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De Gulden Passer. Jaargang 46 (1968)

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De Gulden Passer. Jaargang 46

(1968)– [tijdschrift] Gulden Passer, De–rechtenstatus Auteursrechtelijk beschermd

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f. 90

En éternel souvenir.

Soit que la nature, soit que les dieux l'aient voulu, il a été ordonné que l'homme aide l'homme et se plie à lui en bien des choses. Celui qui manque à ce devoir est brutal et barbare des pieds à la tête, dépourvu de toute humanité. C'est ainsi qu'à bon droit l'homme sur terre est pour l'homme un dieu. Ortelius, bien convaincu de cette vérité, n'a pas voulu que les biens que lui accorda Jupiter restassent cachés en lui, puisqu'il estimait devoir vivre, non pour soi, mais pour autrui et qu'il essayait de collaborer aux plus grands efforts des mortels par son industrie, ses travaux, son habileté.

f. 90 vo

Il ne voulait pas que, comme il arrive trop souvent, les hommes avides de nouveautés aillent à l'aventure dans cet immense cercle de l'univers, sous un soleil changeant, et à travers de constants dangers, tandis qu'ils cherchent à visiter les grandes villes et les royaumes les plus éloignés; il leur a ouvert, en un bref résumé,

[pagina 70]
[p. 70]

une voie beaucoup plus facile, par laquelle un homme assis dans sa maison, exempt de tout danger et de toute gêne, pourrait parcourir tout le globe terrestre compris entre les deux pôles. En effet, il a si habilement tracé une route apte, commode, facile, qu'il n'y a plus de fleuves, si larges ou si profonds soient-ils, ni courants glacés, ni marais, ni vastes mers, ni pierres, ni roches, ni sommets frappés de la foudre, ni bois, ni forêts, ni déserts

f. 91

inhabités, ni rien de ce qui coupe la voie droite et arrête le voyageur, qui puisse apporter à quelqu'un le moindre obstacle.

Pour ce bienfait, pour tout ce qu'il a donné à pleines mains, aucun homme ne pourrait lui rendre les grâces immenses qu'il a méritées ni lui donner le rang auquel il a droit. C'est le grand Jupiter, lui qui accroît tout ce qui est bon, qui donne la récompense dorée; il l'a donnée: qu'Ortelius vive dans tous les siècles. Que la vaste éternité, la vivace vertu, la haute gloire le suivent jusque dans les endroits les plus ardus et d'une voix, d'une bouche qui ne se fatigue pas de louer, que la renommée proclame ton nom dans l'éternité.

Alexandre Grapheus.

f. 91 vo

Au célèbre géographe du roi Abraham Ortelius.

C'est Jupiter, Ortelius, qui t'a fait ces présents, hauts, divins, riches, éternels. Et nous, amis qui pouvons moins que nous ne voudrions, en reconnaissance de ta grande bonté, ici, récemment, nous nous sommes amusés à écrire ce poème rude et négligé, parmi les souffrances qui nous tourmentent jour et nuit sur les bords aimés des Nymphes du Rhin torrentueux; nous qui sommes novices en cet art, nous avons écrit ce poème d'une plume malhabile dans ton docte Album Amicorum; nous attesterons par là l'ardeur de notre zèle et notre loyal amour, afin que, aussi

f. 92

longtemps que l'esprit animera mes membres vivants, où que j'aille et sous quelque étoile que ce soit, jamais je ne t'oublie. N'attends rien de plus de moi, Ortelius, car je ne puis rien de plus.

Alexandre Grapheus, fils de Corneille, à Cologne, 1er juin 1577.

 

Alexandre de Schryver (Alost, vers 1510-Anvers, vers 1585), fils de Corneille, succéda à son père dans la charge de secrétaire de la ville d'Anvers et comme lui cultiva la poésie latine. Il est l'auteur du colloque publié en tête du 1er volume des Civitates Orbis Terrarum de Georges Braun (Cologne, 1572). Biographie Nationale, t. V, 1876, art. de J. Roulez.


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