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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome IV 1572-1574 (1837)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome IV 1572-1574
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Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome IV 1572-1574

(1837)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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Lettre CCCXCVII.
N. Brunynck au Comte Jean de Nassau. Nouvelles diverses: siège de Haerlem; affaires de France.

*** N. Brunynck, Secrétaire du Prince d'Orange, homme de beaucoup de talent et qui avoit toute sa confiance, ainsi que plus tard celle du Prince Maurice.
Le 11 décembre le siège de Haerlem avoit commencé. La résistance contre le Due d'Albe étant désormais concentrée dans deux Provines, il devenoit extrêmement important pour les Espagnols de couper, par la prise de cette ville, les communications entre la Sud Hollande, où se trouvoit le Prince, et la Nord-Hollande, où commandoit son lieutenant Sonoy: Bosscha, l.l. I. 200.

Monseigneur. Si j'ay cy-devant moins souvent escript

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[p. 34]

Ga naar margenoot+à vostre Seigneurie que mon debvoir ne porte, ce n'a esté par aucune nonchalance, mais pour l'espoir que j'ay toujours eu que, tant par les lettres de son Exce que par celles de Monsieur de Ste Aldegonde, vostre Seigrie entendroit assez particulièrement tout l'estat et disposition des affaires de pardeçà; mesmes comme depuis le partement de Monseigneur le Conte Louys de chez son Excellence, toutes choses sont passées, tant au pays d'Overyssel qu'en ce quartier d'Hollande. Mais comme sur tant de lettres son Exce n'at eu aultre responce de vostre Seigrie que celle qu'at apporté Hans Kirch, qui a esté redépêché vers vous le 10e jour du mois présent, et par lequel aurez entendu tout ce qui estoit succédé jusques alors, j'ay advisé pour mon acquict ne vouloir désormais perdre aucune occasion, sans rendre compte à vostre Seigrie de tout ce qui nous pourra icy advenir, afin que tant mieulx vostre Seigrie puisse selon cela se rigler. Je tiens vostre Seigrie assez informée comme, depuis la prinse de Sutphen, l'ennemy s'est tousjours approché de ces quartiers au plus prez qu'il luy at esté possible, ayant aussy depuis emporté la ville de Naerden, laquelle, après avoir esté saccagée et bruslée, il faict présentement raser, et n'a cessé et ne cesse encoires, tant par lettres qu'aultrement, faire révolter le peuple de pardeçà; en quoy il se trouve assez secondé d'une partie des Magistratz, et mesmes ceux de Haerlem, qui ont envoyé leurs députez à Amsterdam vers le Conte de Bossu requérir leur pardon, luy donnans à entendre tout l'estat de la ditte ville, mesmes le peu de vivres, munitions et aultres nécessitez qu'il y avoit pour soustenir siège, et que à ce regard il estoit plus que tems que

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[p. 35]

Ga naar margenoot+le Duc d'Alve y vinst pour avoir la raison d'icelle ville, lesquelz députezà leur retour sont esté troussez par le Capiteyne Ripperda et le peuple, qui en ont envoyé aucuns à son Exce, nommément le Pensionnaire et un Eschevyn, qui sont icy encoires en vieGa naar voetnoot(1) au grand

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[p. 36]

Ga naar margenoot+regret de tous amateurs du bien de la patrie et du service de son Excellence. Au mesme temps arriva en Amsterdam Don Frederico avecq Monsr de Noircarmes, accompaignez d'environ six mille hommes de piedt et de sept à huyct cents chevaulx avecq dix-huyct pièces de batterie, lesquelz ne mectans à nonchaloir l'advis que leur avoit esté donné par ceulx de Haerlem, sont incontinent venuz assaillir le fort de Sparendam, qui est sur la dycque entre le dit Amsterdam et Harlem, et oires que par réitérées fois son Exce avoit commandé de percer la ditte dycque entre Sparendam et Amsterdam pour empescher tout passaige à l'ennemy, par la practyque toutesfois d'aulcuns cela n'avoit esté faict, comme il estoit bien requiz, tellement que, par là et l'advantaige des gelées, l'ennemy eust moien s'approcher du dit Sparendam,

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[p. 37]

Ga naar margenoot+l'ayant emporté ce jourd'huy huyct jours, et toutesfois non sans grande perte de gens. Le Capiteyne Michiel, qui a esté dedens Mons en Haynault, s'y monstra fort vaillant et receut deux harquebouzades, dont toutesfois il est derechief guérie, et incontinent après l'ennemy est passé oultre vers la ville de Haerlem, laquelle il tient assiégée de toutes partz; et toutesfois les six enseignes des soldats Alemans, avecq les bourgeois qui y sont dedans, se trouvent encoires bien animez, moiennant qu'on leur puisse donner quelque secours; ainsi que Monsr le Conte de la Marche y pensoit faire entrer samedy dernier, mais estant rencontré des ennemis environ une lieue deçà Harlem, force luy estoit de s'attacher à eux, où le dit Sr se porta si vaillamment qu'il y eust son cheval tiré, estant entré assez avant aux trouppes des ennemiz, mais suivy seulement des Franchois de sa garde, qui aussy furent quasi tous miz en pièches, d'aultant que les reistres qu'on avoit icy levé, et les piétons Allemans se mirent tous en fuyte, quictans leurs armes devant quasi veoir l'ennemy, quelque debvoir que le dit Sr Conte faisoit pour les rallier, mais estoit en vain; tellement que le dit Sr Conte esté icy retourné sans rien faire, et demeure la ville assiégée, sans toutesfois jusques oires avoir esté battue, d'aultant que selon l'advis que son Excellce a receu ce jour d'huy, il n'y a encoires que six pièches d'artillerie devant, estant bien mal possible d'y mener d'avantaige par ceste degelée. Son Excellce donne tout la presse du monde à renvoyer le dit secours, considérant de quelle importance il est que la ditte ville demeure à nostre dévotion, aussy que le retour du dit Sr Conte et la fuyte des soldatz a quelque peu alteré et intimidé le

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[p. 38]

Ga naar margenoot+peuple icy et allieurs: ce néantmoings nous espérons que le Sr Dieu y donnera sa grâce. Monsr de St Aldegonde est dedans la ditte ville de Haerlem, et n'en peult encoires sortir, bien que son Excce l'ayt mandé deux ou trois fois. Et voilà, Monseig, sommairement l'estat des affaires de pardelà. Les désordres qui sont esté icy devant la venue de son Excellce sont esté si grans que je crains de là vient tout le mal, tant icy que celluy advenu au quartier d'Overryssel, et faisoit fort à espérer que ceulx ausquelz son Exce et vos Sries se sont reposées, se fussent quelque peu plus esvertuez; le temps descouvrira le toutGa naar voetnoot(1) ... Pour nouvelles n'en scauroys présentement mander aucunes à vostre Seignrie, seulement que l'on tient les troubles en France apparans plus grans que jamais. Ceulx de la Rochelle se maintiennent fort bien. Le Roy les a premièrement pensé abuser par beaucoup de promesses et belles persuasions, mais n'y a riens gaigné, depuis a voulu user de surprinses, en quoy il a proufyté encoires moins. L'on dict que depuis ilz auroient eu ung rencontre où lesdits de la Rochelle auroient tenu le camp, le frère bastard du Roy et StrossyGa naar voetnoot(2) prisonniers et depuis penduz. Il faict à craindre que les cruaultez seront grandes, les ViscontesGa naar voetnoot(3) s'en meslent. Monsr de Montgommery et le Visdame de Chartres sont encoires en Angleterre, sol-

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[p. 39]

Ga naar margenoot+licitans fort pour avoir assistence, mais semble que la Royne leur donne aussy peu d'espoir qu'aux aultres que vous scavez. La court est plaine d'Espagnolz et Italiens qui sont en la ditte court d'Angleterre en pris et honneur. Le Roy de France y at nouvellement envoyé son Ambassadeur mauvais-SireGa naar voetnoot(1), pour prier la Royne d'estre commère pour leverGa naar voetnoot1 sa fille, et pour confermer l'alliance qu'il a faicte avecq elle l'ésté passé pour tant plus esbloyr les yeulx de Sa Majté. Les Estatz de ce pays debvoyent aussy passé long-temps envoyer au dit Angleterre, mais tirent toutes choses en longueur. Ce qui succédera davantaige

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[p. 40]

Ga naar margenoot+ne fauldray de temps à aultre vous advertir. Parquoy ne servant ceste à aultre effect, la finiray par mes plus humbles recommandations en la bonne grâce de vostre Seigrie, suppliant le Créateur éternel octroyer à icelle en très parfaicte santé très heureuse et très longue vie. Escript à Delft, ce xviije jour de décembre 1572.

 

De Vostre Seignrie bien humble, bien obéyssant et bien obligé serviteur,

Nicolas Brunynck.

 

A Monsieur Monsieur le Conte Jean de Nassau, et en son absence à Monsr le Conte Loys de Nassau, cito à Dillenborch.

 

Par le moien de Adrien van Coninxloo Marchant de Bruxelles, demeurant à Couloingne, les Lettres de vostre Sgrie nous seront icy toujours bien addressées.

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1572. Décembre.
margenoot+
1572. Décembre.
voetnoot(1)
en vie. Savoir l'Echevin Chr. v. Schaegen et le Pensionnaire A. van Assendelft. Ils furent jugés à Delft; le dernier fut décapité le 24 déc., l'autre mourut en prison. On a accusé le Prince d'avoir agi envers eux avec trop de sévérité. ‘Volgens de omstandigheden, die ons bekent zyn, kan men die daed van den Prins van geen hardigheit verschoonen.’ Leven van Willem I., D. II. bl. 334. On semble avoir oublié, d'abord, que la peine fut le résultat d'un jugement (‘naer ernstige proceduren daer jegens gehouden.’ Bor, 421b); en second lieu, qu'Assendelft fut condamné en core pour d'autres méfaits (‘Soo daerom als om meer andere feyten.’ Van Meteren, 78c): enfin que la conduite de ces députés étoit une lâche trahison. D'après Van Meteren on diroit qu'ils avoient agi sans autorisation de la Régence: ‘Daer vielen verscheyden opinien onder den Raedt. Ende midts een Brief ... datter ghenade voorhanden was, soo 't terstondt versocht worde, hebben eenighe voornaemste secretelycken uyt de stadt ghesonden.’ Bor au contraire écrit qu'ils exécutèrent les ordres de la majorité. En tout cas aucun ordre ne pouvoit les autoriser à violer le serment qu'eux et la régence entière avoient prêté au Prince d'Orange, comme Lieutenant du Roi d'Espagne. Les particularités que Brunynck ajoute, aggravent encore beaucoup leur faute. D'ailleurs, se croyant obligés à capituler sans avoir fait aucune défense, ils auroient au moins du consulter les Chefs de la Bourgeoisie. ‘De Prince heeft dese sake seer euvel genomen, vermits sy desen handel voorgenomen hadden sonder weten van Ripperda en de Hooft-Capiteynen der Schutterye.’ Bor, 421b. La manière dont Bilderdyk (Hist. d. Vad. VI. 155, sqq.) les excuse, est tout à fait extraordinaire. D'abord il affirme que les Espagnols défendoient les droits du Souverain légitime et qu'ils étoient les mandataires du Roi. C'est trancher la question en faveur du Duc d'Albe, car il s'agissoit précisément de savoir qui devoit être considéré comme réprésentant du Roi; l'ancien Stadhouder, ou bien le Comte de Bossu et le Due d'Albe, lequel, disoit-on, ayant réussi à tromper momentanément le Roi, vient ici ruiner le pays, exterminer les habitants; non pas défendre les droits du Souverain, mais violer ceux des sujets. La Régence s'étoit solennellement déclarée en faveur du Prince, et, si celui-ci, malgré le serment, eùt dû considérer la défection comme non punissable, certes il eùt mieux valu abandonner la cause et le pays. Puis, ajoute M. Bilderdyk, on tâchoit de se réconcilier avec le Roi, personne n'étant tenu à l'impossible: ‘na een getrouwe, maar nu verder onmogelyk geworden tegenstand.’ On comprend que les coupables aient dit cela pour leur défense, mais qu'on le soutienne après que la résistance de Haerlem, six mois durant, a fourni de si belles pages à notre histoire, voilà qui est assurément fort singulier.
margenoot+
1572. Décembre.
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1572. Décembre.
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1572. Décembre.
voetnoot(1)
... Ici suivent quclques détails insignifiants sur un marché avec Marguerite de Beaulieu.
voetnoot(2)
Strossy. Philippe Strozzi, Maréchal de France. Le bruit étoit faux; il vécut jusqu'en 1583.
voetnoot(3)
Viscontes. Nous ne savons qui Brunynck a en vue: le Vicomte de Turenne ‘jeune et plein de courage’ (Vie de Mornay, p. 24) se trouvoit au camp du Duc d'Anjou devant la Rochelle.
margenoot+
1572. Décembre.
voetnoot(1)
mauvais-Sire. C'est ainsi que Brunynck voulant, à ce qu'il paroît, faire allusion au caractère du personnage, écrit le nom de Michel de Castelnau, Seigneur de Mauvissière ‘qui avoit ordre de sonder l'esprit de S.M., et de tâcher de découvrir si elle a de l'inclination pour le Duc d'Alençon.’ Walsingh., Mém. p. 338. - Le Comte de Montgommery et Jean de la Ferrière, Vidame de Chartres, avoient échappé à grand peine à la St. Barthélemy. Déjà le 28 septembre Elizabeth avoit écrit à Charles IX en faveur de ce dernier. Quant à des secours directs, on ne pouvoit guère en attendre, la Reine ayant, après la première horreur du massacre, assez facilement prêté l'oreille aux excuses et aux prétextes, et ne voulant du moins en aucune façon se compromettre. Walsingham semble déplorer qu'on abandonne ainsi les Protestants François à leur triste sort. ‘Il est certain,’ dit-il en parlant de la Cour de France, ‘que toutes leurs belles et tendres paroles ne tendent qu'à nous duper. La Rochelle ne sera pas plutôt prise que nous en verrons des preuves.’ Wals., Mém. p. 317. - Le Prince et les Etats de Hollande et Zélande députèrent encore en décembre vers la Reine, demandant contre le Duc d'Albe assistance d'argent et de soldats. Bor, 423b, in f.
voetnoot1
tenir sur les fonts de báptême, ten doop heffen.
margenoot+
1572. Décembre.

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  • 18 december 1572