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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VIII 1581-1584 (1847)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VIII 1581-1584
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Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VIII 1581-1584

(1847)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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† Lettre MCV.
Le Prince d'Orange à la Reine-mère de France. Réponse à la Lettre 1103 (MS. P. BRI. 98. p. 67).

Madame, j'ay receu les lettres par M. de Mirambeau dont il a pleu à v.M. m'honorer, estant byen aise d'une part de voir la bonne et maternelle affection de v.M. vers son A. et de l'autre très marri du soupçon qu'elle a de moy et de mes actions. Le dit Sieur a veu et entendu ce que luy a esté dict en ceste ville. Il a esté près de son A.; et par ce moien a peu estre informé à la vérité de tout ce qui est advenu en ceste ville et plusieurs autres villes de ce pays, en mesme jour et en mesme heure. Madame, je ne feray sur cela autre réponse à v.M. touchant ce qu'il luy a pleu m'escrire de sa main, sinon que je m'en remets à ce que son A. mesme en vouldra mander à vos Majestés, m'asseurant qu'elles sauront byen juger par cela sy je doy estre accusé ou non. Seullement je puis asseurer en vérité v.M. que jamais je n'ay tant aimé et honoré Prince aucun que son A. et n'ay pas mesme voullu croire ce que j'ay veu, tellement que, pour mes bons et loyaux services et affection sin-

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Ga naar margenoot+gulière, je n'en ay eu autre récompence sinon estant eschappé un périlGa naar voetnoot(1) je me suis trouvé en danger d'un autre aussy grand, et combien, Madame, que je suis fort peu de chose, sy est-ce que j'avoy moien, s'il eust pleu à son A. se servir de mon conseil, de luy faire service, tant en son païs qu'ailleurs. Il plaira à v.M., ayant entendu la vérité, de ne laisser de me continuer ses bonnes grâces et m'entretenir en celles du Roy, l'asseurant qu'après le service de son A., je n'ay rien autant en recommendation que leurs services et le byen de la Couronne de France, ce que, Madame, je supplye très humblement v.M. de croire; et sur ce, luy ayant très-humblement baisé les mains, je prieray Dieu, Madame, la tenir en sa sainte et digne protection. Escrit à Anvers, le xvii de février 1583.

L'Archevêque de Cologne avoit passé le Rubicon. Le 17 janvier il autorisa l'exercice de la Confession d'Augsbourg: Bor, II. 360. Le 25 janvier il épousa publiquement la Comtesse de Mansfeld.
Il ne comptoit pas séculariser l'Archeveché. Il eut hâte de le déclarer: ‘wy betuigen dat onsen wille en meininge in geenderley manieren daertoe geneigt sy, dit onse Eertzbisdom op onse Erfgenamen te brengen.... Na onse doodlyke afsterven ... sal onsen weerdigen Doms-Capittel hunnen vryen wille gelaten worden:’ l.l. En voulant former un Etat héréditaire il n'eut trouvé nulle part des appuis. La Noblesse Évangélique tenoit au principe électif pour des établissements richement dotés, qui offroient des positions honorables et lucratives aux puinés de leurs Familles et dont la transformation en États séculiers, à l'instar de la Prusse, eut augmenté, au détriment des Nobles, le pouvoir des Princes déjà suffisamment accru par la Réforme. Au contraire, en voulant rester Archevêque Protestant, en attaquant ainsi le reservatum Eccle-
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Ga naar margenoot+siasticum, contre lequel, depuis 25 ans, les réclamations n'avoient pas cessé, il pouvoit compter sur le soutien du parti Évangélique. ‘Die Hochstifter, früher ein ehrenvoller Unterhalt so vieler nachgeborenen Prinzen waren jetzt ein Gegenstand doppelter Fifersucht der evangelischen Fürsten, welche die Ausschlieszung ihrer Familien im weltlichen Interesse als eine bedenkliche Neuerung, das durch den geistlichen Vorbehalt den Alt-Katholischen zugestandene Privilegium als ein gefährliches Hindernisz der evangelischen Lehre ansahen:’ v. Rommel, N.G.H. II. p. 513. ‘Die Stifter waren das Erbtheil der jüngern Söhne aus fürstlichen und adligen Haüsern:’ Ranke, Polit. Zeit., I. p. 270. Mais, il falloit renoncer aux Évêchés, si l'on n'y introduisoit la Reforme; car, écrit en 1585 le Landgrave G. de Hesse: ‘kein Freund könne dem andern rathen, seine Kinder dem Moloch zu opfern:’ v. Rommel, l.l. p. 522.
Les Protestants avoient en partie écarté l'obstacle fatal. Deux exceptions étoient devenues presqu'habituelles; savoir quand le Chapitre avoit élu un Protestant, ou qu'il approuvoit le changement de son Évêque. L'Archevêque de Magdebourg étoit marié; celui de Brême également: les Évêques de Lubeck et de Minden étoient Protestants déclarés: à Osnabruck on avoit tantôt un Protestant, tantôt un Catholique-Romain: Ranke, l.l. p. 270, sq. L'Électeur Palatin affirme en 1584 que le Vorbehalt a été l'objet de protestations à chaque Diète; ‘dazu nie in seine Würcklichkeit kommen, sondern von zeit an aufgerichteten Religion-Friedens jederzeit das contrarium practiciret und gehalten werden, wie mit vielen Exempeln nahmhaffter Ertzund Bisschöffe, die sich zu unser Christlichen Religion Augspurg. Confession bekennen, auch in h. Ehestandt begeben, und doch bey Ihren Ertz- und Biszthumen, und allen denselben auch anhangenden Dignitäten gelassen worden, .. zu beweisen:’ Struve, Pfältz. Kirchen-Hist. p. 376.
Mais l'Électeur de Cologne vouloit réformer l'Archevêché malgré son Chapitre. C'étoit décidément outrepasser la limite.
S'il venoit à réussir, on ne pouvoit calculer les suites.
La Réforme eût pris une extension subite. Plusieurs Prélats, retenus par des considérations intéressées, attendoient le triomphe de
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Ga naar margenoot+Truchsess pour suivre son exemple. ‘Wenn Gebhards Unternehmen zu Köln glückte, wollte der Bisschof von Paderborn heyrathen:’ v. Rommel, l.l. p. 521. De même l'Évêque de Würtzbourg.
Il y a plus. Les Électeurs Évangéliques eussent eu désormais la majorité. Par l'Archevêque de Cologne les Princes Protestants d'Allemagne ‘sont asseurés de la pluralité des voix, en ayant des sept les quatre, oultre celle de l'archevesque de Mayence, qui semble incliner à ce parti:’ Mém. de Mornay, II. 280.
L'entreprise étoit menaçante pour la Maison d'Autriche. L'Empire alloit lui échapper. Les Princes Protestants avoient déja communiqué leurs conseils, ‘pour empescher qu'un roy des Romains ne feust créé de cette Maison; et sur ci est advenu à propos que l'archevesque de Cologne s'est déclaré de la religion:’ l.l.
Aussi voit-on une Ligue qui tend à se former, à cette occasion, contre le Pape et l'Autriche. A cet effet le Sr de Ségur fut envoyé en juillet par le Roi de Navarre en Angleterre, en Allemagne, chez le Prince d'Orange et le Roi de Danemark (Mém. de Mornay, II. p. 272-294). Le fait de Cologne est un de ses principaux arguments: p. 293.
Même le Roi de France sembloit s'intéresser à l'Archevêque, esperant ‘que le trouble advenu se deust bientôt terminer par un bon et doulx expédient:’ v. Rommel, N. Gesch. v.H. I. 571.

L'issue fut déplorable. L'Archevêque démis, excommunié par le Pape, le 1 avr. 1583, eut recours aux armes; un an après il étoit fugitif, et l'Évêque de Frisingue occupoit sa place.

margenoot+
1583. Février.
voetnoot(1)
un péril: voyez p. 76.
margenoot+
1583. Février.
margenoot+
1583. Février.

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datums

  • 17 februari 1583