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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome II 1566 (1835)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome II 1566
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Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome II 1566

(1835)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 47]
[p. 47]

Lettre CXXXII.
P. de Varich au Comte Louis de Nassau. Sur les affaires de la Principauté d'Orange.

Ga naar margenoot+*** Au commencement de 1566 la France sembloit respirer un instant; une espèce de réconciliation venoit de s'opérer entre les Maisons de Châtillon et dè Guise (V. Raumer, Gesch. Eur. II. 238,), et bien que la tension entre les réformés et les catholiques continuoit, surtout dans les Provinces, cet état de choses comparativement tranquille devoit avoir sur la situation de la Principauté une influence salutaire.
Le Pape n'étoit pas aussi satisfait que M. de Varich: il écrivit au Prince pour se plaindre encore de la tolérance envers les hérétiques: ‘Gubernatrix, cujus sequi consilium jussus erat a Pontifice Nuncius de litteris (Pontificis) Comiti Culenburgio et Orangio Principi tradendis, haud probavit Culemburgio litteras Apostotolicas committi, ne forte eas indecore susciperet haberetque; minore periculo agi posse cum Orangio, praesertim quod eâ super re a Pio Quarto admonitus olim fuerat, non sine metu amittendi Principatus; se nihilominus occupaturam ejus animum ne imparatum Nuncius offenderet..... Congressum Orangii procliviorem (nempe ex Gubernatricis anticipatione) Nuncius comperit.’ Strada, I. 235. Le Prince reçut (ce qu'il eut apparemment fait même sans l'entremise de la Duchesse) fort poliment et la lettre et la visite; mais ni cet entretien, ni cet écrit n'aura changé ses dispositions.

Monseigneur, Despuis ma dernière escript à Vostre Seigneurie, les affaires de la principaulté sont tousjours demeuré en bon estat, comme sont encoires de présent.

La Court de parlement a esté assemblée le 25 janvier et ont demeuré jusques au 20me de febvrier, jugeant beau-

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[p. 48]

Ga naar margenoot+coup de procès. J'avois faict une changeGa naar voetnoot1 avecq les magistrats du Pape d'ung malfaiteur que j'avois, estant leur subject, en me rendant ung aultre qui estoit subject de son Excellence, lequel fut par le juge ordinaire condempné estre pendus, mis en quatre quartiers et mis au quatre grands chemins de la ville, pour avoir faict rapte et aussi plusieurs volleries, lequel, comme enffant de la ville, appelloit à Grenoble, chose que n'estoit encoires advenue despuis la réintégrande, dont plusieurs mal affectionnés à son Excellence estoient bien aise, spérant par ce moien le recours leur estre ouvert. Et comme la Court s'assembloit, receut l'appel à soy sans avoir esgard à l'appellation interjecté au dit parlement de Grenoble, le recepvant comme à icelle et, faisant droict sur le dit appel, dict qu'il a esté bien jugé et mal appellé, renvoye l'appellant au dit juge ordinaire pour mettre sa sentence en exécution. Le S.r président en plaine audience, où il y avoit plus de deux mille personnes, estant le delincquant présent, fit une remonstrance concernant la Souveraineté au peuple, qu'il ne se falloit pas arrester à leur prétendue recours, et duroit près d'une heure, de sorte que toute la ville en alloit honteux et confus. Et ne reste aujourdhuy à son Excellence, pour estre paisiblement Prince Souverain, que de faire ses loix et ordonnances et forger monnoye, pour exercer telle Souveraineté que le Roy faict en son Royaulme. La Court m'a prié de rechief escripre que son Excellence ne doibt plus différer à establir les loix et ordonnances que portay dernièrement en Flandres, ayant courrigé et rayé celle que concernoit les personnes et choses ecclésiastiques, à ce que pleut à sa dite Excellence si luy plait les faire publier pour tant mieulx asseurer la dite souverai-

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[p. 49]

Ga naar margenoot+neté, par ainsi, Monseigneur, il vous plaira tant faire qu'elles soient passées.

Le S.r président et moy avons esté en Avignon vers Mons.r le Cardinal d'ArmaignacGa naar voetnoot(1), et luy faire entendre la bonne envie que nous avions de voisinir et vivre en toute paix et amitié avecq les subjects de sa Saincteté et autres nos voisins, et pour ce de confirmer l'accord que je passay en la présence du Roy avecq les officiers de notre S.t Père le pape, et par mesme moien passer et accorder certain articles, pour raison desquelles tant eulx que nous pourrions entrer en différement, et les quelles luy baillames par rolle, avecq la forme du contract que convenoit passer; et de tout j'envoye double à son Excellence, ce que le dit Cardinal a différé faire, jusques à ce qu'il aye eu responce du S.r legat.

Le Sieur Conseiller Hovelmans lors que je fus en Flandres, me tient propos de certain accord qu'il avoit advise que son Excellencedebvoit faire avecq le Prince de Navarre, touchant la principauté et conté d'EnguienGa naar voetnoot(2), pour n'estre empêché désormais par quelcque ouverture de guerre, qui puisse advenir entre les deux Majestés (que Dieu ne veuille) en la joyssance du dit principaulté et conté, de quoy je n'ayGa naar voetnoot1 communicqué et tenus propos avecq le Sieur président, lequel treuve fort bien que Sa dite

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[p. 50]

Ga naar margenoot+Excellence passe accord avecq le dit Sieur Prince de Navarre, entretenant les droicts Souverains et estat de la justice y establie et les subjects du dit principaulté; tout ainsi que son Excellence faict eta coustume faire, comme aussi le semble feroit Sa dite Excellence de par delà du conté d'Enguien.

Il ya au terroir de Courtheson ung [debuez et guerignes] de deux cens soixante huict sommées terre, lesquelles je fais rompre et sera une belle meterie, que, quand elle sera mis en culture, vauldra annuellement cent sommées bled.... et par ainsi il y auroit moien d'augmenter la domaine de trois ou quatre mille francs annuellement, la moicté plus que ne vault aujourdhuy.

J'ay aussi faict accord par délibération de la court sur le bon plaisir de son Excellence, avecq le S.r Darbies, qui prend sur les revenues de la principaulté trois cens livres de pension, que luy furent vendues par feu Mons.r Johan de Chalon, pour le pris et somme de six mille livres, ..... ce que jen ay faict, ce a esté pour autant que ce sont deux mille cincq cens livres gaignées au proffict de mon dit Seigneur.

Je vouldrois bien supplier Votre S.ric vouloir remonstrer à Sa ditte Excellence, que luy pleut pourveoir pour le mois d'aougst ou septembre quelcung icy en mon lieu, affin que je puisse retirer; si ainsi estoit que fut le bon plaisir de Sa ditte Excellence vouloir faire le dit accord avecq le Prince de Navarre et nous en donner la charge ainsi que luy ay adverti, soubdain que l'aurions obtenu de Sa Majesté, seroit requis que le S.r président et moy nous acheminerions vers Son Excellence, pour le tont aggréer et confirmer, et lors celluy qui seroit ordon-

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[p. 51]

Ga naar margenoot+né, retourneroit avec le dit S.r président. Au surplus n'y a chose par deçà que mérite l'escripre; dont prieray le Créateur, après avoir baisé humblement les mains de votre Seigneurie, Monseigneur, vous donner en bonne santé, accroissement de toute prospérité. Du Chasteau d'Oranges, ce quinziesme mars 1566.

 

De Vostre Srie très humble et obéissant Serviteur,

Pierre de Varich.

 

A Monseigneur, Monseigneur le Conte Lodovicq de Nassau, etc.

margenoot+
1566. Mars.
margenoot+
1566. Mars.
voetnoot1
un échange.
margenoot+
1566. Mars.
voetnoot(1)
d'Armaignac. En 1567 ‘de Varick envoya des députés au Cardinal, afin qu'il confirmat le traicté de paix.’ De la Pise, p. 351. Mais il s'agissoit donc de nouvelles instances, et pas, comme cet écrivain suppose, d'une première demande au Cardinal nouvellement arrivé.
voetnoot(2)
d'Enghien. Voyez Tome I. p. 267, 281.
voetnoot1
j'en ai (?).
margenoot+
1566. Mars.
margenoot+
1566. Mars.

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  • 15 maart 1566