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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572 (1836)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572
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non-fictie

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non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572

(1836)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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No CCCXXIXa.
Nouvelles relatives à la bataille de Moncontour.

*** Peu de jours après le départ du Prince, eut lieu la bataille de Moncontour. Les Comtes Louis et Henri de Nassau étoient restés à l'armée: le dernier avoit interrompu ses études pour se joindre à l'expédition. ‘Principis Orangir frater minimus natu, adolescentulus octodecim aut novemdecim annorum, quem dantem operam literis Argentorati fratres secum abduxerunt.’ Languet, Ep. secr. I. 117. Les Protestants furent complètement défaits; ce désastre doit être attribué surtout à la mutinerie des Allemands. ‘Nos lansquenets dirent qu'ils ne vouloyent marcher, si on ne leur bailloit argent. Un quart d'heure après cinq cornettes de Reitres en dirent autant.’ De la Noue, Disc. p. 987. Le Comte Louis se distingua selon sa coutume. ‘Se firent deux ou trois grosses charges et recharges de quinze eens ou deux mille chevaux à la fois..., et là le Comte Ludovic et le Comte Wolrad de Mansfeld se portèrent bien.’ l.l. p. 983. Il est
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Ga naar margenoot+vrai qu'un moment il paroît s'être trop livré à l'impétuosité de son courage. ‘L'Amiral, (l.l. p. 988) manda au Comte Ludovic, qui commandoit à nostre bataille, qu'il se renforçast de trois cornettes, ce qu'il fit; mais lui mesme les amena, et au mesme temps se commença le combat, où il demeura obligé. De ceci s'ensuyvit que le dit corps fut sans conducteur.’ Mais ce fut encore lui qui sauva les débris de l'armée. ‘Le Comte Ludovic fut suyvi environ une lieue, lequel fit une très belle retraite avec trois mille chevaux en un corps, et n'y estoit M. l'Admiral, pour ce qu'il avoit esté blessé au commencement.’ l.l. Après ce désastre ‘le corps des Reitres, qui estoit encores de trois mille chevaux, donnoit réputation à l'armée.’ l.l. p. 1001.
Durant les neuf mois qui s'écoulèrent depuis la bataille de Moncontour jusqu'à la paix de St. Germain, l'armée des Huguenets, l.l. p. 1000, ‘fit près de trois cens lieues tournoyant quasi le Royaume de France.’ Le Comte Louis partagea toutes ces fatigues, tous ces dangers. ‘L'armée s'estant approchée du Rhone, il le passa avec partie des forces de l'armée pour assaillir quelques places.’ l.l. p. 1003. A l'occasion d'une maladie très dangereuse de Coligny, de la Noue (l.l. p. 1004) fait la réflexion suivante: ‘Ayant perdu le gond, sur lequel la porte se tenoit, malaisément en eust-on peu trouver un semblable. Il est vray que M. le Comte Ludovic estoit un brave Chef et bien estimé des François: mais pourtant n'avoit-il pas acquis l'authorité de l'autre, ne son expérience.’ Toutefois il résulte de ceci que le Comte Louis étoit le seul auquel on put songer pour remplacer Coligny: celui-ci avoit 52, le Comte 31 ans.

.... Du costé des rebelles, toute leur artillerie en nombre de douze pièces a esté prise, entre lesquelles estoyent quatre canons, qu'ilz avoient gaignés à Lusignan.

Tout leur bagaige et chariotz des reittrez gaignés, toute leur infanterie, tant des Françoys qu'Allemans, deffaictz et morts, estant estimé le nombre des morts de quatorze

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[p. 325]

Ga naar margenoot+à quinze mil, toutes leurs enseignez prisez. Quant à leur cavalerie, ilz ont perduez toutes leurs cornettes, et y a de mil à douze cens chevaulx de leurs morts sur la place. Le Conte de Mansfelt, coronel de leurs reittrez, y est mortGa naar voetnoot(1); les aultres ne sont encores recognuz parmy leurs morts, suyvant toujours les nostres la victoire sans encores se estre amusés à les recoignoistre, mais bientost on en envoyera une rolle, n'ayant esté prins quasi point de leurs prisonniers pour avoir esté touts tuez la pluspart, et les aultres François s'en estans enfuys et ayant laissé massacrer leurs gens de pied et leurs reistres. Le Sr d'Acier et de la Noue sont prisonniers. Quand à l'heure de leur prinse, on reprochoit que leur admiral en estoyt enfuy comme de coustume, le dit la Noue respond que non, et qu'il asseure que quand il fust prins, l'admiral avoyt esté blesséGa naar voetnoot(2) d'ung coup de pistolade au travers du corps près de luy, et ne pense pas qu'i soit allé à cent pas sans mou-

[pagina 326]
[p. 326]

Ga naar margenoot+rir. Toutesfois on ne scait encores que croire, ayant esté seulement donné hier la battaille et s'en pourront bientost entendre le particularités. Ne se peult oublier que à la charge que fust faicte où estoyt Monsr le Duc d'Anjou, il fust porté par terre et fust relevé par Monsr le Marquis de Villat, maintenant admiral de Flandre, et par ung sien escuyer nommé Vince, et n'est point croyable comme ce jeusne Prince ce est porté vaillamment.

Le Prince d'Orange estoyt party trois jours devant avec son frère.

margenoot+
1569. Octobre.
margenoot+
1569. Octobre.
voetnoot(1)
mort. Cette nouvelle étoit fausse.
voetnoot(2)
blessé. Le même de la Noue écrit: ‘Quand M. l'Amiral a manié les armes, il a fait conoistre qu'il estoit très entendu, autant que Capitaine de son temps, et s'est tousjours exposé courageusement aux périls. Aux adversitez on l'a remarqué plein de magnanimité et d'invention pour en sortir.’ l.l. p. 1009. Voici, dans une anecdote extrêmement touchante, le secret de sa constance et de sa force. ‘Comme on portoit l'Amiral’, qui peu de mois auparavant avoit perdu son frère bien-aimé d'Andelot, ‘dans une litière, l'Estrange, vieux gentilhomme et de ses principaux conseillers, cheminant en même équipage et blessé, fait avancer sa litière au front de l'autre, et puis, passant la tête à la portière, regarde fixement son chef, se sépare la larme à l'oeil avec ces paroles: Si est-ce que Dieu est très doux ... Ce grand capitaine a confessé à ses privés que ce petit mot d'ami l'avoit relevé.’ D'Aubiené.
margenoot+
1569. Octobre.

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