Skiplinks

  • Tekst
  • Verantwoording en downloads
  • Doorverwijzing en noten
Logo DBNL Ga naar de homepage
Logo DBNL

Hoofdmenu

  • Literatuur & taal
    • Auteurs
    • Beschikbare titels
    • Literatuur
    • Taalkunde
    • Collectie Limburg
    • Collectie Friesland
    • Collectie Suriname
    • Collectie Zuid-Afrika
  • Selecties
    • Collectie jeugdliteratuur
    • Basisbibliotheek
    • Tijdschriften/jaarboeken
    • Naslagwerken
    • Collectie e-books
    • Collectie publiek domein
    • Calendarium
    • Atlas
  • Periode
    • Middeleeuwen
    • Periode 1550-1700
    • Achttiende eeuw
    • Negentiende eeuw
    • Twintigste eeuw
    • Eenentwintigste eeuw
De fragmenten van De tweede Rose (1958)

Informatie terzijde

Titelpagina van De fragmenten van De tweede Rose
Afbeelding van De fragmenten van De tweede RoseToon afbeelding van titelpagina van De fragmenten van De tweede Rose

  • Verantwoording
  • Inhoudsopgave

Downloads

PDF van tekst (1.02 MB)

Scans (8.55 MB)

XML (0.46 MB)

tekstbestand






Editeur

K.H. Heeroma



Genre

poëzie

Subgenre

roman
gedichten / dichtbundel


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

De fragmenten van De tweede Rose

(1958)–Anoniem Rose, Die–rechtenstatus Auteursrechtelijk beschermd

Vorige Volgende
[pagina 84]
[p. 84]

5. Résumé

Ce qui précède peut se résumer comme suit. Le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris et de Jean de Meun a été traduit deux fois en moyen néerlandais, une fois par le curé brabançon Hein van Aken et une fois par un clerc flamand dont le nom nous est inconnu. La traduction de Hein van Aken nous est parvenue complète en trois manuscrits, tandis que en outre de trois autres quelques fragments sont conservés. Cette traduction a été éditée en dernier lieu par Eelco Verwijs en 1868, mais à cette époque il ne put vérifier quel type de texte du Roman de la Rose français Hein van Aken a suivi. Même après la parution de l'édition standard de Langlois (1914-1924) le problème restait entier. Contrairement à la rédaction de Hein van Aken celle du clerc flamand inconnu ne nous est parvenue a l'état complet. En 1868 seuls en étaient connus deux fragments trouvés à Utrecht, deux fragments de Leyde et deux extraits d'un manuscrit de Leipzig, publiés par Leyser et Von Soltau, dans l'Anzeiger de Mone quelque temps avant mais égarés depuis. Le tout comprenait 800 lignes environ que Verwijs mit en supplément à la suite de son édition du poème de Hein van Aken. Du point de vue littéraire Verwijs estimait que la rédaction du clerc flamand n'avait qu'une valeur relative et les historiens de littérature néerlandaise qui faisaient autorité à cette époque ne I'ont pas jugée plus favorablement. Après 1868 différents autres fragments furent découverts ou reconnus comme tels (Jena, Leipzig, Beuron, Leyde). L'ensemble de tout ce qu'on connaissait, soit environ 2830 lignes, est publié ici dans une édition diplomatique.

Les fragments de la ‘seconde Rose’ apartiennent à deux manuscrits dont le plus ancien, ici dénommé A, doit être situé, compte tenu de l'écriture, aux environs de 1300 et le plus récent, indiqué par le lettre B, aux environs de 1350. Les deux manuscrits sont écrits en flamand, mais la langue employée dans A a des caractéristiques plus occidentales et semble se rapprocher le plus de celle du poète. Vu que A ne peut être un autographe et qu'il est lui-même basé sur un manuscrit également non autographe, on peut situer l'ouvrage du clerc flamand aux environs de 1290. Comme au cours de son adaptation le poète a substitué quelque part Saint Omer à Saint Remi, on peut supposer qu'il fut originaire de la partie sudouest de la Flandre, appartenante à l'évêché de Thérouanne, où Saint Omer, premier évêque, était particulièrement vénéré. Le texte francais dont se servit le poète flamand appartenait au groupe que Langlois dans son livre

[pagina 85]
[p. 85]

Les Manuscrits du Roman de la Rose a apellée famille B, et doit être situé entre le prototype B et le manuscrit Be de Turin. Ce texte doit avoir contenu un certain nombre de caractéristiques de Be mais pas encore toutes et fut probablement un manuscrit semblable à celui qui servit de base à l'écrivain de Be lui-même. Langlois a démontré que Be a eu deux textes de base différents dont l'un fortement abrégé. Il est très probable que le poète flamand a suivi la version abrégée, Bël, qui d'après Langlois, o.c. 369, notice I, et 390, doit être originaire de Normandie ou de Picardie. On comprend que cette forme de texte dès sa composition se soit propagée rapidement en Flandre occidentale. Le manuscrit Be de Turin datant de la fin du 13me siècle, son texte de base Bël peut très bien avoir été écrit aux environs de 1285 ou '90. Ceci correspond donc à la datation présumée de la ‘seconde Rose’ à laquelle on est arrivé après analyse du plus ancien manuscrit A.

Le clerc flamand auteur de la ‘seconde Rose’ semble avoir vécu, bien plus intimement que son collègue brabançon Hein van Aken, dans un milieu empreint des formes courtoises. On peut supposer qu'il a été chapelain d'une noble famille flamande, parce qu'il ne se choisit pas luimême mais un jeune chevalier comme personnage principal de son oeuvre. Son poème destiné à un public courtois lui est commandé peut-être par son seigneur ou sa dame. Tandis que Hein van Aken, à certaines coupures près, a fidèlement suivi le modèle français, le clerc flamand a modifié assez profondément la composition du texte. La brève introduction de la Rose française est remplacée par un récit détaillé. Le poète relate comment par un beau matin de printemps il quitte ‘Alverioen’ où il réside momentanément. Il rencontre dans la belle nature un jeune gentilhomme, Jolis, et une jeune demoiselle, Florentine, tous deux habillés de velours rouge et couronnés de roses également rouges. Sur l'invitation du clerc Jolis lui raconte ‘l'aventure’ de son amour pour Florentine est c'est alors seulement, probablement au vers 519 du poème flamand, que commence le récit du ‘songe‘ (vers 21 du texte français). La figure de l'amant a donc ici reçu un nom, tandis que le bouton de rose que celui-ci veut ceuillir est gardé par une demoiselle portante également un nom. De ce fait l'allégorie originale est fortement effacée. Une conversation directe et des rapports humains entre l'amant et sa ‘rose’ sont ainsi devenus possibles, ce qui favorise grandement la tension dramatique du récit. La figure allégorique du seigneur Deduit semble avoir été totalement supprimée et c'est probablement le roi Cupidon en personne qui est devenu le seigneur

[pagina 86]
[p. 86]

du verger clos. Jolis relate dans l'introduction qu'il a servi pendant sept ans à ‘Mongeroen’, cour de Cupidon, afin de conquérir sa belle. Cette service de sept ans doit correspondre au temps qu'il lui a fallu pour ceuillir dans le verger le bouton de rose gardé par Florentine.

En plus de cette tendance à s'exprimer dans une forme plus concrète et moins allégorique, le poète flamand se distingue encore de Jean de Meun par une conscience chrétienne plus prononcée. Il a enlevé plus expressément leur caractère divin à Vénus et à Cupidon et les a présentés comme des seigneurs féodaux. En outre sa conception de la nature féminine est plus optimiste. Il est bon narrateur choisissant de préférence l'expression plastique et se montre excellent artiste dans l'économie de la composition. Il se permet de nombreuses coupures et déplacements qui améliorent le récit. Le poète dispose en plus d'une très bonne technique de versificateur et se sert avec virtuosité du parallélisme. Il doit être considéré comme un des meilleurs poètes flamands du 13me siècle. Le peu d'estime que lui vouèrent les historiens littéraires du 19me siècle est tout à fait injustifié. Par son interprétation personelle et originale de la Rose française il acquiert aussi une place dans la littérature européenne. S'il n'équivaut pas au poète du Reinaert flamand, qui lui aussi a fait du Renart français un poème original, il peut en tout cas être comparé avec lui.


Vorige Volgende

Footer navigatie

Logo DBNL Logo DBNL

Over DBNL

  • Wat is DBNL?
  • Over ons
  • Selectie- en editieverantwoording

Voor gebruikers

  • Gebruiksvoorwaarden/Terms of Use
  • Informatie voor rechthebbenden
  • Disclaimer
  • Privacy
  • Toegankelijkheid

Contact

  • Contactformulier
  • Veelgestelde vragen
  • Vacatures
Logo DBNL

Partners

Ga naar kb.nl logo KB
Ga naar taalunie.org logo TaalUnie
Ga naar vlaamse-erfgoedbibliotheken.be logo Vlaamse Erfgoedbibliotheken