Briefwisseling. Deel 3: 1640-1644

2781. Aan prinses Amalia van Oranje. (H.A.)*

De vijand is bij Venlo gelegerd, maar heeft erg gebrek aan geld. Vele Spanjaarden en Portugeezen loopen naar ons over. Men zegt, dat Gennep zal worden overgegeven, wanneer al de buitenwerken zijn genomen, maar dat het kasteel nog eene maand lang verdedigd zal worden. - ‘Du costé de Middelaer, qu'on appelle les approches des Françoiz et Angloiz, on a ceste nuict envoyé huict ou dix hommes dans la contrescarpe de leur ravelin, et sur le ravelin mesme - qui est tout esboulé et montable par l'infinie quantité de canonades qu'on y a donné - aveq beaucoup de bruict, pour essayer s'ils ne voudroyent pas mettre le feu à leur mine, comme ils se sont laissez tromper du costé de M. le comte Guillaume; mais au contraire ils ont faict mine de se vouloir defendre, soit pour y attirer plus de monde, ou vrayment en intention de se battre. Dans la contrescarpe il n'a esté veu qu'un soldat en sentinelle. Nous avons maintenant deux ponts sur ce bras du Niers, bien couverts de blindes, ce qui les tient en cervelle, croyants qu'on a envie de leur envoyer beaucoup de monde à la fois. - Les approches de M. le comte Guillaume s'avancent à grands pas et sans accroche, de sorte que dans demain il pourra estre attaché à leur corne. La contusion de sa blessure se dilate et, au dire du docteur Romph³⁾, il en eut

3) Zie I, blz. 319.

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hier tant soit peu d'alteration. S.A. le fut visiter hier, et le trouva debout, venant au devant d'elle’.

De nederlaag van den heer de Chastillon en de dood van den graaf de Soissons worden van verschillende zijden bevestigd¹⁾. De Keurvorst van Keulen²⁾ had te Bonn vreugdevuren laten ontsteken wegens de overwinning der Keizerlijken te Wolfenbuttel; nu dat heel anders uitvalt, zegt hij, dat het geweest is wegens de nederlaag van de Chastillon. - Hierbij gaat het manifest der prinsen te Sedan³⁾. ‘M. de Bouïllon y paroist à la teste, et le Roy d'Espagne au millieu, qui est bien repugnant à touts subterfuges et equivoques qu'il pensera faire valoir à sa descharge. On dit que ces princes victorieux deliberoyent, s'il falloit entrer en France, ou bien aller au secours d'Ayre. V.A. verra, comme leur manifeste est ridicule, et ressemble, à mon opinion, à de ces billets de charlatan, qui promettent la guerison de toutes les plus grandes maladies par un mesme drogue’. - Er wordt bericht, dat aartshertog Leopold en Piccolomini den dag na den veldslag in Wolfenbuttel waren en dat een brood er twaalf stuiver kostte. Au camp à Offelen, le 16^e de Juillet 1641.

1) Zie blz. 198.

2) Nl. Maximiliaan van Beieren; zie I, blz. 355.

3) Zie blz. 195.