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Dietsche Warande en Belfort. Jaargang 1920 (1920)

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Titelpagina van Dietsche Warande en Belfort. Jaargang 1920
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Genre

proza
poëzie
sec - letterkunde

Subgenre

tijdschrift / jaarboek


In samenwerking met:

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© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Dietsche Warande en Belfort. Jaargang 1920

(1920)– [tijdschrift] Dietsche Warande en Belfort–rechtenstatus Gedeeltelijk auteursrechtelijk beschermd

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[pagina 197]
[p. 197]


illustratie

Allerlei.

Uit ‘Nos Flamands’ (vergeten eerstelingetje van Camille Lemonnier, dat in 1869 verscheen onder motto: ‘La pire annexion n'est pas celle d'un coin de terre, c'est celle des esprits. - Nous mêmes ou perir’) het volgende uit het hoofdstuk: ‘Le Retour à la patrie par l'Enfant’:

‘Je vois la patrie, grande ombre voilée, se lever et vous dire en vous tendant les mains:

Belges, qu'avez-vous fait du legs des aieux? Vos flancs, tristement féconds, n'engendrent plus pour les foyers et pour la place publique: les pâles fruits de vos amours se flétrissent aux plaisirs et aux voluptés, moribonds avant de vivre, morts avant de naître.

Oublieux des traditions d'honneur et de constance, vous avez ouvert vos portes aux légèretés françaises... Vos femmes, les plus belles en force, en puissance, en majesté, en noblesse, de forme splendide et d'âme sérieuse, vous les avez délaissées pour des courtisanes étrangères. Avec celles-ci vous avez appris les amours vénales et désappris les vertus chastes. Vous avez balayé le foyer à la voirie, avec les cendres de vos pères, leurs fortes moeurs, leur simplicité sévère, leurs naïves coutumes. Et quels sont vos hommes? Des baladins, des jongleurs, des sauteurs de cirque, âmes vénales, esprits étroits, coeurs de lièvres.

Vos poètes, vos écrivains, vos héros, quels sont-ils? Ah, l'ennemi est dans vos portes, il sera bientôt au coeur de la patrie, et l'ennemi, c'est

[pagina 198]
[p. 198]

Paris. Déja le mal se montre à nu; la gangrène se porte avec honneur. Dans les moeurs, dans la langue, le français domine; il est accueilli partout; on le choie, on le caresse, on le met en haut lieu. Le flamand, au contraire est un rustre qu'on expulse, qn'on bafoue, qu'on méprise, grossier de nature, ayant une odeur de terre et de mer, paysan d'apparence ou marin, aux consonnances rudes mal venues des oreilles délicates. - On parle de constitutions et de gouvernement... Eh! qu'importent les formes extérieures qui ne sont qu'un cadre pour l'âme populaire, si l'âme elle-même se perd et mollit? Les formes les plus nobles, au lieu de la redresser sur la pente où elle roule, se corrompent au contraire à son contact. Qu'importent les ressorts bien graissés de la machine publique, si le souffle n'est plus au fond pour la faire mouvoir dans le sens de la grandeur nationale? Qu'importent vos petites perfections et vos vains raffinements de diplomatie et de politique s'ils ne servent qu'à la fortune des hommes qui vous conduisent, et s'ils mettent à néant, sous des apparences de progrès, l'antique fierté? Quand la fierté s'en va, la patrie s'en va avec elle. Quoi! Belges, c'est pour léguer aux générations le drapeau des libertés, c'est pour permettre aux foyers de l'avenir l'épanouissement pacifique, c'est pour assurer aux moeurs le développement traditionnel, c'est pour semer le germe de révolutions qui vous firent libres, c'est pour cette oeuvre sévère et grandiose que vos ancêtres ont combattu sans trêve la France, et avec le triomphe de ses armes, l'importation de ses moeurs! Et voici que vous autres, les enfants de ses héros, oublieux de tant de constance, de bravoure et de grandeur, vous ouvrez toutes larges vos portes à l'ennemi qu'ils repoussaient! Plus encore, vous l'appelez, vous l'invoquez, vous allez jusque chez lui chercher ses coutumes, ses vices et ses modes, et pour l'instant où il viendra, vous lui faites à l'avance un chemin de ses erreurs et de vos propres faiblesses. Non, vous n'êtes plus les Flamands des Flandres; vous êtes les Français de la Belgique...’


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