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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565 (1841)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565
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non-fictie

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non-fictie/brieven
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© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565

(1841)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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Lettre CX.
P. de Varich au Comte Louis de Nassau. Affaires de la Principauté d'Orange.

*** P. de Varich, Seigneur de Grypestein, étoit arrivé à Orange le 6 mars 1564 avec Paul van Heyst, Docteur en droit, en qualité de Commissaires du Prince. Ils trouvèrent la Ville ‘la pluspart brusléeGa naar voetnoot(1), n'ayant rue qui eut forme de rue et qui ne fut plus haute que les maisons pour les démolitions d'icelles, de façon qu'on ne les pouvoit discerner, et les maisons tellement démollies que ne leur demeuroit aucune forme, mesme les meilleures... Aussi une infinité de vefves et enfans orphelins pour les inhumanités et cruaultés qui furent exercées en la prinse et saccagement de la ville en juin 1562.’
[pagina 388]
[p. 388]
Ga naar margenoot+Il y eut de nouveau et sans cesse des différends avee le Comtat d'Avignon. Le Maréchal de Damville étoit favorable au Prince. Déjà auparavant il avoit répondu aux plaintes des Catholiques ‘que la Principauté n'estoit de son gouvernement’ (de la Pise, p. 317): disant aussi à Sommerive, ennemi du Prince, ‘je m'esbahis fort que vous ayés si mal traité Orange: car, après les Rois de France et d'Espagne, je craindrois plus de faire desplaisir au Prince d'Orange qu'à nul autre: l.l. Maintenant encore il ordonna aux Catholiques ‘de se retirer à leurs maisons et d'obéyr aux Edicts de leur Prince sans plus le venir fàcher:’ l.l. p. 321. Mais la Cour de France n'étoit pas dans les dispositions du Maréchal. Les affaires d'Orange se ressentirent de la modification que venoit d'éprouver la politique de Cathérine de Médicis (p. 270). Après bien des tracasseries il fallut enfin accepter une paix moins avantageuse que celle de 1563 (p. 184).
De Varich devint Gouverneur. Van Heyst étoit mort déjà le 22 août 1564, et le Prince aura peut-être voulu complaire au Pape en donnant un successeur à St. Auban. Son choix fut heureux. De Varich étoit un homme propre à tenir tète aux périls. ‘Ennemis dehors, ennemis dedans, hors de l'abri et de la protection de son Prince, non seulement éloigné d'une très-grande distance, mais occupé à de très-grandes affaires; certes l'Etat avoit besoin d'un tel homme qui ne fut susceptible de corruption dans les mauvais temps qu'il y a passé. Et l'histoire luy doibt ceste louange, de n'avoir point esté surmonté en probité par aucun autre qui l'ait devancé en ceste charge et qui luy ait succédé depuis: ny en constance et fermeté de coeur, au soustien de l'authorité et de la grandeur souveraineGa naar voetnoot(1) de son maistre: ayans tousjours esté les deux principales barrières, qu'il a opposées à ses ennemis. Bien que finalement il fut contraint de céderGa naar voetnoot(2) à une plus grande force:’ de la Pise, p. 331.

Monseigneur, ayant prins congié de vostre Srie pour

[pagina 389]
[p. 389]

Ga naar margenoot+mon retourt d'Oranges et y prins mon chemin passant par Paris, les choses se comportent en bonne paix et ne s'i disoit chose qui méritat l'escripre.

Passant à Montargi, j'entendis de madame la Duchesse de FerrareGa naar voetnoot(1) que le Cardinal de Loraine avoit si bien practiqué avec le Duc de Montpensier et aultres ses confédérés, par trois ou quatre fois avoit quasi remis les troubles au Royaulme de France, à quoy le Roy a promptement remédié. Car il a faict déclaration par escript comme il veult et entend entretenir et maintenir ses édicts de paciffication de paix, et iceulx faire garder et observer inviolablement, déclarant ennemy sien et de la Couronne toute personne qui vouldra entreprendre et se esmouvoir contre la theneur d'iceulx, séditieulx, perturbateur du repos publique, et comme tel qu'il l'esterminera, et laquelle déclaration il a signé et a faict signer à tous les princes et grands seigneurs de son Royaulme; toutefois quand il baille aux Srs de Montpensier, de Guisse, de

[pagina 390]
[p. 390]

Ga naar margenoot+Bordillon, de Dampville et autres confédérés du dit Sr Cardinal, le reffusoient signer; dequoy irrité sa Maté déclara que tout homme de son Royaulme qui refuseroit à signer la susdite déclaration, qu'il l'estimoit et tenoit son ennemy et de la Couronne, et comme tels qu'il les chastieroit, tellement qu'en après les susnommés vindrent librement signer les dits articles, sans entendreGa naar voetnoot1 d'en estre autrement repries. Elle me dict aussi, qu'on estoit après pour mestre paix entre Mesrs de Guisse, de Montmorency, et de Chastillon.

Arrivant à Lion le 17 juing n'ay peu recepvoir l'argent de la lettre de cambieGa naar voetnoot2, pour ce que le payement ne se debvoit payer en trois sepmaines après: quand les soldats sont arrivés à Lion le 23 de juing, avoient vescu en chemin à l'almande, ne pensant avoir receu l'argent à la franchoise, dont fus contraint bailler un nouveau payement.

Et arrivant à Orange le 2 de juillet ay trouvé que le Sr de Samllay, en mespris de la justice, accompaigné de huict chevaulx, tant de Courtheson et Jonquieres que Oranges, est venue le 23me de juing, chacun sa pistolle bandé et le cocqGa naar voetnoot3 dessus dessoubs leur raistresGa naar voetnoot4. Et trouvant le cappitaine Chabbert en la rue près de la porte, accompaigné de trois, le dit de Samllay luy donna une desmentie, pour ce que Chabbert l'avoit faict appeller en justice pour huit cents escus, que Samllay luy debvoit avoir desroubbé. Après fist signe aus aultres de tirer, de quoy Chabbert receust deux coups de pistolle, l'une à la poictrine et l'autre au bras, un aultre qu'on dict estre gentilhomme une pistolettade au travers du corps, qui

[pagina 391]
[p. 391]

Ga naar margenoot+mourut sur la place: soubdain délogiarent de la ditte ville, reservé un, nommé DardillonGa naar voetnoot(1), frère du Conseiller de Provence, qui a esté en Flandres pour les Catholicques, lequel estoit de leur conspiration. Les ayant assisté en tout, revenoit en la ville, faisant semblant de rien et le détiens prisonnier au château. Et tous ces conspirateurs sont les principeaulx protestant contre la souveraineté, et pensoient estre compaignonsGa naar voetnoot1 de son Exc., dont astheure ont affaire de sa grâce et miséricorde. Je supplie très-humblement à v.S. vouloir remonstrer à son Exc. de pas leur donner la rémission si légièrement comme il pensent: c'est le seul moien pour faire recoignoistre leur Prince, aussi pour faire bastier une partie du château, lequel a esté par leur moien ruiné.

Si son Exc. ne veult astheure regarder la commodité quil se présente pour la souveraineté, je n'auray icy plus que faire et ne serviray que d'espion, aussi ne vouldrois demeurer, si la justice n'aye son cours, au moings que son Exc. fut recognue tel comme il est. Car jamais il n'y aura moyen pour le fayre recognoistre qu'astheure, sans qu'on les face aucun tort et n'auront moien de se plaindre.

Selon que je puis entendre, il y auroit bien trois mille francgs d'amende pour son Exc.: je pense que Dieu l'at envoié pour abbattre l'orgueille de ces séditieulx, veu

[pagina 392]
[p. 392]

Ga naar margenoot+q'un a meurtry l'aultre; ce sont les bons subjects, comme ils disent, qui ont faict ceste belle acte. Si j'eusse actendue encores quinze jours à venir, les troubles eussent esté à Orange plus grandes que jamais, pour ce qu'ils se commenchoient à bander l'un contre l'aultre, mais espère avecque messieurs de la Court de remédier au contentement de son Exc.

Le dit Chabbert mourut le vime du présent mois; je pense qu'il a esté pugniz pour l'orgueille qu'estoit en luy et la rebellion qu'il fist contre son Prince naturel.

Pour nouvelles de Maltes, j'entends que le Turcq batte encores fort, et a changé du lieu de batterie, mais on espère qu'il ne fera rien, et entrent journellement dé galères avecque gens et vivres.... Du Chàteau d'Orenges, ce 18 de juillet 1565.

De vostre Seigrie très-humble et obéissant serviteur,

Pierre de Varich.

voetnoot(1)
bruslée Cette description est faite par de Varich lui-même: nous l'extrayons de son ample Verbal, dont de la Pise a eu connoissance (voyez l.l., p. 330) et aura souvent fait usage. Ce journal commence le 31 janvier 1564 et finit le 16 mars 1565. Il est probable que de Varich se rendit alors momentanément dans les Pays-Bas, et que là il avoit pris congé du Comte Louis.
margenoot+
1565. Juillet.
voetnoot(1)
souveraine. Voyez T. II. p 48.
voetnoot(2)
céder. En 1568: disgracié par le Prince, il mourut de regret: de la Pise, p. 361.
margenoot+
1565. Juillet.
voetnoot(1)
Duckesse de Ferrare. Renée, fille de Louis XII, depuis 1558 veuve de Hercule II, Due de Ferrare; belle-mère du Duc de Guise. Elle montroit sa foi en confessant la doctrine et protégeant les amis de la Réforme. Calvin, peu avant de mourir, lui écrit: ‘Je sçay bien qu'une princesse ne regardant que le monde auroit honte et prendroit quasi à injure qu'on appellât son chasteau un hostel Dieu, mais je ne Vous sçaurois faire plus grant honneur que de parler ainsy, pour eslever et recongnoistre l'humanité de laquelle Vous avez usé envers les enfans de Dieu qui ont eu leur refuge à Vous:’ Henry, das Leben Calvins, I. p. 159. - En 1564 elle promit à de Varich ‘d'employer tout son pouvoir pour les affaires du Prince, et se fit donner des instructions pour en pouvoir parler à tous, an Roy et aux Princes du sang:’ de la Pise, p. 325.
margenoot+
1565. Juillet.
voetnoot1
attendre.
voetnoot2
change.
voetnoot3
chien du fusil: Holl de haan.
voetnoot4
justaucorps (rais).
margenoot+
1565. Juillet.
voetnoot(1)
Dardillon. ‘Un des principaux conducteurs des Catholiques.’ De la Pise, p. 321. ‘Son frère, originaire d'Orange, Conseiller au Parlement de Provence et cy-devant Conseiller et vice-Président au Parlement d'Orange, fut un mauvais instrument pour débaucher les subjets de leur debvoir et empescher une recognoissance si légitime.’ De la Pise, p. 330.
voetnoot1
égaux.
margenoot+
1565. Juillet.

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  • Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série)


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  • over Viglius van Aytta

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Over dit hoofdstuk/artikel

datums

  • 18 juli 1565