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Oeuvres complètes. Tome XX. Musique et mathématique (1940)

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Editeur

J.A. Volgraff



Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/natuurwetenschappen/wiskunde


In samenwerking met:

(opent in nieuw venster)

© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Oeuvres complètes. Tome XX. Musique et mathématique

(1940)–Christiaan Huygens–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

Vorige Volgende
[pagina 83]
[p. 83]

IV. Notes se rapportant à des écrits de musicologues anciens.

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[p. 85]

Avertissement.

La distinction que nous faisons entre les notes se rapportant à des écrits de musicologues anciens d'une part, modernes de l'autre, est parfois plus ou moins arbitraire, puisque les musicologues modernes traitent souvent des écrits des musicologues anciens et que leurs remarques appartiennent donc aux deux catégories à la fois.

C'est ainsi que l'ode de Pindare, rapportée par Kircher, figure au § 1 de la présente Pièce et qu'il en est de nouveau question dans le § 5 de la Pièce suivante. Voyez donc aussi sur ce sujet l'Avertissement suivant.

 

La question de savoir si la musique ancienne - il s'agit évidemment surtout de la musique grecque - avait, oui ou non, une grande valeur paraît avoir donné lieu à des réponses fort différentes. Si d'une part le philologue Isaac Vossius l'exalteGa naar voetnoot1), de l'autre Claude Perrault, auteur futur du ‘Parallèle des Anciens et des Modernes’ qui est tout à l'avantage de ces derniers, l'assimile à celle des iroquois ou d'une autre nation quelconque encore barbareGa naar voetnoot1). Huygens, lui, dit tantôt ‘que cette ancienne

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[p. 86]

musique estoit tres peu de chose’Ga naar voetnoot1), tantôt - dans le § 1 de la présente Pièce - qu'elle n'était pourtant pas à son avis si mauvaise que les quelques échantillons conservés la font paraître; ce qui d'ailleurs est à peine en contradiction avec l'opinion précitée. Nous indiquons dans la note 2 de la p. 89 quels sont, sans doute, les échantillons dont il entend parler.

Mersenne appréciait la musique grecque bien plus que Cl. PerraultGa naar voetnoot2). Nous croyons utile de citer aussi l'opinion exprimée en 1875 par F. Gevaert, s'efforçant d'exagérer ni d'un côté ni de l'autreGa naar voetnoot3).

Mais si la musique antique paraît médiocre à Huygens, les théories des musicologues grecs au contraire l'intéressent vivement. Ses notes se rapportent à Aristoxène, Euclide, Nicomaque de Gerasa, Aristide Quintilien, Ptolémée, Alypius, Gaudence ou Gaudentius et Bacchius Senex qu'il lisait tous dans l'édition de MeibomiusGa naar voetnoot4). Parmi les questions qui attirent spécialement son attention, nous mentionnons celle de la polyphonie dans l'antiquité (à laquelle se rapporte aussi la Pièce III D qui précède), la signification des divers modes (comparez la Pièce III B), les particularités des divers genres, les systèmes de notes, la division du tétrachorde en différents intervalles et la réunion de tétrachordes en systèmes.

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[p. 87]

Il convient en outre de relever le deuxième alinéa du § 4 proposant de définir un ton normal à l'aide d'une fistule de dimensions données. Il semble au moins fort possible, vu la tendance de Huygens à établir des étalons, qu'il s'agisse ici d'une proposition partant de lui-même et non pas d'un auteur antique. Nous nous demandons pourtant pourquoi, dans cette hypothèse, il intercale un pareil alinéa en cet endroit-ci. A-t-il songé à quelque passage d'Aristote sur les σύριγγες et les αὐλ οίGa naar voetnoot5), ou peut-être à l'endroit de Boèce où celui-ci dit que Pythagore détermina les tons ‘longitudine calamorumGa naar voetnoot6)? Il est vrai que chez ces auteurs il ne s'agit que de hauteurs relatives. Il a pu songer aussi, à la proposition de Mersenne d'établir des tons-étalons, non pas par des instruments à vent, mais à l'aide de cylindres creux ou massifs frappés par des ‘marches’Ga naar voetnoot7).

Nous publions comme Appendice les observations de Huygens sur les tons de sa fluteGa naar voetnoot8) en y joignant une figure indiquant qu'il a peut-être conçu l'idée de la sirène.

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[p. 88]

La plupart des notes sont empruntées au groupe de feuilles (1-45) dont il a été question dans l'Avertissement des Pièces sur le chant antique et moderne; elles datent donc de 1672 ou, fort probablement, de plus tard. Seuls les §§ 1, 11 et 12 sont empruntés à d'autres feuilles du portef. ‘Musica’; aucune de celles-ci ne peut être antérieure à 1672: dans celle du § 1 Huygens cite un endroit du groupe 1-45, et les § 11-12 se rapportent à l'édition de 1682 des ‘Harmonika’ de Ptolémée par Wallis. Notons encore que la f. 20 porte à son revers la note sur Werckmeister déjà mentionnée à la p. 18 qui précède, de sorte que les remarques de cette feuille-là sur l'édition de Wallis datent probablement elles aussi de 1691 au plus tôt.

 

Nous ajoutons un mot sur la date des citations de Théocrite (comparez la note 1 de la p. 1) par lesquelles le présent Tome débute. Elles sont sans doute de 1684 puisque la f. 1 sur laquelle elles se trouvent porte une série de noms qui sont apparemment ceux des personnes à qui Huygens envoya son ‘Astroscopia compendiaria’ de cette année; ceci ressort e.a. du fait que les noms Leeuwenhoeck et van Durven y paraissent à part: comparez la p. 502 du T. VIII où il est dit que Leeuwenhoeck et les van Durven se rendirent chez Huygens en juin 1684 pour voir le nouveau télescope sans tuyau.

voetnoot1)
§ 8 de la Pièce V, à la p. 131 qui suit. Le père d'Isaac Vossius, Gerardus Joannes V., traite brièvement de la musique antique dans le Cap. XVI, intitulé ‘De choro tragico: item de melodia, et apparatu scenico’, du Lib. II de ses ‘Poeticarum Institutionum libri tres’ (Amsterdam, L. Elzevier, 1647), mais il n'exprime pas d'opinion sur la valeur de cette musique.
voetnoot1)
§ 8 de la Pièce V, à la p. 131 qui suit. Le père d'Isaac Vossius, Gerardus Joannes V., traite brièvement de la musique antique dans le Cap. XVI, intitulé ‘De choro tragico: item de melodia, et apparatu scenico’, du Lib. II de ses ‘Poeticarum Institutionum libri tres’ (Amsterdam, L. Elzevier, 1647), mais il n'exprime pas d'opinion sur la valeur de cette musique.
voetnoot1)
§ 8 de la Pièce V, à la p. 131 qui suit. Le père d'Isaac Vossius, Gerardus Joannes V., traite brièvement de la musique antique dans le Cap. XVI, intitulé, ‘De choro tragico: item de melodia, et apparatu scenico’, de Lib. II de ses ‘Poeticarum Institutionum libri tres’ (Amsterdam, L. Elzevier, 1647), mais il n'exprime pas d'opinion sur la valeur de cette musique.
voetnoot2)
Mersenne, p. 558-559 de ‘La Verité des Sciences’: ‘I'espere auec l'aide de Dieu que nous arriuerons à cette perfection [comparez la p. 66 qui précède], lors que nous traiterons de la Musique, ou du moins que nous en approcherons de fort pres, particulierement si ie peux rétablir ce que pratiquoient les anciens en leurs chants’. Voyez cependant aussi la note 71 de la p. 121.
voetnoot3)
‘Histoire et Théorie de la Musique de l'Antiquité’ par Fr. Aug. Gevaert I, Gand, Annoot-Braeckman, 1875, p. 38 (‘Caractère de la Musique grecque’): ‘Le jugement définitif dont la musique grecque doit être l'objet ressort suffisamment des observations qui viennent d'être présentées. En toute chose, elle nous apparaît comme un art simple, incomplet par sa simplicité même. Elle manque de cette variété, de cette profondeur, de cette surabondance de vie, qui sont les conditions essentielles d'un art dont le but est précisément de réaliser ce qu'il est de plus mobile, de plus intime et de plus vital en nous. Sans tomber dans les exagérations de quelques critiques modernes, il est donc permis de lui assigner une place inférieure à celle qu'occupe notre musique dans l'échelle des manifestations du sentiment humain. N'oublions pas toutefois que l'art ancien, s'il n'a pas connu les grandeurs, les sublimes harmonies de la musique moderne, n'en a pas connu davantage les aberrations, les faiblesses. En donnant une part très restreinte à la sensation nerveuse, à la recherche de l'imprévu, il n'a pas développé en lui-même le germe de sa propre décadence’.
Voyez encore sur ce sujet, outre la note 2 de la p. 89, la fin de la note 2 de la p. 78 qui précède (citation d'Aristote) et la note 4 de la p. 177-178 qui suit.
voetnoot4)
Nous mentionnons cette édition e.a. à la p. 362 du T. XIX.
voetnoot5)
Aristote, Probl. XIX, 23: ἡ .... διὰ τοῦ μέσου τῆς σύριγγος τμήματος φωνὴ τῇ δι᾽ ὅλης τῆς σύριγγος συμφωνεῖ διὰ πασῶν. ἔτι ἐν τοῖς αὐλοῖς τῷ διπλασίῳ διαστήματι λαμβάνεται τὸ διὰ πασῶν etc. D'après le catalogue de la vente de ses livres en 1695 Huygens possédait les ouvrages d'Aristote.
voetnoot6)
Boèce, dans le Chap. 11, cité aussi à la p. 362 du T. XIX, du Livre I ‘de Institutione Musica’ écrit: ‘Hinc [après avoir entendu les accords produits par les marteaux du forgeron] igitur domum reversus [Pythagoras] varia examinatione perpendit, an in his proportionibus ratio symphoniarum tota consisteret. Nunc quidem aequa pondera nervis aptans eorumque consonantias aure diiudicans, nunc vero in longitudine calamorum [nous soulignons] duplicitatem medietatemque restituens ceterasque proportiones aptans integerrimam fidem diversa experientia capiebat’.
voetnoot7)
Dans son Corollaire à la Prop. IX du Liv. III des ‘Traitez de la Nature des Sons, et des Mouuemens de toutes Sortes de Corps’ faisant partie de l'‘Harmonie Universelle’ Mersenne disait ‘que l'on ne peut rien establir de certain dans la Musique par la longueur des cylindres [il s'agit ici d'“instrumens à vent”], comme il est aysé de conclure par toutes nos experiences’. Dans la ‘Premiere Preface generale au lecteur’ (p. 8 non numérotée) de l'‘Harmonie Universelle’, où il renvoie d'ailleurs au ‘3. Liure des Mouuemens’, Mersenne parle d'abord de ‘cylindres creux’ disant: ‘les marches frapperont ces Cylindres, & les feront sonner tant doucement que l'on voudra ... Or l'instrument fait de ces corps pourroit seruir de regle, de canon & de diapason immobile, & infallible pour regler, & pour accorder toutes les autres sortes d'instrumens, & chaque Cylindre creux, ou plain & massif, estant porté ou envoyé par tout le monde seroit propre pour communiquer le ton de l'orgue, de la voix, et des autres Instrumens & pour faire chanter vne mesme pièce de Musique en mesme ton par tous les Musiciens de la terre ...’
Voyez aussi ce qui est dit sur les tuyaux d'orgue au § 4b (avec la note 75) à la p. 122 qui suit.
Le diapason en forme de ‘tuning-fork’ est attribué à John Shore, qui l'aurait inventé en 1711.
voetnoot8)
P. 104. Comparez la p. 377 du T. XIX.

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