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Oeuvres complètes. Tome XIX. Mécanique théorique et physique 1666-1695 (1937)

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Titelpagina van Oeuvres complètes. Tome XIX. Mécanique théorique et physique 1666-1695
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Editeur

J.A. Volgraff



Genre

non-fictie

Subgenre

verzameld werk
non-fictie/natuurwetenschappen/natuurkunde


In samenwerking met:

(opent in nieuw venster)

© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Oeuvres complètes. Tome XIX. Mécanique théorique et physique 1666-1695

(1937)–Christiaan Huygens–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

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[p. 273]

Météores.

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[p. 275]

Avertissement.

Tandis que, suivant les idées du dix-septième siècle, l'astronomie proprement dite qui s'occupe de la forme, de la position et des mouvements des corps célestes, fait partie des mathématiquesGa naar voetnoot1), il n'en est évidemment pas de même de l'astronomie physiqueGa naar voetnoot2). Cette distinction est en vérité quelque peu artificielle: faut-il dire que la découverte de l'anneau de SaturneGa naar voetnoot3) ne regarde que sa forme, tandis que les bandes de JupiterGa naar voetnoot4) et de SaturneGa naar voetnoot5) ont un caractère physique? Kepler avait déjà plus ou moins effacé la distinction en donnant à son ‘Astronomia nova’ de 1609 le sous-titre ‘Physica coelestisGa naar voetnoot6).

Quant à la science des météoresGa naar voetnoot7), elle embraffe non seulement l'étude de l'atmosphère, mais en général celle de tous les phénomènes qui se passent dans les régions hautes et ne font pas partie de l'ordre immuable ou presqu'immuable du monde: l'observation et la théorie des comètes et des étoiles nouvelles y appartiennent. Malgré le sens littéral du mot météore les tremblements de terre, suivant Huygens, en font

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[p. 276]

d'ailleurs également partie. Il est évident que la tradition exerce ici son influence: dans le traité d'Aristote auquel on a donné le nom de Meteorologica les tremblements de terre ont trouvé une place; suivant ce philosophe ils sont causésGa naar voetnoot1) par de la vapeur sèche (ἀναθυμίασις ou πνεῦμα) enfermée, laquelle généralement s'élève au-dessus de la terre et joue un grand rôle dans certains phénomènes atmosphériques dont fait partie l'apparition de comètesGa naar voetnoot2).

Suivant d'autres philosophes anciens, les comètes sont des astres réelsGa naar voetnoot3).

Galilée, sous l'influence des idées aristotéliciennesGa naar voetnoot4), considère les comètes comme formées par des exhalaisons terrestres et se mouvant au-dessous de la luneGa naar voetnoot5) quoyque Tycho Brahé qu'il combat - et Brahé était loin d'être seul à exprimer ce sentiment - eût déjà dit à propos de la comète de 1577, après avoir fait un grand nombre d' observations, ‘minimè in sublunari Mundo, sed in ipso Aethere, generatum extitisse’Ga naar voetnoot6).

 

En 1665 Huygens admettait avec Kepler que les comètes traversent le système solaire en se mouvant en ligne droiteGa naar voetnoot7).

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[p. 277]

Nous publions ici le discours du 1 et du 8 février 1681Ga naar voetnoot8). Huygens avait constaté que la grande comète de 1680-1681 décrivait une courbe. Il est d'avis que celle-ci (ou plutôt la partie qu'il en avait observée, car la comète était encore visible) ne différait probablement pas beaucoup d'une ligne droiteGa naar voetnoot9). Il soutient en outre la théorie des exhalaisons, tant pour les comètes que pour les étoiles filantesGa naar voetnoot10). Les dernières, pense-t-il avec Aristote et Galilée, proviennent de la terre. Descartes dit d'ailleurs la même chose dans le Discours VII des ‘Meteores’. Quant aux comètes, Huygens admet, comme d'autres auteurs modernes avant luiGa naar voetnoot11), qu'elles émanent du soleil, à moins que leur matière ne ‘s'amasse dans l'estendue de notre systeme planetaire’Ga naar voetnoot12). Il n'est nullement de l'avis de Cassini qui affirme avec certains penseurs anciens et modernesGa naar voetnoot13) qu'il y a des comètes qui reviennent, ‘qui peuvent estre estimées les mesmes’Ga naar voetnoot14).

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[p. 278]

Mais dans une remarque ajoutée en 1689 ou 1690Ga naar voetnoot1) au discours, après avoir fait en juin 1689 la connaissance personnelle de Newton, il se rallie à la théorie des orbites elliptiques de ce dernierGa naar voetnoot2). On voit ici sa croyance aux tourbillons s'affaiblir: si les comètes, comme les planètes, ne proviennent pas du soleil, mais sont des astres qui décrivent des ellipses autour de luiGa naar voetnoot3), et si pour chacun de ces mouvements elliptiques souvent fortement excentriques et dont le soleil occupe un des foyers, il faut un tourbillon, il s'ensuit que les tourbillons des comètes coupent généralement ceux des planètes ce qui est invraisemblableGa naar voetnoot4). Nous savons, quoiqu'il ne le dise pas ici, que, l'action à distance lui paraissant plus invraisemblable encore, il n'abandonna pourtant pas les tourbillons.

Ne semble-t-il pas raisonnable en effet, du moins à première vue, de supposerGa naar voetnoot5) que la queue d'une comète ‘tend a s'eloigner du soleil .... a raison de sa legeretè a l'egard de la matiere du tourbillon solaire’Ga naar voetnoot6)? W. Snellius, dans sa ‘Descriptio Cometae Anni 1618’Ga naar voetnoot7), attribue cette tendance de la queue à une force résidant dans le soleil (‘insita Solis vis’), tout en avouant ‘quod insita ilia qualitas nobis nimium sit ignota’. C'est ce que Huygens ne pouvait nullement accepter: comparez les p. 3-4 qui précèdent.

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[p. 279]

En 1692 Huygens eut l'occasion d'observer un tremblement de terre. Sans faire mention d'Aristote il opine, comme lui, que l'explication la plus probable est celle par des vapeurs enfermées (qui à cette occasion ne s'enflamment pas, comme elles le font dans le cas des tempêtes). Comparez le Ch. LXXVII de la Pars Quarta des ‘Principia Philosophiae’ de Descartes.

 

Les Pièces de Huygens, en majeure partie antérieures à 1666, sur les phénomènes ‘iris, halo, parelia’ ont déjà paru dans le T. XVII.

voetnoot1)
P. 249.
voetnoot2)
Note 7 de la p. 267.
voetnoot3)
T. XV.
voetnoot4)
T. XV, p. 138 et ailleurs.
voetnoot5)
T. XV, p. 119-120.
voetnoot6)
Comparez la p. 54 de la ‘Bibliographia Kepleriana, ein Führer durch das gedruckte Schrift tum von Johannes Kepler’, im Auftrage der Bayerischen Akademie der Wissenschaften unter Mitarbeit von L. Rothenfelder herausgegeben von M. Caspar (München, C.H. Beck, 1936).
voetnoot7)
Voyez la p. 271 qui précède.
voetnoot1)
Meteorologica, Lib. II, § 8.
voetnoot2)
Les comètes chez Aristote (Meteorologica, Lib. I, § 1) se trouvent au γειτνιῶντα μἀλιστά τόπον τῇ φορᾷ τῶν ἄστρων, c.à.d. un peu au-dessous de la sphère de la lune.
voetnoot3)
Voyez la note 1 de la p. 296 et la p. 310 qui suivent. Aristote dit déjà (Meteorologica, Lib. I § 6) que les Pythagoriciens considèrent les comètes comme des planètes qui réapparaissent après beaucoup de temps. Il ajoute qu'Hippocrate et Eschyle - voir la note 2 de la p. 289 qui suit - étaient à peu près du même sentiment (παραπλησίως ... ἀπεφήναντο).
voetnoot4)
Que Ptolemée accepte également.
voetnoot5)
C'est la thèse défendue par Mario Guiducci dans son ‘Discorso delle Comete’ de 1619 (Firenze, P. Cecconcelli). Son sentiment est conforme à celui de Galilée qui lui inspira ce discours et prit sa défense: voyez la p. 8 du T. VI des ‘Opere di Galileo Galilei’ (Ediz. Nazionale, Firenze, G. Barbèra, 1896).
voetnoot6)
‘Tychonis Brahe Dani de Mundi Aetherei recentioribus Phaenomenis Lib. Sec. qui est de illustri stella caudata ab elapso ferè triente Novembris Anni 1577, usque in finem Ianuarij sequentis conspecta’, Uraniburgi, Chr. Weida, 1588, Cap. VI (p. 86 de ‘Tychonis Brahe Dani Scripta astronomica’, ed. I.L.E. Dreyer, auxilio Ioannis Raeder, Hauniae MCMXXII in libraria Gyldendaliana).
L'éther, suivant la conception d'Aristote à laquelle Tycho Brahé se rallie, n'existe que dans les régions hautes. Comparez l'expression ‘sinus aethereus’ dans la note 1 de la p. 284.
voetnoot7)
Voyez la note 1 de la p. 284. Kepler (connaissant le sentiment de Tycho Brahé dont il avait été le collaborateur en 1600) n'avait pas toujours été de cet avis. A la p. 97 de son ‘De Cometis’ de 1619 (Lib. III) à la question: ‘Quare Cometae tardi facti incipiunt curuare itinera sua? quod fecerunt cometae anni 1607, & 1618, et multi alij?’ il répond: ‘Olim existimavi esse reale quippiam, itaque de causis Physicis philosophabar: sed est mera visus deceptio, ut & stationes & regressiones Planetarum etc.’.
Toutefois il ne dit pas que les comètes, comme l'admet Huygens au début de ses recherches, parcourent des lignes droites d'un mouvement uniforme. A la p. 8 de ‘De Cometis’ (Lib. I) se trouvent les ‘Assumpta’: II. ‘Cometam non secus ac Trajectionem aliquam ferri per spacia mundi in lineâ rectâ, in directum continuè’, III. ‘Trajectionem Cometae initio aequabili celeritate procedere, inde paulatim increscere ... lege ... ordinatâ’. Il faut noter que, suivant une définition de la p. 7, il dit faire usage de ‘trajectionis nomine’ en parlant de ‘motu vero per spacia mundî’. Comparez sur ce prétendu ‘motus verus’ le premier alinéa de la p. 226 du T. XVI. Voyez aussi la note 1 de la p. 297 qui suit.
Kepler croit, comme Copernic, à la sphère des étoiles fixes. Le soleil est en repos au centre de cette sphère. Lettre du 28 mars 1605 à J.G. Herwart von Hohenburg (p. 234 du T. I de l'ouvrage cité dans la note 6 de la p. 260 qui précède): ‘Im Marswerk habe ich bewiesen, dass die Sonne die Quelle der Bewegung ist [pour les planètes] ... Weiter, der Ursprung der Bewegung muss in Ruhe sein ... Nun ist aber die Mitte der Ort der Ruhe’.
voetnoot8)
Voyez les notes 1 et 9 des p. 128-119 du T. XV.
voetnoot9)
Début du § 6. Voyez encore sur cette comète la fin du § 7 qui suit (p. 310).
voetnoot10)
P. 290.
voetnoot11)
P. 290 et 294.
voetnoot12)
Kepler, tant dans le ‘de Cometis’ de 1619, d'ailleurs écrit beaucoup plus tôt, que dans sa brochure de 1608 (Ausführlicher Bericht von dem newlich im Monat Septembri und Octobri disz 1607. Jahres erschienenen Haarsterns oder Cometen und seinen Bedeutungen’, Hall, E. Hynitzsch) dit aussi qu'à son avis les comètes se forment par condensation.
voetnoot13)
Tels que P. Petit. Voyez à la p. 207 du T. V sa lettre à Huygens du 23 janvier 1665.
voetnoot14)
P. V de la Dédicace de l'‘Abregé des Observations & des Reflexions sur la Comete qui a paru au mois de Decembre 1680, & aux mois de Ianvier, Fevrier & Mars de cette année 1681’. Presenté au Roi par Mr. Cassini (Paris, E. Michallet, 1681). Comparez la note 3 qui précède.
Voyez encore sur les opinions et observations de Cassini les notes 1 de la p. 283, 2 et 3 de la p. 290, 7 de la p. 291, 3 de la p. 293, 3 et 4 de la p. 303 et à la p. 310, le § 7.
voetnoot1)
La remarque est datée 1689, mais il y est question du Discours de la Pesanteur publié en 1690. Or, le 23 décembre 1689 Huygens écrit à son frère Constantyn (T. IX, p. 353) avoir ‘presque achevé l'édition’ de ce Discours. La remarque date donc probablement de la fin de 1689.
voetnoot2)
Le premier observateur qui ait dit que la comète de 1680-1681 décrit une section conique ayant le soleil pour foyer est G.S. Doerfelius (il parle d'une parabole). Sa brochure (‘Astronomische Betrachtung des grossen Cometen welcher A. 1680 und 1681 erschienen etc.’) fut imprimée à Plauen chez J. Chr. Meisen en 1681.
voetnoot3)
Huygens dans sa lettre du 18 janvier 1690 à de la Hire, dont nous ne possédons que la minute (T. IX, p. 357) avait probablement exprimé, comme dans la remarque citée dans le texte, l'opinion que tous les corps de notre système planétaire pourraient bien décrire des ellipses, puisque de la Hire répond (T, IX, p. 377): ‘Je ne scaurois estre persuadé que les corps célestes doivent se mouuoir sur des Ellipses’.
voetnoot4)
P. 296, discussion de la théorie de Seth Ward.
voetnoot5)
P. 292 et 305.
voetnoot6)
Kepler avait déjà émis l'hypothèse que la lumière du soleil repousse la queue: il dit (‘De Cometis’, p. 101) ‘de materia corporis cometae expelli aliquid continuè a Solis radijs, per viam radiorum Solis’.
voetnoot7)
A la p. 49. Voyez les notes 1 et 2 des p. 288 et 289 qui suivent.

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