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Verzameling der Zangstukken bekroond door de Koninklyke Maetschappy van Fraeie Konsten en Letterkunde te Gent, den 18 van Weimaend 1816 (ca. 1816)

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Titelpagina van Verzameling der Zangstukken bekroond door de Koninklyke Maetschappy van Fraeie Konsten en Letterkunde te Gent, den 18 van Weimaend 1816
Afbeelding van Verzameling der Zangstukken bekroond door de Koninklyke Maetschappy van Fraeie Konsten en Letterkunde te Gent, den 18 van Weimaend 1816Toon afbeelding van titelpagina van Verzameling der Zangstukken bekroond door de Koninklyke Maetschappy van Fraeie Konsten en Letterkunde te Gent, den 18 van Weimaend 1816

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liederen/liedjes


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Verzameling der Zangstukken bekroond door de Koninklyke Maetschappy van Fraeie Konsten en Letterkunde te Gent, den 18 van Weimaend 1816

(ca. 1816)–Anoniem Verzameling der zangstukken bekroond door de Koninklyke Maetschappy van Fraeie Konsten en Letterkunde–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 31]
[p. 31]

La journée de Waterloo,
par Philippe Lesbroussart,
pièce qui a remporté la médaille d'or.

Comme en un Ciel brûlant, deux effroyables nues
Qui portent le tonnerre et la mort dans leurs flancs,
Se heurtent dans les airs, et volent sur les vents.
(Henriade, chant 8.)
 
Quel bruit a retenti? Le démon de la guerre
 
A-t-il brisé sa chaîne, et revient-il encor
 
D'un bras ensanglanté promener sur la terre
 
Et la servitude et la mort?..
 
 
 
Oui: celui qui dix ans sur l'Europe accablée
 
Appesantit le joug de ses sanglantes lois,
 
L'implacable ennemi des Peuples et des Rois,
 
Fait à la France désolée
 
Entendre sa sinistre voix.
 
Il vient!.. L'humanité pousse un cri d'épouvante:
 
L'enfer frémit de joie, et la mère tremblante
 
Presse ses fils contre son coeur.
 
Le palais des Bourbons reçoit l'usurpateur;
 
Louis, d'un noir complot déplorable victime,
 
S'éloigne de ces lieux reconquis par le crime.
 
Aux plaines de la Flandre une vaste cité
 
Sous les pas du Monarque abaisse sa barrière,
 
Et cette enceinte hospitalière
 
Accueille l'infortune et la fidélité.
[pagina 32]
[p. 32]
 
Mais déjà dans son cours la messagère aîlée
 
A d'un retour funeste effrayé vingt États,
 
Et d'un sommeil trop court l'Europe réveillée
 
Se relève en courroux, et s'apprête aux combats.
 
Déjà la vaste Germanie,
 
Frémissante à ce nom dès-long-tems odieux,
 
A de sa jeunesse aguerrie
 
Rassemblé les essaims nombreux.
 
Un cri farouche et belliqueux
 
Des remparts de Berlin au loin s'est fait entendre:
 
Albion livre aux vents ses altiers pavillons,
 
Et les vieux soldats d'Alexandre
 
Calmes et menaçans, serrent leurs bataillons.
 
 
 
Cependant le despote a ressaisi son glaive:
 
De la France épuisée il veut rouvrir le flanc;
 
Courbé par le malheur, son orgueil se relève,
 
Et c'est peu de régner, s'il ne verse du sang.
 
Dans son espoir féroce il appelle au carnage
 
Ces guerriers, dont naguère il trahit la valeur,
 
Et d'une voix tonnante adresse ce langage
 
A leurs légions en fureur:
 
 
 
‘Vous qu'a délaissés la victoire,
 
Je la ramène dans vos bras.
 
L'affront qui flétrit votre gloire
 
Vous demande d'autres combats.
 
 
 
Nous ressaisirons nos conquêtes,
 
Mais le fer doit les obtenir.
 
Venez, les périls sont vos fêtes,
 
Il faut triompher ou mourir.
 
 
 
Vous qu'a délaissés, etc.
[pagina 33]
[p. 33]
 
L'univers appartient aux braves:
 
Le faible doit semer, c'est nous qui moissonnons.
 
Je vous promets de l'or, du sang et des esclaves;
 
Marchons!’
 
 
 
Il dit: et d'un seul cri tous jurent de le suivre
 
Cent mille combattans, qu'un fol espoir enivre,
 
Déjà font retentir les hymnes du vainqueur.
 
Perfide! où conduis-tu leur téméraire ardeur?
 
En vain ta voix séduit leurs phalanges guerrières;
 
De quoi te serviront ces prestiges nouveaux?
 
L'infâme trahison a souillé leurs bannières:
 
L'honneur entoure nos drapeaux.
 
Mais la trompette sonne; et de leurs fiers rivaux
 
Le bronze au loin grondant annonce la présence.
 
On voit à l'autre bout de cette arène immense
 
Du Belge et de l'Anglais flotter les étendards;
 
Et leurs rangs, hérissés d'une forêt de dards,
 
Sur les guérets voisins s'étendent en silence.
 
Les chefs de nos jeunes guerriers,
 
Versant de nouveaux feux dans leurs coeurs intrépides,
 
Promettent à ces coeurs, de renommée avides,
 
Et des périls et des lauriers.
 
 
 
‘Soldats, en ce jour la Patrie
 
Se repose sur ses enfans.
 
Écoutez sa voix qui vous crie:
 
Belges, songez à vos sermens!
 
 
 
Cent fois les mains de la victoire
 
Ont couronné nos fiers Ayeux;
 
Jurons, héritiers de leur gloire,
 
Jurons de triompher comme eux!
 
 
 
Soldats, en ce jour la Patrie, etc.
[pagina 34]
[p. 34]
 
Cohorte vaillante et fidelle,
 
Sachons jusqu'au trépas défendre ce drapeau;
 
Notre Pays nous voit et l'Honneur nous appelle:
 
Vive la Belgique et Nassau!’
 
 
 
A l'instant tout part, tout s'élance:
 
Du glaive on voit jaillir l'éclair.
 
Chassé du tube qui le lance,
 
Le plomb fatal siffle et fend l'air.
 
Baissant son arme étincelante
 
Le bras tendu, le cuirassier
 
De son impétueux coursier
 
Guide la fougue obéissante,
 
Et dans ses rapides élans,
 
Penché sur la noire crinière,
 
Roule un nuage de poussière
 
Qui porte la mort dans ses flancs.
 
Les ennemis, pressés sous leurs aigles altières,
 
Invoquent à grands cris le nom de l'oppresseur,
 
Et fondant à la fois sur leurs fiers adversaires,
 
Semblent par le péril accroître leur fureur.
 
De leur choc épouvantable
 
La plaine au loin a tremblé,
 
Et sous leur masse innombrable
 
Le sol gémit ébranlé.
 
Là, des Chefs les voix tonnantes
 
Retentissant dans les rangs
 
Enflamment par leurs accens
 
Les cohortes frémissantes.
 
Ici, les timballes bruyantes,
 
Les sons précipités du clairon belliqueux,
 
Les sauvages clameurs du soldat furieux,
 
Et le cri déchirant des victimes mourantes,
 
D'une horrible harmonie épouvantent les cieux.
 
A coups précipités les foudres de la guerre
 
De membres palpitans jonchent au loin la terre.
[pagina 35]
[p. 35]
 
Le fer croise le fer: tout immole ou périt.
 
Sur les casques brisés les sabres retentissent,
 
Et les coursiers bondissent
 
Dans le sang qui jaillit.
 
 
 
ô Spectacle à la fois effroyable et sublime!
 
Sur le corps de Picton, Howard tombe égorgé.
 
Du plus saint dévoûment immortelle victime,
 
Brunswick vient de périr... Il est déjà vengé.
 
Au milieu des guerriers que ton exemple anime,
 
Guillaume, un coup funeste a menacé tes jours:
 
Mais un Dieu tutélaire en prolonge le cours,
 
Et sauve de l'état l'héritier magnanime.
 
Rien ne peut étonner, en ces instans cruels,
 
De l'héroïque ArthurGa naar voetnoot(1) l'audace et le génie,
 
Et vous, nobles enfans de la Calédonie,
 
Quel barde chantera vos exploits immortels?...
 
 
 
Long-tems, sur ce champ de carnage,
 
La mort, portant des coups égaux,
 
Entre ces terribles rivaux,
 
Dans ses fatales mains balance l'avantage.
 
Le Corse, écumant de fureur,
 
Accuse la fortune à le servir trop lente,
 
Et pressant ses guerriers d'une voix foudroyante,
 
Par un nouvel espoir ranime leur valeur.
 
Insensé! Sur ta tête il est un Dieu vengeur
 
Qui va sur tes débris signaler sa puissance.
 
Il doit punir le crime, et délivrer la France
 
De son farouche usurpateur.
 
Un héros chargé d'ansGa naar voetnoot(2), dont jadis la vaillance
 
Contre toi du Très-Haut accomplit les décrets,
 
A su, trompant ta vigilance,
 
Dans la profondeur des forêts,
[pagina 36]
[p. 36]
 
Sur tes flancs désarmés s'avancer en silence.
 
Ces altiers conquérans, pressés de toutes-parts,
 
Sont frappés à la fois d'une terreur subite.
 
C'en est fait: fugitifs, épars,
 
Dans ces funestes champs l'effroi les précipite:
 
Mais partout le vainqueur, volant à leur poursuite,
 
Fait flotter dans les airs ses sanglans étendards.
 
La bayonnette meurtrière
 
Perce les rangs éperdus,
 
Et dans le sang des vaincus
 
A longs traits se désaltère.
 
Egaré, furieux, et cédant à son sort,
 
L'usurpateur a fui.... Seul il consent à vivre:
 
Et ses vieux compagnons, dédaignant de le suivre,
 
Tombent avec honneur dans les bras de la mort.
 
 
 
Victoire, victoire immortelle!
 
Le Belge a défendu ses droits:
 
Peuple brave, Peuple fidelle,
 
Jouis du fruit de tes exploits.
 
 
 
Repose enfin, ô ma Patrie;
 
Qui peut t'attaquer désormais?
 
Repose-toi, terre chérie,
 
Dans la Victoire et dans la Paix.
 
 
 
Contrée heureuse, où la vaillance
 
Brille à côté de la beauté,
 
Unis les arts à l'opulence,
 
Et la gloire à la volupté.
 
 
 
Repose enfin, ô ma Patrie, etc.
voetnoot(1)
Le Due de Wellington.
voetnoot(2)
Le F.M. Blucher.

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