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De verloren zoon als letterkundig motief (1952)

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De verloren zoon als letterkundig motief

(1952)–J.F.M. Kat–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

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Résumé

La Parabole de l'Enfant prodigue, qui révéla la solution divine du problème de la culpabilité humaine, a attiré l'attention non seulement des exégètes, mais aussi des écrivains, des peintres et des sculpteurs. Tandis que, depuis les premiers temps du Christianisme, l'interprétation religieuse s'est maintenue sans défaillance, il ne s'en est pas moins glissé, au cours des siècles, diverses infiltrations, qui ont menacé le concept sacré. A la piété médiévale, se manifestant en éloquence sermonnaire, chants et mystères, fit contraste la bruyante raillerie des vagabonds. Au 16e siècle, par l'influence de l'Humanisme et de la Réforme, la Parabole ne fut pas seulement considérée du point de vue de la spiritualité, mais elle fut mise aussi au service de la pédagogie humaniste. Luther en fit usage pour la propagande en faveur de sa théorie de la Justification par la foi seule, et elle devint une arme dans la lutte religieuse. Un intérêt exagéré pour la vie légère de l'Enfant prodigue provoqua en même temps un abaissement de niveau moral dans la littérature et les arts plastiques. En réaction contre ce courant, parut une conception à tendance nettement moralisatrice, à laquelle participèrent protestants et catholiques. Au 17e siècle, la Contre-Réforme permit à une interprétation purement religieuse de se manifester dans l'oratorio et dans le théâtre à succès des Jésuites. La sévérité janséniste alterne avec un sain approfondissement du thème. Sur la scène néerlandaise se contrebalancent le sens biblique et le sens profanateur, tandis que la poésie lyrique et la prose édifiante utilisent la Parabole contre l'esprit irréligieux. Les arts plastiques

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font de l'Enfant prodique une figure de genre plaisant, ou une sorte de patron des pécheurs repentis. Rembrandt atteint un sommet de l'art pictural biblique avec son Retour de l'Enfant prodigue. Le 18e siècle prépare la grande rupture avec le concept d'origine surnaturelle, lorsque le sujet perd son sérieux, par le fait qu'on glisse légèrement sur le côté péché, ou qu'on l'embourgeoise en en faisant une histoire populaire à moralité quelconque.

Lorsque le sentiment de la faute eut disparu, en réaction contre l'étalage pharisien de l'honnêteté bourgeoise, et que le péché osa s'élever dans une auréole de hardiesse humaine, la Parabole se trouva assez profanée pour être assouplie dans un sens anthropocentrique. Jusqu'alors ce n'était qu'un épisode du récit dont on avait abusé jusqu'à la profanation par légèreté, mais en gardant toutefois quelque chose de l'enseignement évangélique. Maintenant, c'est la Parabole qui, dans son essence, se voit menacée avec une sérénité fatale, car le problème du péché a dû faire place à celui de l'asservissement moral et de la liberté. Le 20e siècle voit cette tendance en plein épanouissement dans le Retour de l'Enfant prodigue, d'André Gide. Ici l'Enfant prodigue n'est plus un pécheur repentant qui désire le pardon; c'est seulement quelqu'un de fatigué, que le vagabondage a affaibli, et qui se rend, vaincu, à l'asservissement du lien familial, que dans son coeur il a en horreur. Cette adaptation de la Parabole sape las bases de ce qui fait l'autorité de l'Eglise, du dogme, de la morale. Cette manière de voir était trop séduisante pour ne pas gagner du terrain, car il s'y exprime une mentalité que des personnages comme Byron, Baudelaire et Nietzsche ont contribué à former. La littérature chrétienne en fut elle-même quelque peu contaminée. Par cela l'Enfant prodigue se trouva idéalisé comme quelqu'un qui, courageusement, va aux extrêmes, tandis que le frère aîné, qui ne se dégagea jamais de l'asservissement de la maison paternelle, se voyait accablé de la honte de n'avoir été qu'un être moyen, un lâche. De cette manière, la leçon évangélique était

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faussée à ce point que l'on faisait aller de pair la constatation de la longanimité divine envers le pécheur avec une certaine méfiance en ce qui regarde le sentiment de justice.

Depuis que Geerten Gossaert a introduit cet état d'esprit moderne dans la littérature néerlandaise, le nouvel Enfant prodigue a été un sujet souvent traité, aussi bien chez les croyants que chez les incroyants. Dans le premier groupe, l'interprétation aboutit souvent à un dualisme spirituel, et cela est très sensible chez Willem de Mérode, encore que, le plus souvent, l'élément religieux reprenne le dessus finalement. Mais le second groupe se montre ordinairement dégagé de tous principes chrétiens. Pessimisme et cynisme prennent la place de la joie causée par le pardon paternel.

Si, dans les siècles passés, le sens chrétien de la Parabole a su, bien que menacé, se maintenir fécond, il a su également ne pas se laisser affaiblir au 20e siècle. Il a conservé, de nos jours, une profonde valeur, échappant complètement à l'influence de Gide. L'application de la leçon de la Parabole aux besoins de la vie surnaturelle a été portée à un niveau de maturité que les siècles écoulés n'ont pas connu. Les deux tendances extrêmes de notre siècle se trouvent donc reflétées dans la littérature de l'Enfant prodigue.

Ce qu'a été pour nous le texte de l'Enfant prodigue est plus que l'histoire d'un impressionnant récit biblique, on y voit la lutte de l'humanité aux prises avec le mystère du péché.


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