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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572 (1836)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572
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Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572

(1836)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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Lettre CCCLV.
Philippe de Marnix, Seigneur de St. Aldegonde, au Comte Louis de Nassau. Lettre de recommandation.

Ga naar margenoot+*** Ph. de Marnix, né en 1538, à Bruxelles, d'ancienne noblesse, embrassa fort jeune encore, les opinions Evangéliques. Il connut personnellement Calvin et Th. de Bèze. Eu 1566 il écrit à ce dernier: ‘Ne ignores quis has ad te scribat, puto te meminisse duos fratres solere apud D. d'Aignon habitasse. Jam, ni fallor, quadriennium est. Hos quia et D. Calvinus piae memoriae, et ipse tu, non modo publicis vestris atque toti Ecclesiae communibus beneficiis devinxistis, verum etiam humanitate privata complexi estis, non dubitavit minor natu haec ad te scribere.’ Scrin. Antiq. II. I. 548. Après sa participation très active aux démarches de la Noblesse (Tom II p. 14, 221.), ayant quitté le pays, il rendit de grands services à la cause des opprimés, quelquefois par ses talents militaires, toujours par son habileté politique, surtout aussi par la finesse et la verve de ses écrits antipapistes. Il publia, en 1567 ou 1568, la Ruche Catholique (Roomsche Byenkorf), composition dans le genre de la satyre Ménippée: beaucoup de savants lui attribuent l'air national, Wilhelmus van Nassauwen; et l'on sait combien de prix peuvent avoir, dans des moments de crise, des satyres et des chansons. Comme tant d'hommes d'Etat du temps de la Réforme, il fut un théologien très distingué. On a de lui une traduction des Pseaumes en vers; et les Etats-Généraux l'invitèrent à se charger d'une version des S. Ecritures; tâche que la mort, en 1598, ne lui permit pas d'accomplir. Bien qu'il sut distinguer les questions vitales et les vérités nécessaires au salut d'avec les subtilités théologiques, il n'oublioit pas que des erreurs secondaires peuvent, par leurs rapports plus ou moins cachés avec des choses importantes, avoir des conséquences extrêmement dangereuses. En écrivant à de Bèze sur une matière fort abstruse, il ajoute: ‘Non ignoro quaestionem esse ejusmodi, quae
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Ga naar margenoot+humanae mentis aciem perstringat atque obtundat. Sed quid agas in tanta haereticorum importunitate, qui non verentur alia ex aliis figmenta nectere, tantum ut religionis fundamenta radicitus evertant? Quibus nisi resistimus, vides in quantum discrimen vocetur res Christiana.’ l.l. p. 546. Il étoit fort opposé à cette manière soi-disant large de voir, qui, confondant les croyances positives dans un même vague religieux, anéantit la croix de JésusChrist. C'est ainsi qu'il écrit au Chancelier Leoninus: ‘Nihil est in te quod non sit suavissimum, si hoc unum demas, quod nimium es atheologus. Dum enim tuis illis formulis, quid dico formulis? immo oraculis, neminem laedere, honeste vivere, aliisque tanquam scopulis inhaerescis, videris mihi Apostolorum omnium ac Prophetarum laborem omnem prope inanem ducere.’ Sel. Epist. Belg. Cent. 2. p. 724. Le Prince d'Orange lui témoigna toujours beaucoup d'amitié, une haute estime, et une confiance illimitée. On retrouve partout de Marnix (dont la devise, Repos ailleurs, convenoit à sa pieté sincère et à son existence agitée) dans les affaires délicates, les missions secrètes, les négociations importantes et difficiles. Sa vie et son caractère offrent beaucoup de traits de ressemblance avec Du Plessis Mornay.
Cette lettre, qui du reste ne contient rien de très remarquable, montre combien, vers cette époque, étoit active la correspondance du Prince avec son frère Louis.

Monseigneur. Come ainsi soit qu'il a pleu à Monseigneur le Prince d'Oranges me donner charge de me trouver icy à la foire de Franckfort, et entre aultres choses me commander de m'adresser au présent porteur, pour le prier de la part de son Excell. de vouloir s'acheminer par delà vers vostre Srie, ensuivant la lettre que son Exc. a escrit à vostre Srie pour responce sur la siene, je n'ay failly, estant arrivé en ceste ville, de faire mon devoir, et après luy avoir baillé la lettre de crédence que j'avoye pour cest effect, luy ay déclaré ma charge; surquoy il

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Ga naar margenoot+s'est résolu, pour la bonne affection qu'il porte à la cause commune et au service de son Exc., de se mettre en chemin. Ce que je n'ay voulu qu'il fist sans estre accompagné de ce mot de lettre, escrite bien de moy, mais toutesfois au nom de son Exc., affin qu'il plaise à vostre Srie l'avoir pour recommandé et l'ouir en ce qu'il vous proposera, voire et mesmement, selon que vostre Srie trouvera les oportunités, l'employer au service du bien commun. D'autant que je me suis assés apperceu et ay clairement compris par la commission que il a pleu à son Exce me donner, tel estre son désir et intention, selon que vostre Srie polra veoir plus amplement par la lettre de son Ex., que Nicolas du Bar, hier envoyé exprès vers vostre Srie, vous apportera. A laquelle me raportant, ne feray ceste plus longue, ains après avoir présenté à vostre Srie mes bien humbles recommandations, prieray Dieu vous donner, Monseigneur, en santé, vie bonne et longue. A Franckfort, ce ir d'apvril 1572.

 

De vostre Srie très humble et affectioné serviteur,

P. de Marnix.

 

A Monsieur, Monsieur le Comte Lodvic de Nassau.

Le 1 avril les vaisseaux du Prince d'Orange, auxquels Elizabeth venoit d'interdire un plus long séjour en Angleterre, s'emparèrent, sous les ordres de Lumey, Comte van der Marck, de la ville de Brielle. Cet événement, en rapport avec tout ce que les soins du Prince avoient déjà préparé, eut de grands résultats. On avoit un
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Ga naar margenoot+point d'appui, un point maritime, et beaucoup de villes saisirent cette occasion de se déclarer. Déjà le 6 avril Flessingue chassa la garnison. Enkhuizen se rangea du côté du Prince deux mois plus tard. ‘Zynde die dry steden, als het innemen van den Briele, die kloecke Manheydt van die van Vlissingen ende van Enckhuyzen, gheweest de fondamenten van de veroverde vryheden der Nederlanden uyt de Spaensche vermetelheyt ... Enckhuysen, sterck geleghen, met haer middelen van Zeevolck ende Schepen, is geweest het fondament, rugge ende steunsel van d'ander Provincien ende steden, haer gebueren, alsoo Briele van Zuydt-Hollant ende Vlissingen voor die van Zeelandt was.’ V. Meteren, p. 66, d. On étoit ainsi maître de la mer; et, dès que Dordt prit part au mouvement, de la navigation intérieure. ‘Brielenses, Vlissingenses, atque Enchusani adhuc in rebellione suâ persistunt, nec Oceani tantum littora nobis infesta reddunt, sed mediterranei maris navigationem totam impediunt: ut ex Hollandia, Gelria ac Frisia nulla ad nos navis secure pervenire possit, ac per Dordracum in Brabantiam nullus advehi possit commeatus.’ Vigl. ad. Hopp. p. 689. On pouvoit affamer Amsterdam: ‘Amsterdami et in vicinis urbibus est magna frumenti penuria, et nuper fuerunt ad Insulam, quae vicina est Enkusiae, 150 naves onustae frumento et aliis rebus ad victum necessariis, quae Amsterdamum navigare cupiebant, si per Gueusios licuisset.... 1573.’ Lang. Ep. secr. I. 212. Ce n'étoit donc pas sans raison qu'Enkhuizen fut toujours une des villes dont le Prince désiroit surtout se saisir: voyez p. 229, 352.
margenoot+
1572. Avril.
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1572. Avril.
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1572. Avril.
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1572. Avril.

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  • Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série)


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Over dit hoofdstuk/artikel

datums

  • 1 april 1572