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Dietsche Warande en Belfort. Jaargang 144 (1999)

Informatie terzijde

Titelpagina van Dietsche Warande en Belfort. Jaargang 144
Afbeelding van Dietsche Warande en Belfort. Jaargang 144Toon afbeelding van titelpagina van Dietsche Warande en Belfort. Jaargang 144

  • Verantwoording
  • Inhoudsopgave



Genre

proza
poëzie
sec - letterkunde

Subgenre

tijdschrift / jaarboek


In samenwerking met:

(opent in nieuw venster)

© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Dietsche Warande en Belfort. Jaargang 144

(1999)– [tijdschrift] Dietsche Warande en Belfort–rechtenstatus Auteursrechtelijk beschermd

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[pagina 699]
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La reine des murs

I

Cela va mieux? - Cela, c'est un cimetière fleuri, c'est une fleur de cimetière, - c'est elle - et je l'aime à tire-larigot, - comme un veston la nuit aime la chaise - et je n'ai pas de boutonnière. - Mais enfin, en trois ans de temps? - En effet: trois ans de temps et de rien d'autre - qu'un baiser que je porte - comme l'insigne d'un parti dissous. - C'est une couche de poussière - sur une couche de poussière, - sur des lèvres que ferme de la poussière - et que j'ouvre pour lire gloutonnement - de la poussière. - Ce n'est guère de la fumée. - Ce n'est pas court comme l'ombre du soleil de sept heures. - Ce n'est guère de la cendre, - où ce qui était habite ce qui est. - Ce n'est pas une jolie tête de jivaro - que je pourrais aimer jusqu'à la mettre, - après trois ans de guillotine. - C'est donc la poussière d'un baiser - entre des lèvres de poussière. - Conjuguez-vous toujours je-suis - de-la - poussière-et-je-serai-de-la-poussière? - Je ne conjugue plus ni je ni être.

II

Ne me demandez pas son photomaton. - Elle était à cheval - sur oui, non et je-ne-sais-pas, - jockey du vent. - Les bras comme des flêches, - les lèvres bossues, - et les jambes aussi, - le coeur aux yeux, - une épingle sans tête, - des yeux pour ne pas voir - qu'on regarde pour voir - et ne la voit pas, - la reine des murs, - un caillou de satin. - C'était une fleur de cimetière, - c'est un cimetière fleuri. - Les fougères d'une petite décision calme - me donnèrent à manger. - Ecoutez hennir les chevaux sans avoine - d'un désir qui trouverait la fin de la fin de la mer. - Ses cheveux? - Des cheveux de marée de coquillages - devant la mer de sable, - des cheveux de longueur, - le beau en jupes courtes - à ses côtés des mains

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fermées. - Je l'appelais Gordienne. - Elle avait la même voix que les imprimeries - les jours d'émeutes. - Je l'écoutais bouger - comme une pièce que l'on jette - à pile ou face, - et qui s'accroche à l'immobile oiseau qui passe. - Elle avait certes des maux de dents, - qui n'étaient que les miens, - mais ses joues étaient joueuses. - Mais j'en suis revenu des anatomies. - Et des autopsies, - puisque je vais d'une pièce à la mort.

III

Et... - Moi, j'avais un raglan gris et grand, - l'âme lavée de tous scrupules et sale comme - un scrupule, - le front déridé, - les jambes décidées, - mais tous les jours un écho sourd - me jetait un lasso autour du cou; - aujourd'hui, regardez ce tas de cordes, c'est mon cou. - Chaque miroir où je me suis miré - possède un peu de mon coeur soulevé. - Je pleure comme un oignon. - Plein d'espoir? - J'étais un gros plein de soupe d'espoir; - aujourd'hui les pèse-lettres en riant disent que je suis peu de chose. - Encore un trou? - Un trou que chatouille - la pâquerette de ce baiser-là, - de ce baiser qui lorsqu'il était là - n'avait pas de nom.

IV

Moi qui dois vous poser des questions, - devant tant de réponses, - je ne peux vous dire que ‘s'il vous plaît’? - C'est ça, - je vous félicite: parlez un peu plus, - j'ai la langue trop sèche, - trop lourde d'un salive de villes bombardées. - S'il vous plaît, - ce fut borgne, - ce fut s'il, - horizon, - patin joli à roues carrées, - plume en manche. - Tout cela qui fut est gracieux, - mais la réalité est en épines de glu, - et le ciel, - lait, miel, pain, vin, lie, - est à pilules pâles. - J'aimais aussi les grisous, - les coups de rue, - les gueules cassées, - les quatre fers en l'air, - le pain cuissu, - j'aimais les trop. - Je me disais: - ‘Rien n'est beau que le trop, leGa naar margenoot+

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Tijd en Mens 23 - juni 1955 - ‘La reine des murs’ (fragment) - Christian Dotremont

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Over dit hoofdstuk/artikel

titels

  • Tijd en Mens. Tijdschrift van de Nieuwe Generatie. Jaargang 5


auteurs

  • Christian Dotremont


datums

  • juni 1955