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Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2 (1976)

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Editeurs

P. Geyl

Geerten Gossaert



Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven


In samenwerking met:

(opent in nieuw venster)

© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2

(1976)–Willem Bentinck–rechtenstatus Auteursrechtelijk beschermd

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[pagina 475]
[p. 475]

1751

678
Beschouwing van Willem Bentinck over het karakter der prinses

[B.M., Eg. 1733]

Januari 1751

Dans la situation, où la République se trouve, il seroit impardonnable à moi de refuser directement ou indirectement de me prêter à tout mesure, qu'on me pourroit proposer et qui pourroit, soit par elle même, ou par ses conséquences tourner au bien de la République.

Il n'y a pas d'égard, de respect et de déférence que je ne sois prêt à témoigner au Prince et à la Princesse, autant par devoir et par inclination, que pour donner bon exemple aux autres, regardant comme un abus très pernicieux dans ses conséquences l'affectation de quelques-uns et la négligence de quelques autres à rendre au Prince et à la Princesse ce qui leur est dû et dont leur affabilité ni même leur familiarité ne doit jamais dispenser ceux, qui ont l'honneur de les approcher.

Je vai plus loin. Il n'y a point de complaisance, que je ne doive avoir pour le Prince et pour la Princesse dans tous les cas où le bien de l'état ne requiërt pas, que je ne cède pas à ce que je sai leur être agréable. Et je proteste, que si jamais j'ai manqué à ce principe, par humeur, par travers, par distraction, ou faute d'avoir bien considéré le cas avant d'agir, l'on ne peut me faire un plus grand plaisir que de m'éclairer sur ce point, afin que je fasse mieux une autre fois.

Mais je ne saurois me dispenser de témoigner une appréhension très fondée selon moi, que tout ce que mes meilleurs amis m'ont dit et représenté ne soit fondé sur une fausse supposition, surtout par rapport à la Princesse, qu'il s'agit de gagner. L'on suppose, que la Princesse est sensible aux égards, au respect, aux bonnes manières.

Selon moi elle ne l'est pas. Elle n'est sensible qu'au plaisir de gouverner et de dominer. Elle regarde tout le respect, qu'on lui rend comme quelque chose qui lui est dû; en quoi elle a raison. Et elle n'en tient aucun compte; en quoi elle a tort: car toute obligation sans aucune exception est réciproque.

[pagina 476]
[p. 476]

Ce qui fait qu'elle prend quelque plaisir aux égards que l'on a pour elle et à la complaisance que l'on lui témoigne, c'est qu'elle les regarde comme des marques de soumission. Preuve de cela, c'est qu'elle souffre la grossièreté et l'insolence de ceux, sur qui elle sent qu'elle domine et qu'elle tient dans sa dépendance. Cela va jusqu'au point, qu'elle manque à la dignité. (La dignité est pour un Prince, ce qu'est la décense pour un particulier).

Elle a assez de la pénétration, de génie et de connoissance du monde, pour juger du plus ou du moins du mérite et des bonnes manières d'un autre. Aussi en juge-t-elle comme d'un morceau d'ouvrage. Mais cela s'arrête là. Et tout homme sur qui elle ne pourra pas dominer ne sera jamais honoré de son amitié, ni de sa confiance. Si par dessus le marché on est en état, ou a portée de pouvoir s'opposer à ses volontéz quelconques, c'est encore pis. Et si l'on a jamais fait voir, qu'on s'oppose en effet, c'est le pis du pis.

C'est le cas où je me trouve avec elle. Du moins, c'est ainsi que je l'envisage. Son esprit de domination et de despotisme fait, qu'elle ménagera et témoignera des égards à ceux, dont elle a absolument besoin pour dominer sur d'autres; quoique dans le fond elle n'en aye point réellement. C'en est une suite naturelle. Et cela n'ôte rien à son imprévabilité par aucunes bonnes manières à son égard.

C'est du moins mon opinion. Si l'on peut me faire voir que je me trompe, et en quoi, l'on me fera le plus grand plaisir du monde de me montrer, comment je pourrai tirer parti de son caractère et de ses qualitez bonnes, mauvaises ou indifferentes pour le bien public; car c'est de quoi il s'agit.

Elle me connoît assez pour savoir d'avance, que jamais elle ne pourra me persuader de rien faire contre mes principes, qui lui sont connus; et elle est sûre, que je n'ai pas besoin d'être persuadé poursuivre ses principes, de sorte qu'elle sait toujours où elle est avec moi. J'appréhende que tant que cette disposition à mon égard durera, je ne pourrai jamais gagner du terrein dans son esprit. Mon devoir et mon humeur ne me permettent pas de jamais rien faire qui donne lieu à changer cette disposition en elle.

Tout ce que je pourrai gagner en l'amusant, en la flattant, en ayant des complaisances sans bornes en des choses indifférentes et en lui témoignant l'empressement le plus marqué pour lui faire plaisir, tout cela sera perdu à la première occasion d'importance, qui se présentera, quelque précaution, que je prenne pour donner à une opposition ou à un refus l'air de raison ou de justice et pour l'accompagner du respect et des regards, qui sont dus à sa personne.

[pagina 477]
[p. 477]

Cela rouvrira même les veilles playes. D'autres ne sont pas avec elle sur le même pied, ni dans la même situation, où je suis. D'autres ne se sont pas trouvés dans les circonstances, où j'ai été. On les sent et elles pèsent.

Autre considération. On se souvient des démarches, que l'on s'est trouvé contraint de faire. Cela pèse aussi. L'on appréhende celles, que l'on pourroit encore dáns l'avenir se trouver contraint de faire. Cela pèse aussi.


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datums

  • januari 1751