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Wapenboeck ou armorial de 1334 à 1372. Deel 1. Poésies héraldiques (1881)

Informatie terzijde

Titelpagina van Wapenboeck ou armorial de 1334 à 1372. Deel 1. Poésies héraldiques
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Editeur

Victor Bouton



Genre

poëzie
non-fictie

Subgenre

gedichten / dichtbundel
non-fictie/naslagwerken (alg.)
non-fictie/geschiedenis-archeologie
vertaling: Nederlands / Frans


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Wapenboeck ou armorial de 1334 à 1372. Deel 1. Poésies héraldiques

(1881)– Gelre (heraut)–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 243]
[p. 243]

Adam de Mabbertingen

Je vins [dans un lieu] où je trouvai une jeune fille renommée pour ses vertus. Je la priai de m'indiquer un Chevalier que l'on put louer à juste titre et qui fut vraiment digne de l'être. La jeune Alle s'effraya beaucoup et dit: Hélas! je ne puis vous indiquer personne; je le regrette bien, pauvre Alle! Que ce même manque soit déploré aussi par tous ceux qui viennent dans la Chambre!

Que maint [homme] s'enlève à soi-même de grands avantages qu'il a amèrement acquis par une bravoure déployée en maint combat plein d'angoisses, où amis et ennemis restèrent morts; et qu'ils veulent durcir là leur bravoure, en laissant si grande liberté à leur langue qu'elle détruit les louanges: C'est ce dont je me plains avec douleur.

Hélas! on trouve maint chevalier qui a souffert de grandes angoisses et d'amers soucis et du chagrin par les armes, et qui, en même temps, a de si mauvaises moeurs que l'on doit passer son éloge sous silence, et que les femmes sont obligées de leur refuser un aimable salut!

Le diable doit régner sur la langue de ceux qui gâtent ainsi la vaillance d'un homme et le privent totalement de l'honneur

[pagina 244]
[p. 244]

qui s'acquiert souvent si péniblement. Hélas! S'ils méditaient bien cela, ceux qui risquent leur vie dans les combats et qui chassent les louanges par leur langue!

C'est ce dont je me plains au Dieu puissant. Or çà, cher Gelre, sois mon messager, que mes plaintes soient mises par écrit; j'en serai reconnaissante toute ma vie.

 

Dans une forêt sauvage je chevauchai un matin; j'y entendis une femme se plaindre et se lamenter. Sa douleur était si grande! Une pierre en eut eu pitié.

Elle n'en pouvait plus. Elle s'écria amèrement, maintes fois et bien haut: Hélas! hélas! que le Chevalier de dame Honneur est maintenant livré aux vers! et que ceux-ci consument la chair du jeune Chevalier qui livra maint combat, dans les luttes de la chevalerie, contre les ennemis de Dieu, au pays de Prusse!

Il reconnaissait les héros quand il les trouvait sur le champ de bataille. On le vit en Lithuanie, avec la lance et le bouclier, les disperser et tuer dans une défense chevaleresque. Il avait coutume de venger les offenses faites à Dieu, et celles faites aux femmes chastes. Mon coeur se brisera de l'avoir perdu.

O Mort trop inconsidérée, hélas! amère Mort, mets un terme à ma vie et tire-moi de la peine, depuis que tu m'as ravi le gage le plus cher de mon coeur! Je veux que tu le croies.

 

Je vins un jour dans une sombre forêt, dans un étroit sentier, où une chaste créature était assise en grande douleur. Je vis le milieu de ses joues traversées par un sillon qu'avaient creusé bien des larmes amères, par suite d'abondantes douleurs. Son visage était sombre et très-simples étaient les vêtements qu'elle portait; comme je peux vous le dire.

[pagina 245]
[p. 245]

Maintenant je vous ai dit ce que je vis en elle. Je descendis de cheval, je m'approchai de la Dame, je dis: Respectable Dame, renseignez-moi: pourquoi êtes-vous dans la désolation; vous vous détruirez vous-même. Dame, je vous dis vrai; nous devons tous mourir, pensez à cela et ne vous ôtez pas la vie.

‘Hélas! que je souffre!’ dit-elle, la noble femme. Il était auprès de toutes les femmes plus doux qu'un agneau; mais, en vérité, un lion sans lien quand il était sur le champ de bataille.

A présent je veux te nommer le Chevalier par l'écusson, afin que tu le connaîsses mieux, si tu désires le connaitre. Des perles blanches et précieuses (comprends ce qu'on t'enseigne), perles avec azuli vairés ensemble; par-dessus est une fasce qui était d'un rouge ardent.



illustratie

On vit ces armes clairement briller en maint combat. Une couronne d'or précieux se trouvait sur la belle fasce. Il les portait a bon droit: ces armes étaient les siennes.

Lorsque la bonne Dame le désigna par lecusson, mon âme fut attristée. Je connus alors l'aimable Chevalier: Tu peux bien le regretter, femme, par ta nature de femme, car, en peu de jours, il combattit vaillamment sur le champ de bataille à Barwick, où luttaient deux rois.

On vit son bras se lever et s'abattre vigoureusement. Il cria

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[p. 246]

à haute voix: Que chacun déploie son courage! Le léopard nagera aujourd'hui dans le sang écossais! Il hacha, taillada, à la poursuite des écossais. Ils s'écrièrent mainte fois que le bras de Roland était là.

On le vit à Cracovie se battre comme un héros. Par sa vraie féauté de chevalier son corps eut souvent à souffrir. Il était en Roumanie dans maint rude combat, du côté des Gibelins (je dois confesser la vérité). On combattit bien, à souhait.

Dame, écoute un peu mieux, comment il fut trahi en la ville de Venise? Il voulut de là se rendre en Terre-Sainte, à la tombe du Seigneur. Là il fut assailli. Brigands on les appelle les méchantes langues de traîtres.

Son vaisseau fut entouré de lances acérées. Il y avait cinq chevaliers avec lui dans la lutte: braves sans aucun doute, qui restèrent tous morts. Comme un lion sans lien, en vérité, on vit le Chevalier frapper. Par détresse, à cause de ses blessures, il se rendit prisonnier; car il était transpercé [au point] que son noble sang coulait de tous côtés a travers la cuirasse.

Avec ses blessures saignantes et non pansées il dut, dans la nuit, marcher bien huit lieues. Il souffrit tout cela pour l'honneur et certainement pas pour une solde.

 

Dame, écoute encore davantage parler du preux Chevalier. On le vit faire avec force un monceau à Montcassel, sur le champ de bataille où périt maint Flamand. Sa noble personne était à la bataille d'Ancepas (Anspach?). On regrette à bon droit et au loin sa noble personne de chevalier. Il était à l'assaut lorsque Kermont fut gagnée. A Yorck il fut créé chevalier, ce corps qui est à présent donné en pâture aux vers et remplit la la terre!

Dame, riche en vertus, lui criai-je, que vais-je devenir?

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[p. 247]

Un feu ailumé dans la douleur me dévore l'âme; quoi qu'il m'arrive dans la vie, son àme je dois l'aimer. Je dois partir, il est plus que temps, en exil toute seule.

Alors la Dame me quitta. O vous, chevaliers, et vous, écuyers sans reproche, aidez maintenant à prier pour l'homme qui chercha si loin l'honneur. Je ne puis certainement narrer, quand je le voudrais, redire tous les assauts ni les combats et les mentionner spécialement, comme il serait juste que je le fisse. Ce serait trop long, par mon serment!

Il recut, dans seize royaumes, dans des assauts et des batailles, des blessures, dont il s'était guéri: O vous, digne femme, aimable de vertus, pensez à ce qu'il a souffert, celui qui a reçu si durement pour l'honneur [et qui a], dans des lieux étrangers et dans tant de royaumes, cherché la faveur des seigneurs, très noble et puissante Dame, depuis qu'il a si fréquemment livré sa personne aux combats quand il le pouvait sans honte!

Ainsi, prie aujourd'hui pour la vie éternelle du bon messire Adam van Mabbertingen; je pense qu'il était un aigle pour son bien. Mère et Vierge pure, prends soin de son âme! O Christ, par les amères souffrances et par l'accablement que souffrit ton corps à la croix, donne le repos à son âme. - Amen, amen.

[pagina 248]
[p. 248]

Note héraldique

Dans les manuscrits, ce nom a plusieurs orthographes: Mappertingen, Mabbertingen, Mobbertingen et Mouppertingen. Les différences ne sont pas sensibles, c'est un effet de la prononciation.

Ici c'est Mabbertingen et dans l'autre partie de Gelre, dans son Armorial même, nous voyons Adam de Mobbertingen, à la suite de l'évêque de Liege, sans que l'écu soit surmonté du heaume qui se trouve ici.

Il porte: beffroi de vair, perles et azur, à la face de gueules chargée d'une couronne d'or. Le heaume d'acier taré de profil, le chaperon découpé de gueules, la couronne d'or et pour cimier une touffe de plumes de coq noires ou de sable.

Dans le ‘Livre des Feudataires de Jean III, duc de Brabant’ publié par M.L. Galesloot, chef de section aux Archives à Bruxelles, nous trouvons le nom de son père Thierry ou Theoderi: ‘Adam, filius quondam Theoderici de Maubertinghen, villam et justiciam ville de Maubertinghen, secundum quod sibi scabini sui et seniores observant.’ Et plus loin: ‘Adam de Mambertinghe, curiam de Dieter, cum suis attinentis jacentem apud Weseten juxta Trajectum; que quidem bona erant suum allodium.’

Un des ms. du fonds Goethals nousapprend qu'Agnès, fille unique d'Adam, seigneur de Mouppertingen, chevalier, épousa Louis de Neufville dont la fille N. épousa Lambert van den

[pagina 249]
[p. 249]

Bosch de Kaun, frère de Guillaume van den Bosch de Melin. Lambert eut pour fils Lambert van den Bosch, chevalier, seigneur de Mouppertingen, dont les armes furent le beffroi de vair à la face d'or chargée de trois fleurs de lys de sable.

Remarques

Vers 8, au lieu de: en gheinen, il faudrait: enghenen.

Vers 80, au lieu de: kauil, lisez: kanil.

Vers 95, au lieu de: durch we in, lisez: durch wem.

Vers 111, au lieu de: Perlewiis, lisez: Perle, wiis.

Vers 148, au lieu de: Die in pougyse, lisez: Dic in pougyse.

Vers 159, Lavede, lauede, de lauen, lauwen, aussi gelauwen, gelouwen, attaquer, toucher: Mais nul ne toucha à sa peau.

Vers 162 Lancetongen, les lances ou pointes des lances.

Vers 168, au lieu de: staen, lisez: slaen.

Vers 173 Bleecken platen, signifie les plaques ou lames de métal de la cuirasse, les pièces qui glissaient l'une sur l'autre.

Vers 181, au lieu de: voir das, lisez: voirbas.

Vers 189, au lieu de: billic, lisez: billix.

Vers 197, au lieu de: riep hair noe, lisez: riepic haer toe.

Vers 211, au lieu de: aldat, lisez: al dat.

Vers 232, lisez: Hi was siins goets een aer.

[pagina 250]
[p. 250]


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