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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572 (1836)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572
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non-fictie

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non-fictie/brieven
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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572

(1836)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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† No CCCXXVIIb.
Note relative aux négociations du Prince d'Orange avec le Maréchal de Cossé. (Sommaire des propos que le Sr de Favelles a faict entendre à Monseigr le Prince d'Orenges de la part de Monsr le Mal de Cossé, lequel sommaire le dit Seigr Prince ha demandé au dit de Favelles par escript.)

*** Les nouvelles relatives aux succès du Duc d'Anjou étoient pour le moins fort exagérées, afin de faire désister le Prince de ses projets. Ce moyen ne réussit point; il n'étoit pas aisé de tromper le Prince de la sorte, et d'ailleurs il fut averti. Mais l'obstination des soldats Allemands fut plus efficace. ‘Dimissis iis qui abire voluerunt, ... constituit magnis itineribus per Burgundiam ad Condaeum contendere; quod cum suis militibus proposuisset, expertus est eos longe magis contumaces quam antea; quare .. coactus est eos nolens volens in Germaniam reducere.’ Languet, ad Camer, p. 94. Le Roi de France étoit extrêmement
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[p. 313]
Ga naar margenoot+alarmé. ‘Orangius scelere suorum militum coactus est redire in Germaniam, qui, si vel tantum simulassent se in interiorem Galliam penetrare velle, potuissent ad quascunque voluissent conditiones pacis adigere Regem, qui plane erat imparatus, nec potuit sperare auxilium a fratre Andegavensi, qui vix potest sustinere impressiones Condaei.’ Ep. secr. I. 83.
Le Duc d'Anjou, plus tard, Henri III, étoit le favori de sa mère, Catherine de Médicis, qui peut-être comptoit plus sur son dévouement que sur celui de Charles IX. Les Papistes fondoient sur lui de grandes espérances. ‘Card. Lotharingicus et ejus ministri omnia in aula pro arbitrio administrant, et ut habeant cujus nomine et auctoritate abutantur, suae factioni praefecerunt Ducem Andegavensem, cui perpetuo adsunt aliquot viri militares ex eorum numero qui in postremo hoc bello maxime insanierunt; ita ut jam plus posse videatur in Gallia quam ipse Rex.’ Languet, Ep. secr. I. 67. ‘En lui confiant le commandement de l'armée, on lui donna’, dit Mr Ancillon, Tableau des Révol. pol. II. p. 255., ‘,le maréchal de Tavannes, qui prépara ses victoires et lui arrangea ses triomphes.’

Monseigneur, Monsr le Maréchal de Cossé se recommande très affectueusement en vostre bonne grâce. Il avoit député Monsr de RubempleGa naar voetnoot1, Chevalier de l'ordre du Roy mon maître et cappitaine de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, et moy avec luy, vers luy, mais à l'occasion d'une colique qu'a eu le dict Sr de Rubemple par chemin, il a esté constrainct s'en retourner. Cependant le dict Sr Maréchal a trouvé bon que je continuasse le voyage pour achever la négotiation, comme il vous plaira veoir par ma lettre de créance; qui est que, le dict Maréchal ayant sceu que vous avec vostre armée estiez entré dans le pays de Picardie dont à présant il a charge, il doubte que vous veuillez entreprendre chose contre l'estat du dict Sr mon

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Ga naar margenoot+maître et au dommaige de ses subjects, dont le dict Sr Maréchal désire sçavoir quelle est en vostre endroict vostre intention, laquelle touttesfois lors qu'il me dépescha il ne pouvoit avoir que bonne et syncère, d'autant que vostre dit armée n'estoit encores entrée dans le dict pays de Picardie, mais à présant qu'elle y est et que je l'ay veu faire dégast, comme de faire brusler des moulins, granges, saccaiger les subjects et vivre avec tout le désordre et discrétion sur eulx, sans plusieurs aultres insolences et meurtres, je croy qu'à présent il ne la peult plus avoir telle, et que seray bien advoué de lui et spécialement du Roy mon dit maître, de vous en faire toute la plus grande plaincte que je pourray et vous en demander la raison; davantage le dit Sr Maréchal opinion que vous ne serez si téméraire que de vous déclairer ennemy d'un si puissant Roy, qui est le maître de mon maître, joinct que vous n'en avez nulle occasion, et vous estime tant que vous ne vous laisserez persuader, à l'appetit d'aulcuns gentilzhommes qui sont en vostre trouppe, de rompre avec ung tel Roy, assez cogneu de toute le Chrestienté et approuvé de tous les Princes et Potentats Chrestiens, et quant bien vous entreprendrez, il vous estime Prince si généreux et de si bonne nature que vous ne tardrez plus à descouvrir vostre ditte mauvaise intention, si telle elle est à l'endroit d'un Roy qui a moyen, et de vous restablir, et d'augmenter vos grandeurs, et au contraire de les abaisser contre tous ceulx qui se jugeront d'entreprendre chose, tant petit soyt elle, au préjudice de son état, et qu'il vous prie croire que Monseigr le Duc d'Anjou, frère du Roy, n'est point si empesché avec Monsr le Prince de Condé qu'il n'aye bientost la raison de luy, affin que vous ne faciez aulcun es-

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Ga naar margenoot+tat ny appuy de ses forces, comme vous entendrez en peu de jours; car c'est chose toute asseurée que mon dit Sr le Duc a contrainct la trouppe du dit Sr Prince de Condé recueiller et repasser la rivière de Vienne, qu'ils avoyent passé auprès de Chastellerault à leur grande haste et confusion, tellement qu'il est maintenant aisé à juger que la trouppe du dit Sr Prince de Condé est acculée vers la Rochelle, attendu les forces grandes que Monseigr le Duc ha, qui sont en nombre de 6000 chevaux et de 25 à 30000 hommes de pied et de 25 grosses piéces d'artillerie, sans aultres forces qu'il attend encores de Prouvence, que conduict Monsr le Conte de Tendes. Je ne vous parle point de 6000 Suisses qui ont esté nouvellement levez et qui sont maintenant près de Paris, de 8000 reistres qui sont maintenant en France, que conduict Mr d'Aumalle, ny de 3 à 4000 chevaux lanciers qui sont près du Roy soubz les charges de Mrs le Maréchal de Montmorency, de Vieilleville, de Cossé et d'Anville, que l'on sçayt assez estre les dits Srs demeurez près du Roy avec grande quantité d'infanterie; et quant est de l'armée de Monsr le Duc d'Alve, vous congnoissez combien elle est à nostre devoyr, pour la faire acheminer la part que vouldrions, qui sont [forcarrestieres] près le Roy. De vostre armée je ne vous en diray davantaige que ce que vous, Monseigr, en cognoissez, de la nécessité en laquelle elle est et l'effect qu'elle a faict au Pais-Bas. Mais quant vostre volonté seroit de vous maintenir bon serviteur du Roy, mon dit maître, et que vous luy requériez seulement passaige pour vous, avec vostre ditte trouppe, retirer en Alemaigne, il seroit content le vous accorder avec toute la seureté que se peult donner, à la charge de n'entre-

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[p. 316]

Ga naar margenoot+prendre jamais chose contre son estat, ny subjects, et quant et quant de vous faire dresser estappes pour jecter vostre dit armée hors de nécessité, pour la pitié qu'il en a. Et ce faissant vous acquerez sa bonne grâce et amityé. Faict au camp de mon dit Sr le Prince à SiryGa naar voetnoot1, entre S. Quentin et la Fère.

Mais est à noter que le dit Sr Roy vous accommodera du dit passaige par tel lieu que bon luy semblera, à condition que passerez seurement.

 

Favelles.

Le Prince se trouvoit au commencement de 1569 dans des circonstances extrêmement pénibles. ‘Orangius plane periit. Non solum deseritur a suis militibus, sed etiam ipsi maximum ab eis periculum impendet: nam minitantur se jugulaturos ipsum et postea devastaturos Nassaviensem Comitatum.’ Languet, ad Camer. p. 101. Ayant réussi à retenir environ douze cents chevaux, il résolut de se joindre au Duc de Deux-Ponts qui faisoit de grands préparatifs pour venir au secours du Prince de Condé. Le Baron d'Ossonville amena au Prince d'Orange 3000 piétons François et 500 à 600 chevaux. Lang., Ep. secr. I. 82. En 1568 le manque d'argent, ayant empêché le Prince et son frère Louis d'agir simultanément, avoit fait échouer l'une et l'autre expédition; en 1569 la même cause faillit avoir le mème résultat. Les délais forcés du Duc amenèrent peut-être la défaite de Jarnac, et rendirent la situation du Prince d'Orange en Lorraine critique. ‘Si urbes et principes qui sunt ultra Rhenum juvissent Bipontinum aliqua pecuniolâ, dudum instruxisset suum exercitum et forte Condaeus non periisset.’ Lang. ad Camer. 105. ‘Vereor ne ipsi Orangio idem accidat quod superiore aestate ejus fratri accidit in Frisia.’ Epist. secr. I. 81. Le Duc
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[p. 317]
Ga naar margenoot+étant enfin arrivé, on marcha vers le sud-ouest de la France. Il y avoit plus à espérer des talents militaires du Prince que de ceux du Duc. Languet écrit: ‘Orangius constituit adjungere se Bipontino, ita ut ipse et Galli qui cum ipso sunt, efficiant primam aciem Bipontini exercitus, qui quantus sit Imperator tibi non est ignotum.’ Ad Camer. p. 95. Et quelques semaines après. ‘Ipse Bipontinus didicit experientia se ignorare id quod existimabat antea se scire, nimirum artem regendi exercitum, quare audio eum constituisse redire domum et praeficere suis copiis Principem Orangium, qui est rei militaris peritior.’ Ep. secr. I. 95. Le Duc mourut, après avoir nommé pour le remplacer Wolrad Comte de Mansfelt.

margenoot+
1568. Décembre.
voetnoot1
Rubempré.
margenoot+
1568. Décembre.
margenoot+
1568. Décembre.
margenoot+
1568. Décembre.
voetnoot1
Cerisy.
margenoot+
1569. Avril.

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