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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577 (1838)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577
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Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577

(1838)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

Vorige Volgende

* Lettre DLXXXIV.
Le Prince d'Orange au Comte Jean de Nassau. Les Etats ont eu recours à la Reine d'Angleterre.

*** En octobre le Prince avoit déclaré aux Etats qu'on devoit, ou faire la paix aux conditions qu'on pourroit obtenir, ou se séparant complètement du Roi d'Espagne, se ranger sous l'obéissance d'un Monarque puissant. La chose parût évidente. La noblesse répondit immédiatement: ‘dat sy egeen andere noch nadere weg of middel en konden bevinden totter verlossinge... dan met aenneminge van eenen anderen machtigen Christelycken Potentaet van den Koninckryke van Spangien te scheiden.’ Bor, 651a. On se décida pour l'Angleterre; vû que la Reine faisoit profession de la foi Evangélique, et descendoit des anciens Comtes de Hollande, à quoy il faut ajouter l'opportunité du commerce. l.l. p. 641b. ‘Na vele beraedslaginge is geresolveert dat men op sekere conditien de souverainiteit van de Graefschappen van Holland en Zeeland presenteren soude aen de Coninginne van Engeland.’ l.l. 651a et 661a.

Monsieur mon frère. Estant adverti de la mort de

[pagina 314]
[p. 314]

Ga naar margenoot+Madame de Hoorne, j'estois en paine de sçavoir ce que je ferois de ma fille, et au mesme instant je receuz nouvelles comme vous m'aviés faict ce plaisir de la envoier quérir par Madamoiselle van Roye, par où je vois de plus en plus la continuation de vostre bonne volonté et affection envers moy....

Quant à l'estat de ce pays, je ne vous en sçauroys pour le présent dire aultre chose, sinon que, depuis que l'ennemy nous a emporté par assault le fort de Bommenée, nous avons donné à cognoître nostre extrémité à la Royne d'Angleterre, laquelle nous a donné fort favorable audience, et a envoié pardeçà ung ambassadeurGa naar voetnoot(1) sien, affin de regarder syl y auroit moien d'acheminer quelque bonne paix, ou aultrement entendre et veoir de plus prez l'estat de noz affaires. Surquoy nous en avons commis quelques ung de par-deçà pour en communicquer plus amplement avec sa Majesté. Je ne sçay quelle sera l'issue, dont toutesfois je vous advertirai, aussitost que j'en sçauray quelque chose.

J'ay receu nouvelles asseurées qu'en France les trefves ont esté conclues pour six mois, ce que j'espère tournera aussi à quelque soulagement des affaires de par-deçà.

[pagina 315]
[p. 315]

Ga naar margenoot+Il me semble que, ayant quelque moien d'argent, qu'il se présente à ceste heure une belle occasion pour l'avanchement de noz affaires, et me desplaist bien fort que, à faulte dudit argent, nous la laissons perdre. Et c'est que je vouldrois maintenant négotier avec Monsieur le Duc Casimir, affin qu'il nous volusse faire ce bien que de mener par-deçà, tous les gens de guerre, tant à cheval que à pied, que ledit Seigneur Duc debvoit mener en France; car, comme ilz ont faict la despense pour se monter et équipper, je pense que tant plus facilement on les pourroit induire, mais je vois peu d'apparence par-deçà pour l'effectuer, à faulte comme dessus. Néantmoins je ferai tout mon extrême debvoir vers les Estatz pour les induire, et ce que j'en aurai faict, le vous ferai sçavoir incontinent.

Depuis la deffaicte de Monsieur d'Affensteyn (des particularités de laquelle toutesfois n'avons encore nouvelles sy certaines que l'on s'y puisse arrester) ay esté adverty que Monseigneur de Gast, Coronnel des Gardes du Roy, grand ennemy de ceulx de la religion, a esté tué à Paris en sa maison, sans que l'on puisse sçavoir qui en ont esté les autheurs.... Rotterdam, 29 nov. 1575.

Monsieur mon frère. Je vous prie de me voulloir envoier le contract de mariage de moy et de ma femme, et davantaige je vous prie de vouloir assister Monsieur de MansardGa naar voetnoot(1), lequel j'envoye auprès de vous pour visiter

[pagina 316]
[p. 316]

Ga naar margenoot+mes papiers et pour en faire tirer des copies suivant ce que je luy en escritz.

VostreGa naar voetnoot1 bien bon frère à vous faire service,

Guillaume de Nassau.

La fuite du Duc d'Anjou avoit causé une grande alarme à la Cour, surtout aussi vû ses relations avec le Prince de Condé et le Duc Jean-Casimir: mais la Reine-Mère ‘le cajola si bien qu'elle le fit consentir à une trève de six mois, commençant au 22 de novembre:’ Mezeray, V. 202. Le 25 nov. il écrit de MontrenvelleGa naar voetnoot2 à Condé:
‘Mon cousin, encores que je vous aye fet escripre par mon segretère, je vous ay bien voulu fayre se mot de ma min, pour vous fayre encores entandre les [ce]quations qui m'ont fet entendre à parlemanter. Le principal subget qui nous meut tous en sete guere est le dessir que nous avons de voir toute chozes restablies en leur première seplandeur et ordre; or le seul remède pour parvenir à la finalle exséqution d'une si sinte et louable entreprinze est d'outer les infinis confusions, ausquelles les longeurs des troubles nous ont fet tomber, à quoy je ne voyes nul remède si par un commun acort il n'i est pourveu; pour à quoy parvenir je panse, voyant les grans orrages proches de fondre en ce royaume, que, nous servans de la répeutation d'iseus, nous pourons tirer le mesme eutillité que nous eut peu aporter lesqueseqution de yselles forces, et par se moyen nous aurons la bienveillance et l'utilité qui sont les deux poins prinsipos pour metre nos ennemis en nésesité.’ (MS. P.C. 399Ga naar voetnoot3, p. 302).
Le même jour Walsingham écrit, de Windsor, au sujet de la trève, à Condé: ‘Monseigneur, quant à la négociation du présent porteur, le sieur [WyterGa naar voetnoot4], je me remettray à luy de vous faire entendre ce qui en est. Le tout que j'ai à escrire pour le présent,
[pagina 317]
[p. 317]
Ga naar margenoot+c'est que je me réjouy de l'espérance de la paix qui se va monstrer par la treuve qu'on a présentement accordée, à ce que nous entendons. Dieu vueille qu'elles sortissent meilleur effect et plus ferme seureté que les accords auparavant faictz. Les mémoires tant fraisches ne vous laisseront estre abusés à crédit, comme j'espère; le sang espandu de vostre très honoré seigneur et père, après tant d'accords, vous endoctrine à suyvre la sagesse du serpent, et savons tous que beaucoup mieux vault la guerre ouverte que la paix fourrée. Les armes se voyent à l'oeil, de tant plus aisé c'est de s'en garder; le coeur se cache dedans où la veue ne pénètre point, dont le danger en est plus grand, tousjours pourpensé et jamais pourveu. Mais, comme j'ay déjà dist, j'espère que le tout est pourveu, et que vous autres Messeigneurs prendrés si bon ordre que, tout traihison estant bien esloigné, une ferme et bonne paix réussira, pour le bien de vos seigneuries et toute la France...’ (MS P.C. 399).
Condé avoit rec̱u des secours pécuniaires d'Elizabeth et de l'Electeur Palatin.
Il écrit le 27 août au Comte de SussexGa naar voetnoot(1): ‘Monsieur, ayant entendu par mon cousin, Monsieur de Méru, la droite intention que vous portez au bien de ce party, pour lequel vous avez si vivement employé vostre crédit et faveur envers la Royne vostre souveraine Dame, affin d'impétrer le secours de deniers, lequel il luy a pleu, à la sollicitation de tant de gens de bien, donner à ce dit party, je n'ay voullu oublyer à vous faire entendre comme les dits deniers ont esté fournis par le personnage qui en a esté requis, et croy que par ce moyen, avec l'ayde de Dieu, cette sainte entreprise sera accompagnié de bons événemens, à la gloire et honneur desquelz vous participerez des premiers.... (* M.S.P. Br. n.o 95).
[pagina 318]
[p. 318]

Ga naar margenoot+Quant à l'Electeur Palatin, voici un acte daté de Strasbourg le 25 sept. ‘Nous Dieterich Weyer Docteur-ès-Loix Gouverneur de Kayserlautern, et Pierre Beutterich Doctenr-ès-loix et Conseiller de Mgr. l'Electeur Palatin, ayant receu commendement deson Exc. de recevoir de Mgr. le Pr. de Condé les obligations de la somme de 50,000 escus, confessons... les avoir recues, en date 24 juillet 1575.... el le Prince n'avoir receu la somme... ains seulement mille escus....’ (MS. P.C. n.o 399).

margenoot+
1575. Novembre.
voetnoot(1)
Ambassadeur. ‘Sy sondt in October in Hollandt Mr Thomas Hastings om alle handel met Vranckryck te beletten:’ c. Meteren, p. 100c. ‘Danielem Rogersium ad Arausionensem mittit, ut a foederatione cum Gallis pro Belgio ineunda, ad quam, annitente Jo Villersio nostrate, cujus prudentiae et aequitati multum tribuebat, quodammodo jam tum ferebatur, ipsum dehortaretur.’ Thuan. III. p. 80, f.
margenoot+
1575. Novembre.
voetnoot(1)
M. de Mansard. Envoyé en 1578 par les Etats-Généraux vers le Duc d'Anjou: Bor, 950a. Aux funérailles du Prince il porta son étendard: l.l. II. 435a.
margenoot+
1575. Novembre.
voetnoot1
Vostre - service. Autographe.
voetnoot2
Montrevel près de Bourg en Bresse.
voetnoot3
Ce Tome contient beaucoup de lettres au Prince de Condé.
voetnoot4
Apparemment Winter: voyez par ex. Thuan. III. 171, e, e.
margenoot+
1575. Novembre.
voetnoot(1)
Comte de Sussex. Thomas Radclyffe, ‘Lord Chamberlain of the Household.’ Il favorisoit aussi la cause des Pays-Bas. D'après Lodge: ‘It may not be too much to say that in the list of Elisabeths counsellors she trusted this nobleman above all others; certain it is that no one among them so entirely deserved her confidence.’ Portraits, III.
margenoot+
1575. Novembre.

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datums

  • 29 november 1575