Skiplinks

  • Tekst
  • Verantwoording en downloads
  • Doorverwijzing en noten
Logo DBNL Ga naar de homepage
Logo DBNL

Hoofdmenu

  • Literatuur & taal
    • Auteurs
    • Beschikbare titels
    • Literatuur
    • Taalkunde
    • Collectie Limburg
    • Collectie Friesland
    • Collectie Suriname
    • Collectie Zuid-Afrika
  • Selecties
    • Collectie jeugdliteratuur
    • Basisbibliotheek
    • Tijdschriften/jaarboeken
    • Naslagwerken
    • Collectie e-books
    • Collectie publiek domein
    • Calendarium
    • Atlas
  • Periode
    • Middeleeuwen
    • Periode 1550-1700
    • Achttiende eeuw
    • Negentiende eeuw
    • Twintigste eeuw
    • Eenentwintigste eeuw
Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572 (1836)

Informatie terzijde

Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572
Afbeelding van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572Toon afbeelding van titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572

  • Verantwoording
  • Inhoudsopgave

Downloads

PDF van tekst (2.63 MB)

XML (1.06 MB)

tekstbestand






Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572

(1836)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

Vorige Volgende

Lettre CCCLXXXIII.
Le Prince d'Orange au Comte Jean de Nassau. Difficultés pécuniaires; nouvelles de Coligny.

Monsieur mon frère. Ne s'estant de quelque temps offert chose qui ayt mérité d'estre escripte, j'ay depuis mes derniers, du jour cinquiesme du mois présent, supersedé de vous mander de mes lettres, que toutesfois maintenant avec cest occasion j'ay bien voulus vous advertir comme, ayant passé quelque jours envoyé partie de mes gens de guere pour surprendre quelque ville, ils ontGa naar voetnoot1 en chemin quelque cinqs enseignes de gens de pied Albanois, auquels estans les mienes attachés, en on défaicts environ cent et cinquante, ayant mis tous les aultres en routte, tellement qu'ils ne se sauront de quelque jour rejoindre; et depuis ayant entendus que le colonnel Brempt marchoit avec ses gens environ quatre ou cinq lieues d'icy, pour aller prendre certaine place des monstres, j'ay trouvés assés à propos d'envoier illecque le Collonnel Mandesloo, le faisant accompaigner de quelque quinze cens chevaulx des mienes, puisque ses reistres

[pagina 489]
[p. 489]

Ga naar margenoot+n'estoient encores arrivés; en quoy le dict Mandesloo, avecques ceux qui l'ont accompagné, a faict si bon devoir et tellement donné la chasse au dict Brempt, qu'il a esté contrainct de se sauver, tout détasché à cheval, sans selle, ny bride, s'estant retiré en ung lieu appellé Dalem, près de Mastricht; s'estant ce pendant jetté sur les Reistres, dont ils en ont mis à mort quelque nombre, prins plusieurs prisonniers, et entre aultres de six à sept gentilhommes, ayant gaigné les autres par la fuyte de çà et de là, tirans les ungs vers Couloigne, les autres vers Liège et autre lieux où ils ont pensé trouver plus de seureté, dont les nostres ont raportés les chariot jusques à vingt cinq ou trente, et des chevaulx de selle jusques à cent et vingt ou environ, y joinct une enseigne de gens de pied, sans plusieurs chariot et chevaux que les nostre ont laissé rompus et tués en chemin, avecques aussi plusieurs armes dont les fuyants, pour faire tant plus court chemin, s'estoient déchargés, estans enfin tellement mis en routte, qu'il faict à espérer qu'il ne se pouront rallier d'icy à ung mois ou davantage, par où pouvons clerment veoir combien le Sr Dieu miraculeusement défend cest tant juste et équitable cause, qui me faict aussi fermement espérer que, nonobstant tous les efforts et malicieuse practiques de Ses ennemis, Il la conduira à bonne et heureuse fin, à l'advansement de Sa gloire et à la délivrance de tant de povre Chrestiens, si injustement oppressés. Vous ayant bien voulu faire part de ces occurrances, à ce que les puissiés impartir au Seigneurs et amis par delà que trouverés convenir.

Et pour ce pendant retourner à vous parler du poinct de l'argent, je vous puis assurer de n'en avoir encore

[pagina 490]
[p. 490]

Ga naar margenoot+receu ung seul denier, bien que j'eu à la main jusques environ cent et cinquante ou soixante mille florins, avec ce que ceux de la ville de Dordrecht m'ont envoyée leur obligation, pour la somme de cent mille dalers, pour les lever promtement des marchans ou autres sur leur crédit, oultre une obligation que m'ont aussy envoyé les Estas de Hollande pour la somme de cinq cent mille florins, pour fournir au payment de la soulde de mes gens de guerre du deuxiesme et troisiesme mois. Le premier mois est desja escheu hier, et je n'ay encoires passé monstre à mes dictes gens de guerres. Sy est ce que j'esper, ayant receu ce peu qui me vient, je les induyray à passer outre, espérant qu'ils s'i monstreront tant plus facile et traitables pour quelque bons rencontres qu'ils ont desjà eu; cependant toutesfois je vous laisse penser en quel peine je suis. D'autre part ne veu obmettre à vous advertir comme ce jourdhuy j'ay receu lettres de Monsr l'AdmiralGa naar voetnoot(1), m'advertissant que, non obstant la desroutte et défaictes des François passée, il se lève et prépare de nouveau environ douze mille harquebousiers et trois mille chevaulx, faisant le dict Seigneur Admiral estat de venir en leur compaignie, chose que j'espère qui nous aportera bien grand avansement. Le dict Seigneur Admiral me mande que je

[pagina 491]
[p. 491]

Ga naar margenoot+ne me hazarde de légierment à combatre l'ennemy, tant que Dieu nous fasse la grâce de nous estre joinctt ensemble, en quoy je ne fauldray aussi me gouverner selon que verasGa naar voetnoot1 les commodité et occasion avantageuse. Au surplus je suis avec bon désir attendans de vos nouvelles et response, tant sur mes dictes présentes, que des précedentes du cinquiesme du mois présent et du vingtcinquiesme du passéGa naar voetnoot(1). Le peu de loisir que j'ay, ne me permet d'escrire à Madame ma mère, ny à Madame ma soeur; par quoy je vous priray de prendre la peine que de présenter mes bien humble recommandations en leur bonne grâce, avecq offre de tout humble service. Qui sera l'endroict où, après mes très affectueuses recommandations en vostre bonne grâce, je suppliray Dieu vous donner, Monsieur mon frère, en parfaicte santé, heureuse et longue vie. Escript en mon camp à Hellenray, près de Raimunde, le onziesme jour d'aoust 1572.

voetnoot1
rencontré ou un mot semblable paroît omis.
margenoot+
1572. Août.
margenoot+
1572. Août.
voetnoot(1)
l'Admiral. ‘De Admirael beweeghde dat de Koningh ernstelyk schreef aan synen Ambassadeur by den Hertogh... om de ghevanghenen verlost te hebben in den slagh van Jenlis ghevangen: belastte.. dat den Admirael geldt getelt werde om daer mede nieu volk op te lichten ende den Prince toe te seynden ..., gecalculeert op vier nieuwe Regimenten ende dertigh Benden Peerden.’ V. Meteren, 72b.
margenoot+
1572. Août.
voetnoot1
verrai.
voetnoot(1)
passé. Les lettres 380 et 379.

Vorige Volgende

Footer navigatie

Logo DBNL Logo DBNL

Over DBNL

  • Wat is DBNL?
  • Over ons
  • Selectie- en editieverantwoording

Voor gebruikers

  • Gebruiksvoorwaarden/Terms of Use
  • Informatie voor rechthebbenden
  • Disclaimer
  • Privacy
  • Toegankelijkheid

Contact

  • Contactformulier
  • Veelgestelde vragen
  • Vacatures
Logo DBNL

Partners

Ga naar kb.nl logo KB
Ga naar taalunie.org logo TaalUnie
Ga naar vlaamse-erfgoedbibliotheken.be logo Vlaamse Erfgoedbibliotheken

Over het gehele werk

titels

  • Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série)


auteurs

  • over Willem van Oranje


landen

  • over Frankrijk

  • over Duitsland

  • over Spanje

  • over België (Wallonië)


Over dit hoofdstuk/artikel

datums

  • 11 augustus 1572