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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome IV 1572-1574 (1837)

Informatie terzijde

Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome IV 1572-1574
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Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome IV 1572-1574

(1837)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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Lettre CDXXXV.
Le capitaine P. Turqueau au Comte Louis de Nassau. Dispositions des réfugiés à Cologne: entreprises projetées sur Maestricht et Anvers.

Salut par Jésu-Christ.

 

Monseigneur, en attendant le temps de nostre rendevous, me suis acheminé jusque à Siguen, espérant vous y trouver, et aussy pour m'accomoder de mes petite besongne et aussy pour éviter toute ocasion de bruict d'estre sy longtemps en la ville de Colongne; car les Seigneurs de la ville sont fort curieux à rechercer ceulx qui sont serviteurs de voz Excellence, et principalement ceulx quy s'y employent fidèlement; mais ceulx quy sont là pour se donner du bon temps, prenans plaisir à l'ivrongnery et paillardise, se mocquant de toute sorte de religion et de la pure parolle de Dieu, et contrôlant à toute chose en quoy vos Excellence s'enploient, disant s'il y estoint enchergé qu'il feroint bien toute aultre chose; et quant on leur re-

[pagina 184]
[p. 184]

Ga naar margenoot+monstre que leur debvoir est de s'y enploier, comme estant gentilzhommes du païs, il disent que c'est par faulte de moien; en faisant toutes ches chose, il sont paisible en la dict ville, pour ce qu'il sont du monde. Monseigneur, je protest devant Dieu que ce n'est pour nulle envie que je leur porte, mais je désiroy que Dieu leur eult faict la grâce et à nous tous de nous mieulx enploier au service de Dieu et de nostre patry. Il court bruyct en la ville de Coulongne en bieaucop de bouche, qu'il y a des entreprinse tant et plus, principalement sur la ville de Gravelinne, parquoy, Monseigneur, je vous supply ne prendre en mauvaise part ce mien advertissement, suppliant humblement le vouloir tenir secrest et vous en informer par bon moyen. Monseigneur, je suis venu depuis la ville d'AixGa naar voetnoot1 jusque à Coulongne avec ung marchan de Mastrecq, lequelle se tient au dit Aix, fort homme de bien; il m'a dict qu'il y a deux hommes de la dict ville de Mastrecq, lequelle sont fuigitif, lequelle y ont encore leur femmes et famille et souvent vont de nuict au dit Mastrecq par quelque certain trou, et se tient en la ville quelque jours jusque à ce qu'il se vueulteGa naar voetnoot2 retirer et sortent de nuict par le mesmes trou, et disent qu'il y auroit moien de mestre autant d'hommes que on voudroit en la dicte ville sans que personne en seut à parler. Ledit marchan s'appelle Jan Guotenne, marchan de laigne demeurant au dict Aix. Et si d'avanture voz Excellence se trouvoint conselié avecq le temps d'y drecherGa naar voetnoot3 quelque chose, vous luy porés recripre ung motz de lestre en Flamen pour l'adrécer en sa main propre, et il ne faudra à vous amener l'ung des homes pour vous infourmer de la vérité; il dict qu'il y fera fort bon quant

[pagina 185]
[p. 185]

Ga naar margenoot+les nuict seront ung pety plus longue. Et quant au faict d'Anvers, j'ay entendu pour chose véritable que, aprez que Monsr de Beauvoix fut party avecq ses bateaux, qu'il n'est demoré en la ville nulle gens de guerre, fors que troix compaigny d'Allemans, Dieu sestGa naar voetnoot1 quelle, et environ soisant Espaignol au chastieau, encorre aulcun disent qu'il ne sont point tant. Je ne say depuis que Bieauvoix est retourné avecq ses bateaux auprès de Lilo, voiant le castieau de RampequinGa naar voetnoot2 prins, quel changement il y poroit avoir eult, d'autant que ledit Bieauvoix s'étoit party pour aller vers le Duc D'Alb pour savoir ce qu'il auroit à faire. On dict que à son retour il auroit faict voille pour hasarder de passer, selon qu'il avoit commendement du Duc, et depuis avoir faict voille on ast ouy grosse batry par deux jours continuelle. Je ne say ce que ce sera, et si Dieu avoit mis les chose en bonne dispositions. Je vous supply bien considérer de quelle importance seroit ungne telle entreprinse, et quant il vous plairoit choisir quarante ou cinquant hommes fidelle pour cappitaine, leur donnant commission de recognoistre chacun 24 ou 25 hommes en divers cartier, ne leur donnant point à cognoistre ce que on en vodroit faire, il seroit bien facile de faire ung rendevous sans confusions, moiennant qu'il y eult ung chef, hommes de bien et de calitésGa naar voetnoot3, pour donner couraige aux gens de bien de lever la teste et abatre la testes des meschans; et quant à faire comparaison du faict de ValenchenneGa naar voetnoot(1) à cechy, il y a grand différent, car l'enprinse de Valenchenne fut faict avecq 34

[pagina 186]
[p. 186]

Ga naar margenoot+harquebouse, et savés, Monseigneur, ceulx quy nous ont discomodé, tant d'armes que de bons hommes, les helles entreprinse qu'il en ont faict, et de tous ceulx quy nous vindrent pour renfort, n'en vint jamais 6 avecq armes, et toutefois ce furteGa naar voetnoot1 ceulx que estant arivé se mirent à piller et se donner du bon temps, et ce par faulte de bon commandeur, et vous puis asseurer, si Dieu eubt permy que nous eussions eult 2 cent harquebouse, comme il nous avoit esté promis, la citadelle fut estés en vostre main 24 heure après avoir faict l'enprinse. Mais en ce faict ychy, considérés les comodités que vous auriés pour armer voz gens, voirGa naar voetnoot2 fysseGa naar voetnoot3 jusque à 30 mille hommes, comme vous le povés mieulx cognoistre que moy, et si Dieu avoit donné la ville en vostre main, il seroit aisé à tous ceulx à quy vous auriés donné commission de Cappitaine, de drecher leur compaignie en la mesmes heures; et quant au faict de la citadelle il n'y a point faulte de matièr en la ville pour enplir les fossé, ne aussy d'aide pour ce faire, considéré se dix hommes garderont ung boulvercqGa naar voetnoot4 et ungne gourdinneGa naar voetnoot5, les atachant vivement de toute part. Et, encorre que on ne poeult parvenir à le prendre, la chose est aisibleGa naar voetnoot6 à se trenchéGa naar voetnoot7 et barquiéGa naar voetnoot8 contre eulx, pouveu qu'il n'arointGa naar voetnoot9 point la merre à commandement, et tenir la ville contre toute leur force; car HelemGa naar voetnoot10 en a faict l'espreuve: et seroit ung grand moien pour dompter toute aultre ville et faire cesser tout les traficque, quy poroit estre la cause d'ungne révolte générale. Vous en ferés comme vos Excellence le trouveront bon. Vous serés aussy adverty que certaine nouvelle sont venu à

[pagina 187]
[p. 187]

Ga naar margenoot+Coulongne de plusieurs mains, que le Duc d'Alb s'et acordé avecq sa Gendarmery tant Espainol que Walon, lequelle estoint mutiné, et sont acordé de le servir moiennant paiment, et dict-on qu'il veut ataquer quelque lieu, ne say quel. Voilà, Monseigneur, en somme pour cause de la hativetés, ce que je vous puisse escripre, priant humblement voz Excellence moy pardonner et prendre de bonne part, comme l'ung de voz très humble serviteur. En hât de Siguen, ce 17 d'auoust 1573.

 

De voz Excellence très humble et obéissant serviteur,

Pierre Turqueau.

 

A Monseigneur, Monseigneur le Conte Lodvicq.

 

Mastricht, wo mann den mann finden moege.

margenoot+
1573. Août.
voetnoot1
Aix-la-Chapelle.
voetnoot2
veuillent.
voetnoot3
dresser, entreprendre.
margenoot+
1573. Août.
voetnoot1
sait.
voetnoot2
Rammekens.
voetnoot3
qualité.
voetnoot(1)
Valenchenne. Voyez Tom. III. p. 437.
margenoot+
1573. Août.
voetnoot1
furent.
voetnoot2
voire, mème.
voetnoot3
fût-ce.
voetnoot4
bolwerk.
voetnoot5
courtine.
voetnoot6
aisée.
voetnoot7
retrancher.
voetnoot8
barricader (?).
voetnoot9
n'auroient.
voetnoot10
Haerlem.
margenoot+
1573. Août.

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  • 17 augustus 1573