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De Gulden Passer. Jaargang 38 (1960)

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De Gulden Passer. Jaargang 38

(1960)– [tijdschrift] Gulden Passer, De–rechtenstatus Auteursrechtelijk beschermd

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[p. 211]

Bibliografie van de geschiedenis van het boek in België
Bibliographie de l'histoire du livre en Belgique
1959

(Met de steun van het Nationaal Centrum van de Archeologie en de Geschiedenis van het Boek. - Avec l'aide du Centre national de l'Archeologie et de l'Histoire du Livre).

Avertissement

A l'historien du livre qui voudrait se constituer une bibliographie en se fondant uniquement sur les publications de sa spécialité, il apparaîtrait bientôt que nombre d'articles de revue lui échappent. Son domaine touche à tant d'autres, (principalement à l'histoire des idées, des sciences et du droit), qu'il doit s'attendre à trouver des études dans bien des périodiques qui ne lui sont pas familiers. Sa tâche se complique davantage dans un pays riche, comme le nôtre, en sociétés d'archéologie dont les publications ne négligent pas l'histoire régionale ou locale de l'imprimerie.

Il serait donc utile de recueillir annuellement la bibliographie de l'histoire du livre. Une entreprise semblable est si vaste, elle exige une telle connaissance des revues, importantes ou non, de tant de nations, que la division du travail par pays semble être le seul moyen de la réaliser. Dans cette perspective, nous présentons au lecteur un répertoire limité à l'histoire du livre en Belgique. Son titre, choisi pour sa brièveté relative, appelle quelques précisions.

Le présent recueil, le premier d'une série qui paraîtra annuellement, signale les écrits relatifs à l'histoire du livre en Belgique, publiés en 1959. Chaque publication est analysée ou résumée, sans commentaire critique, dans la langue choisie par le collaborateur.

Par ‘livre’ on entend ici le livre imprimé, à l'exclusion du manuscrit. Mais dans ces limites la bibliographie embrasse, pour

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[p. 212]

ce qui concerne la Belgique, toutes les branches de la vie du livre. Elle cite les publications qui touchent, même occasionnellement, à l'histoire des techniques et de l'esthétique de l'imprimé (typographie, fonderie de caractères, illustration, papier); à l'histoire de la reliure; à l'histoire sociale, juridique, économique, dans ses rapports avec l'histoire du livre; à l'histoire des bibliothèques publiques et privées; à la biographie des techniciens du livre, des bibliothécaires et des bibliophiles; à l'histoire du journalisme. Enfin une catégorie qui devait se révéler très importante en nombre est celle des écrits relatifs aux livres eux-mêmes. Étudiant un imprimé ou un groupe d'imprimés (rassemblés par leur sujet, leur auteur, leur imprimeur, etc.), ils peuvent devenir les fondements des grands répertoires qui constituent les sources principales de l'histoire du livre.

Pour être répertoriés ici, ils doivent apporter des renseignements ou proposer des hypothèses capables de contribuer aux progrès des recherches bibliographiques. Les travaux qui, par exemple, identifieraient un auteur seraient retenus; mais ceux qui étudieraient sa pensée ou son influence seraient rejetés.

Notre travail couvre la période qui va des origines de l'imprimerie à nos jours. Ces deux limites de temps engendrent des difficultés. La naissance de la typographie étant prise comme point de départ, il a fallu négliger ce qui concerne la reliure et le papier avant ce termeGa naar voetnoot1.. Pour réduire toute de même au minimum les inconvénients de cette division arbitraire de l'histoire de ces deux techniques, les publications relatives à la reliure et au papier dans la seconde moitié du XVe siècle seront signalées même si la reliure ou le papier étudiés protègent ou supportent un manuscrit. En revanche, les publications relatives aux autres branches de l'histoire du livre à cette époque ne seront retenues que dans la mesure où elles se rattachent à l'histoire du livre imprimé.

A l'autre terme de la période étudiée, les publications relatives à des événements récents de l'histoire du livre ne sont citées que si elles ont été conçues dans un esprit historique. Ainsi la description d'une nouvelle machine typographique ne doit pas être réputée

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[p. 213]

écrit d'historien, encore que l'apparition de cette machine puisse constituer un événement historique important. Cette distinction, loin de résulter d'un souci de définition métaphysique, révèle la volonté pratique de ne pas absorber les publications à caractère exclusivement technique.

Dans les limites qui viennent d'être tracées, la bibliographie englobe non seulement les articles de revue, les livres et les brochures, mais aussi les catalogues d'exposition, pour autant que des livres belges y soient étudiés de manière approfondie, ainsi que les catalogues de bibliothèques publiques ou privées et les catalogues de libraires, lorsqu'ils décrivent un ensemble important pour l'histoire du livre en Belgique ou lorsqu'ils contiennent la notice d'un livre belge particulièrement rare. Lorsque ces publications ont fait l'objet de comptes rendus critiques, ces derniers sont signalés aussi.

Malgré le grand nombre de publications qui ont été dépouillées, ce travail ne prétend pas être complet. Les écrits qui auront échappé chaque année aux rédacteurs de la Bibliographie de l'histoire du livre en Belgique seront analysés les années suivantes.

 

G.C.

Table des matières

Généralités 214
L'imprimerie et la librairie 214
L'illustration 220
La reliure 220
La presse 221
Les bibliothèques. Bibliothécaires, bibliographes, bibliophiles 222
Bibliographies et études relatives à des imprimés 225

[pagina 214]
[p. 214]

Généralités

Bulletin codicologique.
Scriptorium, 13 (1959), pp. 131-176 et 266-330.

Le Bulletin codicologique de la revue Scriptorium est destiné à recueillir deux fois par an la bibliographie courante relative aux manuscrits, qui, jusqu'à présent, se trouvait dispersée sous de multiples rubriques. Les notices, analytiques ou critiques, sont l'oeuvre de nombreux collaborateurs, belges et étrangers; elles sont numérotées et classées simplement par ordre alphabétique des noms d'auteurs; mais le détail du contenu est repris dans l'index annuel de la revue. Ces deux premiers numéros du Bulletin codicologique réunissent un ensemble de 712 notices. Ils méritent d'être signalés ici pour la mention d'un certain nombre d'études qui confinent au domaine de l'histoire du livre imprimé.

[M.-Th.L.]

La librairie belge. Ouvrages d'expression française édités en Belgique. 1945-1955.
Bruxelles, Cercle Belge de la Librairie, av. Louise, 32; [1959], 4o, XXXII-811 p.

Cette bibliographie rétrospective de l'édition belge d'expression française, préfacée par Luc Hommel, est due à l'initiative du Cercle Belge de la Librairie. Elle reprend toute la production nationale des années 1945 à 1955, sous la forme d'un catalogue-dictionnaire: noms d'auteurs, titres et mots-sujets sont classés en un seul alphabet. Les notices principales, très complètes, contiennent tous les éléments d'identification des ouvrages répertoriés, le lieu et la maison d'édition étant toujours mis en évidence. Le volume se termine par une liste des éditeurs belges, avec leur adresse.

Compte rendu: Helin (Maurice), dans: Archives, Bibliothèques et Musées de Belgique, 30 (1959), pp. 296-302.

Critique sévère, fondée sur l'absence de méthode et de rigueur bibliographiques, et sur les incohérences qui en résultent, notamment dans le choix des vedettes, la transcription des noms et des titres, le classement des notices.

[M.-Th.L.]

L'imprimerie et la librairie

Chauvet (Paul). Les ouvriers du livre en France, des origines à la Révolution de 1789. Avant-propos de Armand Prudhomme et M.A. Bernard. Paris, Presses universitaires de France, 1959, in-8o, XIV-542 p.

Ouvrage consacré à l'organisation professionnelle des imprimeurs français sous l'Ancien Régime. Un chapitre traite des relieurs. Quelques pages du chapitre XIII, ‘Moeurs et usages dans l'imprimerie; règlementation du travail’, s'appuient sur l'organisation de l'atelier de Christophe Plantin.

[G.C.]

[pagina 215]
[p. 215]

Clair (Colin). Christopher Plantin's trade-connexions with England and Scotland.
The Library, 14 (1959), pp. 28-45.

Les archives du Musée Plantin nous livrent les noms de seize libraires londoniens, dont plusieurs d'origine française, et de sept écossais avec qui Plantin eut des relations commerciales suivies. Il s'agit de Luke Harrison, Humphrey Toy, Nicholas England, Hans Wanteneel (dénoncé en 1600 pour avoir reçu des livres ‘papistes’ imprimés à Anvers par Arnout 's Conincx), Robert Cambier (qui passe à Francfort en 1586), Jean Desserans, Thomas Vautrollier, Pierre Bonneval, Baptiste Du Puys, Hercule François, Antoine Maire (relieur à Londres, à moins qu'il ne s'agisse de son homonyme, libraire à Valenciennes), Peter Branzon (ou Benson?), Ascanius de Renialme (Italien, allié aux Van Bomberghen), George Bishop, Francis Coldock, Francis Bouvier; Jan Davidson, Jacopus Bel, Joannes Angus, Robert Smit, Jan Smal, Charteris, Jacobus Robertssen. L'auteur s'efforce de donner pour chacun de ces libraires quelques indications biographiques, touche à la question du prix des livres et des ristournes entre confrères et transcrit quelques exemples d'envois par Plantin de livres à ses correspondants anglais et écossais.

 

[G.C.]

Clair (Colin). Plantiniana in the Manuscript Department of the British Museum and at the Public Record Office.
De Gulden Passer, 37 (1959), blz. 112-121.

Opsomming van brieven van, naar of betreffende Plantin, bewaard in de twee vermelde Britse depots.

[H.V.]

Clair (Colin). Willem Silvius.
The Library, 14 (1959), afl. 3, blz. 192-205.

Biografie van Willem Silvius († 1580), drukker te Antwerpen en te Leiden, Plantins voorganger én als koninklijk drukker én als academie-drukker van de Leidse universiteit. De auteur handelt over de voornaamste publicaties van Silvius: o.m. zijn ABC-boek (1562-1563), zijn Guicciardini-uitgaaf (1567), en de aan Silvius toegeschreven druk van de Constitutiones Ordinis Velleris Aurei (1561).

 

[H.V.]

Colin (Georges). Précisions sur les méthodes d'édition de Jules Hetzel.
Le Livre et l'Estampe, 1959, fasc. 19, pp. 194-197.

La première édition de Le Bossu, de Paul Féval, qui parut à Bruxelles en 1857, dans la Collection Hetzel, est un témoin de la lutte que Jules Hetzel a menée en Belgique pour étendre le marché du livre français et combattre la contrefaçon allemande et américaine, après la Convention littéraire franco-belge de 1852.

 

[A.]

[pagina 216]
[p. 216]

De Vocht (Henry). Stephani Vivandi Pighii epistolarium, published from the Brussels copy, Cart. & Man. 187 with introductions and notes.
Louvain, Librairie Universitaire (Uystpruyst), 1959, 23 × 15 cm, XII-536 pp.

Publication de la correspondance de l'humaniste néerlandais Stephanus Pighius (ca. 1520-1604), secrétaire de Granvelle. Des lettres et des références se rapportent e.a. aux imprimeurs ou illustrateurs suivants: les Birckman (Cologne), les Van Sombergen (Venise et Anvers), P. van der Borcht, J. Cock, H. Falckenburgh (Cologne), Gymnich (Cologne), A. van Leest, J. Loe, A. et P. Manutius (Venise), les Moretus, A. Nicolai, Oporinus (Bâle), Plantin, les Raphelingiens (Leyde), Silvius, Stephanus (Paris), Wechel (Francfort) et J. Wiericx.

 

[H.V.]

Indestege (Elly). De Broeders van het Gemene Leven te Brussel (1422-1595). Eigen Schoon en de Brabander, 42 (1959), nr 1-2, blz. 19-38 & nr 5-6, blz. 176-194.

Deze studie heeft als doel een zo volledig en zo getrouw mogelijk beeld te schetsen van het brusselse fraterhuis, waarbij nochtans de nadruk werd gelegd op de rol die de broeders gespeeld hebben op het gebied van het boekwezen. In ESB (41, 1958, nr 1-2, blz. 1-28; nr 3-4, blz. 95-123; nr 9-10-11, blz. 397-411; nr 12, blz. 469-472) lezen wij over hun stichting te Brussel in 1422, en hun wedervaren tot in 1595, over de geestelijke organisatie van Nazareth en over de stoffelijke inrichting die zoals elders bepaald wordt door statuten die ons o.m leren dat de broeders in hun onderhoud moeten voorzien door het werk hunner handen: kopiëren, drukken, binden en lesgeven. In verband met deze laatste aktiviteit van de broeders is eens te meer gebleken dat de verhoudingen tussen Nazareth en het kapittel van S. Goedele niet altijd vlot en vriendschappelijk waren.

De broeders van het gemene leven, te Brussel zowel als elders, hebben zich beijverd om werken te kopiëren en te drukken, met het doel het goede boek te verspreiden. Dus meestal werken van godsdienstige aard: brieven, sermonen, tractaten, lofzangen, brevieren, missalen, antifonaria, enz. Uit de rekeningen blijkt dat zij veel opdrachten kregen om schrijf- en bindwerk uit te voeren; enkele posten maken melding van beeldekens, schilderen (= verluchten), een sanckboek te volscryven, een boek om conterpoent op te zingen (muzieknotaties). Drie scriptoren zijn bij naam gekend: bruer Claesen (1552) (= Claes Bouwens, binder in 1558?), Adriaan Ghijselijns (1568) en Symon de Beer (1570). Naast de vele banden die zij te restaureren kregen, hebben zij er ook nieuwe uitgevoerd, waarbij zoals in vele fraterhuizen de gewoonte was, de naam van hun klooster op voor- en achterberd van de band in beeld wordt gebracht; zo kennen wij van Nazareth drie verschillende boodschaptempels. Behalve een cartularium voor Sion en werken van Ruusbroec, schreven zij o.m een breviarium (frater Nicholaus 1513), zorgzaam geschreven en sierlijk verlucht. Vermeldenswaard is dat dit precieus handschrift een incunabeltje verbergt: Psalterium... ecclesiae beate Marie tornacensis, naar alle waarschijnlijkheid een drukje van de fraters zelf. En hiermee belanden wij op het terrein van de drukkunst, die de fraters ook te Brussel - en wel als eersten - beoefend hebben nog tijdens de eerste eeuw van haar bestaan. Slechts twaalf jaar

[pagina 217]
[p. 217]

heeft hun drukkerij stand gehouden, en van het 40-tal drukken die op het actief der Brusselse fraters gezet worden, zijn er tenslotte slechts twee waarvan de absolute zekerheid bestaat omtrent de drukker: de Opuscula Gersonis van 1475 (naar een rekening van dat jaar) en de Legenda sanctorum Henrici et Kunegundis van 1484 (luidens de colophoon), dit laatste bovendien het enige drukwerk geïllustreerd met twee houtgravuren. De druk van Gerson's werken wordt de eerst gekende druk die van hun persen komt, en de laatste in de reeks van ongeveer 40 is het Pars hiemalis ordinarii ecclesiae Leodiensis van 1487. Deze ca. 40 drukken - op één na alle latijnse werken - staan in de meeste bibliografische repertoria op naam van de fratres vitae communis bruxellenses, ofwel omdat het boek gedrukt werd te Brussel in de 15 de eeuw (colophoon) en er toen geen andere drukkerij te Brussel bestond, ofwel omdat de lettervergelijking van deze incunabels gunstige aanwijzingen in deze richting heeft opgeleverd. Waar de eerste brusselse drukker zijn leerschool doormaakte is niet uitgemaakt; de leermeesters in het vak schijnen evenwel van keulse afkomst te zijn of althans keulse inslag te vertonen, zowel in de lettertypen als in het gereedschap: is het Terhoernen of Coelhoff te Keulen, of Jan Veldener (o.m. in Keulen werkzaam) te Brussel?

[A.]

Jammes (A.). La typographie française du XVIe siècle. Travaux récents. Het Boek, 33 (1958-9), afl. 4, blz. 224-228.

Bespreking van de recente publicaties betreffende de Franse lettergieterij van de 16e eeuw. Betrekkingen met Plantin en Jan Moretus worden aangehaald.

[H.V.]

Kronenberg (M.E.). Onbekend drukkersmerk van Govaert Bac te Antwerpen.
Het Boek, 33 (1958-9), afl. 4, blz. 214-216.

Some notes on a printer's mark of Bac, apparently hitherto unknown, which is found in a Latin Almanach for 1503 by Jaspar Laet (N.K. 4359).

[A.]

Risselin-Steenebrugen (M.). Christophe Plantin, facteur en lingeries fines et en dentelles.
De Gulden Passer, 37 (1959), blz. 74-111.

Grondige studie van het materiaal bewaard in het Plantijnse archief over de kanthandel, die Plantin dreef, voornamelijk met Pierre Gassen te Parijs (1556-1574).

[H.V.]

Van Durme (M.). Correspondance mercatorienne. Anvers, De Nederlandsche Boekhandel, 1959, 22 × 15 cm, 285 pp.

Publication de la correspondance du géographe belge, Gérard Mercator. Des lettres et des références se rapportent e.a. aux imprimeurs suivants: B. Bellère (Douai), les Birckmann, Coppens, Chr. Egenolph (Francfort), H. Estienne (Paris),

[pagina 218]
[p. 218]

Froben (Bâle), Godefroid de Cologne, Maior (Vienne), Mylius, Plantin, J. Soter (Cologne) et J. Vivian (Valenciennes).

[H.V.]

Vervliet (Hendrik Désiré L.). Une instruction plantinienne à l'intention des correcteurs.
Gutenberg-Jahrbuch, 34 (1959), pp. 99-103.

Les archives plantiniennes nous révèlent un nouveau document inédit. M. Vervliet y a découvert deux rédactions successives, mais peu différentes l'une de l'autre, d'un projet de règlement concernant les correcteurs. Il en publie ici le texte le plus soigné comme étant vraisemblablement le plus récent. Il s'agirait d'autographes de Jean Ier Moretus, qui dateraient de 1608, comme l'ensemble du recueil dont ils sont extraits.

Ce document constitue un apport sensible à ce que nous savions de la situation professionnelle des correcteurs et du rôle des lecteurs chez Plantin et chez ses successeurs. Les correcteurs sont employés à plein temps et non à mi-temps, comme on le croyait jusqu'à présent; aussi leur rémunération, toutes proportions gardées, s'avère-t-elle sensiblement inférieure à ce qu'on pensait; ils n'en ont pas moins d'autres sources de revenus liées à diverses prestations extraordinaires. Par ailleurs, ils peuvent être assistés de lecteurs, dont la fonction consiste à leur lire à haute voix le texte des épreuves à corriger. L'auteur saisit cette occasion pour relever dans les archives plantiniennes tous les témoignages relatifs à ces lecteurs.

 

[M.-Th.L.]

Vervliet (H.D.L.). Typographica Plantiniana, I. Ter inleiding: de studie van het zestiende-eeuwse letterbeeld en het geval van ‘La Theologie germanicque’ (Plantin, 1558).
De Gulden Passer, 37 (1959), blz. 170-179.

Het belang van de systematische studie van het letterbeeld voor de oplossing van niet-gedateerde of -gelocaliseerde drukken. De uitgaaf van Castellio's vertaling van de Theologia Germanica dient op grond van het extern onderzoek van lettertypes en drukkersmerk geplaatst in 1580, niet zoals verkeerdelijk op de titelpagina aangegeven in 1558.

[A.]

Voet (L.). Abraham Ortelius, ‘afsetter van carten’ te Antwerpen.
Antwerpen. Tijdschrift der Stad Antwerpen, 5 (1959), afl. 1, blz. 46-52.

Overzicht van het leven en werken van de Antwerpse aardrijkskundige, die zijn loopbaan begon als illuminator en verkoper van kaarten.

[H.V.]

[pagina 219]
[p. 219]

Voet (L.). Plantin en de kring van Granvelle. Enkele nog onuitgegeven brieven en documenten.
De Gulden Passer, 37 (1959), blz. 142-169.

Uitgaaf van een dozijn onuitgegeven brieven van en aan Plantin, bewaard in de correspondentie van de humanist Steph. Winandus Pighius. Een eerste groep brieven (1558) werpen enig licht op de betrekkingen tussen Pighius, secretaris van Granvelle, Jan Taffin, bibliothecaris van Granvelle en later predikant te Metz, en Plantin. De tweede groep brieven dateert uit de jaren 1567-1568 en geeft aanvullende inlichtingen over de wordingsgeschiedenis van enkele Plantijnse drukken.

[H.V.]

Voet (L.). Plantiniana 1943-1958. Bibliografie betreffende Plantin, de Moretussen en het Museum Plantin-Moretus verschenen tussen 1943-1958. De Gulden Passer, 36 (1958), blz. 19-42; 37 (1959), blz. 21-73.

In de eerste bijdrage worden de werken en artikels vermeld, die gedurende de aangegeven periode verschenen over Plantin en zijn opvolgers de Moretussen, de Raphelengen, E. Beys en het Museum Plantin-Moretus.

In de tweede aflevering wordt de bibliografie opgesomd over de geleerden, humanisten en kunstenaars, die op één of andere wijze met de Officina Plantiniana in verbinding hebben gestaan en in wier biografies gegevens over de bedrijvigheid van Plantin en van zijn opvolgers versnipperd liggen. Voor de algemene geschiedenis van het boek zijn de aanduidingen blz. 38-39 over A. Van Dyck en F. Galle van belang.

[H.V.]

Voet (L.). Verdussen.
Biographie nationale, publiée par l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Tome Trentième. Supplément. Tome II (fascicule 2). Hennebicq-Woutersz.
Bruxelles, E. Bruylant, 1959, in-8o, col. 798-805.

Article donnant la généalogie des Verdussen, famille d'imprimeurs-libraires à Anvers (XVIe-XIXe s.), avec l'indication de l'enseigne et de l'adresse de chaque atelier.

[G.C.]

Winger (Howard W.). The cover design.
The Library Quarterly, 29 (1959), p. 133; p. 199.

La couverture de chaque numéro de The Library Quarterly est ornée d'une marque typographique ancienne, à laquelle la revue consacre une page d'explications. Les fascicules 2, 3 et 4, de 1959, portent respectivement la marque des Verdussen (qui reprend celle des Nutius) celle de Jan Roelants et celle de Symon Cock. En peu de mots, mais sans rien omettre d'essentiel, H.W. Winger rappelle la vie de ces imprimeurs et commence le symbolisme de leur marque typographique.

[G.C.]

[pagina 220]
[p. 220]

L'illustration

Forgeur (Richard). Les gravures du livre de Xavier Van den Steen sur la cathédrale Saint-Lambert. Bulletin de la Société Royale Le Vieux-Liège, 5 (1959), fasc. 125, pp. 347-357, ill.

L'ouvrage de Xavier Van den Steen a été publié d'abord dans le Bulletin et annales de l'Académie d'archéologie de Belgique, t. 1 (1843), puis réédité à Liège en 1846 et en 1880. Ces trois éditions, mais plus particulièrement la dernière, sont richement illustrées de lithographies. Celles-ci sont étudiées ici au point de vue de leur authenticité documentaire. L'auteur est amené à conclure que les illustrations du livre de Van den Steen sont de deux sortes: les unes constituent des documents dignes de foi, mais reproduisent des gravures ou des objets bien connus; les autres sont des compositions inventées de toutes pièces ou des copies tirées d'autres livres et qui ne se rapportent pas à la cathédrale Saint-Lambert.

[G.C.]

L'oeuvre gravé de Jozef Cantré. (Exposition, 6 février-21 mars 1959, organisée avec la collaboration du August Vermeylen Kring). Bruxelles, Bibliothèque Royale de Belgique, 1959, 8o, ill., 48 p.

Het grafisch werk van Jozef Cantré. (Tentoonstelling, 6 februari - 21 maart 1959, ingericht in samenwerking met de August Vermeylen Kring). Brussel, Koninklijke Bibliotheek van België, 1959, 8o, ill., 48 blz.

Les deux éditions (française et flamande) de ce catalogue ont été rédigées par Louis Lebeer et Mmes Marie Mauquoy-Hendrickx et Lydia De Pauw-De Veen. Si l'on excepte un encart donnant un choix de sculptures, la publication divise l'oeuvre de Cantré en deux parties, l'estampe et l'illustration du livre. Les numéros 126 à 209 donnent la liste très vraisemblablement exhaustive des livres illustrés par ce représentant flamand de l'expressionisme. La place de Cantré dans l'histoire de l'art est située en une quinzaine de lignes, que précède le schéma chronologique de sa biographie.

 

[G.C.]

La reliure

C[olin] (Georges). Plaque à la Pucelle de Gand.
Le Livre et l'Estampe, 1959, no 17, p. 39.

Une plaque de reliure, représentant la Pucelle de Gand et portant l'inscription TROV EN LIEFDE, est datée du XVIIIe siècle par l'Armorial belge du bibliophile (II, p. 558). Elle n'est en réalité qu'une copie du XIXe siècle, utilisée sans doute par le relieur gantois François Duquesne, d'une plaque remontant au XVe ou au XVIe siècle.

[A.]

[pagina 221]
[p. 221]

Schunke (Ilse). Plantin und die niederländische Einbandkunst seiner Zeit. De Gulden Passer, 37 (1959), blz. 122-141.

Bespreking van 20 aan Plantin toe te schrijven banden (1547-1557). De plaats van Plantin als bemiddelaar tussen Parijse versieringstechniek en de locale blindstempel-methode. Bespreking van andere 16de-eeuwse binders in de Zuidelijke Nederlanden: te Leuven, te Antwerpen, te Brussel.

[H.V.]

La presse

Berlage (Jean). Répertoire de la presse du Congo belge (1884-1958) et du Ruanda-Urundi (1920-1958) - Repertorium van de pers van Belgisch Congo (1884-1958) en van Ruanda-Urundi (1920-1958). Bruxelles, Commission belge de bibliographie, 1959, 8o, 193 p. (Bibliographia Belgica, 43).

Il s'agit de la deuxième édition d'un répertoire publié pour la première fois en 1955. L'auteur a poursuivi ses dépouillements jusqu'au 31 décembre 1958. Il s'en est tenu, par ailleurs, aux principes qui l'avaient guidé dans le plan de l'ouvrage et dans la rédaction des notices bibliographiques. On y trouvera successivement la bibliographie du sujet, le relevé alphabétique des journaux qui ont effectivement paru au Congo belge et au Ruanda-Urundi depuis 1884, le recueil des périodiques autorisés mais dont la parution n'a pas été constatée, la liste des retraits d'autorisations dressée depuis 1955, enfin les quatre tables chronologique, topographique, analytique et onomastique.

[M.-Th.L.]

Gonthier (André). Histoire d'Ixelles (Troisième partie).
Le Folklore brabançon, no 144 (1959), décembre, pp. 417-499.

Dans ce long article embrassant tous les aspects de l'histoire d'Ixelles, on trouve en page 494 une liste des journaux ixellois ayant eu au moins un an d'existence.

[G.C.]

Jacobs (E.-A.). Essai sur la presse militaire belge de 1830 à 1914.
Revue internationale d'histoire militaire (édition belge), 1959, fasc. 20, pp. 559-574, ill.

En énumérant les revues militaires qui ont vu le jour en Belgique entre la proclamation de l'Indépendance et la première guerre mondiale, l'auteur définit leur spécialisation, indique éventuellement leur tendance politique, précise les dates du premier et du dernier fascicules et donne les noms des éditeurs. Il est amené souvent à rappeler les difficultés que firent naître les tendances contradictoires de la liberté de la presse et de la discipline militaire. L'illustration se borne à reproduire un portrait du vicomte Ad. de Pontécoulant, éditeur de la Revue militaire, journal de l'Armée belge.

[G.C.]

[pagina 222]
[p. 222]

Kuypers (Julien). Buonarroti et ses sociétés secrètes en Belgique, d'après des documents inédits (1824-1836).
Cahiers bruxellois, 4 (1959), fasc. 1-2, pp. 31-165, ill.

A l'aide de documents secrets des sociétés de carbonari, l'auteur étudie l'influence de Philippe Buonarroti sur ses disciples de Bruxelles, qu'ils fussent belges ou étrangers. Un chapitre est consacré aux journaux belges qui répandaient les théories égalitaires des carbonari. Pour l'auteur, trois journaux sont au service du carbonarisme: Le Libéral, de P. Gillo; Le Radical, dirigé par A. Durand, puis par Alexandre Delhasse (deux journaux auxquels Félix Delhasse collabora beaucoup); Den waren Volksvriend, qui prit ensuite le nom de Den Volksvriend et que dirigeait Jacob Kats. En outre La Voix du Peuple et L'Espoir furent marqués par des tendances égalitaires.

[G.C.]

Les bibliothèques
Bibliothécaires, bibliographes, bibliophiles

Ambrière (Francis). Le souvenir du vicomte de Spoelberch de Lovenjoul. Le bouquiniste français, 1959, no 5 (février), pp. 3-6.

Texte d'une allocution prononcée à Bruxelles, le 13 décembre 1958, lors de l'apposition d'une plaque commémorative sur l'hôtel que le bibliophile belge Spoelberch de Lovenjoul légua, en même temps que ses collections fameuses, à l'Institut de France.

[G.C.]

Bibliothèque Ch(arles) - Ant(oine) de la Serna Santander et livres anciens et modernes d'autres provenances.
Bruxelles, Paul Van der Perre, 1959, 8o, pll. figg., 64 p.

Cet Espagnol de naissance qu'est Charles-Antoine de la Serna Santander (1752-1823) a vécu à Bruxelles depuis l'âge de 20 ans. De 1793 à 1811 il a exercé les fonctions de Conservateur de la Bibliothèque du Département de la Dyle. Dans la suite, il s'est attaché à constituer une collection personnelle de manuscrits, d'incunables et de postincunables, qui fut en partie dispersée au lendemain de sa mort. Mais le reste de cette bibliothèque, encore considérable, s'est transmis en bloc jusqu'à nous. On en trouvera un relevé très précis, précédé d'une notice sur la Serna Santander lui-même, dans le catalogue de vente qui lui est consacré.

 

[M.-Th.L.]

 

Comptes rendus de la vente: Le Livre et l'Estampe, 1959, No 20, pp. 260-265; Das Antiquariat, 15 (1959-1960), 7/8, p. 142/10.

[M.-Th.L.]

[pagina 223]
[p. 223]

De Meyrer (Petrus B.). De latijnse school en haar boekerij te Hoogstraten. Bijdragen voor de geschiedenis van de provincie der minderbroeders in de Nederlanden, 10 (1959), f. 30, blz. 329-338.

Als kapittelschool opgericht in 1425, wordt de latijnse school te Hoogstraten bij het begin van de 17de eeuw toevertrouwd aan de minderbroeders, die haar - tijdelijk althans - tot bloei brengen, om einde 18de eeuw het slachtoffer van de franse revolutie te worden. Hoewel er geen catalogus van hun boekerij aan het licht is gekomen, werden uit het dekenaal archief te Hoogstraten gegevens geput die deze leemte zo goed mogelijk aanvullen. Een lijst van 44 boeken in de latijnse school gebruikt, en waarvan het merendeel belgische drukken zijn, vormt het slot van dit artikel.

 

[E.I.]

Descaves (Pierre). Quand un vicomte...
Le bouquiniste français, 1959, no 5 (février), pp. 7-10.

Ces passages, extraits du livre que Pierre Descaves publia en 1950 sous le titre de ‘Les Cent Jours de M. de Balzac’, évoquent le vicomte Charles de Spoelberch de Lovenjoul travaillant dans sa bibliothèque ou s'efforçant d'acheter les autographes des auteurs qu'il aimait.

[G.C.]

G[hellinck] V[aernewyck] (Chevalier X[avier]), M[atagne] R(obert), Hanquet (Pierre), e.a. Nos beaux ex-libris.
Le Parchemin, 6e série, (1959), fasc. 47, pp. 23-24; 48, p. 48; 49, pp. 71-72; 50, pp. 94-96; 51, pp. 118-120; 52, pp. 143-144; 53, pp. 171-172.

Des ex-libris anciens et modernes, belges pour la plupart, sont reproduits, expliqués et commentés. De nombreux détails biographiques et généalogiques sont donnés sur leurs propriétaires, à savoir Thierry Robyns de Schneidauer, Lambert comte de Marchant et d'Ansembourg, Simon Butler, Henri van Halmale, les Cassina barons de Boulers, Jules-Joseph baron d'Anethan, le comte Humbert Visart de Bocarmé, Guy Poswick, Joseph Coppieters, les Béthune (bibliothèque du château de Marke).

[G.C.]

Kronenberg (M.E.). De verspreiding van de Arenberg-collectie.
Het Boek, 33 (1958-9), afl. 1, blz. 16-31.

Lotgevallen van de belangrijke collectie van de hertogen van Arenberg, sedert haar verdwijning in 1914 tot haar verspreiding en verkoop ca. 1953. Het artikel besluit met een lijst van Nederlandse post-incunabelen, vroeger in de Arenberg-verzameling, waarvan de huidige verblijfplaats of de verkopende antiquair is gekend.

[H.V.]

[pagina 224]
[p. 224]

Salle Albert Couvreur. Catalogue de livres - Albert Couvreur Zaal. Boeken-catalogus.
Brugis, Ex Officina ‘De Tempel’, 1959, 8o, pl., 57 p. (Universitas Catholica Lovaniensis. Institut de Pharmacie - Farmaceutisch Instituut).

Introduit par A. Castille, il s'agit d'un recueil de 742 notices, qui décrivent sommairement la collection de livres anciens constituée par Albert Couvreur et donnée à l'Université de Louvain par ses héritiers: ensemble homogène d'ouvrages des 16e, 17e, 18e et 19e siècles, relatifs à l'histoire de la pharmacie et de la thérapeutique.

 

[M.-Th.L.]

Soete (J.). J. Goethals-Vercruysse herdacht te Kortrijk.
Verslagen en Mededelingen van de Leiegouw, 1 (1959), f. 2, blz. 133-166.

De Kortrijkse historicus Jakob Goethals (1759-1838) was tevens bibliofiel en heeft, voornamelijk tijdens de revolutieperiode, talrijke waardevolle handschriften en kostbare drukwerken van de vernietiging gered, en zich aldus een bibliotheek gevormd waar zowel de 13de als de 19de eeuw vertegenwoordigd zijn. Na 1810 legde G. een systematisch geordende catalogus aan, alsmede een auteurscatalogus waaruit in 1875 de ‘Catalogue des Livres et Manuscrits de la Bibliothèque de feu Monsieur Goethals-Vercruysse’ is opgemaakt.

 

[E.I.]

Stürzbecher (Manfred). Zur Geschichte der Bibliothek des Berliner Naturforschers Johannes Müller. Nachtrag.
Libri, 9 (1959), no 1, p. 53.

Voici un addendum à un article paru dans le numéro précédent du même périodique: cf. Libri, 8 (1958), nos 3-4, pp, 293-302. L'auteur y relatait en détail les circonstances dans lesquelles, en dépit des protestations des milieux scientifiques, l'État prussien avait renoncé à acquérir la bibliothèque du célèbre physiologiste allemand, Johannes Müller, au lendemain de sa mort survenue en 1858. En revanche, il n'apportait que peu d'informations sur l'achat de ce fonds important (près de 5.000 volumes) au profit de la Bibliothèque Royale de Belgique. Mais depuis lors, les Archives Générales du Royaume à Bruxelles lui ont fourni des renseignements complémentaires, dans une courte note dont il publie ici le texte intégral. On apprend par cette source que l'initiative de l'acquisition est partie de l'Académie Royale de Belgique, que l'État belge inscrivit à cette fin une somme de 40.000 fr. au budget de 1861, que les négociations furent menées à Cologne entre le fils du défunt, le Dr. J. Müller, et le conservateur-adjoint de la Bibliothèque Royale, Charles Ruelens, et qu'enfin l'achat fut conclu pour le prix de 30.000 fr. (plus les frais d'expédition).

 

[M.-Th.L.]

[pagina 225]
[p. 225]

Vander Elst (Charles). Communication au Congrès international des Bibliophiles à Munich (29 mai au 1er juin 1959).
Le Livre et l'Estampe, 1959, no 18, pp. 96-104.

Cette communication retrace l'historique de la Société des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique, depuis sa création en 1910, mais en insistant surtout sur son activité depuis 1954.

[G.C.]

Bibliographies et études relatives a des imprimés

Axters (Stephanus). Benedictus Haller von Hallerstein, o.cist., als mysticus. Verslagen en Mededelingen van de Koninklijke Vlaamse Academie voor Taal- en Letterkunde (n.r.), 1959, afl. 1-2, blz. 45-70.

In deze mededeling worden ons eerst enkele biografische gegevens verstrekt over B. Haller, cisterciënser in de abdij van O.L. Vrouw te S. Bernaerdt op 't Schelt, waarna de bespreking volgt van diens Tractatus de spiritu Dei, en van de nederlandse versie door Haller zelf geleverd onder de titel van Tractaet van den gheest Godts. Het latijnse tractaat werd gepubliceerd te Antwerpen bij Cornelius Woons, naar alle waarschijnlijkheid in 1662 (de censuur is aldus gedagtekend), en in 1664 verscheen bij dezelfde drukker de nederlandse vertaling. Pogingen om de latere uitgaven van Haller's twee besproken werken te achterhalen in de rekenboeken van C. Woons, bleken vruchteloos.

[E.I.]

Blum (Rudolf). Vor- und Frühgeschichte der nationalen Allgemeinbibliographie.
Archiv für Geschichte des Buchwesens, 2 (1958-1960), pp. 233-303, ill. Republié intégralement dans Börsenblatt für den deutschen Buchhandel, 15 (1959), fasc. 76a, pp. 1161-1231.

L'auteur consacre une première étude aux bibliographies générales, internationales et nationales, publiées en Occident aux 16e et 17e siècles. Les entreprises allemandes y sont longuement décrites; il est vrai qu'elles concernent surtout les importants catalogues des foires aux livres de Francfort et de Leipzig. La Belgique n'est toutefois pas absente des recherches de M. Blum; elle y figure en bonne place, à côté de l'Angleterre, de la Hollande et de la France, avec le Bibliographus Belgicus de Claude Doresmieulx; un chapitre de l'article lui est consacré (pp. 278-282; cf. aussi pp. 293-294 et 301).

Cet ancêtre de la Bibliographie de Belgique appartient réellement au type de la bibliographie nationale courante. Les notices, très complètes, y sont classées systématiquement. On en connaît trois fascicules, qui couvrent respectivement les années 1640, 1641 et 1642. Le premier d'entre eux fut publié à Lille, en 1641, chez Toussaint Leclercq; les deux autres furent imprimés à Bruxelles, en 1644, chez Jean II Mommaert. Doresmieulx entendait apporter à la fois aux libraires et aux savants une information aussi complète que précise. L'auteur étudie la manière dont ce bibliographe du 17e siècle a pu réunir sa documentation et les

[pagina 226]
[p. 226]

règles qui l'ont guidé dans la rédaction et la disposition de ses notices. Il analyse également le contenu de cette bibliographie en termes de statistique. Son étude se fonde sur l'un des rares exemplaires connus, celui de la ‘Landesbibliothek’ d'Oldenbourg.

 

Compte rendu: Malcles (Louise-Noëlle), dans: Bulletin des Bibliothèques de France, 4 (1959), No 12, pp. *513-521.

Analyse très détaillée de cette étude. La partie consacrée au Bibliographus Belgicus de Claude Doresmieulx est longuement évoquée au pp. *517-518.

[M.-Th.L.]

Bockstaele (P.). Het oudste gedrukte Nederlandse rekenboekje.
Scientiarum Historia, 1 (1959), afl. 2, blz. 53-71, ill.

De vroegst gekende uitgave van Die maniere om te leeren cijffren... dat de oudste gedrukte arithmetica in het nederlands blijkt te zijn, werd in 1508 te Brussel bij Thomas vander Noot gedrukt. Een tweede en derde uitgave van het anonieme zestiende-eeuws rekenboekje verscheen te Antwerpen bij Willem Vorsterman rond 1510 en bij Jan van Ghelen in 1569. Het is verder niet uitgesloten dat Die maniere fragmentarisch werd herdrukt als bijvoegsel van een ‘Calengier’ in 1527, vermoedelijk door Jan Seversz. te Antwerpen. Gebruik makend van de eerste uitgave, wordt de inhoud van dit rekenboekje van naderbij bekeken - het handelt over de gehele getallen, de breuken en over enkele andere problemen - en tot slot krijgen wij een kort overzicht van de wiskundige terminologie.

[E.I.]

Bockstaele (P.). Het oudste gedrukte Nederlandse rekenboekje en zijn vertalingen.
Scientiarum Historia, 1 (1959), afl. 3, blz. 117-127, ill.

Van Die maniere om te leeren cijffren... stelt men invloed vast op ettelijke zestiende-eeuwse nederlandse rekenboeken, o.a. het Cijferbouck van A. vander Gucht, verschenen te Brugge bij Pieter de Clerck in 1569. Ook vertalingen kwamen op de markt: een franse in 1529 te Antwerpen door Martinus de Keyser voor Willem Vorsterman. Het oudste gedrukte engelse rekenboekje An introduction for to lerne to recken..., verschenen in 1537 te St. Albans, is voor het grootste deel een vertaling van Die maniere, en gaat voor het overige terug op La vraye maniere pour apprendre a chiffrer... (Lyon, tussen 1530 en '37), dat echter geen overeenkomst biedt met het nederlandse werkje.

[E.I.]

Bonelli (Maria Luisa). Di una bellissima edizione di Fabrizio Mordente Salernitano, ‘Mathematico della sacra Cesa. Mta dell'Imperatore Rudolpho II’.
Physis, 1 (1959), fasc. 2, pp. 127-148, ill.

L'auteur décrit l'édition anversoise, publiée par Philippe Galle en 1591, de La Quadratura del cerchio, la scienza de residui, il compasso, et riga, de Fabrizio et

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[p. 227]

Gasparo Mordente. Il rappelle la vie de Fabrizio Mordente et étudie (sans arriver à une conclusion définitive) le point de savoir s'il fut le premier à inventer le compas de réduction.

[G.C.]

De Boer (Bertilo). Dirk Coelde en het liedboek: Dit is een suverlijc boecxken. Bijdragen voor de geschiedenis van de provincie der minderbroeders in de Nederlanden, 10 (1959), f. 30, blz. 387-406.

Naar aanleiding van een fac-similé uitgave door J.J. Mak (Amsterdam-Antwerpen, Wereldbibliotheek, 1957) van Een suverlijc boecxken (Antwerpen, A. van Berghen, 1508; N.K. 1366), dat het oudst gedrukt liedboek zou zijn, wordt het tweevoudig franciskaans belang ervan in het licht gesteld. Dirk Coelde alias Dirc van Munster, die de auteur is van één van de liederen uit de bundel Och edel siele mercke - hier besproken -, ook als de schrijver van het hele liedboek aanzien, is een aanvaardbare maar niet gegronde bewering. Na een summiere biografie volgt een kort bibliografisch overzicht: van de vier gedrukte werken van Coelde verschenen in de 15de en 16de eeuw 37 uitgaven, waarvan ongeveer één derde nederlandse (schrijver geeft de juiste referenties).

[E.I.]

Charles de Coster. Exposition organisée par le Musée de la Littérature. Préface de Joseph Hanse. Catalogue rédigé par Jean Warmoes.
Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1959, in-12, 127 p., ill.

Les 366 numéros de ce catalogue retracent la vie de Charles de Coster et permettent de suivre sa production littéraire, représentée par des manuscrits, des épreuves d'imprimerie, et de nombreuses éditions. Une grande partie est consacrée aux traductions, tandis qu'une trentaine de numéros évoquent l'influence de Charles de Coster sur le théâtre, la chorégraphie, la musique, le cinéma et le folklore.

 

[G.C.]

De Graaf (B. en M.E.). Petrus Apherdianus, ludimagister.
Het Boek, 33 (1958-9), afl. 3, blz. 129-154.

Bio-bibliografie van de Noord-Nederlandse humanist Petrus Apherdianus (ca. 1510 - ca. 1580). Bibliografie van 56 nummers, waarvan 20 gedrukt in de Zuidelijke Nederlanden (alle in Antwerpen).

[H.V.]

De Troeyer (Benjamin). Het fasciculus Myrrhe. De lotgevallen van een devotieboekje uit de 16de eeuw.
Franciscana, 14 (1959), nr 1-2, blz. 1-18.

In verband met dit nederlands-franciskaans zestiende-eeuws devotieboekje worden enkele problemen in het licht gesteld die in de loop van de tijden niet altijd een juiste oplossing kregen, fouten die thans zo goed mogelijk hersteld worden.

Van 1517, jaar waarin de eerste editie verscheen te Delft bij H. Jansz. van Woerden,

[pagina 228]
[p. 228]

tot 1565 kende het Fasciculus Myrrhe 28 uitgaven, waarvan er 20 te Antwerpen verschenen (van deze uitgaven werd een volledige en nauwkeurige lijst opgemaakt). Pas in 1677 zag een heruitgave het licht, bezorgd door Fr. Cauwe, te Amsterdam, gevolgd door drie edities te Antwerpen; in 1705 wordt deze tweede cyclus afgesloten. Welke de oorzaken zijn van het plotse uitblijven van nieuwe drukken en de zeldzaamheid van de nog voorhanden zijnde exemplaren blijft een vraagteken. Dat het boekje op de Index van verboden boeken zou gestaan hebben, blijkt volgens de auteur een vergissing te zijn, die voortvloeit uit het bestaan van een ander, maar gelijknamig devotieboek, eveneens handelend over de passie ons Heren; beide anonieme Fasciculus Myrrhe zijn dus niet te vereenzelvigen. Een laatste probleem stelt zich in verband met het auteurschap. Reeds in de 17de eeuw is men Matthias van Dordrecht, alias Matthias Weynsen, als de schrijver van het boekje gaan aanzien, terwijl hij in feite er slechts de uitgever van is (edidit = scripsit!). De samensteller van het Fasciculus Myrrhe is een onbekend nederlandsschrijvend minderbroeder uit de Keulse provincie, gestorven vóór 1529.

[E.I.]

Hubert Krains, 1862-1934.
Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1959, 12o, ill., 46 p.

Rédigé par René Chauvaux, ce catalogue d'une exposition organisée conjointement par la Bibliothèque Royale et l'Académie royale de langue et de littérature françaises, commémore le vingt-cinquième anniversaire de la mort de Krains. Toutes les oeuvres du littérateur y sont représentées, au moins par leur édition originale et souvent par plusieurs éditions et par des manuscrits autographes. La documentation iconographique était importante à l'exposition, mais le petit nombre de planches (8) ne permet pas d'en conserver le souvenir. Un tableau chronologique rappelle brièvement la vie et l'oeuvre de Krains.

[G.C.]

Lazarillo El de Tormes (Alcala, Burgos y Amberes, 1554).
Noticia Bibliografica de
Enrique Moreno Báez. Cieza, Tipografía Moderna, Valencia, 1959, 18 × 12.5 cm.

Facsimile-uitgave der eerste drie (gelijktijdige) drukken van de Lazarillo de Tormes, resp. in Alcala, te Burgos en te Antwerpen bij M. Nutius. Inleiding van 15 pp. door E. Moreno Báez over de bewaarplaats en de waarde der drie drukken.

 

[H.V.]

Lenselink (S.J.). De Nederlandse Psalmberijmingen van de Souterliedekens tot Datheen. Met hun voorgangers in Duitsland en Frankrijk. Assen, Van Gorcum & Co, 1959, 4o, ill., 600 blz. (Neerlandica Traiectina VIII).

De geschiedenis van het ontstaan en de ontwikkeling van de zestiende-eeuwse psalmberijmingen wordt in dit werk bestudeerd, uitgaande niet enkel van de handschriften, maar ook van een groot aantal drukwerken. De talrijke uitgaven van de lied- en gezangboeken, van de bijbels, psalters en commentaren werden chrono-

[pagina 229]
[p. 229]

logisch gerangschikt in een bibliografisch register achteraan in het boek. Een uitvoerige bibliografie over het onderwerp besluit deze voortreffelijke studie.

[E.I.]

Médailleurs et numismates de la Renaissance aux Pays-Bas. Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1959, in-8o, 174 p., ill. + une brochure stencilée, 11 p.
Medailleurs en numismaten van de Renaissance in de Nederlanden. Brussel, Koninklijke Bibliotheek, 1959, in-8o, 175 blz., ill. + een gestencilde brochure, 11 blz.

La plus grande partie de ce catalogue concerne les médailles. Mais les 25 pages qui sont consacrées aux numismates, constituent une bio-bibliographie de Hubert Goltzius, Laevinus Torrentius, Laevinus Hulsius, Abraham Gorlaeus, Renier Budelius, Andreas Schottus, Charles de Croy, Jean de Chockier de Surlet.

[G.C.]

Mortier (Roland). Un pamphlet jésuite ‘rabelaisant’, le ‘Hochepot ou Salmigondi des folz’ (1596). Étude historique et linguistique suivie d'une édition du texte.
Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 1959, in-8o, 132 p. (Classe des Lettres et des Sciences morales et politiques. Mémoires. Collection in-8o. Tome LIII. Fasc. 3. No 1690).

Pour répondre à une ordonnance hollandaise de 1596 dirigée contre les jésuites, un auteur flamand anonyme publia la même année une satyre intitulée Der Mallen Reden-kavel, qui fut aussitôt adaptée en français sous le titre du Hochepot ou Salmigondi des folz (ces deux éditions portent des adresses bibliographiques fictives). M. Mortier voit en Jean David l'auteur de cette satyre. Il étudie particulièrement la langue de l'adaptation française et reproduit en appendice le placard hollandais, le Reden-kavel et le Hochepot.

Compte rendu: De Grève (Marcel), dans: Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, Travaux et Documents, tome XXI, p. 655-660, ill.

M. De Grève ne croit pas fondée l'attribution à Jean David. Il reproche à M. Mortier d'avoir manqué de rigueur dans l'édition des textes et de n'avoir pas recherché où et par qui la satire flamande et son adaptation française ont été imprimées.

[G.C.]

OEuvres de Émile Verhaeren... provenant de la Bibliothèque Albert Dumont. Préface de Franz Hellens.
Bruxelles, Raoul Simonson, (1959), 8o, pll., 52 p. n.c.

Ce catalogue d'une vente publique constitue une contribution importante à la bibliographie d'Emile Verhaeren. A côté des éditions originales, représentées généralement par des exemplaires en grand papier et souvent enrichies d'envois autographes, figurent des manuscrits, des épreuves corrigées et des lettres.

[G.C.]

[pagina 230]
[p. 230]

Reypens (L.). Rond een Antwerpse druk der ‘Devote Ghetiden’. Het enig bekende exemplaar weer thuisgewezen en een tweede ontdekt.
Ons Geestelijk Erf, 33 (1959), afl. 1, blz. 100-106.

Het exemplaar van de Devote Ghetiden, [Antw., G. Leeu, ca. 1485], dat destijds door Campbell (CA, 2de suppl., 1115 a) beschreven werd, is in 1881 verkocht aan de H.E. Huntington-library te San Marino (California). Aan dit, tot nu toe het enig gekende exemplaar, ontbraken drie bladen, waarvan het eerste en het laatste, zodat een mogelijke titelpagina en colophoon niet voor handen waren. Het nieuw ontdekte exemplaar, nu in de Ruusbroecbibliotheek, stemt niet overeen met de Devote Ghetiden, [Gouda ca. 1484] (CA 1115). Weliswaar gehavend, biedt het toch nadere gegevens omtrent de uitgave van ca. 1485: het is een incunabel zonder titelpagina en zonder colophoon; het aantal houtsneden bedraagt 84; de ‘Seven corte ghetiden’ van ca. 1485, waarover Conway (The woodcutters, blz. 47) het heeft, maken deel uit van de Devote Ghetiden van ca. 1485; de drukplaats van Leeu's uitgaven der Devote Ghetiden van ca. 1484 is Gouda (CA 1115) en die van ca. 1485 is Antwerpen (CA 1115 a) in het begin van zijn verblijf aldaar.

 

[E.I.]

Scheurwegs (G.). Engelse Taalboeken en Spraakkunsten in Zuid-Nederland vóór 1800.
Onze Alma Mater, 13 (1959), 3, blz. 4-10.

Bij het aanleggen van een verzameling van engelse grammatica's en taalboeken voor het engels, uitgegeven in de Nederlanden vóór 1800, is de bibliografie van de noord-nederlandse uitgaven bijna volledig. Wat de zuid-nederlandse betreft, hoopt schrijver nog verdere gegevens als de hier meegedeelde, te verzamelen. Het eerste taalboekje ten onzent is het nederlands-frans Vocabulaire van Noël de Berlaimont (Antwerpen, Vorsterman, 1536) dat zich in 1598 tot een achttalig colloquium heeft ontwikkeld. Het eerste engels taalboek in Zuid-Nederland dateert van 1742 (Gent, Michiel de Goesin en Jan Meyer); in 1793 verscheen te Duinkerken-Gent, bij Ph. en P. Gimblet, de Nieuwen Dictionnaire voor de vlaamse, franse en engelse taal (3de uitgave); in 1788 werd te Leuven bij L.J. Urban een engelse grammatica in het engels uitgegeven. Schrijver is van oordeel dat er ongetwijfeld meer zuid-nederlandse studieboeken voor het engels uit de 17de en 18de eeuw in Zuid-Nederland moeten hebben bestaan.

[E.I.]

Van Crombruggen (H.). Lernutiana.
Brussel, Koninklijke Vlaamse Academie voor Wetenschappen, Letteren en Schone Kunsten van België, 1959, 4o, 21 blz. (Mededelingen van de Kon. Vl. Acad. voor Wet., Let. en Sch. K. van België, Klasse der Letteren, 21).

In aanvulling op de biografische studie over Janus Lernutius (KVA, 1955, verhand. nr 23) wordt hier een mededeling verstrekt over de tweede dichtbundel die Lernutius samen met Victor Giselinus anoniem onder de titel Phaselus Catulli uitgaf, onder het fictieve adres ‘Eboraci, apud Ioannem Marcantium,

[pagina 231]
[p. 231]

M.D.LXXIX’. Het zou kunnen gedrukt zijn te Antwerpen, doch niet door Plantin zoals een typografisch onderzoek uitwees; ofwel te Brugge? Exemplaren van de Phaselus worden bewaard in verschillende bibliotheken van België, Nederland, Duitsland en Engeland. Tot slot worden vier pas aan het licht gekomen brieven van Lernutius gepubliceerd.

[E.I.]

Vanderheyden (Jan F.). De Livius-vertaling van 1541. Kanttekeningen bij de opdracht en Livius-uitgave van Jan Gymnick.
Gent, Koninklijke Vlaamse Academie voor Taal- en Letterkunde (r. IV, nr 15), 1959, 4o, ill., 134 blz.

De schrijver heeft zich in deze studie tot doel gesteld de bestaande opvattingen over de vertaler en de waarde van deze Livius-uitgave te herzien; daartoe bestudeerde hij achtereenvolgens de opdracht van Jan Gymnick en de vertaling. Hij komt aldus tot de vaststelling dat Gymnick's betekenis als humanist werd overschat, dat de opdrachtgever en de uitgever van het werk niet dezelfde persoon zijn als de vertaler, en tenslotte dat de opdracht en de vertaling een plagiaat zijn.

Livius' ‘Roemsche historie’ werd voor het eerst gedrukt te Antwerpen in 1541 door Jan Grapheus en uitgegeven door Jan Gymnicus. Het is niet helemaal uitgesloten dat de opdrachtschrijver - en de uitgever - dezelfde persoon is als J. Gymnicus van Keulen.

De opdracht zelf noemt de schrijver een publiciteitsstunt die helemaal niets gemeen heeft met een waarachtig pleidooi voor de nederlandse taal, integendeel, teruggaat op een duits voorbeeld. Zij moet bovendien gezien worden in verband met de vertaling die niet rechtstreeks uit het latijn is geschied. Het blijkt alras dat opdrachtschrijver en vertaler niet te vereenzelvigen zijn, vermits er over moeilijkheden of werkwijze bij het vertalen geen sprake is in de opdrahct, noch beroep wordt gedaan op de welwillendheid van de lezer, en integendeel wel gerept wordt over de finantiële krachtinspanning en het risico van de uitgever; m.a.w. de opdracht is een betoog geworden wegens taal (het nederlands), auteur (Livius) en inhoud (geschiedenis) om een zo ruim mogelijk afzetgebied te bereiken. Het overgroot deel van deze opdracht is een plagiaat uit drie verschillende auteurs die voorkomen in de duitse Liviusbewerking van 1538 verschenen bij Ivo Schöffer te Mainz. Ook de vertaling gaat terug op een duitse tekst: dit blijkt dadelijk bij vergelijking van de latijnse tekst en de nederlandse versie van 1541. Verschillende elementen duiden naar alle waarschijnlijkheid op de duitse vertaling van 1538 als het prototype van de nederlandse ‘vertaler’ of bewerker, als daar zijn: vergelijking tussen nederlandse en duitse versie, treffende overeenkomst in de illustratie, in de formulering der hoofdstukken, in de marginale nota's en in de technische uitvoering, de vaststellingen tenslotte die gedaan werden in verband met de opdracht.

De vertaler of bewerker is al evenzeer een niet nader te bepalen personage; hij wordt door de schrijver de ‘Brabander’ genoemd wegens zijn taal die brabants is. Vergeleken met een editie van C. Thomassen en Th. Jacobsen te Deventer in 1646, valt er al dadelijk een taal- en stijlverschil op tussen gene uitgave en die van 1541; de Brabander heeft hier plaats geruimd voor een Noord-Nederlander.

[E.I.]

[pagina 232]
[p. 232]

Wallrath (Wolf). Das schöne gedruckte Buch im ersten Jahrhundert nach Gutenberg.
Köln, Wienand, (1959), 8o, ill., 104 p. Verein der Freunde des Wallraf-Richartz-Museums, Bibliophilen-Gesellschaft in Köln).

Le titre de ce livre répond au thème d'une exposition qui fut organisée, durant l'hiver 1958, au Musée Wallraf de Cologne, sous les auspices du Cabinet des Estampes et de la Société des Bibliophiles de cette ville. Il ne s'agit cependant pas du catalogue de l'exposition, mais d'un choix abondamment illustré et commenté des livres les plus beaux et les plus intéressants parmi ceux qui furent exposés. Ce choix a porté sur 36 numéros, dont chacun touche à un centre important de l'imprimerie à ses débuts et témoigne d'une étape significative dans l'évolution de la typographie et de l'illustration du livre. La Belgique est représentée, dans ce panorama, par Gérard Leeu et par son impression du Leven Christi de Ludolphe de Saxe (Anvers, 1487). La notice consacrée à cette oeuvre (pp. 35-37) se fonde sur l'exemplaire du Musée Plantin et concerne spécialement le problème de l'identification et de la localisation du milieu artistique dans lequel ont travaillé les illustrateurs.

[M.-Th.L.]

Wells (L.H.). A note on the Valverde muscle-man. Medical history, 3 (1959), fasc. 3, pp. 212-214, ill.

Des 253 gravures de la Historia de la composicion del cuerpo humano de Juan Valverde (Rome, 1556), 15 seulement ne sont pas copiées de la Fabrica d'André Vésale. La gravure qui représente ‘l'écorché’ peut avoir été inspirée de Vésale. Mais il se peut que Vésale et Valverde se soient inspirés d'oeuvres d'art.

 

[G.C.]

Liste des collaborateurs

E.I.: Lic. Elly Indestege, Medewerker van het Nationaal Centrum voor de archeologie en de geschiedenis van het boek.
G.C.: Georges Colin, bibliothécaire à la Bibliothèque royale de Belgique.
H.V.: Dr. Hendrik D.L. Vervliet, Adjunct-Conservator van het Museum Plantin-Moretus.
M.-Th. L.: Marie-Thérèse Longer, bibliothécaire à la Bibliothèque royale de Belgique.

Les notices signées de l'initiale A. ont été rédigées par les auteurs mêmes des livres ou articles signalés.

voetnoot1.
Pour les études relatives à l'histoire de la reliure et du papier au moyen âge, on se reportera au Bulletin codicologique, qui paraît dans Scriptorium depuis 1959.


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  • Elly Cockx-Indestege

  • Hendrik D.L. Vervliet

  • Georges Colin

  • Marie-Thérèse Lenger