De Gulden Passer. Jaargang 46

f. 15 v^o

Que rien ne te paraisse haut, grand, agréable, plaisant, si ce n'est Dieu ou ce qui vient de Dieu. Ce qu'on présente comme consolation et qui provient des choses créées, il faut le considérer comme un néant.

Pour son grand ami Abraham Ortelius, géographe royal, remarquable par sa bonté, son érudition et sa vertu, pour confirmer une amitié récemment conclue et en perpétuel souvenir, Richard Garth a écrit ceci de sa main.

Londres, 1^er mai 1578.

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f. 16

Le but de notre vie c'est le Christ.

Celui qui ne recherche rien que la volonté de Dieu et le bien d'autrui jouit de la liberté de l'âme.

Le plus grand honneur aux yeux de Dieu c'est de le connaître et de l'imiter.

Richard Garth habitait Londres en 1580; il est mentionné dans une lettre de Daniel Rogers à Ortelius. Garth avait acheté, à ce moment, l'édition la plus récente du Theatrum d'Ortelius. Robert Knapp, de Surrey, reconnaît devoir à Richard Garth, une somme de 20 marks, le 27 septembre 1579. J.H. Hessels, Abraham Ortelius epistolae, Cambridge, 1887, lettre 92 et Abstract of Close Roll. Londres.