Skiplinks

  • Tekst
  • Verantwoording en downloads
  • Doorverwijzing en noten
Logo DBNL Ga naar de homepage
Logo DBNL

Hoofdmenu

  • Literatuur & taal
    • Auteurs
    • Beschikbare titels
    • Literatuur
    • Taalkunde
    • Collectie Limburg
    • Collectie Friesland
    • Collectie Suriname
    • Collectie Zuid-Afrika
  • Selecties
    • Collectie jeugdliteratuur
    • Basisbibliotheek
    • Tijdschriften/jaarboeken
    • Naslagwerken
    • Collectie e-books
    • Collectie publiek domein
    • Calendarium
    • Atlas
  • Periode
    • Middeleeuwen
    • Periode 1550-1700
    • Achttiende eeuw
    • Negentiende eeuw
    • Twintigste eeuw
    • Eenentwintigste eeuw
Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577 (1838)

Informatie terzijde

Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577
Afbeelding van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577Toon afbeelding van titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577

  • Verantwoording
  • Inhoudsopgave

Downloads

PDF van tekst (3.17 MB)

XML (1.29 MB)

tekstbestand






Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577

(1838)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

Vorige Volgende
[pagina 332]
[p. 332]

* Lettre DLXXXVIII.
Ga naar margenoot+Le Prince d'Orange au Comte Jean de Nassau. Etat du pays; tergiversations de la Reine d'Angleterre; affaires de famille.

*** La Reine d'Angleterre avoit des scrupules: elle ne pouvoit se décider à secourir, mème en secret, ceux que beaucoup de personnes, et pas uniquement des Catholiques, accusoient de révolte, ou tout au moins d'obstination contre leur Souverain légitime. ‘Versogt synde eenig onderstand van penningen, hadde haare Maj. verklaart hetselve insgelyks niet te moogen doen, nogte ook door een derde, ten waare by haar die middelen van Vreede eerst waren besogt:’ Resol. v. Holl. 19 avr. 1576, p 47. Son zèle pour la Religion Réformée n'étoit pas aussi ardent que celui de plusieurs de ses Conseillers. Elle avoit peur, en favorisant la Réforme, d'encourager le Puritanisme (T. IV. p. 8). ‘Aangaande het stuk van de Religie hadde baare Maj. verklaart dat het scheen by syne Exc. èn de Staaten meer de Oorloge dan Pais en Vreede gesogt te werden, alsoo deselve toelaatende de Roomsche Religie, alreede de Vreede soude syn gemaeckt.’ l.l. Néanmoins elle ne pourvoit ignorer que le Roi avoit exigé, non le libre exercice, mais la domination exclusive du Catholicisme (p. 145, 261). Les Députés des Etats répondirent dans ce sens: ‘de Gereformeerde Religie soude in Holland en Zeeland niet verlaten moogen werden:’ l.l. Seulement alors ‘hadde haare Mat eindelyk belooft op den Tractaate van Peise alle devoir te doen, dat de Gereformeerde Religie gemainctineert soude moogen werden:’ l.l. On soupçonnoit donc à tort Elizabeth: ‘Ajunt eam clam suppeditare Geusiis pecuniam et permittere ut sui ipsis militent... 15 mart.’ Lang. Ep. secr. I 2. 166.- Les mêmes motifs la détournèrent de secourir efficacement les Huguenots. Mornay écrit, en 1583, dans un Discours adressé à Walsingham: ‘Quant à la France, le Roi de Navarre et le Prince de Condé sont Princes de mérite et que la Roine n'a traittés, à la vérité, ni selon sa
[pagina 333]
[p. 333]
Ga naar margenoot+qualité, ni selon la leur. Elle les a abandonnés en leur besoin, les a laissés, en tant qu'en elle a esté, et en risée et en proie à leurs ennemis, les a mesmes traittés indignement en leurs personnes... On dit toutesfois à la Roine qu'elle a fait merveilles: et quelquesfois on reproche l'ingratitude; mais elle se peut souvenir que depuis l'an septante elle n'a pas dépendu un denierGa naar voetnoot(1) pour eux, encor que jamais ils n'ont eu tant d'affaires, ni passé tant de périls:’ Mém. de Duplessis, I. p. 179.
Quelquefois cependant Elisabeth, tout en ménageant le Roï, s'exprimoit avec assez de force en faveur des sujets. C'est ainsi par ex. que le 12 février, donnant audience à Champagny envoyé par Réquesens, elle dit: ‘hoewel sy het niet eerlyk en achte rebellen te beschermen, so en hielden die van Holland en Zeeland sich niet als rebellen:’ Bor, 661b. D'ailleurs elle voyoit que cette guerre pouvoit avoir deux résultats également dangereux pour l'Angleterre; la domination des Espagnols, ou celle (p. 325) des François. Cette double crainte, en rapport avec son désir de conserver autant que possible la paix, explique sa politique en général, et spécialement la manière dont elle venoit de traiter les Ambassadeurs des Etats. Ne voulant pas briser avec Philippe, elle considéroit cependant ‘dat byaldien sy de Souvereiniteit afsloeg, datse uit desperatie souden mogen metten Françoisen handelen, 't welk het Ryke van Engeland periculeus wesen soude; en by indien ook de Spangiaerden meester werden van deselve landen, de Conink van Spangien aldaer gestadig Spaens en uitlands garnisoen houden soude, 't welk haren Ryke niet min achterdeelig en gevaerlyk en soude wesen... So heeftse de Gesanten op goede hope al delayerende opgehouden, consenterende datse voor haerGa naar voetnoot1 geld, haer van amonitie van oorloge,
[pagina 334]
[p. 334]
Ga naar margenoot+geschut en anders mogten voorsien:’ Bor, 661a. - - Cela n'empêcha pas le Prince et les Etats de se tourner ailleurs: p. 341.

...Je vous escripviz par mes dernieres, du 4 febvrierGa naar voetnoot(1), comme nous tenions alors assiégez trois fortz que noz ennemiz occupoient sur les rivières de la Lecke et Meuse, entre les villes de Rotterdam et Dordrecht; depuis il a pleu à Dieu nous faire la grâce, que de les avoir rendu en noz mains, dont avons bien grande matière de le louer, d'aultant que lesdits fortz nous importent grandement pour la préservation d'une grande partie du pays en ces quartiers. Le principal fort s'appelle Crympen. Nous travaillons tellement à les fortiffier, que esperons que l'ennemy ne s'en pourra plus prévaloir cy-après. Les affaires de la ville de Zierixzee sont, grâces à Dieu, en estat assez raisonnable, et donnons icy toute la peyne du monde pour la ravictuailler à bon escient; que, s'il plait au Seigneur Dieu nous en cela impartir sa grâce, noz ennemis perdront leur temps

Monsieur de St. Aldegonde avecq les aultres députez, que moy et les Estatz de ce pays avons envoyé vers Angleterre, ne sont encoires de retour, pour n'avoir aucune résolution de la Royne d'Angleterre, laquelle nous eust faict grand bien s'il luy eust pleu se résouldre plustost, car à faulte de cela, comme pouvez bien penser, nous perdons plusieurs bonnes occasions: j'attens toutes heures nouvelles avecq le premier vent, lesquelles reçues ne fauldray vous faire part de tout succès. Nous n'avons présentement de France rien de certain, sinon qu'on

[pagina 335]
[p. 335]

Ga naar margenoot+nous asseure que la paix se traicte sérieusement, estant le Roy du tout enclin à la donner; ce que sortant à bon effect, apporteroit indubitablement ung grand bien à toute la Chrestienté. Je vous prie me faire part des nouvelles de voz quartiers, et des levées qui se font illecq, comme l'on nous bruyt icy, et si l'Empereur continuera son voiage vers Pouloingne, et si la journée Impérialle ira avant.

Je ne veulx laisser de vous dire, comme il a pleu à Dieu délivrer ma femme d'une jeusne filleGa naar voetnoot(1), le dernier jour du mois de mars passé sur le matin, dont je remerchie le Tout-puissant, avecq prière que ce soit à l'advanchement de Sa gloire.

Je suis adverty qu'ung messaigier mien, nommé Pierre, venant depuis quinze jours d'Allemaigne, soit esté prins et tué par noz ennemis entre Thiel et Bommel, et me doubtant que luy aurez donné quelques lettres et aultres pappiers pour moy, je vous prie me mander quelles soyent esté les dernières que m'avez escript, et m'en envoyer plustost ung double.... Escript à Delft, ce 4e jour d'avril.

 

VostreGa naar voetnoot1 bien bon frère à vous faire service,

Guillaume de Nassau.

 

Monsieur mon frère. Depuis ceste escripte, me sont par la voye de Couloingne venues voz lettres du xvije jour

[pagina 336]
[p. 336]

Ga naar margenoot+du mois passé, par lesquelles entre aultres me faictes mention des advis qui vous viennent de divers costelz qu'il samble que le Duc de Saxe et Lantgrave seroyent délibérés de vous molester, pour les obligations par vous et mes aultres frères cy devant passées pour celle de Saxe. Ce que je ne puis bonnement croyre, à cause qu'il n'y a nul fondement de leur costel, et ne pense aussi qu'ilz le vouldroyent jamais entreprendre. Et au regard de mon filz Moritz, je serois fort bien content, qu'ilz le prinsent à eulx et l'entretinsent comme il appartient, mais cependant je seroys marri qu'il print samblable nourriture qu'a eu le Duc Frans von der LauwenburgGa naar voetnoot(1); parquoi, s'ilz viennent demander Moritz, pourrés respondre que m'en advertirez premièrement, et ainsi vous excuser sur moy, et alors regarderons en cela nous régler selon que le tempz le portera, et ce pendant aussy m'en pourrez mander vostre advis avecq celluy de noz parents et bon amis.

Quant à ce que me requirez que je vouldroys donner congié à ung certain marchant pour icy achapter quelque quantité de cuyvre rouge et le mener vers Allemaingne, je vous asseure que ledit cuyvre rouge n'est icy recouvrable, dont nous sommes en peyne pour fondre noz pièches, à cause que ne sommes d'aucune chose en

[pagina 337]
[p. 337]

Ga naar margenoot+plus grande nécessité et le nous fault mander d'aultres quartier.... Datum ut in literis.

Le même jour Brunynck écrit au Comte: ‘S. Exc. se porte, grâces à Dieu, fort bien, mais au reste tant empesché pour la diversité et multitude des affaires survenants d'heure à aultre, qu'elle n'a repos depuis le matin jusques au soir, et cependant porte le tout fort patiemment et avecq sa constance accoustumée. Les affaires de ce pays sont présentement couduyctes par bon ordre, et espérons, si la ville de Zierixzée peult estre ravictuaillée, que l'ennemy ne nous pourra guerres grever..’ (MS.).
margenoot+
1576. Avril.
margenoot+
1576. Avril.
voetnoot(1)
un denier. Voyez cependant ci-dessus p. 317. Condé étant l'allié du Duc d'Alençon, Mornay aura considéré la somme comme donnée en contemplation de celui-ci. ‘Quant aux deniers prestés l'an 1576, c'est à Monsieur, qui les eut, à en respondre:’ l.l.
voetnoot1
des Etats, non d'Elizabeth.
margenoot+
1576. Avril.
voetnoot(1)
4 feber. La Lettre 587.
margenoot+
1576. Avril.
voetnoot(1)
fille: Louise-Juliane, mariée en 1593 à l'Électeur Palatin.
voetnoot1
Vostre - service. Autographe.
margenoot+
1576. Avril.
voetnoot(1)
Frans v.d. Lauwenburg. Le Prince semble attribuer le caractère vacillant et intéressé de ce personnage (Tom. IV. p. 5), à une éducation mal dirigée: du moins le mot nourriture est souvent pris dans ce sens. Voyez par ex. v. Raumer, H. Briefe, I. 349: ‘Pour la mauvaise nouriture qu'il a pris dans son enfance;’ et Vie de Mornay, p. 253: ‘nourrir le Prince de Condé en la doctrine de l'Eglise Romaine, contre l'intention de feu M. son père.’
margenoot+
1576. Avril.

Vorige Volgende

Footer navigatie

Logo DBNL Logo DBNL

Over DBNL

  • Wat is DBNL?
  • Over ons
  • Selectie- en editieverantwoording

Voor gebruikers

  • Gebruiksvoorwaarden/Terms of Use
  • Informatie voor rechthebbenden
  • Disclaimer
  • Privacy
  • Toegankelijkheid

Contact

  • Contactformulier
  • Veelgestelde vragen
  • Vacatures
Logo DBNL

Partners

Ga naar kb.nl logo KB
Ga naar taalunie.org logo TaalUnie
Ga naar vlaamse-erfgoedbibliotheken.be logo Vlaamse Erfgoedbibliotheken

Over het gehele werk

titels

  • Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série)


auteurs

  • over Willem van Oranje

  • over Olivier van den Tempel

  • over Philips van Marnix van Sint Aldegonde


plaatsen

  • over Zierikzee

  • over Breda


landen

  • over Spanje

  • over Frankrijk

  • over België (Wallonië)

  • over Duitsland


Over dit hoofdstuk/artikel

datums

  • 4 april 1576