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La henriade dans la littérature hollandaise (1927)

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La henriade dans la littérature hollandaise

(1927)–H.J. Minderhoud–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

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[pagina 158]
[p. 158]

Le ‘Mozes’ de Nicolaas Versteegh.

Tout ce que les biographesGa naar voetnoot1. disent de la vie de ce poète, c'est qu'il fut marchand à Rotterdam, où il naquit en 1700, qu'il fut un des fondateurs de la société d'art: ‘Natura et Arte’, qu'il produisit peu.

Son Moïse parut en 1771. Il mourut en 1773.

Le poète commence l'histoire de son héros au moment où il s'est enfui d'Égypte et se trouve au pays de Madian (Exode II v. 15). Moïse s'est assis auprès d'un puits. Il voit venir les filles du sacrificateur Jéthro, qui veulent puiser de l'eau pour donner à boire au troupeau de leur père. Mais des bergers s'approchent et les chassent. Alors Moïse se lève, secourt les jeunes filles et abreuve leur troupeau. Revenues chez elles, et ayant raconté à Jéthro ce qui leur était arrivé, elles reçoivent l'ordre d'aller chercher cet homme. Moïse les suit. Reçu hospitalièrement, il fait le récit de ses aventures en Égypte. Il consent à demeurer avec la famille de Jéthro et demande plus tard Séphora, sa fille, en mariage.

Les vers où le poète décrit la jeune fille sont une imitation du passage du IXe Chant de la Henriade, où Voltaire nous fait le tableau de Gabrielle: ‘On appelle et Séphora entre d'un pas alerte. Une vierge vertueuse autant que charmante, de haute taille, bien faite, pleine d'élégance et de majesté. Elle s'approche, respectueusement et demande, modeste autant que gracieuse, quels ordres son père daigne lui donner. Jamais on ne vit, à la pointe du jour, lorsque le soleil d'or commence à peine à monter à l'horizon, sur les roses fraîches écloses, de plus belles couleurs que celles qui se dessinent sur les joues de cette jeune beauté.’Ga naar voetnoot2

[pagina 159]
[p. 159]

Moïse fait paître le troupeau de son beau-père, mais ne trouvant pas assez de pâturage, il le mène à la montagne de Dieu, à Horeb. Alors l'ange de l'Eternel lui apparaît, dans un buisson ardent, pour lui annoncer que Dieu veut délivrer le peuple d'Israël de la main des Égyptiens, et le faire monter dans un pays où coulent le lait et le miel.

Le poète ne sait comment décrire cette apparition et demande aux anges de lui apprendre à chanter comme eux ou de transporter son esprit jusque dans la cour céleste. Dans ce passage, le VIIe Chant de la Henriade a encore servi de modèle. On y reconnaît: ‘Dans le centre éclatant de ces orbes immenses’ ......

‘Comment mon esprit montera-t-il sur les ailes rapides de mes spéculations pour entrer dans le ciel, afin que je peigne, dans mes chants, le règne de Dieu? ô Anges bienheureux, prêtez-moi vos ailes pour que je monte à la cour céleste.Ga naar voetnoot1. Je sens que ma faible plume devient plus forte; mes idées confuses, maintenant devenues claires, excitent ma Muse. Bien au-dessus de la lune, du soleil et des orbites des astres, l'Artiste suprême et l'Architecte de l'univers a établi dans sa toute- puissance, dans la lumière éternelle, avant la formation de la terre, une cour dont aucun mortel ne peut se faire une idée.Ga naar voetnoot2 Le monarque céleste, source de la vie, l'Être suprême,

[pagina 160]
[p. 160]

parfait en lui-même, a choisi cette voûte céleste pour y révéler sa volonté. Le Seigneur ouvre à présent sa bouche divine et dit: ‘Autrefois, je conclus un traité avec Abraham.’

Moïse, ayant reçu la permission de son beau-père, va partir pour l'Égypte. Tout près de la montagne de Dieu, il rencontre Aaron, à qui il rapporte ce que l'Eternel lui a dit. Aaron s'en réjouit et est prêt à se soumettre à Moïse. Alors Moïse et son frère assemblent tous les anciens des enfants d'Israël. Ceux-ci, après avoir vu les prodiges que l'Eternel avait commandé à Moïse de faire, s'inclinent et adorent.

Le poète dit alors de Moïse - et on trouve ici l'imitation d'un passage du IIIe Chant de la Henriade (v. 403): ‘C'est dans son plus grand éclat que mon héros se montre à présent. Béni du ciel, par la Providence divine, de berger il est devenu chef de beaucoup de peuples, général en chef des Hébreux, héros qui vaincra beaucoup de princes.Ga naar voetnoot1. C'est ainsi que Joseph d'esclave devint prince; c'est ainsi que Abraham, de simple berger, devint un homme puissant, un héros qui asservit les grands et qui vainquit des rois.Ga naar voetnoot2

Moïse et Aaron demandent à Pharaon d'accorder la liberté aux enfants d'Israël, mais le roi d'Égypte refuse. Alors l'Eternel envoie les dix plaies. A la dixième, le roi permet aux Hébreux de partir. Dieu les dirige vers le désert où il va devant eux, le jour dans une colonne de nuée, la nuit dans une colonne de feu. Ils passent la mer Rouge, où l'armée des Égyptiens est engloutie. Arrivés au désert de Sin, Dieu les nourrit en envoyant des cailles et de la manne. Jéthro amène à Moïse sa femme et ses fils. Campé dans le désert du Sinaï, Moïse reçoit l'ordre de gravir la montagne où l'Eternel descend dans une épaisse nuée pour lui donner des lois.

[pagina 161]
[p. 161]

Après être monté pour la deuxième fois sur le Sinaï, Moïse, reçoit les tables de la loi qu'il brise lorsqu'il voit le peuple danser autour du veau d'or. Après la punition et l'humiliation du peuple, on érige le tabernacle hors du camp. Moïse est appelé de nouveau sur le Sinaï, d'où il rapporte de nouvelles Tables. Aaron et ses fils sont revêtus de vêtements sacrés pour exercer la sacrificature. Les deux fils d'Aaron, Nadab et Abehu, apportent devant l'Eternel un feu étranger et répandent des parfums, ce qui ne leur avait point été ordonné. Le feu les consume. Ils meurent devant l'Eternel. Alors la Pâque est célébrée au désert. Puis on lève le camp. Le peuple, mécontent, se met à murmurer. Pour le punir, Dieu envoie le feu que la prière de Moïse arrête. On arrive à Hatséroth, où Marie est frappée de la lèpre. Arrivé aux frontières de la Terre promise, on envoie douze espions, qui, à leur retour, déclarent que le peuple qui l'habite est fort, de sorte qu'il faudra la conquérir, l'épée à la main.

Les Israélites veulent se révolter, mais, à l'exception de Josué et de Caleb, qui ont gardé confiance, Dieu frappe d'une plaie les espions dont le rapport a poussé le peuple à murmurer. On attaque les Amalécites sans succès. Le peuple entre encore en rébellion, sous l'influence de Coré, de Dathan et d'Abiram. Ceux-ci sont châtiés. Ils sont engloutis par la terre qui s'ouvre. Marie et Aaron meurent, Moïse fait jaillir de l'eau d'un rocher. Le roi d'Edom refuse le passage à travers son pays. Puis les Israélites remportent une victoire sur le roi cananéen d'Arad, sur Sihon, roi des Amoréens, et sur Hog, roi de Bassan. Balaam, appelé par le roi de Moab, pour maudire Israël, prophétise la gloire de ce peuple. On compte les hommes capables de porter les armes. Moïse, averti de sa mort, reçoit de Dieu l'ordre de choisir Josué pour son successeur. L'armée des Madianites est battue. On partage le butin. Moïse exhorte les Israélites à garder les commandements de Dieu. Il est appelé sur le mont Nebo, d'où il voit la terre promise et où il meurt. Le peuple le pleure pendant trente jours.

voetnoot1.
De Vries, Gesch. der Ned. Dichtk. D II p. 148. - Van Kampen, Bekn. Gesch. der Ned. lett. en Wetensch. D II p. 192. - Siegenbeek, Gesch. der Ned. lett. p. 255. - Witsen Geysbeek, Biol. Anth. Crit. W. p. 456. - Van der Aa, XIX p. 198.
voetnoot2
Ch. III v. 312.
 
Men roept; en Sippora treed fluks ter kamer in,
 
Een maegd, zoo rijk van deugd', als vol bevalligheden,
 
Zoo rijzig van gestalte, als welgemaekt van leden,
 
Vol levendigen zwier en eedle majesteit;
 
Ze toont, hun beiden, een gepaste eerbiedigheit
 
En vraegt, zoo zedig als bevallig, wat bevelen
 
Belieft ge, o Vader, aen uw Dochter meê te deelen?
 
Maar nimmer zag men, in 't kwikste van den tijd,
 
Wanneer de gouden zon ter nuchtren kimme uitrijd,
 
Zoo schoone verwen op de versöntloken rozen,
 
Als op de wangen van dees jonge schoonheit blozen,
voetnoot1.
Ch. IV v. 91.
 
Doch hoe zal nu mijn geest .....................
 
 
 
Op vlugge vleugels van mijn dichtbespiegelingen,
 
Van de aerde stijgen, om ten Hemel in te dringen,
 
Opdat ik Gods bestuur, in mijne zangen, mael'?
 
O, Zalige Engelen ..................
 
.............. leent me uw vleugels, dat ik opstijge .........
 
.............. in 't Engelenhof ..................
voetnoot2
Ch. IV v. 106.
 
................... ik voel mijn' zwakken veder stijven,
 
Mijn duister denkbeeld, thans verlicht en opgeklaert,
 
Spoort mijnen dichtgeest aen ...............
 
Ver boven maen en zon en alle starrenkringen,
 
Heeft de Opperkonstenaer en Bouheer aller dingen,
 
Door zijn Almogenheit, in 't eeuwig blinkend licht,
 
Eer de aerdbol was gevormd, een Hofpaleis gesticht,
 
Waervan geen' sterveling een denkbeeld is te geven.
 
De Hemelsche Monarch, die Bronaêr van het leven,
 
Het eenwig Wezen, dat volmaakt is in zich zelf'
 
.................... verkoos dit Hofgewelf.
 
Daer, zijnen wil, ............... te openbaren.
 
Thans opend de Opperheer zijn' Goddelijken mond
 
En zegt: ik sloot, weleer, met Abram een verbond,
voetnoot1.
Ch. V v. 404.
 
Nu treed mijn wakkre held verheerlijkt in den dag!
 
Door Gods Voorzienigheit gezegent uit de wolken,
 
Van veebezorger tot een hoofd van vele volken,
 
Tot Opperheirvoogd der Hebreeuwen, tot een' heldt,
 
Die vele Vorsten zal verwinnen;
voetnoot2
Ch. V v. 410.
 
Zoo zag zich Jozef van een' slaef tot Vorst verhoogen,
 
Zoo werdt ook Abraham ........................ van
 
Een' kleenen herder, tot een' groot', een' magtig man,
 
Een' kloeken heldt, die, met zijn eigen legerknechten
 
De grooten te onderbragt, ........................
 
Die koningen verwon ...........................

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