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Dietsche Warande. Jaargang 4 (1858)

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Titelpagina van Dietsche Warande. Jaargang 4
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Genre

proza
sec - letterkunde

Subgenre

tijdschrift / jaarboek


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Dietsche Warande. Jaargang 4

(1858)– [tijdschrift] Dietsche Warande–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 9]
[p. 9]

Bulletin bimestriel
de la ‘Dietsche Warande’.
1858. No 3.

Ous nous occupons, dans la troisième livraison de notre revue

pour 1858, d'un sujet que nous n'avons abordé qu' avec une grande retenue, eu égard à l'importance de la matière, ainsi qu'aux hauts talents et à l'éminente dignité de l'écrivain dont nous nous sommes permis de critiquer les opinions archéologiques.

C'est le docte évêque de Bruges, Mgr Malou, dans le temps l'un des plus illustres professeurs de l'université de Louvain, qui vient de s'occuper de ‘L'iconographie de l'immaculée conception’. Dans le volume que le vénérable prélat a consacré à cette question intéressante, il examine tour-à-tour les différentes manières dont on a représenté le mystère, et après le développement d'une théorie, dont tout ami de l'art chrétien fera bien de prendre connaissance, Mgr Malou trace le tableau que voici des éléments qu'il aimerait à faire entrer dans l'image de la Ste Vierge conçue sans péché:

‘IMAGE CORRECTE DE L'IMMACULÉE CONCEPTION.

[1] La figure de Marie debout, vêtue du soleil; - [2] position calme et modeste; - [3] dans la clarté; - [4] ses pieds touchent la lune et le globe terrestre, et le serpent infernal qui a la tête écrasée; - [5] Marie paraît dans sa première adolescence, avec les traits de la modestie, de l'innocence, de la candeur et de la beauté; - [6] figure douce et aimable; - [7] la taille ordinaire; - [8] les yeux modestement baissés, ou, ce qui vaut mieux, les regards doucement élevés vers le ciel; - [9] les mains dans l'attitude de la prière, ou croisées sur la poitrine, ou plutôt jointes ensemble, ou modestement élevées vers le ciel; - [10] rien dans les mains, pas même l'Enfant Jésus; - [11] le pied droit chaussé d'une sandale, posé sur la tête du serpent pour l'écraser; - [12] le pied gauche caché sous les vêtements; - [13] une robe blanche un peu large et un manteau bleu hyaćinthe assez vaste, qui lui couvrent tout le corps

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et en dissimulent les formes; - [14] modestie et simplicité dans les habits comme dans la personne; - [15] rien qui attire les regards d'une manière spéciale sur les habits; - [16] la tête couverte d'un voile léger et, si l'on veut, transparent, ornée de l'auréole et du nimbe, couronnée de douze étoiles; - [17] au-dessus de la tête Dieu le Père seul, comme Créateur qui l'a créée en état de grâce, élevant la main pour bénir sa créature; - [18] trois anges, ou neuf anges, dans l'attitude de l'admiration et de la joie, placés autour de ses pieds, et, en tout cas plus bas que ses mains; - [19] une espèce de soleil en forme d'auréole autour de son corps, comme un vêtement ajouté, ou rayons partant de son corps pour l'entourer de lumière; - [20] la demi-lune sous ses pieds qui reposent dans la concavité; - [20] une couronne de douze étoiles qui ceignent son front en forme de nimbe; - [21] le serpent infernal, noir ou vert, enlaçant le monde de ses plis au moment où Marie lui écrase la tête, - la pomme fatale dans sa gueule écumant, - les regards du serpent hideux et désespérés; - [22] Marie placée dans la lumière, le monde et l'espace dans les ténèbres; - [23] autour de la Sainte Vierge, avec ordre et symétrie, les principaux symboles de l'Immaculée Conception, et les inscriptions les plus précises et les plus naturelles qui la rappellent.’

Pour simplifier la question, commençons par écarter ce qui, dans cette esquisse, paraît superflu ou difficile à concilier avec d'autres détails. La seconde partie du premier article et l'article que nous avons marqué du no 3 trouvent, dans l'article 19, une explication qui les remplace très bien et qui semble aussi rendre superflu la première partie de l'article 22. Nous ne savons pas s'il faut obéir à l'article 4, où le serpent a ‘la tête écrasée’ ou bien à l'article 21 qui semble représenter le moment même ‘où Marie lui écrase la tête’. Aussi, si la tête vient d'être écrasée - où mettra-t-on la gueule écumante et les ‘regards désespérés’? Si les pieds de la S.V. reposent dans la concavité de la demi-lune [20], comment leur faire toucher le globe terrestre [4] et la tête du serpent [11]? Le no 5 nous ferait exclure le no 6 qui, à notre modeste avis, ne peut qu'en affaiblir le sens. L'article 15 semble aussi une répétition du no 14. Quand l'art. 16 exige l'auréole, il paraît que l'honorable écrivain n'accepte pas la définition qu'en donne M. Didron, l'archéologue qui, comme nous croyons, a le mieux approfondi la matière des gloires des saints. A l'art. 19, au contraire, nous apprécions parfaitement l'auréole. Faut-il entendre par ‘la couronne.... ceignant le front’, à l'art 20, autre chose que le nimbe

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de l'art. 16? Les symboles, dont il est fait mention, à l'art 23, semblent ne pas faire parti intégrante de la composition; - comme tableaux accessoires nul ne songera à en contester la valeur ni la convenance.

Pour ce qui est maintenant des principaux traits de l'Image de l'immaculée conception, telle que Mgr Malou, en résumé de son traité savant et spirituel, se la représente, l'illustre écrivain les a rassemblés et ordonnés avec une liberté d'examen et une indépendance de choix, qui, sur le terrain de l'esthétique religieuse, nous a servi d'exemple et nous tiendra lieu de justification. Dans notre ‘Revue’ nous avons détaillé à loisir les modestes arguments qui nous ont amené à une conclusion, différente sur quelques points de celle de l'honorable auteur qui nous occupe. Nous adoptons de plein gré les Nos 1, 2, 10 et, au besoin, les Nos 18 et 23. Nous apprécions la liberté que Mgr Malou veut bien laisser à l'artiste à l'article 8. Nous voudrions étendre cette liberté aux Nos 5 et 13. Nous reproduisons ici l'image d'une Vierge que notre ami M. Didron a publié dans son ‘Histoire de Dieu’; cette image est copiée sur une miniature du Xme siècle. Nous croyons pouvoir y saluer une ‘Vierge immaculée’. Ce n'est pas une ‘adolescente’, elle n'aura pas sur l'original une robe blanche; rarement nous avons rencontré des Vierges du moyen âge à robe blanche. Certainement nos peintres et nos sculpteurs polychromistes se seront souvenus avec trop d'amour qu'Elle est la Reine des Martyrs, pour la vêtir de blanc. Néanmoins, il est évident que l'art liturgique affectionnera toujours cette couleur pour la Vierge des Vierges. Parlons des mains - c'est la question principale. Nous ne nous sommes arrêté à l'opinion que nous nous permettrons d'énoncer qu'après avoir pris connaissance des notices ou traités de MM. l'abbé Auber, le chanoine Pelletier, le Bon Louis d'Agos et Grimouard de St Laurent. Nous l'avouons ingénûment: nous tenons fortement à l'idée principale de la médaille miraculeuse. Nous la retrouvons sur l'ancienne image, si significative, qui accompagne cet article; M. l'abbé Crosnier en a constaté des traces dans des sculptures du moyen âge. Il semble que les deux apparitions, que Mgr Malou relève à juste titre (p. 19, 20), jettent quelque poids dans la balance en faveur des mains ouvertes. Ces apparitions ont, pour ainsi dire, accompagné la méditation et la définition du dogme, consommées de nos jours. Serait-ce à tort que cette représentation, avec les deux mains ouvertes et rayonnantes, s'est acquise une popularité qui semble ne pas devoir céder facilement

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1e pas à une autre image? Des papes, des patriarches, des archevêques et des évêques de nos jours ne l'ont pas désavouée; au contraire, à pleines mains ils en ont gratifié le peuple fidèle. Et les oracles de l'art - Overbeck, Steinle (sur la statue de Cologne), Ittenbach l'ont adoptée. Est-il nécessaire de faire remarquer qu'ici non-seulement ‘les graces sont signifiées que Marie nous obtient’, mais encore celles ‘dont elle a été comblée elle-même’? Marie, la Mère-Vierge, montre les mains, et ces mains sont pures de tout péché, de toute tâche: ces mains projettent de la lumière céleste. Impossible de se méprendre sur la signification de cette position des mains; tandis que dans les mains de l'article 9 rien n'indique que c'est la Vierge immaculée que l'on a placée dans cette attitude excessivement ordinaire. Contre la ‘sandale’ du No 11 et contre le voile ‘transparent’ du No 16 nous devons respectueusement protester. Le voile transparent est inexécutable en sculpture, et nous semble trop sentir la Renaissance en peinture. Les Saints ‘chaussés’ en iconographie portent de véritables souliers; ce sont les saints personnages ‘dechaussés’, auxquels on a donné quelquefois des sandales. Des preuves, empruntées aux meilleurs monuments, ont été fournies dans notre examen néerlandais. Mgr Malou n'admet pas la couronne proprement dite. Cependant c'est la ‘Regina sine labe concepta’ que nous vénérons. Nous nous permettrons la même remarque contre les Nos 14 et 15.

Nous regrettons que l'espace nous manque pour détailler nos arguments. L'importance de la matière et la science reconnue de l'auteur de ‘L'iconographie de l'immaculée conception’ demandaient une appréciation de la question quelque peu étendue; nous ne la donnons pas ici, mais nous avons rassemblés les points principaux dans le No 3 de notre ‘Revue’ pour 1858.

En somme, nous ne regretterions pas autant l'exécution du projet de Mgr Malou, que nous regrettons, et que nous nous permettons même de rejeter la statue monstrueuse de Notre-Dame du Puy: cette statue avec ses yeux percés et toute espèce de petits appartements comfortables, pour que les mylords touristes puissent jouir à leur aise de la sight-seeing du mont Corneille - pour qu'ils puissent s'accouder dans un oeil de cette ‘Bavaria’ chrétienne ou se mettre à califorchon dans le cartilage de son nez colossal: mais nous regretterions très-fort la perte de cette image si expressive de la médaille miraculeuse que des millions d'âmes pieuses portent sur le coeur et chérissent d'un amour ardent et raisonnable à la fois.


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