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Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2 (1976)

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Editeurs

P. Geyl

Geerten Gossaert



Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven


In samenwerking met:

(opent in nieuw venster)

© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2

(1976)–Willem Bentinck–rechtenstatus Auteursrechtelijk beschermd

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379
Verslag van R. Wolters

[B.M., Eg. 1750]

21-26 juni 1748

RelationGa naar voetnoot1) de cequi s'est passé entre monsieur le comte de Bentinck et l'agent Wolters, depuis le vendredy 21 juin jusques au mercredy 26 ditto, au sujet des troubles excités par rapport aux pagters.

Messieurs Groeninx et De Groot, qui n'avoient depuis le commencement des troubles de Haarlem négligé ni soins ni peines pour conserver le repos dans notre ville, craignant enfin, que les exemples de tumultes dans les différentes villes de la province, se multipliant de jour en jour, n'entrainassent enfin celle de Rotterdam, me persuadèrent de me rendre à La Haye, pour faire rapport

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au Prince ou au comte de Bentinck de l'état des choses et pour savoir les idées de S.A.S., pour remédier au mal qui s'étoit déjà manifesté dans plusieurs villes et qui étoit sur le point d'éclater dans les autres et surtout pour être bien instruit jusques où on pouvoit faire entrevoir au peuple la possibilité de lui donner satisfaction dans l'affaire des pagters.

Le 21 juin arrivé à La Haye, je fis ma commission au comte de Bentinck, qui en fit rapport au Prince.

Le 22e matin je me rendis chés le comte de Bentinck, qui me fit dans son cabinet écrire à monsieur le bourguemaitre De Groot une lettre au nom du Prince et du sienGa naar voetnoot2), tendant non seulement à les exhorter à maintenir le repos, mais aussi de tâcher à leur persuader de faire insinuer au peuple, qu'il étoit impossible d'abolir les pagters et qu'on s'attendoit que ses messieurs les maintiendroient ou de force ou de gré. Je n'ay pas gardé de copie de cette lettre, mais je sais, qu'elle étoit si forte pour exhorter nos régents à maintenir les pagters jusques à ce qui on eut établi un équivalent, qu'elle me convertit absolûment, car j'étois en arrivant à La Haye, avec nombres d'autres, dans l'idée que l'on pourroit par une capitation ou tel autre moyen facilement trouver un équivalent au lieu des pagters et que dès qu'ils seroient abolis un grand nombre de projets faciles à exécuter écloroient. J'envoyois cette lettre par expresseGa naar voetnoot3).

Le 23e avant six heures du matin monsieur De Groot arriva chés moi à La Haye et nous nous rendîmes ensemble chés le comte de Bentinck et monsieur De Groot représenta à ce seigneur dans les termes les plus forts que monsieur Groeninx et lui ne voyoient pas, qu'il leur fut possible d'exécuter les idées continues dans ma lettre de la veille; que la publication de messieurs de HaerlemGa naar voetnoot4) avoit reveillé l'esprit de sédition à tel point qu'on avoit à craindre un tumulte à toute heure et qu'il souhaitoit au moins pouvoir être authorisé à faire savoir au peuple quelque chose, qui pût les tranquilliser.

Le comte jugea ce message si important qu'il se servit d'une chaise qui étoit prête à sa porte pour le mener à Leiden pour voir

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ses enfantsGa naar voetnoot5), pour se rendre d'abord à la Maison du Bois, où étoit alors le Prince.

Vers le midi monsieur de Bentinck nous envoya chercher et donna de bouche à monsieur De Groot la réponse du Prince, contenant des exhortations encore plus fortes que les précédantes à faire tout au monde pour le maintien des pagters.

Revenus à mon logement, nous couchâmes par écrit ce que le comte de Bentinck nous avoit dit et pour plus grande sûreté j'envoyai cette relation au comte, qui me fit répondre, qu'il n'y manquoit rien et que les idées du Prince et les siennes sur cette affaire y étoient parfaitement bien couchées.

Je ne m'étendrai pas sur le contenu de cette pièce puisque monsieur De Groot s'est engagé à en donner une copie au comte de BentinckGa naar voetnoot6), mais je ne puis ni empêcher de gémir de ce qu'on n'a pas suivi des idées si sages, qui auroient empêché le triste délabrement dans lequel sont tombées les finances de la province.

Nous avons travaillé plus fortement que jamais à Rotterdam sur ce plan, mais le danger augmentoit à chaque instant et le 25e jour de marché, m'étant rendu de grand matin chés monsieur le bourguemaître De Groot, j'appris que tous les rapports qui venoient des marchés annonçoient un tumulte prochain. J'envoyois un expresseGa naar voetnoot7) à monsieur le comte de Bentinck pour lui en faire part, l'assurant en même tems que nos messieurs suiveroient autant qu'il seroit possible les ordres du Prince que monsieur de Bentinck avoit donné le 23e à monsieur De Groot. Le comte me répondit par un billet que le Prince devoit ce jour-là même proposer dans l'assemblée de Hollande l'abolition des pagters et que je pouvois le publier, ceque je fis aussi avec tout le succès que nous devions en attendre.

Le soir nos messieurs à leur grande surprise apprirent par une lettre du secrétaire Van Belle, qui faisoit à La Haye les fonctions de pensionaire de la ville, que tous les pagters étoient abolis, cequi étoit si fort éloigné de leurs idées et de celles du comte de

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BentinckGa naar voetnoot8). Je m'engageai à retourner à La Haye.

Le 26e ceque je fis le lendemain matin et je fis à monsieur Bentinck le rapport de tout cequi s'étoit passé la veille. Je lui dis entr'autres que lorsque Joris Loover publioit sur le Grand Marché la nouvelle de la proposition du Prince devant une grande foule un petit garçon lui dit: ‘well Joris wat heeft de Prins dan gedaan’, celui-cy répliqua ‘Jonge hij heeft gemaakt dat gij acht koekies om een stuyver in plaats van vier sult hebben’. Le comte de Bentinck m'interrompit tout court et me dit d'un ton fort fâché: ‘dat deugt niet, dat is niet waar, men moet de menschen sulken gedagten niet inboesemen, de pagters sijn well afgeschafft, maer de middelen moeten blijven en men moet well denken dat men de lasten zo als te vooren zal blijven betaalen’, ajoutant à ce que je crois: ‘men moet naer een middel soeken om te maeken dat van de door de gemeente betaelden penningen meer geldt als te vooren in s'lands kasse koomen’.

Tout ceci se passa en présence de Van der Kruyff et de Van der Meer, que j'avois mené avec moi et le comte finit en disant qu'il nous exhortoit tous comme de bons patriottes à prêcher partout la nécessité de payer et de bien persuader au peuple, qu'il ne pouvoit y avoir un moment d'interruption aux revenus de l'état sans un très grand inconvéniant.

Il approuva du reste tout ce que nos messieurs avoient fait et vouloient faire pour le maintien du poids, du passagegeltGa naar voetnoot9) etc. et il m'ordonna de les y exhorter fortement tant au nom du Prince qu'au sien. Monsieur de Bentinck étoit si plein de l'idée, qu'on devoit persuader au peuple, que ce n'étoit que les pagters qu'on avoit aboli et qu'on continueroit à percevoir les droits, que lui ayant dit que je devois ce jour-là même me trouver à Honslaersdyk

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avec messieurs de Superville et Guzot, pasteurs de cette ville, il me pria d'exhorter tant ces messieurs que tous les autres ministres de ma connoissance à faire leur possible inculquer cette maxime au peuple par leurs sermons et leurs prières.

Je ne puis m'empêcher de dire ici deux mots sur le sujet du voyage de Van der Kruyff et de Van der Meer à La Haye. Les gens, en me reconduisant le mardy au soir de chés le bourguemaître De Groot, me dirent que leurs amis d'Amsterdam étoient fort portés à profiter des troubles présents pour culbuter le magistrat et qu'ils étoient sûrs que s'ils s'y rendoient pour les seconder, la chose auroit lieu et qu'ils étoient résolus de partir pour cette expédition le lendemain 26e au matin. Je leur fis comprendre qu'ils ne devoient pas entreprendre un coup de cette importance sans consulter quelqu'un et ils consentirent à partir avec moi pour La Haye pour en faire ouverture au comte de Bentinck, comptant ensuite partir avec le chariot de poste de midi, mais de comte leur parla dans des termes à leur faire absolûment abandonner leur projet et à s'en retourner chés eux à Rotterdam le même soir.

voetnoot1)
Van de hand van Wolters. Aangezien dit stuk zich tussen Bentinck's papieren bevindt en diens gevoelens zoveel mogelijk worden ontzien, waarschijnlijk voor hem bestemd. Het is opgesteld, toen de funeste gevolgen der afschaffing zich deden gevoelen, dus waarschijnlijk begin juli.
voetnoot2)
Bentinck II, nr. 365.
voetnoot3)
In margine: ‘N.B. Le comte de Bentinck a eu une copie de cette lettre, qu'il montra au Prince, qui me fit témoigner par ce seigneur combien il étoit content de mon zèle dans cette grande affaire’ (noot van Wolters).
voetnoot4)
Hij kan zowel de publikatie van 14 als van 21 juni bedoelen.
voetnoot5)
Zijn kinderen Antoine en Jean woonden sedert de herfst van 1747 met hun gouverneur Favel te Leiden. Zie Van Huffel, p. 148.
voetnoot6)
Zie Bentinck II, nr. 366. Het stuk van Wolters' eigen hand bevindt zich onder Bentincks papieren.
voetnoot7)
Ibidem, nr. 369.
voetnoot8)
De brief van Van Belle is onvindbaar. In de inleiding van de propositie wordt gesproken van ‘afschaffing van de pagten der gemeene middelen van consumptie’, in de resolutie daarentegen van ‘afschaffing van de pagten der gemeene middelen’ zonder meer, hoewel Rotterdam had gemeend ‘dat onder de verpagte middelen (moesten) worden begrepen die middelen, die in admodiatie zijn’ en op voorstel van de ridderschap werd besloten dat ‘de conclusie behoorde te wesen in deselve woorden van de propositie van S.H.’. Zie Ned. Jb. 1748, p. 464 vlg.
voetnoot9)
Passagegeld is tolgeld, zowel voor personen als voor waren. Zie Woordenboek Ned. Taal XII, I, kol. 662.

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  • Briefwisseling en aantekeningen


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  • over Groot-Brittannië (en Noord-Ierland)


Over dit hoofdstuk/artikel

datums

  • 21 juni 1748

  • 26 juni 1748