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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565 (1841)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565
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Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565

(1841)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 413]
[p. 413]

Lettre CXIVa.
Ga naar margenoot+M. de Chantonnay au Ct de Granvelle. Conversation avec le Comte G. de Schwartzbourg (MS. B. GR. XX. p. 106).

*** Aux Pays-Bas plusieurs, voyant la confusion des affaires, croyoient que bientôt le Cardinal devroit revenir. Morillon lui écrit, de Bruxelles, le 9 juillet: ‘Les saiges commencent à sentir la faulte que faict vostre absence, n'achevant les Seigneurs rien, que ne sçait ce qu'il faict, et s'est faict fort cognoistreGa naar voetnoot1; l'on ne parle que de vostre retour’ (MS. B.M. II. p. 64). Et le 29 août 1565: ‘Aerschot demeure ferme comme un rocq, et cognoit que ce Gouvernement ne peut durer; il m'at comptéGa naar voetnoot2 d'avoir esté depuis trois sepmainesGa naar voetnoot3 lorsque la Ducesse de Lorraine y passa, et qu'il parlit avec Monbardoy qui luy demanda comme les choses alloient par icy. Disant que les Seigneurs commençoient à se rappaiser et qu'il avoit ouy dire à l'ung des chefs qu'il seroit encores force que le rouge prestre fut entremis aux affaires; mais comme aultres survindrent qui rompirent le propos, qu'il n'at heu moien depuis pour sçavoir de luy qui l'avoit dit, que je suis bien seur n'at esté le Prince d'Oranges: il n'y a que bien que le Duc d'Aerschot ayt ceste impression, que le rendera plus ferme’ (MS. B.M. II. 92).

...Je cognois bien l'humeur du Conte qui est fin et cautGa naar voetnoot4 et cortesanGa naar voetnoot5, et d'autant plus l'ay-je aussi voulu payer de cortesanceGa naar voetnoot(1); s'il le prend bien, bien soit, sinon, pour le

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[p. 414]

Ga naar margenoot+moings n'aura-il occasion de se douloirGa naar voetnoot1, ny son beaufrèreGa naar voetnoot(1) aussi, que l'on n'en aye fait compte... Son discours fut long, et, à ce qu'il me donna clèrement à entendre, il craint que tout le faix des embroilles des Pays-Bas, des liges, signatures, et livrées, ne tumbe sur son beau-frère et que avec le temps v.S. ne luy rende bien verdement le change; tant plus entendant le Conte par moy que le Roy continuoitGa naar voetnoot(2) d'escrire à icelle et qu'il n'estoit vray, ce que il pensoit, que par commandement du Roy elle fut partie des Pays-Bas; et luy fiz le discours de comment je la persuaday quant je vins à Bruxelles à cest effect, et que ce fut tout ce que se peut achever avec Madame d'avoir congé pour six sepmaines, mais ce m'estoit tout ung, encoires que ce fussent esté trois, car il me suffisoit que v. S partit, attendu les termes que j'avoye entendu se tenoient en France et le danger de vostre personne, non jà pour les Seigneurs, mais de quéchungGa naar voetnoot2 qui n'eust heu que perdre et, faisant ung coup, leur eust pensé faire service et grand plaisir... Quant à ce qu'il disoit que v.S. le payeroit bien avec le temps à son beau-frère, que le naturel de v.S. n'avoit oncques esté cogneu tel.... Le Conte me dit que oncques il n'avoit tant entendu de ces choses.... et que, si les Seigneurs l'eussent ainsi entendu, les choses ne fussent venues si avant.... Que la livrée, signatures, pasquilz, et choses semblables ne luy avoient oncques pleu, et n'avoit voulu recepvoir la livrée, laquelle l'on luy avoit présenté, qu'il vat en Flandres, et veult voir comment il vat de cecy. Qu'il cognoit qu'il y aura du mal-

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[p. 415]

Ga naar margenoot+entenduGa naar voetnoot(1) entre son beau-frère et M. d'Egmont, lequel à bien faict ses affaires en Espagne, et que Phintzing a escript au Conte que Egmont avoit parlé là fort honorablement tousjours de v.S. et ne souffroit que l'on en parla aultrement.... Et pour ce qu'il disoit que v.S. avoit escript beaucop de plainctes contre le Prince, que c'estoient abus, et mesmes quant à la Religion, car je sçavoye que en ce cas mesme avec occasion v.S. avoit faict bon tésmoingnageGa naar voetnoot(2) de luy par escript, et debvoit estimer le dit Conte que v.S. n'est si legière de parler, pour ce que les Princes qui réfèrent ce que l'on leur a diz, sont creuz sans autre tesmoignage, car l'on ne les peult prendre à la parole; moings auroit v.S. escript chose que, luy estant remise devant, ne peut estre soustenue, ou luy peult causer des ennemis. Quant à ce qu'il disoit que le Prince se douloitGa naar voetnoot1 que l'on eust parlé en Conseil de sa teste, que cela ne se trouveroit, et puisque cela estoit passé en Conseil, que l'on interrogât ceulx qui estoient présents. Le dit Conte me demanda fort quant Monsieur nostre PrinceGa naar voetnoot(3) viendroit; je luy respondiz que jusques à maintenant je ne croyoye qu'il viendroit

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[p. 416]

Ga naar margenoot+sans le Roy. Lors, dit il, vouldra le Cardinal en présence du Roy demander compte au Prince des choses passées; je luy dis que je n'en sçavoye rien, ny ne le croyoye, car il suffisoit à v.S. estre bien asseurée que le Roy et tous ceulx de son Conseil, et ceulx qui n'ont heu passion en ceste affaire, sçavoyent bien que il n'y avoit que [conterGa naar voetnoot1], et que peult-estre le temps ouvriroit les yeulx à ces Seigneurs avant la venue de sa M., et pensoye que jà aulcungs congnoissoient combien ilz avoient estez fourcomptez, car v.S. n'estoit maling pour procurer secrètement de leur nuyre, ny l'avoit faict, et que elle n'estoit ambitieuse pour leur empescher l'entremyse aux affaires, pour l'avoir seulle, ne s'estant réservé que une place de conseillier, et, ce non obstant, avoit travaillé, comme si tout le faiz de la compaignie eust esté seur luy, pour soulager les autres et accélérer les affaires, dont l'on luy avoit monstré bien petit grey, et pourtant luy conseilloyje tant plus de se reposer et prendre le bon temps avec le repos d'esprit qu'elle avoit. Il me demanda comment ces malcontentement de Renard estoit venu, et que de longtemps il avoit dit aulx autres qu'il luy sembloit qu'il estoit bien fin pour eulx: je luy racompté ce que je sçavoye de Renard dois la première congnoissance jusques à la démonstration de son ingratitude. Il monstra cecy luy estre nouvelle. Je luy dis dadvantage qu'il pouvoit veoir combien v.S. avoit désiré aller le droit chemin, sans monstrer, ny par soy, ny par les siens, aulcungs sentementGa naar voetnoot2; car je n'avoye laissé, estant son frère, de veoir les Seigneurs, et mes frères semblablement, et de recepvoir et traicter MM. de Hornes et Montigni, qu'eux ilz m'ont

[pagina 417]
[p. 417]

Ga naar margenoot+faict ceste faveur, qu'ilz n'entroient en vostre maison, et pouvoit le dit Conte estre bien asseuré que, si j'eusse sceu en cela vous faire déplaisir, ny je ne fusse entré en la maison des Seigneurs, ny les eusse receu en la mienne, pour le moings de si bon cueur, et que je l'asseuroye que encoires au partement v.S. désiroit veoir MM. d'Egmont et Oranges, et que je ne fus de cest advis, craignant que peult-estre ilz n'eussent prins ceste courtoysie commentGa naar voetnoot1 elle méritoit, et peult-estre non seullement ne l'eussent ainsi receue, mais eulx ou leurs gens s'en fussent mocquez, ou eusent fermé la porte à v.S., ou faict autre chose que n'eust été convenable, atendu que j'avoye esté vers tous les deux et, m'ayant faict beaucop d'honneur et monstré de leur grâce beaucop d'amitié en mon particulier, ilz ne m'avoient dit ung seul mot de v.S., ny moy à eulx. Il me dit qu'il estoit fort marry que lors je ne me meslasse en cecy; car il sçavoit bien qu'il leur avoit souvent ouy dire qu'ilz estimoient beaucop de moy, pour ce que j'estoye franc, ouvert, et libre, moyennant que v.S. ne me gasta, et qu'il heut pour certain je eusse beaucop faict, et n'y avoit en tout cecy heu que ung mal, que nul ne se mit entre deux... Vienne, 19 août.

margenoot+
1565. Août.
voetnoot1
ils ne sçavent ce qu'ils font et se sont fait f.c. Le singulier au lieu du pluriel, comme il arrive souvent dans la Correspondance de Morillon, lorsque les Seigneurs, ou tel autre mot en pluriel est désigné par un chiffre.
voetnoot2
conté, raconté.
voetnoot3
Indéchiffrable.
voetnoot4
cauteleux (Lat. cautus), rusé artificieux.
voetnoot5
courtois, flatteur.
voetnoot(1)
cortesance. Le 3 sept. M. de Chantonnay écrit au Cardinal: ‘...Le Comte de Schwartzenburg... montre grande confinance de moy; mais je prend cela, comme l'on dit, de corsario à corsario. Il est en merveilleusement grand peur pour ce qui touche à celuy qui luy attouche de près, et dit tousjours que, ny son parent, ny luy, n'ont jamais entendu ces choses, comme je les luy ay conté...’ (MS. B. Gr. xx. p. 3).
margenoot+
1565. Août.
voetnoot1
plaindre (dolere).
voetnoot(1)
beau-frère; le Prince d'Orange.
voetnoot(2)
continuoit. Voyez cependant p. 392.
voetnoot2
quelqu'un.
margenoot+
1565. Août.
voetnoot(1)
malentendu. Le 13 août Bave écrit au Cardinal: ‘il n'y a pas trop grande amitié entre le Comte d'Egmond et le Prince d'Orange. Si M. d'Egmond n'étoit si étroitement lié avec les Srs, il chercheroit à rompre, quelque bonne mine qu'il leur fasse’ (MS. B. Gr. xx. p. 170). Le 24 août Morillon: ‘L'on s'apperceoit de jour à aultre que l'affection et amytié et hantise entre Egmont et Oranges se resfroydit’ (MS. B.M. II. p. 90). Et le 4 déc. Bave: ‘Nul des Seigneurs n'ose estre le premier qui rompra la ligue, encore que plusieurs en voudroient avec honneur estre dehors’ (MS. B. Gr. xxi. p. 174).
voetnoot(2)
bon tesmoingnage: voyez p. 52, 53, 65.
voetnoot1
plaignoit.
voetnoot(3)
nostre Prince: voyez p. 301.
margenoot+
1565. Août.
voetnoot1
ou contes, fables.
voetnoot2
ressentiment.
margenoot+
1565. Août.
voetnoot1
comme.

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  • Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série)


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  • over Viglius van Aytta

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Over dit hoofdstuk/artikel

datums

  • 19 augustus 1565