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De Tijdspiegel. Jaargang 32 (1875)

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tijdschrift / jaarboek


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

De Tijdspiegel. Jaargang 32

(1875)– [tijdschrift] Tijdspiegel, De–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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Note concernant la communauté Janseniste dans les Pays Bas.

Par une bulle du 12 Mai 1559 le Pape Paul IV, à l'instance de Philippe II, Roi d' Espagne, erigea dans les Pays Bas en métropole l'ancienne église épiscopale d'Utrecht (fondée à la fin du 7e siècle) et créa comme ses suffragants cinq nouveaux evêchés, dont le territoire avait été soumis jadis pour la majeure partie à la jurisdiction immédiate de l'évêque d'Utrecht.

Ces nouveaux sièges étaient ceux d' Harlem dans la Hollande, de Leeuwarde dans la Frise, de Deventer dans l'Overijssel, de Middelbourg en Zeelande et de Groningue dans la province de ce nom.

Les premiers titulaires nommés par le Roi d'Espagne et confirmés par le Pape, eurent assez de peine à prendre possession de leurs nouveaux sièges à cause des troubles existants dans le pays. Leurs successeurs furent encore moins heureux, et bientôt le pillage des églises catholiques, la défense de l'exercise de la réligion catholique et les persécutions qui s'en suivirent, interrompèrent la succession des évêques et contraignirent les chanoines ainsi qu'une grande partie du clergé à abandonner leur résidences et à se disperser.

Le pape voulant porter remède à cette triste situation des Catholiques, chargea son nonce à Cologne de prendre des informations et de désigner un ecclésiastique pour exercer la jurisdiction nécessaire et de servir de point de réunion pour le clergé et les fidèles.

En 1583 le nonce nomma mr. Sasbald Vosmeer vicaire général de l'Eglise d'Utrecht. Quelques années après le Pape remplaça ce titre par celui de Vicaire apostolique des Provinces Unies et le réhavissa en 1602 par la dignité d'arché-

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vêque de Philippes in partibus infidelium, afin que le vicaire put exercer les fonctions de l'ordre épiscopal.

Les successeurs de mr. Vosmeer, nommés par le Pape, eurent le même titre de Vicaire apostolique et furent également revêtus de la dignité épiscopale. Ils exercèrent leur jurisdiction sur tout le territoire des anciens diocèses, désignées cidessus. Quoique l'exercise de ces fonctions fit bannir plusieurs de ces vicaires hors du pays, ils n'en continuèrent pas moins à se vouer aux intérêts réligieux des fidèles et du clergé, confiés à leur zèle et autorité.

En 1702 le St. Siège crut devoir suspendre le vicaire apostolique Pierre Codde, archévêque de Sebalte, de ses fonctions, à cause de ses sentiments jansenistes, et de son refus de signer le formulaire. Il nomma pour le remplacer mr. Theodore de Cock, curé à Leide, comme provicaire, avec les facultés de vicaire apostolique.

Les adhérents de mr. Codde ne ces èrent de réclamer près du St. Siège son rétablissement et se refusèrent à reconnaître le nouveau provicaire.

Ils surent attirer les Etats de la Hollande et d'Utrecht en leur faveur, et mr. de Cock fût bientôt contraint de se soustraire par la fuite aux persécutions, aux quelles il se trouvait en butte. Il en fut à peu près de même de ses trois successeurs depuis 1705-1721.

Le St. Siege, témoin des difficultés sans nombre, que rencontrainent les vicaires et provicaires apostoliques, résidants dans le pays et voyant les Provinces Unies à peu près réduites à l'état de pays de mission, par suite de l'extinction des anciens sièges, de leur chapitre et de toute l'organisation épiscopale, résolut de confier le régime et la direction ecclésiastique de ces contrées à ses représentants soit à Cologne, soit à Bruxelles, qui de tout temps avaient servis de conseiller aux vicaires apostoliques et d'intermédiaire pour leur transmettre leurs ordres ou les facultés spirituelles, dont ils avaient besoin.

Le Pape nomma donc en 1721 mr. Spinelli, Internonce à Bruxelles, comme vice-superieur de la mission Hollandaise, qualité que les Internonces subséquents - et après la suppression de la Nonciature de Bruxelles en 1794 - d'autres délégués ou chargés d'affaires du St. Siège ont servi sans interruption jusqu' au rétablissement de la hierarchie Catholique en 1853.

Le changement notable opéré par le Pape dans le régime ecclésiastique en 1721, mécontenta cette partie du clergé, qui etait attachée aux sentiments jansenistes et à qui la mémoire du vicaire suspendu P. Codde, mort en 1710, restait toujours chère. Les adhérents, qui réclamaient pour chef ecclésiastique un indigène, élu dans son sein, refusèrent de reconnaître l'autorité de l'Internonce en qualité de vice-superieur de la mission Hollandaise.

Ce fut en 1724 que le conseil de vicariat, établi à Utrecht et institué jadis par le Vicaire apostolique, se prévalant des droits de l'ancien chapitre métropolitain et se considérant comme son remplaçant, résolut de remplir de sa propre autorité le siège métropolitain et élut à cet effet le prètre Corneille Steenhoven comme archévêque d'Utrecht.

L'élu se fit sacrer comme tel par Dominique Varlet, français de nation, évêque de Babilon. i.p.i. qui séjournait à Amsterdam et que le St. Siège avait suspendu de ses fonctions depuis 1719.

Cet acte consomma le schisme, qui désola la mission hollandaise dans le siècle précédent et que ses adhérents continuèrent par l'élection et la consécration réiterées d'un archevêque à chaque vacature. Cette catastrophe fit perdre à la dite mission ses biens et ses fonds destinés pour subvenir à des besoins généraux, ainsi qu'environs 50 stations avec leurs possessions.

En outre à peu près 80 prêtres, se soustrayant au régime établi, entrainèrent par leur exemple un nombre assez considérable de laiques. Cette défection tou-

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tefois ne fut pas de longue durée et la mission hollandaise occupa bientôt les stations, qui s'en étaient séparées, ou en établit d'autres à la place de celles, qui persévèrent dans leur séparation.

Quoique le séjour prolongé de mr. Varlet en Hollande, eut permis de se servir de lui pour le sacre des trois successeurs de l'archévêque Steenhoven, il était à prévoir qu'un consécrateur aussi facile allait manquer au parti et que sans doute nul autre évêque de la Chrétienté ne porterait son ministère à une consécration, que le Pape avait condamnée comme illicite et sacrilège.

En 1742 l'archévèque d'Utrecht, P.J. Meindarts résolut de nommer de sa propre autorité un évêque pour l'ancien siège d'Harlem et en fit de même en 1757 pour l'ancien siège de Deventer afin que par ce moyen le parti Janseniste ou comme l'on disait ‘l'église d'Utrecht’ eut le moyen de faire sacrer les titulaires élus et de perpetuer ainsi l'épiscopat dans son sein.

Pour montrer exterieurement une déférence au St. Siège, chaque évêque élu avait la coutume de donner connaissance de son élection, nomination et consécration à le St. Siège, qui y répondait chaque fois par un bref d'excommunication.

Il était fait une communication pareille aux Etats des Pays, qui tout en se gardant d'approuver la nomination usaient de certaine connivence dans ce sens, ‘que le chef ecclésiastique ne pourra assumer dans ces actes de mission ou autres instruments, devant être mis sous les yeux du Gouvernement ou des baillures du plat pays, le titre d'archévêque d'Utrecht, ni de quelque autre siège, ayant subsisté dans le pays avant la réforme.’

Cette connivence politique assura au parti janseniste la continuation de la hierarchie, mais ne put lui attirer de nouveaux adhérents.

Le Royaume de Hollande, ayant été créé en 1806, le Roi Louis Napoleon résolut d'y organiser les affaires réligieuses. Voyant le petit nombre de paroisses jansenistes, qui était déjà réduit alors à 30, il forma le projet d'une réunion avec les Catholiques. Il défendit donc en 1808 de procéder à l'élection de nouveaux titulaires pour les sièges alors vacants, d'Utrecht et de Harlem. La manifestation des projets du Roi, loin d'agiter l'opinion, paraissait l'avoir satisfaite. La majorité des Jansenistes et plusieurs membres du clergé s'étaient prononcés en ce sens dans des adresses présentées au Gouvernement.

Ce projet n'eut pas alors de suite, mais il fut accueilli plus tard par le commissaire imperial d'Alphonce, qui avait été chargé par l'Empereur Napoléon de lui soumettre une organisation des cultes dans les sept Departements de la Hollande. Dans son rapport de 1812 à ce sujet il insiste fortement sur cette réunion, qui semblait aussi tomber également dans les vues de l'Empereur.

Par suite de la défense du Roi Louis en 1808, le nombre des évêques jansenistes se trouvait réduit au seul évêque de Deventer.

En 1814, le chapitre d'Utrecht résolut de passer outre et de procéder à l'élection d'un archévêque d'Utrecht, qui nomma en 1818 un évêque pour le siège de Harlem. Depuis cette époque les vacatures ont été assez regulièrement remplies.

En 1825 les trois titulaires obtinrent une subvention du Trésor, mais le Gouvernement refusa constamment de leur reconnaître les titres d'archévêques d'Utrecht et d'évêque de Harlem et de Deventer, ne les considérant que comme simples évêques. Ce n'est qu'en 1853 lors du rétablissement de la hierarchie Catholique, que le Gouvernement n'a plus fait de difficulté de reconnaitre aux titulaires jansenistes les qualités qu'ils s'attribuaient et de considérer l'église janseniste comme une communauté séparée, dite communauté de l'ancien clergé episcopal.

En général cette communauté ne manque pas de moyens pour se soutenir.

Le chapitre et l'archidiocèse d'Utrecht, ainsi que l'évêque de Harlem possèdent des biens et des fonds assez considérables.

Il en est de même de la plupart des paroisses, dont le nombre est aujourd'hui

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réduit à 25, tandis que celui des paroisses Catholiques dans les cinq diocèses des Pays-Bas est monté à 950.

Il y a un séminaire janseniste, ou les élèves du sacerdoce reçoivent leur instruction. A cet établissement, qui est largement doté, se trouve un petit séminaire pour l'éducation de jeunes gens. Le nombre des élèves en theologie est tres restreint.

Le clergé janseniste reçoit maintenant, comme supplement aux propres revenues, des traitements du Trésor, montant ensemble à la somme annuelle de f 11500 fl.

Cette somme est repartie comme suit:  
pour l'archévêque d'Utrecht f 1800.00
pour l'évêque de Harlem f 1300.00
pour l'évêque de Deventer f 700.00
pour le Sécretaire Géneral de ces évêques f 500.00
pour 18 curés f 7200.00
Cette dernière somme sert à payer:  
1 traitement de f 700
2 traitement de f 500
9 traitement de f 400
6 traitement de f 300
1 traitement de f 100

Le cadre réuni du personel du clergé janseniste ne dépasse pas 30 prêtres.

Celui du clergé Catholique des cinq diocèses Neerlandais est plus de 1900, non compris les prêtres desservants des établissements ou hors de service. Ces cinq diocèses ont chacun un grand et un petit séminaire, avec un ensemble de 1200 élèves.

La population janseniste laique dans les Pays-Bas compte à peu près 5800 âmes; celles des Catholiques environ 1300000 âmes.

En géneral on peut ranger les jansenistes laiques parmi la classe de la bonne bourgeoisie. Ils ont peu de pauvres et dans la plupart des paroisses, l'église possède des fonds ou des revenus suffisants pour subvenir largement aux besoins des nécessiteux.

Le tableau ci joint contient les autres particularités relatives à la communauté janseniste.


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