Skiplinks

  • Tekst
  • Verantwoording en downloads
  • Doorverwijzing en noten
Logo DBNL Ga naar de homepage
Logo DBNL

Hoofdmenu

  • Literatuur & taal
    • Auteurs
    • Beschikbare titels
    • Literatuur
    • Taalkunde
    • Collectie Limburg
    • Collectie Friesland
    • Collectie Suriname
    • Collectie Zuid-Afrika
  • Selecties
    • Collectie jeugdliteratuur
    • Basisbibliotheek
    • Tijdschriften/jaarboeken
    • Naslagwerken
    • Collectie e-books
    • Collectie publiek domein
    • Calendarium
    • Atlas
  • Periode
    • Middeleeuwen
    • Periode 1550-1700
    • Achttiende eeuw
    • Negentiende eeuw
    • Twintigste eeuw
    • Eenentwintigste eeuw
Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577 (1838)

Informatie terzijde

Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577
Afbeelding van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577Toon afbeelding van titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577

  • Verantwoording
  • Inhoudsopgave

Downloads

PDF van tekst (3.17 MB)

XML (1.29 MB)

tekstbestand






Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577

(1838)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

Vorige Volgende

† Lettre DII.
Le Secretaire de Réquesens au Seigneur Ruy-Gomez. Il lui fait un rapport défavorable de la situation des affaires.

Vous vous pourez pleindre de ce que je ne vous escrips

[pagina 29]
[p. 29]

Ga naar margenoot+plus souvent de l'estat de pardeça, mais je sçay que vous m'excuserez facillement veu les affaires que nous avons, car je vous assure qu'il fault que Dieu nous tienne par la main extraordinairement. Ce que nous deffaut pour continuer la guerre et maintenir ce que nous avons, est si grand que je ne sçay comment il en ira, si Dieu n'y pourvoit; car on pourroit bien lever des gens en abondance, voire jusques à 20,000 lansquenet et 10,000 reistres, mais il n'y a de quoy les paier, et sont gens qui ne veullent sortir du païs sans estre paiez et gastent le pays cependant en sorte qu'il le déstruisent. La pluspart de ce que nous avons de gens avoit esté levez contre l'armée qu'amenoit le Conte Lodovic et autres levées qui se [faissentGa naar voetnoot1] en Allemaigne, mais avec la deffaict d'icelluy tout cela a prins fin. En Hollande et partie de Gueldres il y a deux armées, mais elles ne passent point outre, d'autant qu'il n'ont de quoy mener l'artillerie pour faire batteries; car seulement pour la mectre hors et pour la soldy d'ung mois d'artillerie fault plus de 100 milleGa naar voetnoot2 et ne les avons pas, ny de quoy paier et entretenir l'infanterie ny la chavallerie: et tous se mutinent horsmis les Espagnols, lesquelz s'estoient mutinez auparavant en Anvers, et ces jours passés ont gaignés au païs d'AltèneGa naar voetnoot3 deux fort de l'ennemis et une ville qui s'appèle Worcum sur la Meuse, laquelle est de quelque importance pour entreprendre par là aultres choses meilleurs; et les gens de guerre sont demeuré là par faut d'artillerie ou, pour mieux dire, par faut d'argent. Au mesme temps a esté prins le païs de Bommel, qui est une isle fort fertile, environnée d'une part par la Meuse et de l'autre du WalGa naar voetnoot4, mais la ville de

[pagina 30]
[p. 30]

Ga naar margenoot+Bommel n'a pas esté assiégée, par faut d'artillerie, mais nous avons gaignés ce point de mettre là douze mille piétons qui gasteront leur campaigne et se conservera la nostre, et le mesme ce faict au pais d'Altène. Environ ce mesme temps est entré le maistre du camp. Valdès en Hollande avec six ou sept mille piétons, et fist une gaillarde entrée, car les Espaignolz qu'i avoit menez, outre les Valons et Allemans, d'autant qu'ils estoient offencez par les vielles bandes qui disent qu'ils ont besongnezGa naar voetnoot1 et qu'il n'ont point combattu, et touttesfois ils ont fort bien faicts et ont prins d'assault trois fort d'importance et tué plus de 1500 hommes et prins dix ou douze enseignes: ils ont prins aussy 400 Anglois avec quatres enseignes, lesquels ont esté renvoyez à leur Royne, afin qu'elle les chastie, s'ils sont venus, sans son congé, pour combattre contre Sa Majesté. Mais tout cecy n'est rien au pris de ce que les rebelles tiennent et les places, dont la moins fort estoit Harlem et Alckmar; Harlem s'est rendue à composition, mais Alckmar n'a peu estre prise. Et sont en grand nombre les villes et païs rebelles, qui est presque toute la Hollande et outre cela toute la Zeelande, qui sont les isles qui doivent estre prise par les forces de mer et avec difficultez, voire si grand que, si plusieurs des villes ne se veullent rendre, on ne les prendra poinct; nous qui sommes prez voyons tous cecy de nos yeulx, et ceux de la court d'Espaigne le voyent de loing. Il est à croire que le Roy ne peut faire davantage, mais il perdera tout cecy, s'il ne peut soustenir la guerre, ou s'il ne veut venir par deça, et celluy-cy est le dernier remède, puisque les deniers deffaillent; et cecy soit entre vous et moy. Dieu pouroit

[pagina 31]
[p. 31]

Ga naar margenoot+ouvrir chemin à ce que, sans argent et sans la venue de Sa Majesté, cest guerre s'achevast, et j'ay fiance en Luy, en la saincteté du Commandeur-Major qu'elle s'achevera bien. Le pardon général a été publié, mais les villes rebelles disent qu elles ne firontGa naar voetnoot1 leurs personnes, sinon que le Roy soit icy; car une autre fois a esté publié, combien que non pas si grand, et le Duc, selon qu'il disent, ne leurs tient proumesse en quelques poincts, et le Prince est fort et luy semble qu'il est venu au bout de ses affaires; mais, avec la venue de nostre armée et autres effects que nous pensons faire, possible les choses se changeront. Et pour une lettre sans chiffres cecy suffit, et me repens d'en avoir tant dict, veu le peu de seurté qu'il y a ès chemins, et si quelquefois j'escris briefvement, croiez que le faiz pour ce qu'il me souvient de cest inconvénient dès que je commence à escrire. Le jour de pentecoste vint jusques près d'Anvers une partie de l'armée de l'ennemy, qui pouvoient estre environ 40 navires, et les nostres estoient 22, qui estoient à la garde à deux lieux d'Anvers avec le vice-admiral qui estoit de la mesme ville, lequel avoit intelligenceGa naar voetnoot(1) avec l'ennemy pour luy livrer nostre armée, et le fist ainsy, puisque de 22 eschappèrent seulement 8; entre ceulx-là y avoit deux fort bonne navires et le vice-admiral, qu'il emmenèrent avec les mariniers qui estoient de l'intelligence; car ceux qui n'en estoient point se jettèrent dans l'eau, car c'estoit la rivière là où ils estoient. Et vous ay voulu dire cecy, combien que vous l'aurez desjà sçeu par autres plus au loingGa naar voetnoot2, afin que

[pagina 32]
[p. 32]

Ga naar margenoot+vous voyez et considérez que tout ce qui est entre les mains de ses gens icy, qui se disent estre catholiques et amis, est de cest sorte. Et combien plusieurs choses succèdent, tantost bien, tantost mal pour nous, sachés que n'en faisons poinct de cas, d'autant que c'est ung chaos si grand ce qui est entre noz mains maintenent, que je ne vous saurois dire. Je feray fin à la présente, vous ayant déclarez que les mutins ont estez à la fin payez et sont sortis sans faire désordre, dont sommes bien joyeux. Son Excellence escript assez au loing et dépeind bien au viff au Roy ce qui se passe par deçà; mais depuis qu'il est par deçà il n'a envoyé personne vers Sa Majesté pour l'informer au vray et luy remonstrer l'estat de par deçà, et luy dire avec larmes, afin qu'il le croie à la parfin; et cela se devroit faire d'autant plus maintenant que le Duc d'Albe est à la court, lequel maintiendra qu'il a laissé le tout en bonne estat et que Son Excellence a tout gasté. J'ay supplié souvent Son Excellence qu'il instruise quelque personnage qui puisse faire ce voyage, mais il me respond qu'il n'a personne de qui il se puisse fier; car, s'il y a quelques uns bien informés de l'estat de ce païs, ce sont ceux qui sont créatures des partisans. Dieu pourvoie à tout. - 26 juin.

Réquesens avoit réuni les Etats-Généraux à Bruxelles pour le 6 juin, ‘om hen luiden voor te houden sekere Propositie om geld te hebben:’ Bor, 516a. Granvelle, en ayant eu connoissance, écrit, de Naples le 26 juin, â M. de Bellefontaine: ‘...Il ne m'a jamais semblé bon de faire négocier les Estatz ensemble, car je sçay la peine que au temps de la RoyneGa naar voetnoot(1) l'on
[pagina 33]
[p. 33]
Ga naar margenoot+eust pour une assembléeGa naar voetnoot(1) que s'en fit il ya passé trente ans, du dommage de laquelle l'on se sentoit encores au partement de la dite Royne. Depuis, l'an lvii, le Roy en fit une aultre laquelle je contredis, nonobstant que je fusse fort indisposé d'une fiebvre, mais enfin ceulx qui désiroient la dite assemblée, s'aydans du confesseur du Roy, prévalurent; qu'a esté le commencement des désordres, car ilz ostarent au Roy l'administration des aydes, pour les mettre entre les mains des marchands, lesquels aydoient de deniers prestez ceulx qu'ont esté cause des troubles, et fit l'on ce qu'on peust pour abaisser l'auctorité de Sa Majesté, afin qu'elle n'eust des Pays d'enbas sinon austant qu'on vouldroit. Dieu doint que de ceste nouvelle assemblée mieux en advienne que je n'ay veu advenir des précédantes....’ († MS. B.B. p. 79). - Le résultat ne fut pas tout-à-fait contraire aux prévisions du Cardinal. ‘Status post multas deliberationes constanter negaverunt se quidquam pecuniae ad bellum collaturos, nisi adempta privilegia ipsis prius restituantur.’ Languet, Ep. secr. I, 2. 40.

Le 12 juillet le Sr de Lumbres écrit de Heidelberg au Comte Jean de Nassau: ‘Aiant entendu par Monsieur Emius que debviez arriver ce soir en ceste ville, je vous y ay attendu en délibération de ne partir jusqu'à demain au matin; cependant, affin de ne faire préjudice aux affaires de Monseigneur le Prince par trop longue tardance en chemin, j'ay délibvré un lettre que la Royne-Mère du Roy de France vous escrit, au dit Seigneur Emius, pour la vous présenter. Je l'ay aussy requis de vous descouvrir amplement tout cela que je luy ay déclaré et sceu durant mon voiage en France.’ (MS.).

margenoot+
1574. Juin.
voetnoot1
faisoient.
voetnoot2
Un signe illisible.
voetnoot3
Altena.
voetnoot4
Waal (Vahal).
margenoot+
1574. Juin.
voetnoot1
fait leurs affaires (?).
margenoot+
1574. Juin.
voetnoot1
fieront.
voetnoot(1)
avoit intelligence. Cette supposition n'étoit pas conforme à la vérité: voyez. p. 11, sq.
voetnoot2
long.
margenoot+
1574. Juin.
voetnoot(1)
Rovne. Marie de Hongrie.
margenoot+
1574. Juin.
voetnoot(1)
p.u. ass. Granvelle s'en plaignoit au Roien 1560. M.v. Raumer, en citant la Lettre (Hist. Br. I. 160), nomme ce reproche ‘eine unwahre und ungerechte Anklage’; nous ne savons trop pourquoi.

Vorige Volgende

Footer navigatie

Logo DBNL Logo DBNL

Over DBNL

  • Wat is DBNL?
  • Over ons
  • Selectie- en editieverantwoording

Voor gebruikers

  • Gebruiksvoorwaarden/Terms of Use
  • Informatie voor rechthebbenden
  • Disclaimer
  • Privacy
  • Toegankelijkheid

Contact

  • Contactformulier
  • Veelgestelde vragen
  • Vacatures
Logo DBNL

Partners

Ga naar kb.nl logo KB
Ga naar taalunie.org logo TaalUnie
Ga naar vlaamse-erfgoedbibliotheken.be logo Vlaamse Erfgoedbibliotheken

Over het gehele werk

titels

  • Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série)


auteurs

  • over Willem van Oranje

  • over Olivier van den Tempel

  • over Philips van Marnix van Sint Aldegonde


plaatsen

  • over Zierikzee

  • over Breda


landen

  • over Spanje

  • over Frankrijk

  • over België (Wallonië)

  • over Duitsland


Over dit hoofdstuk/artikel

datums

  • 26 juni 1574