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Maatstaf. Jaargang 39 (1991)

Informatie terzijde

Titelpagina van Maatstaf. Jaargang 39
Afbeelding van Maatstaf. Jaargang 39Toon afbeelding van titelpagina van Maatstaf. Jaargang 39

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Genre

proza
poëzie
sec - letterkunde

Subgenre

tijdschrift / jaarboek


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Maatstaf. Jaargang 39

(1991)– [tijdschrift] Maatstaf–rechtenstatus Auteursrechtelijk beschermd

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[pagina 1]
[p. 1]

[Nummer 4]

Harry G.M. Prick
La rencontre de Stéphane Mallarmé et François Erens

François ou Frans Erens (1857-1935) fut le premier écrivain hollandais à parler d'une façon approfondie de Charles Baudelaire. Il fut aussi le premier des Tachtigers (le mouvement littéraire des ‘Quatre-Vingts’) à mentionner Stéphane Mallarmé, dans un compte rendu des Hantises d'Édouard Dujardin, paru dans la revue De Nieuwe Gids (‘Le Nouveau Guide’) d'avril 1886. En octobre 1889, François Erens était emmené par Mallarmé, avec le peintre hollandais Isaac Israels (1865-1934), chez Berthe Morisot. Erens et Israels, qui étaient descendus à l'Hôtel Soufflot, rue Toullier 9, assistaient également à une soirée, rue de Rome 89.Ga naar eind1

En août 1923, Erens rendait compte dans ses souvenirs de la visite qu'il avait faite avec Isaac Israels à Madame Morisot dans la maison de celle-ci rue Villejust 40, - à partir de 1945 rue Paul Valéry 40 - et des entretiens qu'Israels et lui avaient eus avec Mallarmé dans l'appartement de la rue de Rome. Erens n'a pas écrit ses mémoires d'un seul jet: il s'agit d'une série de feuilletons publiés dans divers périodiques, réunis, en 1938, par Sophie Erens née Bouvy (1877-1958), la veuve de l'auteur, sous le titre Vervlogen Jaren, ce qu'on pourrait traduire par ‘Années enfuies’ ou, peut-être plus exactement, ‘Années évanouies’. Jusqu'en 1938, les pages concernant la visite chez Mallarmé étaient restées inédites.

Au printemps de 1960 parut, chez M.J. Minard, Un Hollandais au Chat Noir. / Souvenirs du Paris littéraire 1880-1883. Textes de Frans Erens. Choisis et traduits par Pierre Brachin avec la collaboration de P.-G. Castex pour les annotations.Ga naar eind2 Dans ce livre on trouve, pp. 92-94, comme le deuxième appendice, ‘Une visite chez Mallarmé’, dans la traduction de Pierre BrachinGa naar eind3, qui trace également une esquisse du ‘mouvement des Quatre-Vingts aux Pays-Bas et la littérature française’, pp. 4-27. Voici maintenant le commencement de ces souvenirs:

‘Isaäc et moi décidâmes de rendre aussi visite à Mallarmé. Il fut convenu que mon ami lui enverrait un mot pour lui dire que nous aimerions faire sa connaissance. Immédiatement Mallarmé répondit: “Je vous attendrai tous deux (tel jour, à telle heure) sous l'Arc de Triomphe, lieu digne de vous.”

[pagina 2]
[p. 2]

Arrivés à l'heure précise, nous nous dirigeâmes sans hésiter vers lui, car nous le connaissions par ses portraits. Il nous proposa de l'accompagner chez Mme Berthe Morisot, la belle-soeur de Manet; elle possédait encore dans son appartement de nombreuses oeuvres du peintre.

Nous nous y rendimes donc et Mallarmé nous présenta. Cette dame ne possédait pas seulement des tableaux et des dessins magnifiques, elle était elle-même une grande artiste. Elle avait une allure élégante, bien qu'elle ne fût plus jeune. Sa chevelure était déjà griseGa naar eind4, son visage maigre et osseux. Sa conversation était sérieuse. Eile remercia Mallarmé pour l'envoi d'un de ses poèmesGa naar eind5, mais ajouta sans ambages qu'elle n'y avait rien compris. Fièrement, le poète rejeta la tête en arrière: “C'est votre droit,” répondit-il.

Après cette visite à Berthe Morisot, dont l'appartement luxueux et brillant était cependant meublé avec une grande sobriété, Mallarmé nous convia à passer une soirée chez lui.

Nous nous y trouvâmes à l'heure dite. Il demeurait rue de Rome, au troisième étage me semble-t-il. Il nous reçut trés cordialement, et nous présenta à sa femme et à sa filleGa naar eind6. Il y avait encore un autre visiteur, un Anglais, grand, avec des favoris bruns. Je ne crois pas que ce fût un artiste.’

En 1979 parut un numéro spécial, consacré à la littérature française, de la revue Maatstaf (‘Norme’, ou ‘Critère’). Dans un article intitulé ‘Stéphane Mallarmé en Tachtig’Ga naar eind7, examinant les relations de Mallarmé avec le mouvement littéraire des années 1880 en Hollande et avec la revue De Nieuwe Gids, j'étais heureux de pouvoir publier six lettres inédites de Mallarmé, adressées en 1896 à des correspondants hollandais.Ga naar eind8

De plus je pouvais démontrer que, dans ‘Une visite chez Mallarmé’, la mémoire d'Erens a mis en désordre la chronologie des deux événements. En réalité, la visite chez Mallarmé a été antérieure à la visite chez Berthe Morisot. Dans l'article de Maatstaf, j'ai cru prouver qu'Erens et son ami le peintre Israels ont présenté leurs respects à Stéphane Mallarmé le mardi soir 8 octobre 1889. Par conséquent, la première lettre de Mallarmé, ici publiée pour la première fois - voir no. 1 - doit dater du 8 octobre 1889.

La lettre du 11 octobre 1889, dans laquelle Mallarmé avait écrit: ‘Je vous attendrai tous deux (tel jour, à telle heure) sous l'Arc de Triomphe, lieu digne de vous’, n'est pas retrouvée, mais cette lettre est attestée primo par la mémoire de François Erens et secundo par la lettre du peintre Isaäc Israels, du 12 octobre 1889; voir ‘Notes et références’ 1. Cette dernière lettre pourra nous expliquer que la visite chez Berthe Morisot aura eu lieu lundi 14 octobre 1889.

[pagina 4]
[p. 4]

Trois lettres de Stéphane Mallarmé
I

[8 octobre 1889]

Messieurs

A ce soir. Je suis flatté, touché de votre intention, venez sans cérémonie, entre quelques amis que nous sommes quelquefois le Mardi; c'est votre place.

Stéphane Mallarmé

Messieurs I. Israels

et Frans Erens

II

Paris 89 rue de Rome

Vendredi 14 décembre 1889

Merci, cher Monsieur Eyrens, qui ne m'oubliez pas. Le projet de conférences en Belgique me semble s'évaporer et c'est par elles que j'eusse été vers celles de Hollande, il faudra que vous reveniez à Paris, où votre place attend chaque Mardi soir, pour qu'il y ait lieu de vous revoir; mais puisque vous ne renoncez pas au mode de rencontre autre, sur le papier, et par la pensée, vous traduisant et moi dictant, j'ajoute que cela, mûri, me séduit. Voulez-vous être mon interprète vous-même auprès de Monsieur Van der Goes Prinsengracht, lui dire par exemple que ce seraient des articles courts, comme des notes, tantôt sur la crise poétique contemporaine (où l'on veut bien m'attribuer une influence); bref faits pour illuminer de traits vifs et définitifs ce qui de loin paraît chaos, en même temps que jusqu'à un certain point tenir le lecteur au courant de l'art et de la littérature d'ici,

[pagina 5]
[p. 5]

au jour le jour. Le tout, émondé et groupé plus tard, formant le livre que vous et moi entrevoyons.. Ici, à Paris même, j'aurais l'air de pontifier. Les conditions, vous les traiterez avec la direction du Nieuwe Gids: qu'elles soient honorables, et c'est tout. Votre main, et mon souvenir le meilleur à Monsieur Israels.

Stéphane Mallarmé

Monsieur Frans Eyrens

avocat.

Schaesberg

prés

Heerlen

Limbourg Hollandais

III

Paris 25 Février [1890]

Ah! mon cher Monsieur Erens, comme j'aurais voulu pousser jusqu'en Hollande, même au risque de prévenir votre bonne invitation, trouvée ici au retour. Le congé, que je pus prendre, était trop court; mais je retournerai en Belgique, le saurai d'avance ces fois-là et nous nous entendrons. Je vous regrette aussi après [-] demain Jeudi, le soir, chez Madame Eugène Manet, où je redonne, devant un dessus de panier parisien, cette conférence qui a ému la Belgique, m'a attiré l'injure ou les sympathies. Je voudrais avoir là M. Israels à qui vous serrerez la main.

Votre Stéphane Mallarmé

Monsieur Frans Erens

184 rue Jean Steen

Amsterdam

Notes sur les lettres

Autographes: Frans Erens-archief, Nijmegen. Photocopies aimablement communiquées par M. Andries F.J.M. Munnichs, Nijmegen.

I

Inédite. Petit billet, plié pour former une enveloppe. Parce que l'enveloppe n'est pas affranchie et qu'en outre l'adresse manque, il est évident que Mallarmé a porté lui-même, ou a fait porter par quelqu'un, ce billet à l'Hôtel Soufflot,rue Toullier 9, Paris.

 

Date précise conjecturale.

[pagina 6]
[p. 6]

II

Inédite. Carte-lettre recto-verso. Sur le recto de l'enveloppe, un inconnu a biffé ‘Schaesberg prés Heerlen / Limbourg Hollandais’ et ajouté ‘Amsterdam. Jan Steenstraat 184’. Sur ce recto aussi, mais assez indistinct, cachet du départ: Paris R. des Batignolles. Sur le verso de l'enveloppe, dans l'écriture de François Erens: ‘Mallarmé’. Également sur ce verso, cachet du départ de Heerle, 15 décembre 1889 et cachet de l'arrivée à Amsterdam, 18 décembre 1889.

 

Mallarmé écrit ici, ainsi que sur l'enveloppe, le nom de Erens d'une façon incorrecte par la suite de la façon curieuse dont Erens rend la lettre r.

Les conférences en Belgique: voir Stéphane Mallarmé, Correspondence, iii, Paris, 1969, p. 159, où Octave Maus écrit le 11 janvier 1888 à Mallarmé: ‘Mon cher Maître / Verhaeren m'a dit que nous aurions peut-être la joie de vous voir à Bruxelles eet hiver, et que vous consentiriez à faire au Salon rénovateur des xx une conférence littéraire. Ce projet est si beau qu'il m'apparaît un rêve (...).’ Dans une note Lloyd James Austin commente: ‘Le voyage de Mallarmé n'aura lieu qu'en 1890: il y pariera de Villiers de l'Isle-Adam’; voir aussi pp. 288-289.

Frank van der Goes (1859-1939), Prinsengracht 293, Amsterdam, était un des amis de François Erens et un des rédacteurs du Nieuwe Gids (‘Le Nouveau Guide’). Van der Goes, qui voudrait ranimer cette revue, aura demandé à Erens d'écrire à Mallarmé en son nom, afin de s'assurer de sa collaboration régulière.

Après la mort de Mallarmé, Erens lui-même écrira sur l'air de pontifier dans l'hebdomadaire De Amsterdammer (‘L'Amsterdammois’) du 18ième septembre 1898: ‘Il [Mallarmé] pontifiait volontiers’; voir Frans Erens, Litteraire wandelingen (‘Promenades littéraires’), Amsterdam, 1906, p. 72. Cette observation est parfaitement en accord avec les ‘gestes d'officiant’ que Georges Rodenbach attribuait à Mallarmé; voir L'amitié de Stéphane Mallarmé et de Georges Rodenbach. Lettres et textes inédits 1887-1898, publiés avec une introduction et des notes par François Ruchon, Genève, 1949, p. 134.

II

Inédite. Carte postale avec cachet du départ de Paris 68 Bd. Rochechouart [mardi] 25 févr. [18]90 et cachet de l'arrivée à Amsterdam 26 feb. [18]90 12-1 N.

 

Mallarmé était parti pour Bruxelles le lundi 10 février 1890; voir Correspondence, iv, Paris, 1973, p. 42, n. 3. Le 18 février Mallarmé va voir la mer à Ostende, avant de regagner Bruxelles par le train et le 19 février il sera de retour à Paris; voir idem, p. 564. Le 27 février 1890 Mallarmé fait sa conférence sur Villiers de l'Isle-Adam chez Berthe Morisot, 40 rue Villejust; voir Stéphane Mallarmé, OEuvres complètes. Texte établie et annoté par Henri Mondor

[pagina 7]
[p. 7]

et G. Jean-Aubry, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, 1945, pp. 481-510: le premier de ‘Quelques médaillons et portraits en pied’.

Je voudrais avoir là M. Israels: Néanmoins Mallarmé écrira le lendemain à Henri Cazalis (81 rue Blanche, Paris) qui lui avait demandé la permission d'amener ‘quelques raffinés’ à la lecture chez Berthe Morisot: ‘Hélas! cher, on dispose de trop peu de place, et les invitations ont été vingt fois remaniées, pour ce motif. Mais si tu avais une seconde jolie dame, amène la, cependant’; voir Stéphane Mallarmé, Correspondance, iv, Paris, 1973, p. 74, ou Documents Stéphane Mallarmé, vi, présentés par Carl Paul Barbier, Correspondance avec Henri Cazalis / 1862-1897 / recueillie, classée et annotée avec la collaboration de Lawrence A. Joseph, Paris, 1977, p. 523.

eind1
Voir Stéphane Mallarmé, Correspondance, iii, recueillie, classée et annotée par Henri Mondor et Lloyd James Austin, Paris, 1969, p. 361, n. 1 et 2, et la rectification, Correspondance, iv, Paris, 1973, p. 634: ‘Paris, 12 octobre [1889] / Mon cher Monsieur Mallarmé / Puisque vous m'indiquez lundi après-midi pour Madame Morizot [sic], et que vous disiez de bien vouloir m'y accompagner, je me permettrai donc de venir vous prendre chez vous lundi vers 1 heure et demie, à moins que vous ne vous trouviez empêché ou bien que cette heure ne vous convenait [sic] point; en ce cas vous seriez bien aimable de m'en avertir par un petit mot. M. Erens vous remercie pour votre souvenir et sera fort content d'aller chez Mme Morizot s'il se trouve encore ici. / Merci déjà beaucoup, Cher Monsieur. Je reste votre dévoué I. Israels. / Hôtel Soufflot, Rue Toullier.’
eind2
Un Hollandais au Chat Noir a paru comme une double livraison de La Revue des Lettres Modernes, nos 52-53, vol. vii, 1er trim. 1960, 112 pp.
eind3
Dans un ‘Avis au lecteur’, p. 36, on lit: ‘La traduction a été faite sur la deuxième édition de Vervlogen Jaren, parue en 1958 chez W.E.J. Tjeenk Willink à Zwolle, avec avant-propos d'Anton van Duinkerken et appareil critique de Harry G.M. Prick (...) Le style d'Erens n'est pas trés serré. Le récit donne souvent l'impression d'un entretien à bâtons rompus: il en résulte assurément un certain charme, mais aussi des répétitions, et parfois de menues incohérences (...) Les phrases ou expressions françaises insérées par l'auteur dans son texte ont été reproduites en italique.’
eind4
Berthe Morisot (1841-1895) est née à Bourges, le 15 janvier 1841. En octobre 1889 elle était donc dans sa 49ième année. Voir maintenant Kathleen Adler and Tamar Garb, Berthe Morisot, Phaidon, Oxford, 1987, 128 pp., ou Charles F. Stuckey, Berthe Morisot: Impressionist, Sotheby's, London, 1987, 228 pp.; voir aussi Growing up with the Impressionists / The Diary of Julie Manet. Translated, edited, and with an introduction by Rosalind de Boland Roberts and Jane Roberts. Sotheby's, London, 1987, 200 pp. Le frontispice de ce dernier livre reproduit ‘Berthe Morisot and her daughter Julie in 1894’, par Pierre-Auguste Renoir. Une note relative à cette peinture précise: ‘Berthe Morisot was deeply affected by her husband's death [Eugène Manet mourrit en 1892 - h.p.] and aged considerably in a very short period, her hair becoming white almost overnight.’
eind5
Ce poème doit être ‘Le Guignon’ remanié, paru dans la revue Art et Critique, du 24 août 1889; voir Stéphane Mallarmé, OEuvres complètes. Poésies. Édition critique présentée par Carl Paul Barbier et Charles Gordon Millan, Paris, 1983. pp. 342-344.
eind6
Jusqu'à 1989 un entretien, que François Erens eut avec Geneviève Mallarmé (1864-1919) est resté inédit: il est publié pour la première fois dans la nouvelle édition de Vervlogen Jaren, dirigée et annotée par Harry G.M. Prick, parue en septembre 1989 comme numéro 154 dans la série ‘Privé-Domein’ chez Uitgeverij De Arbeiderspers, Amsterdam, 1989; voir pp. 297-302 et voir aussi pp. 436-439.
eind7
Harry G.M. Prick, ‘Stéphane Mallarmé en Tachtig’, dans Maatstaf, 27ième année, nos. 5-6, mai-juin 1979, pp. 129-148; voir aussi Johan Polak, ‘Terugblik op Stéphane Mallarmé’ [‘Regard rétrospectif sur Stéphane Mallarmé’] dans Johan Polak, Zeven kleine studies [‘Sept petites études’], A.P. ten Bosch, Zutphen, 1984, pp. 55-61.
eind8
Voir maintenant Stéphane Mallarmé, Correspondance, viii, Paris, 1983, pp. 95-96, pp. 97-98, pp. 102-104, pp. 113-114. p. 134, pp. 162-163.


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Over het gehele werk

auteurs

  • Peter Yvon de Vries

  • Gabriël Kousbroek


Over dit hoofdstuk/artikel

auteurs

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datums

  • 8 oktober 1889

  • 14 december 1889

  • 25 februari 1890