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Het Overzicht. Collection Complète 1921-1925 (1976)

Informatie terzijde

Titelpagina van Het Overzicht. Collection Complète 1921-1925
Afbeelding van Het Overzicht. Collection Complète 1921-1925Toon afbeelding van titelpagina van Het Overzicht. Collection Complète 1921-1925

  • Verantwoording
  • Inhoudsopgave



Editeur

Michel Seuphor



Genre

proza
poëzie

Subgenre

tijdschrift / jaarboek


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Het Overzicht. Collection Complète 1921-1925

(1976)– [tijdschrift] Overzicht, Het–rechtenstatus Auteursrechtelijk beschermd

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[pagina 130]
[p. 130]

De groep Klaxon

‘Klaxon’ is een maandschrift voor moderne kunst, gesticht in 1922, te Sâo Paulo (Brazilië), na drie rumoerige manifestaties in het Grand Théâtre aldaar. ‘Klaxon’ is dan ook het orgaan van gans de intellektuele jeugd van Brazilië. Een beweging die met glans begint, omringd door strijd en polemiek. De braziliaanse litteratuur heeft zich op deze wijze verlost van parnassiaanse en andere formules, die in haar alle zwier en oorspronkelikheid vernietigden, en een plats verkregen te midden de nieuwere literaturen van Europa en Noord-Amerika. Onder breed internationalistiese opvatting heeft ‘Klaxon’ de mogelikheid franse, duitse, italiaanse, en spaanse moderne schrijvers in hun taal te drukken. Nevens deze komt de jonge braziliaanse groepering in de universele stroming.

Ziehier enkele voorbeelden uit hun werk:

Les discoboles.

 
Dans la poussière olympique du cirque,
 
sous le soleil violent,
 
ils lanҫaient le disque
 
qui montait haut et vibrait loin
 
comme un soleil de bronze.
 
Leurs gestes étaient sûrs
 
et leurs pieds s'appuyaient fortement
 
sur le sable mobile.
 
Et le petit soleil de cuivre
 
fuyait de leurs bras tendus
 
et luisant d'huiles,
 
comme des flèches fuient d'un arc.
 
Tous les yeux
 
le suivaient dans sa trajectoire éphémère et aérienne
 
et s'allumaient
 
du feu métallique du petit soleil.
 
Et ils ne voyaient même pas l'autre soleil -
 
le vrai -
 
 
 
parce qu'il était inaccessible
 
et paraissait plus petit.

Epigramme.

 
Etranger! Contemple mon pays
 
et vois comme il est beau.
 
Et regarde bien ce soleil,
 
il a l'air d'une livre sterling!

Sieste.

 
Chaleur -
 
Et les éventails des palmiers et des bananiers
 
éventent lentement
 
inutilement
 
dans la lumière perpendiculaire.
 
Les choses sont plus réelles
 
plus humaines;
 
il n'y a ni papillons bleus
 
ni colombes lyriques....
 
A peine quelques chenilles
 
coulent
 
liquides
 
sur l'herbe qui craque comme un émail;
 
et au loin un dernier romantique
 
- l'oiseau-forgeron métallique -
 
frappe
 
de son bec de bronze l'atmosphère tympanique
 
 
 
Guilherme de Almeida.

Paix universelle.

 
Joie!
 
 
 
C'est uniquement dans mon pays que la terre est en-
 
Effort pour germer core rouge
 
ou pour supporter le poids des hommes...
 
 
 
Il n'y a plus de sang dans le monde.
 
Il est tout blanc,
 
lymphatique,
 
couleur de ville, couleur de rire....
 
 
 
Joie!
 
 
 
Les peuples,
 
les grandes rues éclairées,
 
les hommes heureux,
 
oubliant les tranchées,
 
éloignés de la douleur
 
amputés de la douleur....
 
 
 
Le passé s'est égaré
 
et il ne connaît plus les chemins,
 
les chemins des âmes....
 
 
 
Et personne ne sait qu'en cette heure,
 
il y a partout des gens qui agonisent,
 
et des veines qui se vident,
 
et des corps encore chauds sur la terre froide....
 
 
 
Joie! Joie!
 
 
 
La vie est devant chaque homme
 
comme une épée polie
 
qu'ils brandissent....
 
 
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[p. 131]
 
Joie!
 
 
 
Paix Universelle!
 
 
 
Jamais il n'y eut tant de guerre,
 
tant de luttes entre les hommes!
 
Lutte amère pour vivre,
 
lutte ardente pour aimer,
 
lutte douloureuse pour sourire....
 
 
 
Joie!
 
Paix Universelle!
 
 
 
Tacite de Almeida.

Nature.

 
‘Adorer ton Dieu tous les matins’
 
Ferme
 
Ma chambre toute petite
 
comme la civilisation
 
Et tout autour, immense....
 
 
 
NATURE.
 
les caféiers
 
tapisseries monotones
 
Période Primaire
 
Ebulition
 
L'arabesque hérissée des forêts
 
copalms
 
ipêsGa naar voetnoot(*)
 
 
 
Pâturages dorsaux
 
et tout en bas le ruisseau....
 
 
 
J'adore mon Dieu tous les matins
 
dans la maison grande....
 
NATURE.
 
Dans la chevelure des clôtures
 
le coup de peigne des rayons solaires...
 
Et nous tous: arbres
 
boeufs
 
hommes
 
maisons
 
et une tresse d'ombres dans le vert....
 
 
 
J'adore mon Dieu tous les matins
 
Mais quel mal ai-je fait
 
au soleil
 
pour me voir additionné à cette ombre capricieuse
 
ridicule comme un péché véniel....
 
Ma pauvreté
 
 
 
et ma petitesse!
 
Comparaisons
 
Immensité
 
terreur
 
vie
 
éloquence
 
NATURE.

Paysage.

(Sâo Paulo.)

 
O ma Londres des brumes froides!
 
Plein été. Et les mille millions de rosiers....
 
Il neige des parfums.
 
Froid. Il fait très froid....
 
Et l'ironie des jambes des midinettes
 
qui ressemblent à des ballerines
 
Le vent est un rasoir
 
dans les mains d'un espagnol....
 
Arlequinade!
 
Il y a deux heures le soleil se consuma
 
et dans deux heures il consumera....
 
 
 
Un saint Nigaud passe en chantant sous les platanes
 
un tralàlà.... Gendarmes! Prison!
 
Nécessaire la prison
 
pour qu'il y ait civilisation?
 
Mon coeur se sent très triste
 
pendant que le grisâtre des rues frissonnantes
 
dialogue une complainte avec le vent....
 
 
 
Mon coeur se sent très gai!
 
Ce petit froid revêche
 
me fait sourire....
 
Et je vais... je vais... en ressentant
 
l'inquiète allégresse de l'hivernage
 
comme un goût de larmes dans la bouche....
 
 
 
Mario de Andrade.

Boite a souvenirs.

à Oswald de Andrade.
 
Ma chambre
 
O boîte à souvenirs!
 
Photographies
 
Voici Paris
 
La Tour Eiffel a pitié de l'Obélisque
 
Sexe conquérant le monde écarte les genoux
 
Symphonie sourde des métros
 
O vagues de Shimmy
 
lames de fond
 
 
[pagina 132]
[p. 132]
 
et SENSUALITÉ
 
de printemps frissonnants et doux comme des robes!
 
FEMMES.
 
Celle-ci l'Amour
 
Cette autre
 
qui aurait pu être l'amour
 
cheveux noirs cheveux blonds
 
Et voici la forêt
 
que les ancêtres ont fouillée
 
brésiliennement!
 
Nos petits chevaux sont nerveux et forts
 
comme nos frères paysans
 
Oh! pas de lignes superflus
 
élégance presque squelettique
 
mais une sève chaude
 
une sève rapide
 
comme nos chutes d'eau
 
dans ce sang qu'enrichit le croisement.
 
 
 
Ce pays un enfant athlète
 
et qui battra bien des records....
 
 
 
Et sur ce sol rouge et fécond
 
en même temps que le café
 
que le blé et que le coton
 
pousse une race prolifique
 
et nerveuse et hâlée....
 
La race aux grands yeux noirs
 
aux jambes fines
 
et que l'Europe prend pour une race
 
de danseurs de tango et de maxixe
 
CONQUISTADORS!
 
O défricheurs des forêts vierges
 
comme nos soeurs ingénues
 
ouvrant la route à l'immigrant
 
avide d'or.
 
 
 
FORÊTS!
 
 
 
Tout mon pays humide et vert
 
viril et chaud
 
et qui s'étire,
 
dans la lumière
 
v
 
e
 
r
 
t
 
i
 
c
 
a
 
l
 
e
 
Je chanterai les caféiers
 
qui engloutissent les collines
 
et la plaine drapée de cotonniers
 
et les rizières infinies
 
bordant les fleuves louches.
 
 
 
Je chanterai l'once et le jaguar
 
la chasse au clair de lune
 
et le mélancolique indien
 
qui a le culte du soleil
 
et la chevauchée dans les champs
 
des bouviers derrière leurs troupeaux.
 
Je chanterai encore
 
l'enfantement pénible des villes terminus
 
et la grandeur américaine des capitales
 
et jusques à nos défauts
 
que je glorifierai.
 
 
 
Cette sagesse
 
que vous nommez paresse
 
cette bonté
 
que vous nommez faiblesse
 
cette hospitalité
 
cette largesse
 
auxquelles vous ne croyez même pas
 
peuples bourgeois!
 
 
 
Serge Milliet.

(Al de vertalingen zijn van Serge Milliet.)

voetnoot(*)
Grand arbre des forêts brésiliennes.

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Over dit hoofdstuk/artikel

auteurs

  • Mário de Andrade

  • Guilherme de Almeida

  • Tacite de Almeida

  • Serge Milliet


vertalers

  • Serge Milliet