Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens6603. Aan graaf F. van Dohna5). (K.A.)Ik heb in lang niet geschreven, maar ik heb ook dezen winter veel gesukkeld. Nu zal ik u eindelijk antwoord geven op uwe vragen. Hierbij gaan | |
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de prenten van mijn huis in de stad en van Hofwijck. Van het huis van Prins Maurits van Nassau ken ik geen prent. Spoedig ga ik mijne Latijnsche verzen, in den vreemde geschreven, uitgeven onder den titel Parerga peregrina1); de heer de Lionne had er altijd veel schik in. En een groot Hollandsch gedicht over den Scheveningschen weg zal ook gedrukt worden2). Zeker zal ik u beide zenden. ‘Touchant des apophtegmes du S.r de Mansart3), je n'ay pû, ny ne puis comprendre, Monsieur, comment je pourroy vous les avoir promis, n'ayant jamais rien veu par esçrit, ni ne sachant pas que personne en ayt voulu prendre la peine. Dans les discours familiers nous nous faisons parfois rire de ce qu'en avons retenu. Ce bon railleur a conclu sa vie en se mocquant de feu M. d'Obdam, de M. Huijgen4), de M. Eickberg5), de moy et d'autres, en revoquant soudainement tous les legs6) qu'il nous avoit donnez par des instrumens tresauthentiques de parties de son bien tres-considerables, tant en terres qu'en argent, en quoy les honestes gens de ses amis plaignent plus l'interest de son honneur que le nostre, qui, graces à Dieu, avons sans cela encor quelque morceau de pain de reste, et ceste derniere action a un peu noircy la generosité dont il avoit faict profession.’ - De bekentenis van Balthasar Gerard heb ik voor u naar het origineel afgeschreven, maar ik kan het stuk niet onder mijne papieren terugvinden. ‘L'impuissance de nostre bon ami de Montbeliard7) nous avoit faict esperer, qu'il n'oseroit plus songer à nous importuner. Cependant vous voyez comme quelque demon le pousse à entamer une revision. Nous avons bien trouvé moyen de le faire venir à Malines, mais tout cela ne laisse pas de m'inquieter au dernier point. Il faudra beaucoup d'adresse à Bruxelles pour nous procurer de bons adjoints, car en un mot, en ce pais là, tout est enemi du nom d'Orange, en wij hebben 't daer wat na gemaeckt, de pere en fils. Ces jours passez le grand Hermano Don Christophoro8) a faict icy une entrée d'ambassadeur tres-leste et tres-digne du nom qu'il porte, et apres la harangue qu'il a faict aux Estats de bonne grace, mais en Suedois, que nous entendons un peu moins que le Grec, il va entrer en conference avec quelques deputez. Vous le trouveriez grossi à merveille, mais le dedans, qui est son excellent esprit, est tousjours aussi delié que jamais. J'espere que la grande impression qu'on a icy de sa candeur et probité hereditaire, dont je me rens partout garend, nous fera reuscir avec luy à quelque chose de bon’ ..... A la Haye, ce 28e Mars 1667. Met uw broeder heb ik gesproken over het aanbod van een ambt, u gedaan9). Ook heb ik er over gesproken met de Prinses, die vindt, dat de dienst van den Prins u niet verhindert het aanbod aan te nemen. Of gij echter bevrediging zult vinden in dat ambt, durf ik niet beslissen. |
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