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Dietsche Warande. Jaargang 5 (1860)

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Titelpagina van Dietsche Warande. Jaargang 5
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Genre

proza
sec - letterkunde

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tijdschrift / jaarboek


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Dietsche Warande. Jaargang 5

(1860)– [tijdschrift] Dietsche Warande–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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Bulletin bimestriel de la ‘Dietsche warande’.
1859-1860 (Déc.) No 2.

LE seul moyen de fertiliser le dilettantisme archéologique, c'est de rattacher à leurs principes philosophiques et sociaux les monuments grands et petits dont elle s'occupe. Tel fer de lance d'ancune valeur métallique, d'une forme médiocrement élégante, mais intéressant et précieux aux yeux de l'antiquaire, parce qu'il est indubitablement très vieux, quoique l'antiquaire balance encore entre le quatrième siècle avant J.C. et le premier des croisades, acquerra quelquefois une véritable importance, quand on pourra s'assurer qu'il est de telle et telle date, de tel et tel pays, et quand il répondra naïvement aux questions de l'archéologue judicieux qui bâtira. en toute sûreté, sur ce fer de lance un système historique du développement de l'art militaire sous Charlemagne et ses descendants. Et si, par la comparaison et l'analyse, on trouvera que ce fer de lance a surmonté quelque bannière ou pennonceau, les rayons lumineux de la science historique et de la théorie des formes palpables vont en sortir, malgré la rouille des siècles dont il est couvert. - C'est ce qui a été prouvé par M. Henri van Berckel, dans le No 2 du Tome Vme de notre ‘Warande’. Il a commencé la publication d'une étude sur le drapeau, la bannière, le pennon, l'enseigne etc., comme symboles de juridiction, d'autorité tant judiciaire que militaire, d'unité nationale, communale, etc. ainsi que dans leurs rapports avec la science des armoiries. Le jurisconsulte, fouillant dans les trésors des formes esthétiques du temps de la plus grande vigueur des nations, retrouve partout le Droit comme noyau et principe de vitalité; de son côté l'esthéticien, en parcourant le vaste champ de l'Histoire des Formes, dérange, à chaque pas quelque objet d'art, des véhicules de quelque idée importante, comme tout sol national en est jonché. M. van Berckel prouve par son exemple, une fois de plus, que la science des formes, des cérémonies, l'art héraldique et tout ce qui s'y rapporte, considérés à un point de vue élevé, mènent à la bonne philosophie, à la connaissance des rapports de l'ordre éternel et de l'ordre temporel. C'est bien dommage que, parmi les spécialités, M. van Berckel fait exception sous ce rapport. Nous avons,

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par exemple, un très zélé héraldiste, blasonneur exercé, M. Rietstap, qui élabore de très bons recueils d'armoiries et qui a publié une théorie de l'art du blason. Malheureusement, M. Rietstap n'a d'yeux que pour les qualités accidentelles de la science; il s'engoue des échiquetes d'or et d'azur; rarement il interroge la tradition de famille, jamais l'histoire du droit: il ne semble manger que le brou de ses noix, ce qui, de temps en temps, lui fait faire la grimace et le met en train de désavouer le côté sérieux de ses propres travaux.

Pourtant, il y a progrès. Quand on compare l'horizon borné de nos antiquaires du XVIIIe siècle aux vastes regards de plus d'un archéologue néerlandais d'aujourd'hui, le résultat est très certainement en faveur des fils de ce siècle. Il paraît que le mesquin a eu son temps, car même les peintres photographes qui suivent minutieusement les détails matériels n'ont, en général, rien de mignard dans leur faire et ils relèvent directement de la grande nature. A côté de leur école se dresse la peinture monumentale régénérée. Nous avons continuée, dans la présente livraison de notre revue, l'article sur l'exposition des cartons allemands à Bruxelles: événement remarquable dont les conséquences peut-être ne seront appréciées dûment que par les contemporains d'une prochaine générations d'artistes. En parlant de M. Kaulbach, nous n'avons pu passer sous silence ce qui nous semblait froid, rationaliste ou payen, et stérile dans certaines branches du grand art moderne. Nous n'avons pu nous empêcher de mettre en rapport le subjectivisme idéaliste d'Alfred Rethel, plein de chaleur et de lumière (chaleur de fièvre quelquefois, si l'on veut) et

illustratie

l'art de M. Kaulbach: compositions savantes, souvent belles, d'une grande correction, soit qu'il évoque la gravité sereine du monde classique ou qu'il se récrée dans le humor de bon goût, mais de détestable tendance, de ses frises historico-allégoriques. Nous avons joint à notre article un contour exact de la statue de Gutemberg à Mayence et nous avons mis la responsabilité de ce mauvais profil sur le compte de l'école rationaliste à laquelle le sculpteur de l'entrée triomphale d'Alexandre appartenait évidemment. En même temps néanmoins nous avons mis sous les yeux de nos lecteurs une page de Kaulbach (empruntée au vestibule du musée de Berlin), pour montrer, comme on peut bien faire, malgré la doctrine
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impure qu'on professe. A nos yeux, comme à ceux des autres, M. Kaulbach est un grand artiste - mais comme tel il tient plus de l'homme d'état que de l'homme de guerre. Comme le Jupiter Olympien il semble être assis au milieu des éléments esthétiques qui lui obéissent en se combattant; e'est lui qui dispose de la Victoire; il ne fait que sourire et arranger le tout par le froncement de ses sourcils. Ces peintres ne servent pas de cause; ils disent comme Louis XIV - l'État c'est moi; on admire leur magnificence, mais on n'aime ni leurs mains de diplomate, ni leurs coeurs placidesGa naar voetnoot1. Une toute petite pierre lancée par un futur roi-prophète de Düsseldorf peut, l'un jour ou l'autre, étendre raide mort tel Goliath de l'objectivisme éclectique.

Nous avons prononcé là un nom, dont les syllabes ne se sentent pas à l'aise dans l'atmosphère de la Hollande: celui du célèbre imprimeur de Mayence, auquel les Allemands attribuent l'invention de l'imprimerie. Que leur prétention est mal fondée vient d'être démontrée à l'évidence par M.Ch. Paeile, archiviste et bibliothécaire de la ville de Lille. M. Paeile, avec la patience d'un érudit et avec la verve d'un tribun, dans la bonne acception du mot, a examiné et mis au néant les preuves et conjectures de nos adversaires; par l'ouvrage de M. Paeile (excellent résumé des arguments de M.M. De Vries, c.s.) la réputation de Junius est rétablie dans son intégrité et on ne disputera plus, pensons-nous, la couronne a Laurent Coster fils de Jean: c'est-à-dire, l'honneur d'avoir inventé les caractères mobiles (avant l'année 1430) et d'avoir imprimé des livres avec des lettres en métal.

En passant nous avons dit un mot des fêtes célébrées à l'occasion du 100me anniversaire de la naissance de Schiller. Nous avons vu dans cette manifestation l'expression d'une opinion politique; nous y regrettons le plus que la nouvelle alliance conclue, à cette occasion, entre les Flamands de la Belgique et nos cousins allemands, brisera les liens extérieurs, déjà si frêles, qui reunissaient les deux parties de la nationalité néerlandaise. Du côté de la Hollande du moins on ne doit pas s'attendre à trouver la moindre inclination pour coöpérer à la décomposition de l'élément thiois dans l'unité germanique: nous connaissons trop le prix de vivre sous son propre toit, pour vouloir accepter les caves ou les mansardes qu'on pourrait nous céder dans

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l'hôtel aux cent chambres de la grande Germanie. L'Allemagne nous est chère, à plus d'un titre; mais pour avoir le droit de l'aimer, il faut être sûr de son estime, et cette estime nous ne la mériterions pas, si nous contentions à abdiquer notre autonomie, notre caractère distinctif, pour nous noyer dans le giron de l'unité germanique.

Nous, hommes d'Amsterdam et de La Haye, nous nous sentons les frères des Anversois et des Gantois: nous parlons la même langue: mais, quoiqu'on fasse, le Néerlandais ne sera jamais de l'Allemand. Le ridicule de l'amalgame qu'on veut faire des flamingants et des habitants de Francfort et de Vienne ressort le plus, quand on en voit développer l'idée-mère par une des sommités de l'opinion publique en Europe. Au banquet du 12 Nov., qu'à l'occasion de la ‘Schillerfeier’ on a donné à Bruxelles, le rédacteur en chef de ‘l'Indépendance belge’ a prononcé les paroles suivantes: ‘Certes, je m'associe de tout coeur au voeu que [M. Guillery] a émis en faveur de l'union intime et sympathique de l' Allemagne avec la Belgique; mais cela ne me suffit pas, et je viens vous proposer de boire à l'union intime et sympathique de l' Allemagne avec toutes les nations!’

N'est-ce pas que c'est une penseé grandiose que cette identification de tous les peuples du monde? N'eût-il dit autre chose, de toute sa vie, - le mortel qui, à l'occasion d'une fête comme la sus-dite, peut trouver un auditoire enthousiaste, pour un toast pareil, peut mourir en paix. Il n'a peut-être pas vu Naples (fi, l'horreur!) - mais il a vu mieux que cela: il a vu tous les pays phalansterianisés dans une unité formidable; aux noces d'un couple que tout le monde proclame bien assorti, il a prêché et entrevu la polygamie... Et tous les amis des nouveaux mariés de crier bravo!

Mais il y a réellement un grand avantage dans la proposition de M. le directeur de ‘l'Indépendance belge’.

Du moment que l'union intime et sympathique projetée entre l'Allemagne et les flamands se sera étendue à toutes les nations, on sera quitte de la peine d'inventer des rapports, comme ceux qu'on aime à constater entre les Pays-bas et l'écrivain du chef-d'oeuvre de critique d'histoire: ‘Der Abfall der Vereinigten Niederlande’! Les génies paresseux y trouveront leur compte: et le dolce far niente napolitain se retrouvera sur toutes les parties du globe.

voetnoot1
Si on les aime, c'est dans leur moments chrétiens, dans leurs moments d'inconséquence.

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