Skiplinks

  • Tekst
  • Verantwoording en downloads
  • Doorverwijzing en noten
Logo DBNL Ga naar de homepage
Logo DBNL

Hoofdmenu

  • Literatuur & taal
    • Auteurs
    • Beschikbare titels
    • Literatuur
    • Taalkunde
    • Collectie Limburg
    • Collectie Friesland
    • Collectie Suriname
    • Collectie Zuid-Afrika
  • Selecties
    • Collectie jeugdliteratuur
    • Basisbibliotheek
    • Tijdschriften/jaarboeken
    • Naslagwerken
    • Collectie e-books
    • Collectie publiek domein
    • Calendarium
    • Atlas
  • Periode
    • Middeleeuwen
    • Periode 1550-1700
    • Achttiende eeuw
    • Negentiende eeuw
    • Twintigste eeuw
    • Eenentwintigste eeuw
Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VI 1577-1579 (1839)

Informatie terzijde

Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VI 1577-1579
Afbeelding van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VI 1577-1579Toon afbeelding van titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VI 1577-1579

  • Verantwoording
  • Inhoudsopgave

Downloads

PDF van tekst (3.36 MB)

XML (1.46 MB)

tekstbestand






Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VI 1577-1579

(1839)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

Vorige Volgende
[pagina 113]
[p. 113]

† Lettre DCCXXXIX.
Ga naar margenoot+Le Seigneur de Ste Aldegonde au Comte Jean de Nassau D. Juan s'est retiré au château de Namur.

Monseigneur, je ne sçauroys obmettre l'occasion d'advertir vostre Seigneurie de l'estat des affaires de pardeçà, lequel panche du tout verz le renouvellement de la guerre, s'estant depuis naguerres Don Jéhan d'Austrice saisy du chasteau de Namur, soubz ombre d'aller dresser une chasse royalle après le département de la Royne de NavarreGa naar voetnoot(1), laquelle il venoit de convoyer, et au mesme temps ayant saisy Charlemont, par le moyen de Monsieur de Hiergez, lequel auparavant avoit demandé aux Estats d'estre recommandé vers Don Jéhan, pour avoir le gouvernement du dit Charlemont, prétendant que Monsieur d'EricourtGa naar voetnoot1Ga naar voetnoot(2) s'en vouloit deffaire, et, comme il a veu qu'aucunz d'entre les Estatz y faisoient difficulté, ou pour le moins y interposoient dilays, s'est addressé au dit Don Jéhan et par authorité d'icelluy s'y est mis dedans. On a aussi practiqué sur le mesme temps que le Gouverneur de Philippe-

[pagina 114]
[p. 114]

Ga naar voetnoot+ville [a] remis son gouvernement entre les mains du dit Don Jéhan, d'autre costé les Allemans tiennent encore une bonne partie des villes principalles du païs, de façon qu'il est fort apparent que Don Jéhan s'est résolu du costé de la force, ayant à son commendement le chasteau de Gand, d'Escluse, et la ville de Termonde en Flandres, et en Brabant celle de Bergen op Zoom, de Boisleduc, et ayant au chasteau d'Anvers intelligence avecq Monsieur de Treslong, combien qu'il y ayt quelques capiteines desquels les Estats ont bonne opinion, mais le pis est que ce pendant il traîne les Estatz et les tient tellement en suspens, qu'ils ne se sçavent résouldre. Le lendemain après avoir surpris le chasteau de Namur, il dépêcha le Seignr Rassingen devers eulx, pour remonstrer qu'il ne l'avoit faict à aultre occasion que pour s'asseurer, à cause qu'il avoit receu advertissement qu'on avoit conspiré sa mort, en cas qu'il vint à Bruxelles, et envoya la copie des lettres aux Estatz, lesquelz estoient sans nom et signature, adjoustant, qu'il n'entendoit en façon quelconque rompre la paix, mais mesme vouloit poursuivre à faire sortir les Allemans des villes, ce que plusieurs d'entre les Estatz se laissent persuader, donnant ce pendant au dit Don Jéhan loisir de se fortifier à son plaisir. Quoy qu'environ sept ou huict jours auparavant de ceste surprinse de Namur, j'aye esté dépesché de Monseigneur le Prince d'Oranges vers eulx, pour leur communicquer aucunes lettresGa naar voetnoot(1)

[pagina 115]
[p. 115]

Ga naar margenoot+interceptées en France, par lesquelles on descouvre manifestement leur mauvais desseings brassés de longue main. Car Don Jéhan escript au Roy bien manifestement que sa Ma n'a pas icy ung seul homme pour luy, forsGa naar voetnoot1 seulement le Conte de Mansfelt, et que c'est raison que l'on luy donne récompense, puisqu'on en donne aux meschans, afin qu'ils ne soyent pires; et que l'on ne doibt refuser aux vieus serviteurs, ce qu'on dònne à ceux qui ont mérité d'estre chastiez exemplèrement. Il dict qu'il n'y a autre remède à ce corps, sinon de coupper et retrencher tout ce que est gasté, remonstrant au Roy bien amplement que la douce médecine n'y profitera de riens, et se remectant de surplus à ce que Escovédo en escript plus particulièrement, lequel, après une infinité d'attachesGa naar voetnoot2, qu'il donne à tous, tant aux Seigneurs qu'aux Estatz, et universelement à tout le peuple, conclud finalement en ces termes, que, si le Roy ne tâche à recouvrer son crédit pour lever argent et qu'il n'envoye forces pardeçà pour y aller d'autre pied, que Don Jéhan se retirera, advertissant sa Maté que ces afaires ne se peuvent remédier par moyens de raison, ains seulement avecque feu et sang, et, pour ce fère, il est besoing avoir forces et moyens. En un autre, aussy au Roy, il ouvre les moyens de faire la guerre, disant qu'il ne seroit d'advis qu'on s'avansast aux villes de terre ferme, mais qu'il se faut attaquer aux illes, ce qu'il tient pour plus difficile que non pas l'entreprinse qu'on a sur l'Angeleterre; et que, ayant saisy l'un, l'on en saisiray bien l'autre et que pour ce faict il suffit avoir moiennes forces; et toutesfois il proteste qu'il ne le dict pas pour le respect de Don Jéhan, c'est à dire pour avan-

[pagina 116]
[p. 116]

Ga naar margenoot+cer le desseings qu'il a en Angleterre, mais pour ce qu'il voit que les afaires de sa Maté n'ont nul autre remède. Et aileurs il escript que, quand il sera question de faire la guerre, il faudra suivre tout ung autre pied que ont faict le Duc d'Alve ou le Commandeur-mayor, à cause qu'il faudra avoir peu de gens, mais d'eslite et de bon service, sans se charger de ceulx qui ne font que consumer sa Maté. - Brief, toutes les lettres, tant de l'un que de l'aultre, ne font que menasser le pays de servitude et d'entière ruyne, si avant que Escovédo dict, en termes exprès, qu'il voit qu'entre les Seigneurs y aura débats, à cause des gouvernemens, et que, en tel cas, la dispute de la liberté des consciences viendra fort bien à propos pour le Roy, d'autant queles uns soubs ce prétexte se joindront avecque le Roy et par ainsy on les divisera et aura-on moyen de les venger tous et chastier les uns par le moyen des aultres. Or, Monseigneur, j'ai communicqué ces lettres à plusieurs d'entre eulx, suivant ma charge, et là-dessus est survenu cela de Namur, par une singulière providence de Dieu, qui les veut réveiller de leur somme, comme par force, et toutesfois la plus grand part ne se peult encor résouldre; ils veullent encor aller par disputes et justification et ne pouGa naar voetnoot1 cher à leur faict. Les Seigneurs qui sont bien affectionnés et voluntaires, entre lesquels certes Monsieur d'EgmontGa naar voetnoot(1) se monstre des premiers, ne se

[pagina 117]
[p. 117]

Ga naar margenoot+treuvent secondez des aultres, de façon qu'il est fort à craindre que nous trouverons quelque jour surprins, si Dieu ne nous ayde. - Les affaires d'Hollande vont à l'accoustumée. Ceulx d'Amsterdam demeurent aussy oppiniastres qu'oncques auparavant et n'entendent à nulle raison. Ils veulent gouverner leur gouverneur, et, en recepvant Monsieur le Prince, veullent avoir les armes en main et la ville plaine de garnison; d'autre costé se veullent joindre avecq Hollande de nom, mais en effect ne veullent avoir riens de commun, sinon le trafficq et négotiacion. Car aux charges et impositions ne veuillent participer, en sorte que ce soit. On y avoit envoyé ung président du conseil privé, nommé SalsbautGa naar voetnoot1, mais au partement d'Hollande il n'avoit non plus effectué que les autres. Utrecht demeuroit aussy en mesmes termes. En Phrise on avoit envoyé des Commissaires, pour persuader Monsieur de Ville de venir vers Don Jéhan, espérant par ce moyen luy faire quicter son gouvernement à Monsieur de Bossu; mais, comme il a esté arrivé à Malines, de suite la surprinse de Namur a esté publié, ce qui l'a empeché de passer oultre et esté occasion de se résouldre plus fermement. Monsieur de Lalaing donne ordre, le mieulx qu'il peult, en son Gouvernement de Haynault. Toutesfois on l'attend icy de jour à aultre. Je désirerois merveilleusement qu'il y fust, espérant qu'il pourroit redresser et animer les autres. Il fault prier [le] Dieu des armes qu'Il veult assis-

[pagina 118]
[p. 118]

Ga naar margenoot+ter à son peuple et à sa cause. Certainement la cause de la religion est merveilleusement hayeGa naar voetnoot1 et suspectée par tout, ee qui rend mon voyage par deçà presque de tout infructueux, car ils soubsçonnent merveilleusement toutes mes actions et conseils, pensans que je panse à leur introduire Monsieur le Prince, pour par après amener le changement de religion, et semblent qu'ils ayentGa naar voetnoot2 mieulx se perdre sans nous, que de se sauver avecque nous. Voilà, Monseigneur, l'estat de nos afaires de pardeçà, qui est l'endroict où, après m'estre bien humblement recommandé à vos bonnes grâces, prieray Dieu vous donner, Monseigneur, en parfaicte santé, vie bien heureuse et longue. Bruxelles, le 28 de juillet 1577.

Le Sr de Hierges (p. 113) continuoit à obéir aux ordres de Don Juan. Son père et ses frères, d'autres Seigneurs, comme par ex. le Comte de Roeux, de même. On leur a donné souvent le nom de perfide et de traître; mais peut-on justifier ces épithètes?
En se joignant aux Etats la retraite des Espagnols avoit été leur but (T.V. p. 395). D. Juan promettoit de garder inviolablement la Pacification de Gand et l'Edit Perpétuel. Donc, à moins de révoquer en doute sa sincérité, ils n'avoient aucun motif de l'abandonner.
Ils ne considéroient sa démarche que comme un exercice légitime et nécessaire du pouvoir que le Souverain lui avoit confié. Donc il n'y avoit rien de changé dans leurs rapports avec lui. Ils ne quittoient point les Etats pour suivre D. Juan. Ils refusoient de suivre les Etats dans une nouvelle carrière d'opposition et d'hostilité.
Vraisemblablement le Gouverneur agissoit nou seulement de leur aveu, mais encore par leur avis. ‘Forte indigne ferentes Primores quidam, qui sibi persuadebant neque Joannem Austriacum neque se sine periculo in civitate versari, Serenissimi Juvenis animum magis exagitârunt, certo admonitum serio, et sae-
[pagina 119]
[p. 119]
Ga naar margenoot+pius.Ga naar voetnoot1Et intempestivis horis fuisse postea constitit,Ga naar voetnoot2quare tandem... discedere constituit... Clandestino Belgicorum Procerum quorundam consilio et instinctu factum fuisse plerique arbitrantur, qui Germanos quos sacramento exolutos dimissurus erat, factâ transactione denuo authorandos suaderent, blanditiis nihil se effecturum et, nisi se authoritate muniat, ludibrio futurum asserentes; an publico bono, an privato commoti incertum est:’ Anal. Burm. I. 22. - Le Duc d'Aerschot aura été parmi ces Conseillers: du moins lui aussi avoit donné l'alarme à D. Juan; lui aussi avoit quelque raison de craindre pour sa sûreté personnelle; lui surtout, par sa conduite, faisoit douter si son mobile étoit le bien public ou l'intérêt particulier.
margenoot+
1577. Juillet.
voetnoot(1)
Royne de Nav. Marguerite de Valois, soeur du Duc d'Anjou, se rendant aux eaux de Spa, sous prétexte de santé et pour dees motifs politiues: Str. II, p. 2, sq.
voetnoot1
de Méricourt.
voetnoot(2)
d'Ericourt. Louis de Montigny, dict de Sivry, Sr de Méricourt, Prévôt de Maubeuge et Gouverneur de Charlemont. Le 8 août ‘est résolu d'escripre à M. de Méricourt que Messieurs, cognoissans que la remise du Gouvernement de Charlemont faict ès mains de son Alt. en faveur de M. de Hierges, a esté faict sans maulvaise intention, il veulle venir à l'assenblée des Etats, pour les assister de conseil et d'advis.’ Rés. des Et.-G.
voetnoot+
1577. Juillet.
voetnoot(1)
lettres. Voyez p. 52. Elles servirent merveilleusement à aigrir les esprits. Toutefois Languet ne tient pas compte de la situation générale des affaires, quand il écrit, en mai 1578, ‘non fuerunt minima causa eorum malorum cum quibus jam conflictatur Belgium:’ Ep. secr. I. 2. 361.
margenoot+
1577. Juillet.
voetnoot1
bors, excepté.
voetnoot2
attaques.
margenoot+
1577. Juillet.
voetnoot1
Trois ou quatre lettres inlisibles.
voetnoot(1)
Egmont; à cette époque encore très-zélé contre D. Juan. Il est nommé parmi les Seigneurs que celui-ci soupçonne avoir participé aux ‘gesworene conspiratiën van den Prince, en Grave van Lalaing, Heeren van Heze en Champangny, en etlyke andere met onderlinge verbintenisse om de persoon van syn Hoogheid te betrapen, aentasten, en saiseren, of, by gebreke van dien, denselven uitten Lande te verjagen met syn gevolg, en Orangien in 't gouvernement-generael te stellen; van welke conjuratie auteurs en solliciteurs waren Aldegonde en Theron:’ Bor, 886b.
margenoot+
1577. Juillet.
voetnoot1
Sasbout; voyez p. 48.
margenoot+
1577. Juillet.
voetnoot1
haïe.
voetnoot2
Peut-être faut-il lire ayment.
margenoot+
1577. Juillet.
voetnoot1
Lisez, et.
voetnoot2
Lisez. Quare.

Vorige Volgende

Footer navigatie

Logo DBNL Logo DBNL

Over DBNL

  • Wat is DBNL?
  • Over ons
  • Selectie- en editieverantwoording

Voor gebruikers

  • Gebruiksvoorwaarden/Terms of Use
  • Informatie voor rechthebbenden
  • Disclaimer
  • Privacy
  • Toegankelijkheid

Contact

  • Contactformulier
  • Veelgestelde vragen
  • Vacatures
Logo DBNL

Partners

Ga naar kb.nl logo KB
Ga naar taalunie.org logo TaalUnie
Ga naar vlaamse-erfgoedbibliotheken.be logo Vlaamse Erfgoedbibliotheken

Over het gehele werk

titels

  • Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série)


auteurs

  • over Willem van Oranje


plaatsen

  • over Breda

  • over Utrecht


landen

  • over Frankrijk

  • over Spanje

  • over België (Wallonië)

  • over Duitsland


Over dit hoofdstuk/artikel

auteurs

  • Philips van Marnix van Sint Aldegonde


datums

  • 28 juli 1577