu'un des traités de Descartes soit intitulé: ‘Le Monde ou Traité de la Lumière’.
voetnoot3)
Voir sur le phénomène de Rome de 1629 les §§ 7 et suiv. du Traité qui suit. Dans le Chap. IV du Livre III de ‘La Vie de M. Descartes’ l'auteur, A. Baillet, donne sur l'origine du Traité des Météores des détails historiques précis. On y rencontrera e.a. le nom de Gassend (ou Gassendi) si souvent nommé dans le Traité de Huygens. Comparez les notes 5 et 6 de la p. 381.
voetnoot4)
T. XIII, p. XLVI; T. I, p. 186.
voetnoot5)
T. XIII, p. 146.
voetnoot6)
En lisant l'Appendice IV (surtout le no IV de cet Appendice) on se sentira transporté en plein moyen-àge et on sera ainsi bien disposé pour apprécier l'effort fait par plusieurs savants pour expliquer par des causes simples et naturelles les phénomènes du genre ici considéré. W. Snellius dans sa ‘Descriptio Cometae anni 1618’ (voir la note 3 de la p. 378) dit déjà - à bon droit, nous semble-t-il - (p. 64): ‘ventos, halones, aliaque id genus meteora naturalibus & notis causis exoriri nemo est ferè qui nesciat’. Bien entendu: nemo ferè parmi les gens instruits. Voir sur le sentiment d'Aristote, souvent cité par Snellius, la note 1 de la p. 380 ainsi qui le troisième alinéa et la note 6 de l'Appendice XV.
Il faut ajouter que, par crainte d'être trop crédule (voir sur cette crainte le huitième alinéa de l'Appendice XV), Huygens en 1663 va peut-être trop loin en niant, ou peu s'en faut, la possibilité d'un phénomène auquel Descartes apparemment ne croit pas non plus, savoir celui auquel on a donné le nom peut-être celtique de ‘fata morgana’ (voir la dernière ligne de la p. 299 du T. IV). Voir aussi la note 2 de la p. 457 qui suit.
voetnoot7)
Ed. Adam et Tannery, T. VI, p. 341, 366.
voetnoot8)
C.à.d. de stupéfaction. Voir aussi le premier alinéa de la note 11 qui suit et la note 1 de la p. 366 qui suit.
voetnoot9)
Voir aussi à la p. 387 la fin de la note 3 de la p. 384.
voetnoot10)
Petite feuille collée entre les pages 2 et 3 du Manuscrit A. Les éditeurs des ‘Opuscula Postuma’ de 1703 ont placé la ‘Hugenii observatio’, se terminant au mot ‘placidissimus’, à la fin du Traité parmi les Appendices.
voetnoot11)
Dans le Discours IX des ‘Meteores’ (éd. Adam et Tannery, T. VI, p. 348) Descartes dit en parlant des ‘petites estoiles de glace transparentes’ - comparez la note 1 de la p. 366 qui suit -: ‘on ne sçauroit imaginer dans les nuës aucune autre cause qui soit capable d'vn tel effect’.
Dans le § 1 du Traité Huygens dit qu'il désapprouvait l'explication de Descartes parce qu'il avait remarqué, comme il le dit d'ailleurs dans sa note de 1652, que (contrairement à l'opinion de Descartes) l'espace compris dans la couronne était plus obscur que l'air extérieur. On voit dans le § 1 du Traité (et déjà dans la Pièce de 1658 qui constitue notre Appendice I) que Huygens revint de l'opinion d'après laquelle les ‘nubes’ se trouvant devant le soleil lorsque la couronne apparaît, ne pourraient pas ‘ex grandine constare’. Mais les grêlons qu'il adopte en 1658 ont une autre forme que celle que Descartes leur attribue. Leur noyau intransparent explique l'obscurité de l'espace compris dans la couronne. Ces gouttes ou grêlons sphériques à noyau de neige produisent la couronne par deux réfractions et les rayons qui engendrent les couleurs frisent le noyau. Les couleurs se produisent à la limite de la lumière et de l'ombre, conception pré-newtonienne qu'on trouve aussi dans la ‘Micrographia’ de 1665 de R. Hooke citée aux p. 268-269 qui précèdent.
Suivant une conception plus moderne, la couronne à rayon de 22o, ou plutôt de ± 21½o pour le rouge et 22½o pour le violet, se forme en effet par deux réfractions, mais les grêlons n'ont ni la forme que Descartes, ni celle que Huygens leur attribue: ce seraient des prismes de glace hexagonaux occupant des positions quelconques, parmi lesquels il s'en rencontre à chaque instant un grand nombre situés de telle manière que les rayons les traversent en restant dans une section droite et en arrivant à l'oeil de l'observateur après avoir traversé, avec une déviation minimum, deux faces latérales faisant entre elles un angle de 60o (comparez la note 1 de la p. 362 qui suit).
voetnoot1)
Il est possible toutefois que ces questions datent de plus tôt, puisque Huygens écrit (voir le quatrième alinéa de la p. 455): ‘saepe antea quaesiveram de halonum causa’.
voetnoot2)
Voir sur le Manuscrit A les p. 3 et suiv. du T. XV. Le Manuscrit K est, parmi les livres manuscrits de grand format, le seul qui contienne des notes antérieures à 1658.
voetnoot3)
Voir la note 7 de la p. 453 qui suit.
voetnoot4)
Les premières lignes de la p. 238 du T. I font voir qu'en 1653 Huygens était pleinement convaincu que la loi de la réfraction était due ‘uni Cartesio’, quoique son père eût appris déjà en 1632 que W. Snellius lui aussi avait découvert cette loi: voir la lettre de Golius du 1 novembre 1632 au père Constantijn (éd. Worp). Huygens dit ne pas faire grand cas de de Dominis qui dans son livre de 1611 (‘De radiis visus et lucis etc.’) avait également donné l'explication correcte de l'arc-en ciel (du moins de l'arc ordinaire ou intérieur), pour autant qu'on peut donner cette explication sans connaître la loi des sinus. Notons que Huygens plus tard aussi a toujours attribué l'honneur de l'explication correcte de l'arc-en-ciel à Descartes, même lorsqu'il eut appris à connaître le manuscrit de W. Snellius sur la réfraction (voir la p. 405 du T. X). Il faut en conclure que ce manuscrit ne contenait pas d'explication détaillée de l'arc-en-ciel; toutefois il convient de remarquer que Snellius, même avant d'avoir découvert sa loi (découverte qui doit avoir été faite vers la fin de sa vie), était apparemment persuadé de la justesse de l'explication de de Dominis: dans ses notes marginales sur l'Optique de Risner (voir la note 4 de la p. 266 qui précède) il écrit (partie inédite, p. 245 de l'ouvrage de Risner): ‘... de Dominis altissimam iridem facit 42 gr... illud ob geminam refractionem verum esse possit cum in ingressu et egressu refringatur, intus autem reflectatur’. Comparez la note 3 de la p. 378 qui suit.
voetnoot5)
Voir la p. 268 qui précède, en particulier la note 2 de cette page.
voetnoot6)
Beaucoup plus tard, lorsqu'il avait conçu le principe sur la propagation de la lumière qui porte son nom, Huygens se plaça à un point de vue bien plus général en disant que la théorie de la réfraction ‘ad causas ... plurium rerum naturalium reddendas aditum praebet’ (premier alinéa de l'Appendice XV).
voetnoot7)
Voir la note 8 de la p. 252 du T. I.
voetnoot8)
T. I, p. 290.
voetnoot1)
T. I, p. 307.
voetnoot2)
Voir la note 10 de la p. 453 qui suit.
voetnoot3)
Voir la note 3 de la p. 198 du T. II, ainsi que les p. 250 et 251 du méme Tome.
voetnoot4)
Voir le § 2 du Traité.
voetnoot5)
T. II, p. 219, Compares l'Appendice II (note 7 de la p. 453 qui suit).
voetnoot6)
T. II, p. 261-265.
voetnoot7)
T. II, p. 480.
voetnoot8)
T. II, p. 496. Voir sur le deuxième phénomène de Rome les §§ 32, 40 (‘observation des 7 soleils’) et 42 du Traité, ainsi que le no V de l'Appendice V, et l'Appendice VI qui suivent.
voetnoot9)
T. II, p. 529. Nous ne possédons pas l'extrait de la lettre de Poteria. Cet ext rait était apparemment accompagné d'une figure, puisque Huygens écrit dans le § 42 du Traité qu'il a l'intention de la publier ‘plus bas avec les autres’.
voetnoot10)
Ou plutôt: du Soleil accompagné de six Parhélies.
voetnoot11)
T. II, p. 504; T. III, p. 6.
voetnoot12)
T. III, p. 94 (juillet 1660, avec une figure insérée en cet endroit), p. 280, 288, 297 (phénomène de Danzig ou phénomène des 7 soleils de février 1661; voir les §§ 35-44 du Traité).
voetnoot13)
T. III, p. 364, 394, T. IV, p. 17, 31, 69, 100 (mars 1662).
voetnoot14)
Voir la note 10 de la p. 461 qui suit.
voetnoot15)
T. II, p. 480, 496.
voetnoot16)
T. II, p. 499.
voetnoot17)
T. II, p. 504.
voetnoot18)
T. III, p. 119 et 135 (voir aussi la p. 91).
voetnoot19)
Voir la figure, dont il est question dans la note 12 de la p. 358. C'est dans les §§ 38, 39 et 41 du Traité que Huygens parle de l'explication des arcs inverses. Voir à ce sujet l'Appendice X qui suit. Le parhélie en question n'est autre chose suivant Huygens que la partie la plus lucide de l'arc inverse là où elle touche la couronne.
voetnoot20)
T. VII, p. 556.
voetnoot21)
Lettre à Heinsius, T. IV, p. 163. En ce moment Huygens venait de recevoir le livre de Hevelius ‘Mercurius in sole visus’ (voir la sin du § 35 du Traité) où Hevelius parle du phénomène observé par lui.
voetnoot22)
Lettre à Heinsius, T. IV, p. 300.
voetnoot23)
Voir le dernier §; les éditeurs des Opuscula Postuma y ont ajouté à bon droit la phrase: ‘Reliqua desunt’.
voetnoot24)
Voir sur ce sujet le deuxième alinéa de la p. 505 qui suit, où Huygens parle d'une certaine explication de l'anthélie que nous n'avons rencontrée nulle part ailleurs dans ses papiers. Dans sa lettre du 19 Janvier 1663 (T. IV, p. 311) Hevelius reconnaît que, conformément aux idées de Huygens, l'anthélie observé par lui ne se trouvait pas à la même hauteur que le soleil.
voetnoot1)
T. VI, p. 162.
voetnoot2)
Voir les §§ 5, 13, 16, 27 et 41.
voetnoot3)
Les f. 66 et 67 des Chartae astronomicae, portant les nos 9, 10, et 11, nous paraissent avoir été enlevées du Manuscrit A, dont les p. 239-242 contenant également des calculs et après lesquelles il manque plusieurs feuillets, portent les nos 3, 4, 5, 6; le feuillet qui précède la p. 239 et qui portait sans doute les nos 1 et 2 fait défaut comme celui portant les nos 7 et 8. Il paraît probable que tous ces feuillets aient été enlevés par de Volder et Fullenius, éditeurs des ‘Opuscula Postuma’ de 1703: comparez la note 6 de la p. 325 du T. XVI.
voetnoot4)
Voir le dernier alinéa de la p. 500 qui suit. Après avoir écrit son Traité Huygens continua à rassembler des observations; voir les Appendices XII et XIII, ainsi que les p. 356 et 491 du T. V, 323-324 et 327-336 du T. VIII (où l'on voit aussi qu'en 1681 le père Constantijn s'intéressait comme toujours aux travaux de son fils).
voetnoot5)
Voir la note 1 de la p. X, la note 2 de la p. 13 et les p. 739 et 741 du T. XIII, ainsi que le deuxième alinéa de la p. 515 qui suit.
voetnoot6)
Voir la note 3 de la p. 498 qui suit.
voetnoot7)
Comparez la note 3 qui précède, ainsi que les notes 6 en 7 de la p. 480 et 1 de la p. 488 qui suivent.
voetnoot1)
Comparez le dernier alinéa de la note 11 de la p. 356. Il est vrai que Huygens parle quelquefois des cristaux de glace: voir le § 11 du Traité et l'Appendice IX. Mariotte (dans son ‘Essay de la nature des couleurs’, Paris, E. Michelet, 1681, essai qui fut lu et examiné dans l'assemblée de l'Académie des Sciences en 1679) parle déjà, à propos des couronnes et des parhélies, d'une réfraction des rayons du soleil dans des prismes de glace triangulaires. Nous ne voyons pas que son traité ait fait quelqu'impression sur Huygens. Mariotte donne une explication sommaire des parhélies latéraux, mais non pas des parhélies postérieurs, du grand anneau blanc horizontal et des ‘faux soleils sans couleur au dessus et au dessous du véritable’, disant n'avoir point de certitude des circonstances qui accompagnent ces phénomènes.
voetnoot2)
Voir p.e. l'explication correcte en substance du grand anneau blanc horizontal (§ 13 du Traité) sur laquelle Huygens revient à plusieurs reprises (e.a. dans l'Appendice XIV; voir aussi le sixième alinéa de la p. 454).

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