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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565 (1841)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565
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Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565

(1841)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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Lettre CVIb.
Viglius au Cardinal de Granvelle. On introduit une nouvelle forme de Gouvernement (MS. B. GR. XVIII. p. 180).

Le 22 mars Viglius écrivoit au Cardinal: ‘Si Dieu me continue la
[pagina 378]
[p. 378]
Ga naar margenoot+vie, je prévois bien que je verray des choses dont pourray avoir regret’ (MS. B. Gr. xvii. p. 80.).

...L'on forge icy une nouvelle républicque et Conseil d'Estat, lequel aura la souveraine superintendence de tous affaires. Je ne sçay comment cela pourra subsister avec le pouvoir et auctorité de Madame la Régente, et si sa M. mesmes ne sera bridé par cela. Et ne sçay, ores que le Roy veult que je demeure au Conseil d'Estat, si ilz vouldront avoir en leur compaignie si petits compaignons. Aussi certes je ne demanderay estre de ce nouveau règne; parquoy, ayant mon congié et despart de l'estat de Président, j'espère que l'aultre viendra de luy mesme, si leur concept va avant; comme je croy qu'il fera, puis que celle qui sera la plus intéresséeGa naar voetnoot1, seconde en tout la volonté de ceulx qui le conseillent, et que de la venue du Roy il n'y a nul espoir. - Les Evesques et aultres convoquez icy pour le faict de la religion, ont, à mon advis, prudemment considéré ce qu'estoit mis en délibération.... Bruxelles, 14 juin.

D'après les ordres du Roi, la Duchesse avoit fait assembler à Bruxelles quelques Evêques et théologiens pour savoir leur avis sur ‘la doctrine du peuple, la réformation de la vie, l'institution des enfans, et le changement des peines:’ Hopper, Mém. p. 48. Le Prince d'Orange, le Comte d'Egmont, et le Comte de Hornes, etoient à Bruxelles lors de ces graves délibérations qui eurent lieu au commencement de juin, ensorte que Bréderode (p. 384) écrivoit avec raison: ‘je pansse byen que les choses ne sont an tels termes que ayés grant loysir vous promener.’
L'avis, quant à la doctrine du peuple, la réformation des Ecclésiastiques, et les écoles, fut que le Concile de Trente y avoit fort bien pourvu. Le point principal étoit la modération des Pla-
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Ga naar margenoot+cards. ‘Madame, à l'instance des trois Seigneurs, feit proposer de considérer en quelz termes le pays estoit à cause de leurs voisins et multitude des Sectaires; aussy que les juges ne vouloient suyvre la rigueur des placarts; et que facilement pourroit succéder aucun inconvénient, si en ce ne fust pourveu par bon remède, signament au respect de l'article du changement de la forme du chastoy.’ Les Evêques répondoient ‘que ne seroit bon conseil de penser gaigner aucune chose contre les héréticques, par voye d'oster ou changer la forme du chastoy, mais beaucoup plus faisant le contraire, et s'opposant contre iceux courageusement.’ Toutefois ils écrivirent, dans leur avis au Roi, qu'on pourroit autoriser par instruction secrète quelques adoucissements: Hopper, l.l.
Les Seigneurs refusèrent de siéger avec les théologiens appellés à traiter ces graves questions. Quelques membres du Conseil d'Etat ayant dit ‘qu'il n'y avoit autre cérémonie à tenir, si non que de faire asseoir les Evêques et autres avecq ceulx du Conseil d'Estat, chascun en son lieu et siège convenable à sa qualité,.... le Prince d'Orange, Comte d'Egmont, et l'Admiral disoient... n'estre l'intention de sa M. que ceux du Conseil disent leur opinion en présence de ceux du dehors, ains au contraire que ceux du dehors disent leur advis devant le Conseil, et que partant ne se doibvent asseoir avecq eux:’ Hopper, l.l. p. 47. Les Evêques et théologiens délibérèrent à part. Après qu'ils eurent émis leur opinion, la Duchesse ‘proposa à ceulx du Conseil d'Estat quelle chose se debvroit faire; et comme par aucuns fust dit qu'ilz se conformoient à la résolution des Evesques et des autres, le Prince d'Orange, Comte d'Egmont, l'Admiral, et le Comte de Mansfelt dirent que, par l'instruction que le Comte d'Egmont avoit apporté, sa M. ne demandoit l'advis de ceux du Conseil d'Estat, et que pour tant ne se debvroit dire aucun advis, si ne fut qu'il pleust à sa M. d'eulx seuls, ou semblablement des Gouverneurs et Consaulx provinciaux, qui ont leur advis et information particulières:’ l.l. - Le Roi n'ayant tenu aucun compte de ce que les Seigneurs avoient fait insinuer par Egmont: ‘que sa M. pourroit considérer s'il luy pleust demander l'avis du Conseil d'Estat et d'autres Seigneurs et Chevaliers qui de bonne volunté y feroient
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Ga naar margenoot+tout bon debvoir’ (l.l. p. 43), on se trouvoit offensé de ce dédaigneux silence; en outre l'opinion du Prince, si différente de celle des Evêques, étoit suffisamment connue, et peut-être ne désiroit-il pas en ce moment se compromettre davantage par une opposition encore plus vive et plus ouverte.
Vers la mi-juin se tint la fameuse Conférence de Bayonne. On a supposé (T.V. p. 65), et cette supposition n'avoit rien d'absurde, que Cathérine de Médicis et le ministre de Philippe, renouvelant les promesses de 1558 (p. 34), s'y étoient concertés pour l'extermination des hérétiques. Il n'en est rien. - Le Roi d'Espagne paroît ne pas même avoir désiré l'entrevue. Granvelle écrit le 10 mars de Besançon à M. de Chantonnay: ‘sa M. m'escript l'entrevue qui se doibt faire entre la Royne, nostre maitresse, et la Reyne très-chrestienne, sa mère; et que ce sera au coustel de Fontarabie, au mois de may prochain; pour vu la Royne nostre maitresse doibt partir fort accompagnée au commencement d'avril, s'estant excusée sa M. de s'y trouver, pour les occupations forcées et nécessaires qui le détiennent en Castille, et qu'il a faict ce qu'il a peu afin d'empescher l'allée aussi de la Royne, mais que la Roynemère a pressé de sorte et par tant de voyes que n'a peu délaisser de luy complaire. Que de cecy donne-il advertissement aux Electeurs du St. Empire, au Duc de Brunsvich, aux potentats d'Italie et aultres, pour éviter que l'on ne desguise la chose à l'accoustumé pour donner umbre et soubçon.’ († MS. B. Gr. xvii. p. 46).
La réunion devant avoir lieu, Philippe voulut la mettre à profit; mais la Reine-mère n'entroit pas dans ses desseins. C'est ce qui résulte des Lettres du Duc d'Albe au Roi, écrites du 15 juin au 4 juillet, en Espagnol. Il écrit que M. de Montluc paroit pencher pour l'emploi des moyens de rigueur: tel n'est pas le sentiment du jeune Roi qui ne consentiroit pas volontiers à voir se renouveller des guerres qui ruinent, dit-il, son royaume. La Reine-mère seroit disposée à laisser tomber la question; mais il est indispensable de la traiter à fond. Le Cardinal
[pagina 381]
[p. 381]
Ga naar margenoot+de Bourbon, M. de Montpensier, etc. s'expriment avec chaleur sur les moyens à employer; quelques autres, stylés par la Reinemère, cherchent à faire illusion sur l'état des choses, prétendant que tout va bien, et que le Roi regagne tous les jours de son autorité. - La Reine-mère ne considère pas qu'un ennemi désarmé perd beaucoup de son assurance, mais n'en reste pas moins ennemi dans le coeur. Elle veut à tout prix éviter la guerre. Elle désire une ligue entre l'Empereur et le Roi d'Espagne; des mariages entre D. Carlos et Marguerite sa fille, le Duc d'Orléans et la Princesse de Portugal; a des griefs contre le Roi d'Espagne, etc.

margenoot+
1565. Juin.
voetnoot1
lésée.
margenoot+
1565. Juin.
margenoot+
1565. Juin.
margenoot+
1565. Juin.

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titels

  • Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série)


auteurs

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Over dit hoofdstuk/artikel

datums

  • 14 juni 1565