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Poèmes (1895)

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poëzie

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Poèmes

(1895)–Emile Verhaeren–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

Les bords de la route. Les Flamandes. Les moines


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[pagina 239]
[p. 239]

Une estampe

 
Le corps émacié sous des voiles ballants,
 
La couronne de fer et d'or mordant la tempe,
 
L'impérière la mort règne dans une estampe,
 
Noire d'usure et d'ombre et vieille de mille ans.
 
 
 
Car cette estampe ornait jadis l'hôtellerie
 
D'un cloître bernardin relevant de Clairvaux;
 
Ceux qui pélerinaient par bourgs, par bois, par vaux,
 
Le soir, étaient hantés par cette allégorie,
 
 
 
Quand, les rêves lassés et les pensers contrits,
 
Ils s'arrêtaient pour y dormir au monastère,
 
Et que le grand dortoir livide et solitaire,
 
Avec tout son silence, entrait dans leurs esprits.
[pagina 240]
[p. 240]
 
Elle exerçait alors l'intime pénétrance
 
D'un art hostile à l'homme et pourtant recherché
 
Des cerveaux inquiets de grâce et de péché
 
Et des coeurs tourmentés par l'énigme et l'outrance.
 
 
 
On sentait que celui qui l'avait faite ainsi
 
Était un maître ardent, tourmenté de magie,
 
Qui cherchait dans la peur du cercueil l'énergie
 
De rester dans sa foi catholique endurci.
 
 
 
Que de regards avaient passé sur cette image!
 
Que de baisers chrétiens et de pleurs pénitents,
 
Sur le macabre et grand squelette, à qui les temps
 
Avaient donné le ton d'un rugueux étamage!
 
 
 
Que de pensers remplis de deuil et d'infini!
 
Que de lèvres déjà froides et solennelles
 
Et qui n'avaient laissé d'autre souvenir d'elles
 
Qu'un peu de leur moiteur sur le vélin terni!
 
 
 
Oh! les vieux pélerins des grands siècles austères,
 
Oh! les passants perdus par l'espace lointain,
 
Ceux qui s'en vinrent hier, ceux qui viendront demain,
 
Les résignés, les forts, les purs, les solitaires!
[pagina 241]
[p. 241]
 
Oh! les bouches en feu qui l'aimeront encor,
 
Les innombrables mains qui de leurs doigts d'argile
 
L'attoucheront, avec un tremblement fébrile,
 
Et qui toutes seront mortes, avant la mort!

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