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Oeuvres complètes. Tome XXI. Cosmologie (1944)

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Editeur

J.A. Volgraff



Genre

non-fictie

Subgenre

verzameld werk
non-fictie/natuurwetenschappen/sterrenkunde


In samenwerking met:

(opent in nieuw venster)

© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Oeuvres complètes. Tome XXI. Cosmologie

(1944)–Christiaan Huygens–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

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[pagina 579]
[p. 579]

Descriptio automati planetarii.

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[p. 581]

Avertissement.

La plus grande partie du Manuscrit de Huygens de la ‘Descriptio’ a été conservéeGa naar voetnoot1); les dernières feuilles seulesGa naar voetnoot2) font défaut. Quelques notices de de Volder et Fullenius font voir que lorsque la ‘Descriptio’ fut publiée en 1703 dans les ‘Opuscula postuma’, ce manuscrit fut envoyé à l'imprimerie sans avoir été écrit au netGa naar voetnoot3). La date de la composition ne s'y trouve point; nous savons qu'elle est probablement postérieure à janvier 1691Ga naar voetnoot4). La ‘Descriptio’ peut fort bien être de quelques années plus tard.

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[p. 582]

Nous croyons inutile de publier le brouillonGa naar voetnoot5) du début qui occupe la f. 191 des ‘Chartae astronomicae’ vu que le texte lui-même y est presqu'entièrement conforme; mais nous faisons imprimer comme Appendice II un autre début, sans doute antérieur où Huygens s'étend plus longuement sur le planétaire d'Archimède et où il dit que l'astronomie ‘Tychonis Brahei observationibus et Kepleri industria perfectionem fere summam est adepta’. On a vu plus haut que déjà avant 1687 ses doutes sur la vérité des deux premières lois de Kepler avaient beaucoup perdu de leur forceGa naar voetnoot6) et que depuis l'apparition des ‘Principia’ de Newton on peut dire qu'ils s'étaient évanouisGa naar voetnoot7), à cela près qu'il n'était pas convaincu - ce qu'on voit aussi dans la ‘Descriptio’Ga naar voetnoot8) - que des observations bien faites et les calculs correspondants confirmeraient suffisamment la proposition que les noeuds successifs ascendant et descendant d'une même planète sont toujours (à fort peu près) opposés l'un à l'autre par rapport au soleilGa naar voetnoot9).

Comme dans le ‘Discours de la Cause de la Pesanteur’ Huygens ne mentionne qu'en quelques mots les astronomes antérieurs à Copernic. Il ne fait de plus aucune allusion aux cercles excentriques qui lui semblaient - d'après notre Avertissement des p. 162-167 qui précèdent - lorsqu'il commença la construction de son automate, pouvoir représenter le vrai cours des planètes peut-être mieux que les ellipses de Kepler. La ‘Descriptio’ donne par conséquent au lecteur l'impression que les cercles excentriques du planétaire proviennent uniquement du désir de ne pas rendre la construction trop compliquée; quoiqu'en vérité Huygens diseGa naar voetnoot10) qu'il eût, sans beaucoup de peine, pu y introduire de véritables ellipses.

Avant 1684Ga naar voetnoot11) Saturne n'a pu avoir dans le planétaire que trois satellites; lorsqu'il composa la ‘Descriptio’ Huygens l'avait rendu up to date par l'introduction de deux satellites nouveauxGa naar voetnoot12).

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[p. 583]

Après le passage: ‘Machinationes quasdam vidimus, vario artificio elaboratasGa naar voetnoot13)’ Huygens avait noté en marge dans son manuscrit - mais cette note a été biffée, sans doute par lui-même -: ‘atque inter eas elegantissimam viri illustris Olai Romeri quam ille Lutetiae Parisiorum cum illic ageret perfecerat quae tamen spontaneo motu carebat’Ga naar voetnoot14). Il eût pu ajouter que Roemer - de même que Cassini - était tychonienGa naar voetnoot15), qu'il avait par conséquent donné la place centrale à la terre. Ceci peut avoir été la principale raison pour laquelle il a cru devoir construire pour l'Académie Royale des Sciences - car c'est à elle que son automate était primitivement destiné - un modèle du système copernicain. Il avait évidemment l'ambition de collaborer au triomphe définitif de celui-ci, le considérant - il ne s'agit que de notre système planétaire - comme le seul système raisonnableGa naar voetnoot16). Voyez cependant aussi, soit dit en passant, ses considérations sur la relativité du mouvement, notamment la Pièce VI de la p. 229 du T. XVI.

 

Il va sans dire que Huygens a choisi ce qu'il pensait être les meilleures valeurs pour les dimensions des orbes ainsi que pour les grandeurs des corps planétaires. Nous reviendrons sur ce sujet dans notre Avertissement sur le Cosmotheoros. Bien entendu: les planètes ont à dessein été faites beaucoup trop grandes pour ne pas être invisibles par leur petitesse; mais une table indique les rapports de leurs grandeurs, d'après Huygens, à celle du soleilGa naar voetnoot17).

Il a en outre voulu, semble-t-il, suggérer l'existence des tourbillons entourant à son avis chaque planète, même ceux dépourvus de satellites, en les plaçant sur de petits rondsGa naar voetnoot18). Si ces ronds ou cartouches ont déjà été introduits pour figurer la matière subtile lors de la construction du planétaire par van Ceulen, ils ont dû représenter foit seulement les tourbillons multilatéraux causant la pesanteur ordinaire, foit aussi les tourbillons unilatéraux menant, ou pouvant mener, des satellites. Après 1687 -

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[p. 584]

voyez notre Avertissement au Discours de la Cause de la Pesanteur - ils pouvaient représenter des tourbillons multilatéraux causant à la fois la pesanteur ordinaire et la pesanteur des satellites. Huygens se contente de dire que ces petits disques représentent ‘l'éther environnant’ ce qui certes nous le montre fort peu désireux d'enseigner, ou même de proposer, au lecteur un système déterminé. Comparez le troisième alinéa de la p. 454 qui précède lequel commence par les mots: ‘Supposant le mouvement journalier de la Terre, & que l'air & l'ether qui l'environnent ayent ce mesme mouvement ...’ où l'‘ether’ est désigné un peu plus loin par l'expression ‘matiere celeste’Ga naar voetnoot19). Il n'est d'ailleurs pas certain que c'est de tourbillons, quels qu'ils soient, qu'il entend parler dans le passage ici considéré. L'‘ether’ du ‘Traité de la Lumiere’ n'était-il pas bien différent d'après lui de la ‘matière subtile’ ou ‘céleste’, beaucoup plus menue, dont se composent les tourbillons? Il est fort possible que ce soit bien à l'éther luminifère qu'il songe iciGa naar voetnoot20) lequel, étant soumis à la pesanteur, c.à.d. pressé contre le globe terrestre (ou contre d'autres globes planétaires) par les tourbillons multilatéraux de matière subtile, y était à son avis, pouvons-nous dire, plus dense que dans les espaces interstellairesGa naar voetnoot21). Gardons-nous cependant de trop rapprocher Huygens du dix-neuvième siècleGa naar voetnoot22) où il ne fut plus guère question de matière subtile gravisique - une explication satisfaisante de la nature de la pesanteur paraissant, momentanément du moins, impossible -, mais où l'on discutait la question de savoir si l'éther luminifère doit être considéré comme une substance matérielle pesante peutêtre plus dense auprès des corps célestes qu'ailleurs et partiellement entraînée par eux, ou bien (théorie beaucoup plus récente) qu'il faut plutôt identifier l'éther avec l'espace de sorte qu'il est tout-à-fait impondérable et qu'il ne peut être question de son entraînement partiel ni par les corps célestes ni aussi par des corps mobiles situés auprès de leurs surfaces tels que l'eau ou le verreGa naar voetnoot23).

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[p. 585]

Ce n'est pas, comme on a pu le croire faute de connaître les manuscrits, après BrounckerGa naar voetnoot24) mais avant lui que Huygens s'est servi pour la première fois de fractions continues. Il a été question aux p. 389-394 du T. XX du ‘Treatise of algebra both historical and practical’ de 1685 de Wallis auquel la remarque de Brouncker est postérieure, et nous y avons déjà ditGa naar voetnoot25) que, pour calculer les nombres des dents des roues de son planétaire, Huygens fit usage de fractions continues dès 1680. Rien ne démontre qu'il ait eu sous les yeux le ‘Trattato del modo brevissimo di trovar le radice quadre delli numeri’ de 1613 de P.A. Cataldi ou la ‘Geometria practica nova et aucta’ de 1618 de Daniel Schwenter, où l'on rencontre quelques fractions continues sans qu'il soit question d'en approfondir la théorie. Mais il connaissaitGa naar voetnoot26) l'ouvrage plus ancien ‘L'Algebra parte maggiore dell'Aritmetica’ de 1572 de Rafaele BombelliGa naar voetnoot27) auquel s'applique la même remarque. Ce qui est plus important c'est que Wallis dans son ‘Arithmetica infinitorum’ de 1656 qui lui était bien connue a lui aussi des fractions de ce genre et considère des fractions réduites qui en proviennent. C'est dans la ‘Descriptio’ de Huygens qu'on en trouve pour la première fois une théorie digne de ce nom. La note 36 de la p. 636 qui suit fait voir que les théorèmes trouvés par lui ne sont pas postérieurs à 1687.

 

Durant sa vie Huygens garda chez lui le planétaire construit par van CeulenGa naar voetnoot28). On peut consulter la p. 343 du T. VIII sur l'histoire ultérieure de l'automate lequel - nous l'avons déjà dit à la p. 111 qui précède - se trouve actuellement à Leiden dans le Nederlandsch Historisch Natuurwetenschappelijk Museum.

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[p. 586]

En traduisant la Descriptio, nous n'avons tenu aucun compte de la traduction antérieure d'Antide Janvier dans l'‘Histoire de l'Horlogerie’ de Pierre Dubois publiée en 1849Ga naar voetnoot29).

voetnoot1)
Dans les ‘Chartae astronomicae’.
voetnoot2)
Correspondant aux p. 189-200 des ‘Opuscula postuma’.
voetnoot3)
C'est ainsi, pour n'en donner que deux exemples, que sur la première des feuilles - la f. 177 - est indiqué où commence la p. 433, c.à.d. la troisième page de la publication de 1703; et que sur la f. 180 les deux éditeurs, ou probablement de Volder seul qui était à Leiden, ont biffé le texte corrigé par Huygens pour rétablir son ancien texte, écrivant en marge: ‘te setten tgeen uytgehaalt is, en dat er boven geschreven is niet’. Huygens avait biffé les nombres des minutes et des secondes desquelles il faudrait faire avancer les planètes en 20 ans (voyez la p. 607 qui suit) et s'était contenté d'écrire: Dentium vero numeri certa ratione, quam mox exponemus, reperti sunt, tamque exactè medijs motibus aptati ut in annis viginti error nullus qui quidem visibilis sit existere queat. Post plures vero aetates ubi opus fuerit facile corrigitur ea ratione quam suo loco docebimus. Nous avons en cet endroit conservé l'ancien texte, avec les éditeurs nommés.
voetnoot4)
Voyez la note 5 de la p. 112 qui précède.
voetnoot5)
Plein de ratures, donc assurément le premier.
voetnoot6)
Voyez, à la p. 349 qui précède, le § 2 des ‘Pensees meslees’, datant de 1686.
voetnoot7)
§ 12, datant de 1688, de la p. 143 qui précède.
voetnoot8)
P. 622 qui suit. Voyez aussi la note 3 de la p. 576 qui précède.
voetnoot9)
Voyez sur ce sujet la p. 310 qui précède où nous nous sommes servi d'une expression un pen forte en disant qu'en 1686 Huygens ‘avait abandonné cette idée’.
voetnoot10)
P. 616.
voetnoot11)
Voyez la p. 194 qui précède sur la découverte de deux satellites de Saturne par Cassini en cette année.
voetnoot12)
P. 590: ‘Saturne porte avec lui cinq satellites’.
voetnoot13)
P. 589.
voetnoot14)
Voyez sur le planétaire de Roemer, outre la note 5 de la p. 588, la p. 111 qui précède.
voetnoot15)
Voyez la note 19 de la p. 311 qui précède.
voetnoot16)
Voyez ce qu'il dit sur les ‘imaginations peu raisounables de Tycho Brahe’ à la p. 357 qui précède.
voetnoot17)
P. 600 qui suit.
voetnoot18)
P. 590 qui suit.
voetnoot19)
Ailleurs aussi Huygens donne parfois à l'expression ‘ether’ ou ‘matiere etheree’ un sens plus général que dans le Traité de la Lumière. Voyez p.e. la note 1 de la p. 288 du T. XIX ainsi que la l. 11 de la p. 353 et la l. 1 de la p. 354 du présent Tome.
voetnoot20)
Nous avons choisi cette interprétation en rédigeant la note 15 de la p. 15 du T. XIX.
voetnoot21)
Voyez le No X de la p. 563 du T. XIX, ainsi que la p. 596 du même Tome, et la note 25 de la p. 433 du Tome présent.
voetnoot22)
Nous observons d'autre part qu'il est déjà question dans une lettre du 28 mars 1605 de Kepler à Herwart d'un entrainement de l'éther par les corps célestes: dans la traduction de M. Caspar et W. von Dyck (‘Joh. Kepler in seinen Briefen’ I, p. 230): ‘Sodann ist die Annahme mit der Natur wohl verträglich, dass die ätherische Luft zusammen mit den Sternen [il n'est pas question ici des étoiles fixes; Kepler parle de notre système planétaire] herumgerissen wird, etc.’
voetnoot23)
Comparez la p. 352 du T. XIX et la p. 508 qui précède où nous parlons de l'‘éther de 1900’ (quoiqu'alors aussi il existât sur l'éther des opinions diverses).
Les petits disques qui portaient les planètes n'existent plus (ont-ils disparu lors de la reconstruction de 1786, T. VIII, p. 343?) mais le docteur C.A. Crommelin, directeur du Ned. Hist. Nat. Museum, se propose de les rétablir. Actuellement la lune elle-même fait défaut. - Nous écrivons 1786 au lieu de 1781 puisque dans le T. VIII l'inscription du planétaire a apparemment été mal lue.
voetnoot24)
Voyez sur Brouncker la p. 394 du T. XX.
voetnoot25)
Note 9 de la p. 393 du T. XX.
voetnoot26)
D'après la p. 500 du T. VII.
voetnoot27)
Sans s'être fort appliqué à l'étude de ce livre, comme on peut le voir à la p. 441 du T. XX.
voetnoot28)
Il est plusieurs fois question dans la Correspondance de personnes qui vinrent le voir tels qu' Auzout (T. VIII, p. 430), Molyneux (T. VIII, p. 530) et Bernier (T. IX, p. 99).
voetnoot29)
La traduction de Janvier est mentionnée e.a. dans l'article de février 1930 ‘La machine planétaire et l'oeuvre de Huygens’ par L. Reverchon et P. Ditisheim dans ‘L'Astronomie, revue mensuelle d'astronomie, de météorologie et de physique du globe (Paris)’.
Nous ajoutons que nous avons fait en 1928 une traduction néerlandaise de la Descriptio pour le ‘Planetariumboek Eise Eisinga, samengesteld door E. Havinga, W.E. van Wijk en J.F.M.G. d'Aumerie’ (Arnhem, van Loghum Slaterus).

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