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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VII 1579-1581 (1839)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VII 1579-1581
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non-fictie

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non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VII 1579-1581

(1839)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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Lettre CMLI.
Le Cardinal de Granvelle à la Duchesse de Parme. Affaires des Pays-Bas et du Portugal (MS. B. GR. XXXI. p. 43).

*** Les Pays-Bas avoient un grand intérêt aux destinées du Por-
[pagina 191]
[p. 191]
Ga naar margenoot+tugal. La mort de Sébastien, né en 1554, Roi en 1574, et qui périt, le 4 août 1578, dans une expédition contre les Maures en Afrique, leur causa un notable préjudice. Ce Prince, jeune et chevaleresque, étoit (apparemment, et par sympathie, et par politique) très-disposé en leur taveur.
Le 15 nov. 1577 ‘le Seigneur de St. Aldegonde a faict rapport que M. le Prince l'avoit enchargé de dire que l'Ambassadeur de Portugal luy avoit déclaré que le Roy son maistre a esté en délibération de retirer ses agens hors de ces pays; toutesfois finallement s'est résolu de les laisser en la ville d'Anvers, avecq l'offre de s'employer pour le faict de nous procurer la paix, mesmes que, en cas qu'on ne sceut ad ce mener sa Maj., que le dit Seigneur Roy ne délaisse d'assister les pays, endroict la justice de nostre cause, sur quoy l'on pourra adviser:’ Res. MSS. d. Et.-G. Le 17, ‘sur le rapport de M. le Prince, que le Roy de Portugal seroit prest de nous assister vers le Roy, affin de nous faire avoir la paix, a esté advisé de suivre l'advis de M. le Prince, qui seroit de requérir le dit Roy de P. de soy y vouloir employer, luy donnant à cognoistre la justice de nostre cause: l.l.’ - Même c. Reydt rapporte: ‘de Nederlanden ter zee handelende, hadden met Coninck Sebastiaen verdraghen datse geene Spaensche havens, alwaerse dikwijls ingehouden werden,.... meer souden besoecken en al haren koophandel in Portugal alleen drijven, alwaer de Coninck hun beloofde veiligheijt voor personen en goederen, vrije conscienci in de Religie binnens huis.... 't welk misschien een oorlogh tusschen Spanien en Portugael soude verweckt hebben:’ p. 32b. - Son successeur le Roi-Cardinal Henri I, âgé de 67 ans et très-infirme, eut garde de sanctionner un pareil Traité. La mort de ce dernier, longtemps prévue, arriva le 31 janvier 1580. Cet événement, dans le principe, fut avantageux pour les PaysBas. On envoya moins d'argent au Pr. de Parme: ‘Lusitanica expeditio animum occupabat et pecuniam Regis:’ Str. II. 169. Schets écrit le 26 juin à Fonck: ‘Scio bello Lusitanico aerarium exhauriri:’ Burm. Anal. I. 297. Et Languet en sept. ‘Sane magno bono harum provinciarum factum est quod Hispanus, bello Lusitanico implicitus, non potuerit adversus eas vires omnes
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[p. 192]
Ga naar margenoot+suas convertere:’ ad Sydn. p. 462. Mais cette diversion ne fut pas de longue durée: encore la méme année, Philippe II (par la défaite de D. Antonio, grand-prieur de Crato, fils naturel du deuxième fils du Roi Emmanuel, son principal compétiteur) fut maître du Portugal. - Le Prince d'Orange, à cette occasion, n'observoit donc pas sans motif que des espérances douteuses conduisent trop souvent à un relàchement funeste. ‘De Pr., gestadig sorge dragende om te behouden de plaetsen die men hadde, heeft henluiden genoeg gewaerschout datse hen op sulke of dergelijke ijdele hope niet souden laten in slape wiegen:’ Bor II, 178b.
Le Prince de Parme, ayant eu en mariage Marie de Portugal, petite-fille du Roi Emmanuel, croyoit pouvoir prétendre à la Couronne pour son fils Rainuce Farnèse. Il en avoit écrit au Roi; la Duchesse avoit envoyé une consultation (p. 195), et c'est pourquoi Granvelle a soin de faire entendre que cette affaire se traite ‘par conseil à part et auquel je n'entreviens.’
Désignée pour remplacer D. Juan, la Duchesse, déjà en 1577 (T. VI. p. 204), se disposoit à partir pour les Pays-Bas. Des raisons de santé et surtout de politique (p. 248 et 338) firent constamment différer ce départ. Maintenant il falloit pourvoir au Gouvernement des Provinces Wallonnes: ‘Rex non diu super sorore dubitaverat, Belgarum populis perquam gratâ, et ab ipsis saepius ad illud regimen repetitâ:’ Str., II. 181. Toutefois, à cause des nécessités de la guerre, Philippe hésitoit encore. Le Cardinal lui persuada de donner à la Duchesse le maniement des affaires politiques, avec son fils pour Capitaine-Général: ‘Granvellanus in consultationem adhibitus, cum I. Idiaquesio, rerum Belgicarum in Hispaniae consilio moderatore, Regem in susceptâ prius sententiâ firmaverat; modo juberetur Alexander Gubernatrici adesse et armorum imperium retinere:’ l.l. - Le Prince de Parme se sentoit né pour commander; cet arrangement lui déplut. Déjà la perspective d'un tel partage lui avoit fait demander son rappel: ‘a rege reditum in Italiam cum abeuntibus e Belgio Hispanis enixe postulaverat.... Exercitus egestatem ab se diu sustentatam, dum licentiam authoritate coërcuerit: jam semestri Duci non eandem authoritatem fore:’ l.l. p. 160.
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[p. 193]

Ga naar margenoot+Granvelle et ses amis estimoient fort les talents de la Duchesse: T. VI. p. 373. Le 8 juin, à l'occasion du passage de celle-ci à Besançon, il écrit, de Madrid, à M. de Bellefontaine: ‘Elle est dame pour pouvoir entendre à peu de propoz et avec peu de conversation la pourtée de [quelqu'un]’ (MS. B.B I. 204).

Madame! J'ay la sepmaine passée receu la Lettre de v. Alt. du 22 de nov.; tant tardent-elles maintenant devant que d'arriver... J'ay extrêmement senti le travail que à ce coup luy ha donné la goûte la tenant au lict, pour la douleur du genol, mais je louhe Dieu qu'elle en soit quicte, et de sorte qu'elle se disposoit à son brief partement pour les Pays d'embas, mais je la plains certes du travail du voiaige en telle saison. Sa Mté ha aussi respondu aux lettres de v. Alt. et, si ses lettres seront si particulières et conformes ce qu'en ha esté consulté en ma présence, j'espère qu'elle en aura heu contentement. Je tiens la main à ce que l'on responde à Mr le Prince, auquel je corespondz aussi de mon coustel. La difficulté de la provision d'argent que passe par les mains de ces gens d'icy, cause le plus souvent difficulté aux dépesches, mais je solicite continuellement, et suis après pour, oultre ce que dernièrement j'advertiz avoir esté pourveu, que l'on y envoye encoires une bonne somme, et que l'on donne ordre pour envoyer argent de mois en mois, si non tant que l'on vouldroit, ce que l'on pourra. L'on escripvit dernièrementGa naar voetnoot(1) au Seigneur Prince, pour former, suyvant l'accordGa naar voetnoot(2), le Conseil d'Estat et pour mettre au band le Prince d'Oranges, à l'exemple de celluy que se fit contre

[pagina 194]
[p. 194]

Ga naar margenoot+[l'Eslecteur] Jean-Fréderic de Saxe et Lantgraff de Hesse, et avec permission de pouvoir chascun librement oultrager sa personne et occuper ce que luy appartient, où qu'il se puisse treuver, non encoires mis soubz la main de sa Mté, et semblable déclaration contre ceulx que, déans six sepmaines, ne l'abandonneront; que sera ung grand coup, pour ceulx que sont fondez sur le commerce, et une taille de xxx mille escus pour qui livrera ledit Prince vif ou mort, que luy donnera craincte, et apparentement le mettra en danger; je ne sçay ce que sur ce ilz respondront. Les despesches se font maintenant en françoisGa naar voetnoot(1): l'on espère bien de Frise, Gruningue, Gueldres, et Overissel. Plusieurs se monstrent peu contens du Prince d'Oranges, qui, à mon advis, ne doibt estre à son aise. L'assemblée de Cologne est séparée avec ung fort honorable recèsGa naar voetnoot(2) pour le Roy, mais ces malheureux le gloseront à leur accoustumé. Le Duc d'Arscot, les Abez de St Gertrud et Maroles, qui sont causeGa naar voetnoot(3) de tant de maulx, sont réduytz, et ont bien servy, et Schetz et aulcuns aultres;

[pagina 195]
[p. 195]

Ga naar margenoot+ceulx icy estoient députez des Estatz: Dieu par sa grâce nous soit en ayde! - Si v. Alt. passe par le Comté de Bourgogne, elle entendra de grandes foules que l'on ha faict à ce polvre pays, mais je n'en veulx pour maintenant travailler vostre Altèze; les pouvoirs, restrictions, et instruction yront à temps; nous actendons le prévost FonchGa naar voetnoot(1), que doibt servir au lieu de Hopperus, et des sécretaires, estant icy seul DennetièresGa naar voetnoot(2) indisposé comme v. Alt. aura entendu: mais, comme j'ay escript, la vraye instruction est celle qu'elle aura du compte que luy donnera Mr le Prince de l'estat des affaires, et lettres et responces d'ung coustel et d'aultre, et ce que, de jour à aultre, selon la disposition du temps et des négoces, s'escripvra.

Leurs Majestez et Altèzes, grâces à Dieu, se portent fort bien, et n'est ce Nöel le Roy sorty du palaix; son indisposition passée nous mict en soulcy et peine, mais, Dieu mercy, il en est bien refaict et je procure de le soulager tout ce que m'est possible, combien qu'il me pourroit quelques fois occuper d'importun mais non pour aultre que pour ses propres affaires.

Les gens de guerre que commencent jà venir, nous mectent jà en soulcy pour les vivres et craincte de désordres: l'on dit que le Roy-Cardinal se porte mal, et l'on n'a pas tant d'espoir aujourd huy que l'on avoit il y a 15 jours, que ceulx du Royaume facent riens par vertu, et pour recongnoistre le droit; sa Mté se tient preste, pour tout

[pagina 196]
[p. 196]

Ga naar margenoot+ce que pourroit advenir. La consultation de v. Alt. s'en voya à ceulx que de la part de sa Mté sont en Portugal; cest affaire se traicte par conseil à part, auquel je n'entreviens, ny en ung aultre conseil, sur ce que se debvra faire d'ung si grand appareil de guerre; ils tiennent icy que le droit cler est pour sa Mté, et maintenant s'envoye au Pape la consultation icy conceue pour la justice de sa M.; l'on ne laisse pas encoires publier les exemplaires, et pour tant ne le puis maintenant envoyer. Mr le Prince ha escript à sa M. pour le droit de son filz et pour le chasteaul de PlaisanceGa naar voetnoot(1), que j'eusse voulu qu'il eust encoires différé; je ne laisseray de, aux occasions, en dire ce qu'il m'en semble, quoy que puisse advenir, et me treuvera tousjours v. Alt. tel que je doibz pour son service, me recommandant bien humblement à la bonne grâce d'icelle. De Madrid, ce 3 janvier 1580.

margenoot+
1580. Janvier.
margenoot+
1580. Janvier.
margenoot+
1580. Janvier.
voetnoot(1)
dernièrement. Voyez la Lettre 940.
voetnoot(2)
l'accord, avec les Provinces Wallonnes.
margenoot+
1580. Janvier.
voetnoot(1)
françois. Voyez T. VI. p. 411.
voetnoot(2)
recès; le recessus Dominorum Commissariorum, du 13 nov., dans les Acta P. Col. p. 275-286.
voetnoot(3)
cause. ‘Fuerunt praecipui authores istius foederis Statuum adversus Hispanos, qui longe gravius de iis conqueruntur quam de aliis qui adversus ipsos conspiraverunt: dicunt enim se istud difficillimum bellum praecipue suscepisse, ut religionem Catholicam et ecclesiasticorum dignitatem et authoritatem tuerentur:’ Lang. Ep. s. I. 2. 806. - Il dit a ce sujet: ‘horum stultitiam nemo satis mirari potest.’ En effet il leur eût été plus avantageux, ou de ne pas servir, ou de ne point abandonner les Estats: mais n'est-il pas juste d'en conclure qu'ils n'eurent pas uniquement en vue leurs intérêts particuliers?
margenoot+
1580. Janvier.
voetnoot(1)
Fonch: T. VI. p. 340: ‘Rerum Belgicarum curator apud Regem:’ Str. II. p. 191.
voetnoot(2)
Dennetières: Sécretaire du Roi; employé spécialement dans les affaires des P.-Bas: Hoynck v. Papendrecht, Anal. Belg I 2. p. 354.
margenoot+
1580. Janvier.
voetnoot(1)
Plaisance. La Duchesse désiroit qu'on ôtât enfin de ce château la garnison Espagnole que son époux avoit été contraint en 1556 d'y admettre. Le Roi accorda cette faveur à son fils en 1585. ‘Accepit a Rege litteras de Placentinae arcis, quae Hispano praesidio tenebatur, restitutione:’ Str. II. 426, in f.

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Over dit hoofdstuk/artikel

datums

  • 3 januari 1580