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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome IV 1572-1574 (1837)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome IV 1572-1574
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Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome IV 1572-1574

(1837)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

Vorige Volgende
[pagina 67]
[p. 67]

Lettre CDV.
L. von Embbe au Comte Louis de Nassau. Plan pour surprendre les vaisseaux venant du Pérou; moyens de se procurer des munitions et de l'argent.

Ga naar margenoot+*** L.v. Embbe nous est un personnage inconnu. Quelques expressions feroient presque supposer qu'il étoit un de ‘ceux qui font profession, par souffleries continuelles, de vouloir faire enfanter à leurs fourneaux de grands thrésors’ (Discours de de la Noue, p. 655); bien qu'il ne négligeât point d'autres moyens de pouvoir acquérir argent à foison. - Il est à regretter que cette Lettre qui contient des particularités intéressantes, soit, en plusieurs endroits, presqu'inintelligible.

Monsr, après touts honneurs et recommandations à la vostre Excellence prémises, ayant entendu la santé et bonne prospérité de la vostre, et le voloir en riens n'estre diminué et affobly à ayder la républicque Chrestienne quasi oppressée, n'ay volu obmettre de mettre en ordre quelque instruction donnée du Seigneur de Séchelles gentilhomme Françoys, lequel ne pense estre incognu à la vostre Excellence, pour avoir esté ung des quatre chiefs capitaines au voyage de France juxte le Sr de Moi. Or le Seigneur de Séchelles voyageant ung moys en çà en ambassade en Polonie, dict ne pouvoir estre trouvé es nostres que pour petite considération de ne dresser quelques vasseaulx, 8 ou au moins 4, sur les insules des Açores; pour y estre commodité telle de pouvoir surprendre tous vasseaus et battelage venants de Pérou et Calicut pour estre jà lassés et affoblys du voyage de neuf moys, en presseGa naar voetnoot1 de falloirGa naar voetnoot2 nécessairement prendre d'auwe freche es les insules des Açores, en l'une des insules

[pagina 68]
[p. 68]

Ga naar margenoot+de la Saint Flour, et au pys aller, si voz vasseaulx sont découvers, avés pour donner la chasse aulx affamés trois cent lieuwes de chemin jusques à la Hispanie et les prendré tous ou la plus grande part par le menu, ayant prys l'advantage du hault vent, joinct voz frays vasseaulx et reposés sur les [mousquees et] tardives. Le Seigneur Séchelles raconte tout ce par le menu, ayant faict semblable entreprise avecques le Capitaine Sores, lequel il tient principal homme en semblables affaires, jà sollicitant, si comme il présume, ceste entreprise en Engleterre. De ma part je treuve ceste entreprise de grande conséquence, pour le moyen de pouvoir acquérir argent à foison et sans grand dangier. Et trouveray quelque mille dalers pour employer avecques part à ceste entreprise. Quant au temps, ce seroyt pour Januarius advenir, pour estre es insules de Açores au demy Aprilis.

Et pour ne céler riens, j'ay commencé à practiquer avecques l'illustrissime Duc Julius de BrunswickGa naar voetnoot(1) pour avoir trois cent ou quatre arquebuses de cincq pieds, legières à l'advenant pour la commodité du bon fer qu'il tient en ses minerésGa naar voetnoot1: lesquelles aquebouses veulx à double charge, si comme l'illustrissime en a faict faire jusques à troys mille, et au debout à longues lancettes

[pagina 69]
[p. 69]

Ga naar margenoot+poinctées, pour s'en pouvoir servir en une presse au lieu d'ung espieu. Et pour scavoir ce que emporte ung nouveau stratagema, en une furie ou bataille, ne pense estre hors de propos de avancer ung advantage tel, duizant pour les courses de Hollande..... En oultre, comme Gérart Cock me somme de tout capituler, comme ay esté requis de parler à l'illustrissime Duc Julius pour sa pouldre de canon, m'a faict responce telle, que de sa provision ne se pouvoit deffaire; ains qu'il avoit soulfre et salpeter, si comme le scay, en toute abondance, et bien voloit quelles nous duissassent; ains pour la compromesse en l'Empire et l'indignation de la Court de Bourgoingne, que ne voloit sur soy attacher, ne traicteroit aultrement que par voye de marchandize, par ung tiers et plaigesGa naar voetnoot1 en Hildelsheim ou Brunswick. Et si pour avancer ung quantité de pouldre, on trouvoit bon luy envoyer artizans pour faire la pouldre, qu'il les entertiendroit et feroit faire molins et aultre appareil. Ne sçay de ma part s'il seroit bon de tenir ceste fenestre ouverte, pour n'estre pressé en quelque besoing que poldroit advenir. M'enchargea toutesfois que le manderoys à icelle vostre Excellence pour la bonne affection que sçavoit à icelle porter, par enseignes telles que luy aviés promys de luy mander contrefacture de toutes forteresses qui sont en Europe. Enfin pense en quelque endroict povoir servir à la republicque Chrestienne, ce que feray voluntiers. Et n'eusse fally de y mettre ma personne, comme l'ay faict devant Groninge et en France, si n'eusse esté bien au devant asseuré de par le Duc Guillame de BavièresGa naar voetnoot(1) de un an entier

[pagina 70]
[p. 70]

Ga naar margenoot+du desein du massacre de France, avecques asseurances et enseignes duizantes à faire crédence, n'ay de ma part fally au devoir. Ains estant transporté d'Ausbourg à la foire, expressément viens à Dillebourg, illecques ne trouvant personelle respondence, ou pour troubles, ou pour esté tout occupé entièrement de la part contraire,

[pagina 71]
[p. 71]

Ga naar margenoot+n'é volu secrets de Princes faire danzer en populace, seulement en advertyr à Francfort seurement les Barons utérins de Bourgoigne. Ainsi, par nonchalence, est venu la décadence. Le semblable inconvénient nous est advenu au Palatinat. Comme après le voyage de France à Strasbourg et [Manen], comme sçait la vostre Excellence, m'ay offert à fornir argent, n'ay trouvé au Prince Palatin que affections cherres de calvinizer le monde dont après, avecques suspence licence pour Francfort, n'ay volu défaillir de faire apparoistre par ung tiers ce qu'on ne croyoit estre en la nature à grand foison. Ay transplanté ung pour chevalier créé freschement de l'Empereur nommé Leonhard Tornezer sur l'Evesque de Munster, vrayment amys de mes parens. Illecque a faict l'expérience en présence du dict Evesque et Conte Otto de Scauwenbourg joinct livres de archidoxes et de quinte essence imprimés en Munstre; dont aussi par respondence en est venu la plaine cognoissance à l'illustrissime Lantgrave. Pour fin faché a esté et aultre grand seigneur nostre amy des partiaulx, et avons fally au buttin. Or laissons le tout; je pense, quant à ma part, que une belle bourse pour entretenir guerre jusques à la mort du Roy d'Espaigne, ne seroit que le vray remède à noz calamités. A tant me recommande à icelle vostre Excellence, en espérance de veoir la vostre. De Lipsich, ce 2me de mars 1573.

 

L'entièrement vostre et à commande,

Leonhart von Embbe.

A Monseigneur et Seigneur Conte Lodowick de Nassau, Catzenhelleboghe etc. Dillenburch.

Es mains propres.

margenoot+
1573. Mars.
voetnoot1
nécessité.
voetnoot2
devoir.
margenoot+
1573. Mars.
voetnoot(1)
Jul. de Brunswick. Il favorisoit le Prince d'Orange, et lui avoit prêté de l'argent déjà avant 1570, comme il paroît par une Instruction donnée par celui-ci le 5 avril de cette année à Stentzel von Nanslohe, député vers le Duc pour lui demander des secours († M.S.). Il étoit fort lié avec Guillaume de Hesse: ‘Der treffliche Julius von Wolfenbüttel, der seine Regierung mit Vertreibung der Jesuiten begann, lebte in dem traulichsten Verkehr mit L. Wilhelm.’ V. Rommel, N.G.H. I. 603.
voetnoot1
mines.
margenoot+
1573. Mars.
voetnoot1
cautions.
voetnoot(1)
Guillame de Bavières. Ce Duc, fils d'Albert V (voyez Tom. III. p. 129) et né en 1548, étoit un Papiste zélé. ‘Die Jesuiten hatten an ihm einen so gelehrigen Zögling, dasz er benachbarte Fürsten, ja jene Eiferer selbst, zur völligen vertilgung der Protestanten antrieb!’ V. Raumer, Gesch. Eur. III. 332. Il transforma peut-être ses désirs en espérances et ses espérances en prédictions. De vagues menaces de la part des Catholiques, des intentions évidemment hostiles et des projets sanguinaires de la Maison de Guise, communiqués peut-être à des Princes étrangers, furent plus tard convertis en annonces positives de la St. Barthélemy. C'est ainsi, par ex., que les éditeurs des Archives curieuses de France, V. 224, en publiant un Avis de juillet 1563, où il est dit que les Guise ‘avoient donné ordre, quant la Royne fut malade, de faire reprendre les armes et tuer tout ce qu'il feust trouvé de suspect en ceste ville (de Paris)’, ajoutent: ‘Cette pièce constate un fait de la plus haute importance, fait inconnu à nos historiens, et qui, neuf ans avant la St. Barthélemy, en annoncait déjà le projet.’ On doit aussi se garder de confondre les intentions des Guise avec celles de Catherine, ou de Catherine avec celles de Charles IX, et des assurances comme celles du Duc de Bavière, ne décident nullement la question de la bonne ou mauvaise foi du Roi de France: voyez Tom. III p. 497. Mornay écrit en 1582: ‘Ceux qui pensoient par une grande familiarité estre entrés dans le coeur du feu Roi Charles, n'y avoient rien leu de semblable. Mesmes les desseins du Païs-Bas qu'il affectionnoit, y estoient du tout contraires. Et nonobstant, l'oportunité qui luy fut réprésentée par quelques pernicieux esprits, le tenta tellement, qu'il fit chose, à laquelle peu de jours auparavant on eust fait conscience de penser, et lui mesmes en eust en horreur.’ Mém. de Phil. de Mornay, I. 122.
margenoot+
1573. Mars.
margenoot+
1573. Mars.

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Over dit hoofdstuk/artikel

datums

  • 2 maart 1573