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Dietsche Warande. Jaargang 6 (1864)

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Titelpagina van Dietsche Warande. Jaargang 6
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Genre

proza
sec - letterkunde

Subgenre

tijdschrift / jaarboek


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Dietsche Warande. Jaargang 6

(1864)– [tijdschrift] Dietsche Warande–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[Franse bijlage]

Bulletin périodique de la ‘Dietsche Warande’.
1861. Premier trimestre. - No 1.

NOs confrères belges ont un mérite particulier à rassembler des matériaux pour l'histoire des lettres et des arts dans notre patrie commune - de lage landen, by der zee. En général on entreprend trop tôt d'écrire l'histoire philosophique d'une nation, d'une époque, d'une spécialité: on ferait bien mieux de multiplier les recherches partielles, de tourner ses études du côté de quelque modeste matière à monographie, que de se faire de suite encyclopédiste et théoricien complet. Il est vrai que le cercle des investigations ne se trouve jamais fermé, que, malgré la quantité de notions rassemblées sur certain sujet, on peut toujours étendre ses recherches et approfondir davantage une question historique, - que si l'on voulait remettre la composition des histoires générales et des manuels à l'heure où il n'y aurait plus de trésors scientifiques à déterrer, des générations naîtraient et périraient sans enseignement: mais, quoique cela prouve que souvent on doive se contenter d'une science incomplète, - cela n'empêche pas qu'on puisse abuser de la nécessité fatale de faire des manuels à tous les degrés de perfection où les arts aient atteint, et avec l'assemblage le moins complet de matériaux historiques. C'est contre cet abus que nous élevons la voix Nous subirons, comme un mal qu'on ne saurait détourner, la publication de théories complètes avant que la science ne puisse le moins du monde aspirer à cette qualification; mais nous croyons que, avant tout, de viss encouragements doivent accueillir les efforts de ces rudes travailleurs qui, les premiers, défrichent le sol, et qui, en renversant des préjugés enracinés, s'en retournent à questionner les monuments et les archives, avant d'en venir à écrire une histoire suivie. Pour l'histoire de la peinture, de la sculpture, et de l'art industriel dans ses différentes branches, on a fait beaucoup en Belgique, ces dernières années: et bientôt, grâce à ces incessantes études, on pourra écrire une histoire de l'art néerlandais comme il n'en existe pas. M. Angillis, qui publie dans le présent numéro de la ‘Dietsche

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Warande’, une biographie de Daniel Heinsius, est un des littérateurs flamands qui coöpèrent fortement à rétablir la vérité des faits dans le domaine de l'histoire littéraire. Par rapport à Heinsius il y avait des pièces manuscrites à compulser et surtout des données éparses, quoique publiées, à coördonner, pour en faire jaillir toute la lumière qu'elles renferment. C'est ce que M. Angillis a fait, avec un grand zèle et une louable exactitude. De son tableau, composé de tous les éléments historiques se rattachant au célèbre philologue, ressort, et ressortira plus amplement encore, par un second article, dans ses véritables proportions, le savant professeur et harmonieux poëte Daniel Heins: qui maniait avec la même facilité la lyre latine et celle des bataves, et qui, moins comme secrétaire de la synode de Dordrecht, que comme précepteur de Martin Opitz, peut être regardé comme l'un des patrons de l'esprit qui s'est manifesté dans la littérature allemande, depuis la 1e moitié du XVIIe siècle jusque vers les jours de Klopstock et de la nouvelle école. M. Angillis nous fait assister aux curieux débats qui s'engagèrent quelquefois entre Heins et ses chefs et émules. Dans la seconde partie, il envisagera Heins surtout comme poëte néerlandais. Une liste de ses ouvrages et quelques spécimens de sa poésie cloront le tout.

M. Ter Gouw qui, sous le nom de Joannes Aurelius (goud = aurus), a écrit deux intéressants volumes sur les antiquités de notre grande et chère ville d'Amsterdam, nous a fourni quelques pages vivaces, sur certaine coutume, existant près de nos anciens gildes ou confréries de métiers, à l'enterrement des morts, et donne la description du drap mortuaire, nommé pelt, dont, orné des armoiries des gildes, on couvrait le cercueil, quand on portait le mort à sa dernière demeure.

Sous le titre ‘De ‘Konst’ en de ‘Heeren’ (L'art et les ‘Haults-et-Puyssants’) nous nous sommes permis d'énoncer quelques idées touchant quatre différents sujets qui ont fourni ou qui prochainement fourniront matière à des discussions et à des décisions dans la seconde chambre de nos États Généraux, et par rapport auxquelles nous aimions à faire valoir certaines considérations. C'est ainsi que nous n'avons pas pu approuver que la Seconde Chambre ait rejeté la proposition du Ministre de l'Intérieur d'accorder un subside de fl 2000 pour le grand Dictionnaire national, avec la rédaction duquel M. le docteur Te Winkel avait été chargé; l'un de nos plus honorables savants, tant pour son caractère que pour sa vaste érudition et sa sagacité éprouvée. Nous avons été choqué, surtout par les exposés phi-

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losophiques, par lesquels on a voulu motiver cette pitoyable parcimonie. On est parti du principe (qui au besoin serait le nôtre) que l'Etat, le gouvernement, ne doit pas protéger la science; le gouvernement n'a. pas de conviction scientifique (effectivement, il n'en est dit mot dans la Constitution): par conséquent il ne peut sciemment mener la science dans la bonne voie. La faculté de choisir entre les différents systèmes lui manque. Et cette faculté, il ne pourrait en user légitimement; car si le gouvernement était homoöpathe, de quel droit inculquerait-il son système aux enfants des allopathes, et aux frais d'un fisc auquel les allopathes contribuent tout comme les autres? Si le gouvernement est éclectique, de quel droit enseignera-t-il cette doctrine aux enfants de ceux qui n'admettent qu'un seul système positif? Si le gouvernement est d'avis qu'il ne faut pas donner de direction à l'esprit des étudiants, qu'il faut leur exposer tous les systèmes - leur laissant la liberté de choisir - de quel droit paiera-t-on les professeurs de l'argent de ceux qui trouvent que l'éducation est autre chose que le rôle rempli par ces poteaux, aux bords des grands chemins, qui vous disent: chemin de Rome, chemin de Tubingue, chemin de Paris, chemin de Californie? Nous sommes donc parfaitement d'accord avec M. Thorbecke, le célèbre publiciste, qui dit que le public est le véritable Mécène; qu'un gouvernement constitutionnel ne doit pas patroniser la science: mais du moment que, néanmoins, comme M. Thorbecke, nous accordons annuellement plus de fl. 400.000 pour faire donner des leçons scientifiques à la génération adolescente, - du moment qu'on ne saurait donner ces leçons sans qu'on n'adhére à quelque système abhorré par. une partie de la nation, - nous croyons avoir perdu le droit de voter avec ceux qui veulent économiser ces fl. 2000 pour le Dictionnaire, par un motif de politique constitutionnelle. Il est bien plus inconstitutionnel, bien plus injuste, de faire enseigner, de par le gouvernement, les théories de M. Opzoomer, de M. Scholten, ou de l'école vieillissante de Groningue, que de faire un dictionnaire, dont le but arrêté n'est pas de propager un système, mais de rassembler, dans le plus grand complet possible, les millions de mots composant le vocabulaire néerlandais, et dont jusqu'ici une infinité n'eut encore jamais l'honneur d'être consignée par écrit.

En second lieu, nous avons protesté contre la manière dont, avec l'assentiment des États-Généraux, on va restaurer l'ancien palais du roi des Romains Guillaume II, à La Haye. La charpente du toit (dont le bois et la forme avaient jusqu'ici une réputation proverbiale) sera

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exécutée en fonte et, à l'occasion du renouvellement, changée totalement. On y introduira une série de fenêtres, qui changeront entièrement l'aspect de la salle d'armes, laquelle, en outre, perdra sa beauté, c'est à dire ses belles proportions - puisqu'on veut la diviser en trois nefs d'église, croisées à leur tour par six travées. Ce sera beau - en fonte!

En troisième lieu, nous nous sommes permis quelques observations sur la réorganisations de notre Académie des Beaux-Arts, et, à propos de notre quatrième sujet, nous avons soumis à l'appréciation de la Chambre, quelques considérations sur le projet de révision de la loi sur la propriété littéraire, adressé au ministère par la société des libraires.

Une série de courtes notices et de petites boutades (bibliographiques et autres) complète le présent numéro de notre revue.


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