Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2

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Charles Bentinck aan Willem Bentinck

[B.M., Eg. 1728]

Sorghvliet, 8 september 1750

Je ne sai que penser du silence, que vous gardez, quoique je vous aye tant prié de m'informer exactement de votre route et du tems et des lieux, où je pourrois vous donner de mes nouvelles. Je songeois pourtant bien peu alors que j'aurois si grand besoin de demander des vôtres que je l'ai à présent. J'ai déjà perdu une dixaine de jours depuis le départ du Prince. Ce tems m'étoit cependant fort précieux. (Familiezaken).

Mais étant si incertain de votre retour je n'ai pas osé m'absenter du tout. Car¹⁾ il est selon moi de la dernière conséquence, que je vous voye et entretienne, avant que vous parliez à personne. C'est pourquoi je vous prie, que je sois seul informé du tems, que vous devez venir à Doorweert. Le parti, que vous voulez prendre, doit être pris d'abord et il est de la dernière importance, puisque de là dépend tout. Il est cependant fort difficile aussi bien par rapport à ceux, qui un jour décrient un homme et le lendemain se fient à lui²⁾, qu'à l'égard de Gronsfeld, dont on sera toujours embarassé, étant attaché ici, comme il est. (Persoonlijke zaken).

1) Vanaf dit woord in cijferschrift.

2) De Prins en de Prinses.