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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome II 1566 (1835)

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non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome II 1566

(1835)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 34]
[p. 34]

Lettre CXXIX.
N. de Hames au Comte Louis de Nassau. Sur les résolutions des confédérés et la nécessité de prendre des mesures vigoureuses.

Ga naar margenoot+*** N. de Hames, étoit depuis 1561 roi d'armes de l'ordre de la Toison d'Or. Protestant zèlé et véhément, il n'aimoit pas les demimesures, et prit une part très active aux démarches de la Noblesse. Il périt dans la première expédition du Prince d'Orange contre le Duc d'Albe. Strada le cite parmi les premiers signataires. ‘Primi omnium fuere Nicolaus Hames... praecipuum conjurationis instrumentum; Baronnius, Ghibercius, Lefdalius aulicus Egmontii, Joannes Marnixius Tolosae dominus, Ghisella, Meinserius et Olhainius.’ I. 206. Ce fut lui qui en novembre 1565 ne craignit pas de tourner en ridicule ce que Viglius Président de l'ordre avoit dit, à l'occasion de l'assemblée solennelle des Chevaliers, sur les mérites de St André leur patron. ‘Homo sectis contaminatissimus Praesidem ex legenda S. Andreae somnium aliquod recitasse dicebat.’ Vit. Viglii, p. 44. M.r de Warou est apparemment Guillaume de Merode, Seigneur de Waroux. M.r Dolhain est Adrien de Bergen, qui en 1569 commanda les gueux de mer. M.r de Louwreval nous est inconnu: peut-être est ce M.r de Longueval, qui servit plus tard sous Brederode. Mais il nous semble encore plus probable qu'il s'agit ici de Philippe de Mourbais, Seigneur de Louverval, qui se trouva aussi en mars aux conférences de Breda; V.d. Haer, de initiis tumultuum, p. 204. M.r de Toulouse est Jean de Marnix, frère du célèbre Seigneur de S.t Aldegonde. M. de Leefdael est Christophe de Leefdael, dont on sait peu de chose avec certitude. Te Water, II. 492.
Cette lettre est extrêmement curieuse et caractéristique. Partout perce un vif mécontentement des conseils modérés du Prince, à qui on reprocha aussi plus tard de n'avoir pas fait cause commune avec ceux qui vouloient procéder sans aucuns ménagemens. ‘Arausiensis sua cunctatione et haesitatione passus
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Ga naar margenoot+est nostrorum vires attenuari.’ Languet, Epist. ad Camer. 64. M. de Hames vouloit forcer le Roi à assembler les Etats-Généraux ayant pleine puissance: mais c'étoit vouloir une révolution, un Gouvernement républicain; le Prince desiroit prévenir la révolution. - On peut se faire une idée d'après le style de ce Seigneur, combien les discours, les conseils et les exemples de ceux qui partageoient ses opinions, devoient augmenter l'effervescence populaire. Il y a sans doute beaucoup de vérité dans la remarque de Strada, p. 209. ‘Nobilium aliorumque qui se aggregaverant, non eadem mens ac finis, uti ferme accidit in coetu plurimorum. Namque alii satis habebant, si Pontificii quaesitores arcerentur minuerenturque Edictorum poenae: alii super haec in libertatem Religionis intendebant: multos nulla Religionis Edictorumve cura, sed cupido agebat praedae ac rapinarum: denique nonnulli majus interim opus movebant, ac per eas turbas excusso veteri Domino novum meditabantur.’ Le Prince mettoit déjà le même systéme en avant, que lorsqu'il fut entièrement au fait de la nature et du but de la confédération. Voyez p. 41, 51.

Monseigneur, depuys vostre partement des pays de pai deça vous n'avez eu, comme je pense, aucun avertissement de pas un de nos alliés, touchant nostre affaire, combien que par plusieurs fois nous eussions bien desyré trouver moyen pour veus avertir des chozes qu'avons traictées en grand nombre et rien conclu. Si est ce qu'à la dernière assemblée, là où estoient mons.r de Warou Lieutenant de mons.r l'amiral, mons.r Dolhain, mons.r de Louwreval, mons.r de Toulouze, mons.r de Leefdael et moy, fut arresté une conclusion la plus proffitable au jugement de tous et la plus facile de touttes celles qui auparavant sont esté mises en avant; nous le feismes sous la correction et avis de monsr. de Brederode, auquel nous

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Ga naar margenoot+déclarames les particularités de l'entreprise, et à monseigneur le Prince la généralité; mons.r de Brederode la trouve excellemment utile, mons.r le Prince en a rejetté la généralité, se tenant pour asseuré de l'impossible, veu les grans proffitz et la grande facilité que nous attribuions à la dite entreprinse, joinct qu'il n'est encore d'oppinion d'user d'armes, sans lesquelles il estoit impossible de mettre nostre pourject en exécution. Nous attendons tous vostre retour avec un incroiable desyr et expectation, espérans que ayderés à faire luyre le feu es ceurs de ses Seigneurs icy par trop lent et sans vigeur. Ils veullent que à l'obstination et endurcissement de ces loups affamez nous opposions remonstrances, requestes et en fin parolles, là où de leur costé ils ne cessent de brusler, coupper testes, bannir et exercer leur rage en toutes façons. Nous avons le moyen de les refrener sans trouble, sans difficulté, sans effusion de sang, sans guerre, et on ne le veult. Soit donques, prenons la plume et eux l'espée, nous les parolles, eux le faict; nous pleurerons, eus riront, le Seigneur soit loué de tout, mais je ne vous puys escrire cecy sans larmes: tous les povres fidèles sont esperdus voyans le remède si tardif; nous les avons consolés un temps, leur promettans bref secours, mais je le voy trop esloigné par la tièdetéGa naar voetnoot1 de ceulx quy y debvroient estre les plus animés. Les quatre villes de BrabantGa naar voetnoot(1) ont présenté un escrit

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Ga naar margenoot+au chancelier et conseillers de Brabant, touchant ce dernier commandement; mais il semble que ilz avouent les edictz passés, rejettans seullement l'inquisition, s'amusans au nom, laissans les chozes; l'on dict que Flandres prépare un escrit semblable; aussi faict Hollande; mais je ne voy point qu'il puisse sortir aucun fruict de toutz leur escritz, car ce sera tourjousGa naar voetnoot1 à recommencer; la maladie et corruption de notre corps public est plus grande que l'on la puisse guérir avec ces dous buuvagesGa naar voetnoot2 et syrops, il y fault adhiber une plus forte purgation ou cautère. Les estatz-généraulx ayans pleine puissance, est le seul remède à noz maulx; nous avons le moyen en nostre povoir sans aucune doubte de les faire assembler, mais on ne veult estre guéri; la grosse verolle, tant plus on la flatte, tant plus elle s'aigrit et augmente tourjous jusques à mettre son homme au luzeau. Notre verolle est la corruption de la foy, de la justice, de la monnoye, debtes infinies, abbaissement, voire presque une extermination de la noblesse, offices et bénéfices es mains de toutes personnes indignes: allés guérir cela avec parolles!

L'inquisition est publiée par tout Henault, aux pays de Flandres, Artoys, Lisle, Douay, Orchies; on traveille de le mettre par tout aultre part et le fera t'on si l'on n'y oppose que parolles. Je vous supplie, monseigneur, vous haster pour nous assister de vostre conseil et nous apportes certain traicté que vous nòus aves promis, touchant les causes pour lesquelles l'inférieur Magistrat peult prendre les armes quant le supérieur dort ou tyranize et tout ce

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Ga naar margenoot+quy y peult servir: mons.r de Toulouze, son frère, et moy nous recommandons bien humblement à votre bonne grâce, priant le Créateur vous donner, monseigneur, Sa saincte grâce avec augmentation des dons de Son Esprit. De Breda ce 27 de febvrier 1566.

 

Vostre plus humble et plus affectionné serviteur,

Nicolas de Hames.

 

Monseigneur, Monseign.r le Conte Lodwich de Nassou.

Peu de temps après eurent lieu les conférences de Breda et de Hoogstraten. ‘Bredae apud Orangium frater Ludovicus, Comes Zwarzenburgii, Georgius Hollius, et Westerholtius, Germani, evocatus e Viana Brederodius, privato item officio quod ferebatur Hornanus, Megemus,.... Hoochstratanus, atque una foederati nobiles, Dandelotius, Vilerius, Hames, Boxtelius, Tholousii, Dolhaignius, Louvervallius, Warousius, numero ad duodecim: multa ibi consilia. Aberant ab isto conventu Egmondanus et Marchio Bergensis: in diem itaque insequentem Hoochstratano coenam Hoochstrati Orangius caeterique indicunt, Egmondanum Bruxella, Marchionem Bergis ad coenam literis invitant, quibus nisi iis salutatis discedere in Germaniam Zwarzenburgium nolle affirmarent. Hoochstrati itaque novis consiliis de re tota deliberatur.’ V.d. Haer, p. 204.
Ce fut là que les signataires du Compromis firent part de leurs projets; mais cette nouvelle produisit un résultat très fâcheux, en effarouchant plusieurs personnages influens qui desiroient, mais en s'abstenant de toute ombre de révolte, prévenir l'éxécution des ordres sévères du Roi.
En effet ces ordres étoient généralement désapprouvés. Viglius, le Duc d'Aerschot et le Comte de Berlaymont n'eussent certainement pas repoussé par principe l'Inquisïtion: dès qu'il s'agissoit d'extirper l'hérésie, il pouvoit y avoir chez eux des doutes sur
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Ga naar margenoot+l'opportunité, mais non pas sur la légitimité des moyens les plus violens. Et cependant Viglius lui-même donnoit des conseils fort modérés. Un peu plus tard il insista même sur l'abolition du pouvoir Inquisitorial et sur l'adoucissement des Placards. ‘Ego ne religionem omnem cum Repub. amittamus, non potui dissuadere quo Rex haec concederet...., inductus cum rei necessitate, tum compulsus auctoritate Egmondani et quorumdam aliorum, quibus vix eximi potest scrupulus me videlicet contraria moliri. Tu autem testis ipse esse potes me immerito hac suspicione laborare.’ Viglius ad Hopperum, in Anal. Belg. I. p. 2. p. 362. Mais la plupart des Gouverneurs, des Chevaliers, des membres du Conseil d'Etat, avoient horreur de l'Inquisition par elle-même et non pas uniquement à cause des exigences du moment. Les Comtes de Hornes et de Hoogstraten, le Marquis de Bergen et le Baron de Montigny marchoient d'un pas décidé dans la voie que le Prince avoit tracée, et en outre les Comtes d'Egmont, de Mansfeldt, et de Megen, peut-être aussi celui d'Aremberg, balançoient entre leur penchant vers la tolérance et la crainte de manquer aux devoirs envers le Souverain. C'est probablement d'eux aussi qu'a voulu parler Hopper, Mém. p. 62. (voyez p. 1.), et un autre passage, p. 63, où les Comtes de Mansfeldt et de Megen sont nommés, prouve que presque tous les Gouverneurs avoient fait les observations mentionnées par Strada. ‘Nonnulli provinciarum Praefecti questi apud Gubernatricem professique continendis illa edicti severitate populis impares sese esse. Quin addidere aliqui nolle se in id operam conferre ut quinquaginta aut sexaginta hominum millia, se Provincias administrantibus, igni concrementur.’ p. 200. Et Viglius dit expressément. ‘Ut dicam semel, Sanctus Paulus nequiret persuadere his hominibus, imo ne viris piis et Catholicis, ex Inquisitione amplius religioni ullum accessurum fructum, sed omnes contra cam conspirasse videntur, idemque clamant quod coram ab Comite Egmondano et Megano audivisti.’ Viglius ad Hopp. 359. Ce fut entr'autres par l'influence du Comte de Megen que la Gouvernante résolut de se conformer à l'avis du Conseil de Braband tendant à libérer provisoirement cette province de l'Inquisition. Hopper, Mém. 65. Ce fut encore
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Ga naar margenoot+lui qui plus tard conseilla à la Duchesse ‘d'adviser un moyen pour donner contentement sur l'Inquisition et les Placarts avecq grace et pardon.’ l.l. 70.’ Quippe Megemus,’ dit Burgundus, p. 121. ‘caetera egregius et in paucis Gubernatrici postea charus, rigorem legum atque Inquisitionem juxta oderat.’ Quant au Comte de Mansfeldt, par ses relations de famille avec Brederode et comme ennemi de l'Inquisition, il étoit admis aux délibérations les plus secrètes du Prince d'Orange et des siens; si du moins on peut ajouter for au récit de Strada relativement à ce qui auroit eu lieu après l'arrivée des confédérés à Bruxelles. ‘Ea nocte, remotis omnibus praeter Mansfeldium, multis Hornanus egit cum Orangio de remittendo in Hispaniam aurei Velleris torque.... sed intercedente Mansfeldio nihil decretum est.’ p. 218.
Pendant les premiers mois de 1566 il y avoit chez la plupart des Gouverneurs et Chevaliers de la Toison d'Or beaucoup de disposition à se réunir, afin de prévenir par leur influence tant auprès du Roi que dans les Pays-Bas, les troubles dont on étoit visiblement ménacé. ‘Se commença alors à disputer que la venue de S.M. n'estoit nécessaire, mais qu'estant le Conseil d'Estat un peu plus authorizé, et la religion un peu plus libre, que les Seigneurs et Gouverneurs estans Vassaulx tant fidelz et tant affectionnez au service de S.M. et de son Altèze, étoient suffisans pour maintenir les Estatz du Pays-Bas en bonne tranquillité et repos, avecq beaucoup d'aultres propos semblables.’ Sans doute leur médiation eut été très puissante, et ils avoient la conscience de leur force, puisque plus tard, quand la Confédération pouvoit compter sur un bien grand nombre d'adhérens, ils proposèrent au Roi une réunion semblable pour son service, en cas que les Confédérés se montrassent trop difficiles à contenter. Hopper, Mém. 79. Même, lors des délibérations sur la venue de ceux-ci, ‘aulcuns du Conseil disoient que se monstrans les Gouverneurs et Chevaliers de la Thoison d'Or uniz avecq un courage valeureux et efforcé de ne vouloir souffrir aulcun changement ou nouvelleté en la Religion, qu'il ne seroit nécessaire d'octroyer aux mauvais leur requeste, ni aussy d'entrer avecq iceux en aulcun party.’ l.l. 71.
Le but du Prince en invitant les Seigneurs à Bréda étoit, comme déjà en 1563 contre le Cardinal de Granvelle (Hopper,
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Ga naar margenoot+Mém. p. 25) de délibérer sur le Gouvernement-Général, et de prendre conjointement des mesures pour sauver le pays. C'est ce qu'il écrit lui-même dans son Apologie.
‘Ayant bien senti le mal estre tellement accreu qu'il n'estoit plus question de bruller seulement des pauvres gens qui se lessoient jetter dedans un feu, mais que plusieurs de la meilleure Noblesse et des principaux d'entre le peuple en murmuroient, craignant quelque dangereuse issue, comme je voyois devant mes yeux la France avoir enduré un dangereux accès de Guerre civile ponr semblable occasion..... pour l'obligation que j'avois à raison de mon serment et pour mon devoir envers le Pays; je priay Messieurs mes Frères et Compaignons Chevaliers et principaulx Conseillers d'Estat de s'assembler à Hoochstraten, en intention de leur remonstrer le danger apparent auquel estoit le Pays, à scavoir de tomber en Guerre civile et que le vray et unique moyen pour l'empescher estoit que nous qui pour raison de nos Grades et Offises avions autorité au Pays, prinsions le fait en main, pour apporter le remède que nous trouverions convenable au bien du Pays..... Et combien que je leur remonstrasse beaucoup de raisons pour les faire condescendre à mon advis....., toutefois il ne fust en ma puissance derien impétrer, et ne me profita cette entrevue d'autre chose sinon d'un témoignage à tout le monde, que prévoiant de loing le mal que nous voyons à present, j'avois cherché tous bons moyens pour le prévenir et divertir.
Mais ceulx..... qui trouvoient ces persécutions dures et qui ne voyoient, icelles durantes, aucun repos asseuré en ce Païs... se mirent à proposer nouvelles entreprises, lesquelles pour raison de mes Cherges je trouvay moyen de descouvrir; tant y a que craignant qu'il n'en suivit une très dangereuse issue et estimant que cette voye estoit la plus douce et vrayment juridique, je confesse n'avoir trouvé mauvais que la Requeste fut présentée.’ Dumont, V, 1. p. 392.a
Donc le projet du Prince échoua. Il ce peut que sa proposition avoit déjà été repoussée, avant qu'on eut appris l'existence de la confédération: d'après le récit de v.d. Haer, p. 205, on supposeroit le contraire; mais en tout cas la découverte de ce secret lui ôta toute possibilité de succès. L'idée qu'on vouloit imposer la loi au Souverain
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Ga naar margenoot+par une ligue entre les sujets et même par les armes, avoit causé une impression trop funeste. Le Comte de Megen manifesta son indignation. ‘Itane uti pauci nebulones rem tantam audeant? Deum testor, si ducenta mihi florenorum millia Rex annumerat, nae hisce omnibus caput comminuo.’ V.d. Haer, l.l. 205. Cette impression se montra peu de jours plus tard au Conseil d'Etat. ‘Mansfeldius, etsi Pontificios in Belgio Quaesitores haud probabat, negavit tamen recte fieri ab iis qui per hujusmodi conjurationes ac turbas contumacius agerent quam ut rogare viderentur ..... Neque aliter eas conspirationes ac foedera interpretabantur Arembergius et Meganus.’ Strada, I. 211. On ne songea plus qu'à avertir au plus tôt la Gouvernante (Procès d'Egmont, I. 154.), et c'est ainsi que la première conséquence des mesures précipitées de la Noblesse fut de rallier au parti contraire des auxiliaires puissans, et de neutraliser presqu'entièrement une influence qui eut pu devenir très efficace. G. Schetz, Seigneur de Grobbendonck, qui avoit pris une part très active à la chûte du Cardinal de Granvelle, écrivit, plusieurs années plus tard que la requête, (c'est-à-dire la Confédération dont la requête fut le premier résultat) avoit été la boite de Pandore (Pandorae pyxis; voyez Burmanni Analecta, I. 123), et les Confédérés eux-mêmes décrivent au mois de juillet le changement de dispositions dont nous venons de parler, de la manière suivante. Soudain après nostre requeste présentée, nous nous sommes apperceuz assez clerement que plusieurs Seigneurs, mesme des Chevaliers de l'Ordre, se sont distraicts et séparés de nous, fuyans nostre compagnie, comme si nous eussions commis crime de lèse-Majesté et cas de rebellion, traictans plusieurs affaires entr'eux à part et en secret, ce qu'ils n'avoyent accoutumé de faire auparavant’ Le Petit, p. 114.a
On peut conclure aussi de là que c'étoit bien sincèrement que le Prince se plaignit d'être rangé parmi les confédérés. ‘Le Prince d'Oranges et le Comte de Hornes disoyent en plain conseil qu'ils estoyent d'intention de se voulloir retirer en leurs maisons,.... se deuillans mesmes le dit Prince que l'on le tenoit pour suspect et pour chief de ceste Confédération.’ Procès d'Egmont, II. 343.
margenoot+
1566 Février.
margenoot+
1566. Février.
margenoot+
1566. Février.
voetnoot1
tiédeur.
voetnoot(1)
Brabant. Bruxelles, Anvers, Louvain et Bois le Duc, qui prétendoient devoir être libres de l'Inquisition. Après un long examen de leur requête il fut rapporté à la Gouvernante, ‘que depuis 1550 aucun exercice de l'Inquisition n'avoit été au pays de Brabant, et qu'à tant les suppliants ne doibvent estre chargés d'icelle.’ Procès d'Egm. II. 292. Auquel avis elle se conforma. En Flandre on demandoit l'éloignement de certain Inquisiteur Tittelmans.
margenoot+
1566. Février.
voetnoot1
toujours.
voetnoot2
breuvages.
margenoot+
1566. Février.
margenoot+
1566. Mars.
margenoot+
1566. Mars.
margenoot+
1566. Février.
margenoot+
1566. Mars.

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  • 27 februari 1566