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Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577 (1838)

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Titelpagina van Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577
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Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/brieven
non-fictie/geschiedenis/Opstand


© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577

(1838)–G. Groen van Prinsterer–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 386]
[p. 386]

† Lettre DCIV.
Ga naar margenoot+Le Colonel Verdugo au Lieutenant de la Margelle. Il se plant de l'insolence du peuple à Bruxelles.

*** Verdugo, officier distingué, succéda en 1580 au Comte de Rennenberg dans le Gouvernement de la Frise: il mourut en 1595, ‘een van de kloeckste en ervarentste Spaensche Oversten des Koninghs in de Nederlanden.’ v. Meteren, 355c. - Sa Lettre, écrite en Espagnol, interceptée et dont le Prince d'Orange eut soin de communiquer des copies, est en Hollandois chez Bor, 711b; nous donnons néanmoins la traduction françoise, ne voulant pas omettre une pièce où la situation du moment est vivement caractérisée.
Les Chefs des Espagnols, Mondragon, d'Avila, et d'autres, ne songeoient d'abord nullement à se joindre aux soldats mutins. Au contraire, ils tentèrent de les faire rentrer dans le devoir. ‘Mondragonio interminantur...; ipsi Ducem sibi pro eo constituunt. - Julianus Romero ne auditur quidem: Franciscum Montesdocam, concussis ferociter armis et scloporum minis, absistere jubent:’ Strada, p. 494, sq. Ils furent déclarés ennemis, par le placart du 26 juillet, même avec l'assentiment de Roda: v. Meteren, p 106b.
Mais bientôt la lutte changea de caractère; les armes, prises contre les rebelles, furent tournées, sans distinction, contre les Espagnols. Plusieurs Membres du Conseil d'Etat et particulièrement le Comte de Berlaymont refusèrent de consentir à cette déclaration de guerre intestine. Leur résistance fut inutile. Une question d'ordre public devint une question de nationalité, et les Espagnols aussi furent contraints de faire cause commune.
Le peuple à Bruxelles étoit dans la plus extrême agitation, surtout depuis la prise d'Alost: son attitude menaçante semble avoir intimidé le Conseil. Parmi les Membres des Etats quelques uns tenoient le Placard pour invalide, la peur ayant porté à une démarche si inusitée. ‘De Staten van de Nederlanden waren onder hen selve discorderende... d'eene partye hield het Placaet van geender weerden,... seggende
[pagina 387]
[p. 387]
Ga naar margenoot+dat het gesmeed was door de seditieuse borgeren van Brussel:’ Bor, 704a. La bourgeoisie armée étoit maitresse: ‘Die van Brussel hielden hun stad vry en vrank met gewapender hand, sonder datter niemand noch uit noch in en mochte dan met consent van de wacht dewelke van de burgers gehouden werde:’ l.l. Verdugo ne se plaignoit pas sans raison. ‘In de stad werden gehouden als half gevangen verscheiden Spaense Heeren als de Romero, Roda, de Vergas, Verdugo, en meer andere, en de Spangiaerden... en dorsten niet by de straten gaen, uit vrese van doot geslagen te werden:’ l.l. Dans un pareil état de choses on ne pouvoit avoir beaucoup de respect pour les décisions du Conseil d'Etat. ‘De Spangiaerden ontboden de hare by den anderen, al onder dexel van dat sy de moetwille der borgeren van Brussel wilden bedwingen, dewelke den Raed... genoeg als gevangen hielden en dwongen te doen al dat sy wilden gedaen en geboden hebben:’ l.l. 711a. - Onder dexel! n'étoit ce pas une raison bien plus qu'un prétexte?

Monsieur de la Margelle! Comme le diable ne cesse de faire son office, principalement de mectre empeschement à la concorde, a miz à la teste des Brabançons de se rebeller, prenans occasion sur les Espagnolz mutinez, lesquels, venans pour demander argent auprès de Bruxelles, et sçachans que tout le paiz se levoit contre eulx, ont prins la ville d'Alost en Flandres pour se guarentir. Depuis ceulx de Bruxelles ont si bien usé des armes, qu'ils les ont donné pour deffendre leur ville, que ont commencé à tuer les Espaignols qui estoyent dedans leur ville, et menassoyent les Srs et ceulx du conseil d'estat et tous gentilzhommes estans en leurs mains, desorte que j'ay veu le tout en si grand dangier qu'on n'espéroit sinon qu'ilz feroyent mourir toute la noblesse. Ilz ont faict un déshonneur à Monsr de Barlemont bien grand,

[pagina 388]
[p. 388]

Ga naar margenoot+et à Monsr de Mansvelt aussy, les ayant faict tant de bien et luy ayant juré eux pour leur Gouverneur, luy ont osté les clefs de la ville et ne le obéissent non plus que à vous; et, à ce que je voy, leur prétencion est de donner sur tous les gens de guerre, tant Espaignolz, Walons que Allemans. Et moy, m'ont tenu 7 ou 8 jours comme prisonnier en danger d'estre tué, pour autant que je devisoye avecq quelques soldats Walons, qui venoyent pour les assister à garder leur ville, [tuèrent] cincq ou six d'eux des murailles. J'ay tant faict que je suis sorty jusques icy, et ay trouvé que tous les Espaignolz et Allemans s'assemblent pour se deffendre et mectre en liberté le conseil d'estat qui nous gouverne, et nous laisser entrer et sortir dedans la ville de Bruxelles pour négocier noz affaires; car ilz tiennent par force tous négocians de quelque nacion qu'ilz soyent. Je vous asseure que leur insolence est venue si avant, que ne font non plus de cas des Srs que de leurs varlets, principallement de Monsr de Barlemont, lequel je croy qu'ilz tueront ou feront mourir de despit. Les Estats lèvent des soldars, disans que c'est pour chastier les soldars mutinez, et je vous asseure que c'est pour donner sur tous gens de guerre indifféremment. Par ainsy, pour empescher ung si mauvais desseing, et pour mectre le conseil, qui représente la personne du Roy, en liberté, se feict icy quelque assemblée des soldats de toutes nacions, et iront droict à Bruxelles, où ils feront tout ce que Messrs du conseil les commenderont, comme ilz sont en liberté; mais je crains fort ceste assemblée, pour les désordres quy sortiront. Je vous asseure que jammais on n'a veu une telle méschanceté que Messrs de Bruxelles ont osé. Monbeq et l'Hostel sont par ainsi à

[pagina 389]
[p. 389]

Ga naar margenoot+l'entour, et je les tiens pour faire avecq les soldats qu'ilz ont, tout ce que Messieurs du conseil me commanderont. Je vouldroy avoir icy mes chevaux; je vous prie me les faire avoir, si quelques soldars viennent par deçà, car je voy une layde feste à venir. Hier est arrivé Monsr de Havré et porte un bon fondement de paix, et ces diables le troublent et veullent commencer une nouvelle guerre. On m'a promiz de me donner quelque argent pour l'armée de mer et mon régiment; je ne sçay ce qu'ilz feront; mais je crains que tout se distribuera à l'appétit de Messrs de Bruxelles. Faictes tant que noz soldats ne se débauchent, leur priant avoir patience, puisque les affaires sont en tel terme, et si s'en vont, j'aymeroy mieulx qu'ilz vinssent envers icy que aux ennemiz. Je croy que ceux du conseil feront avecques eux comme avecq ceulx de Mondragon, et je les solliciteray de tout mon possible. Je crains que ceux de Brabant feront tant de la beste qu'ilz auront tous les gens de guerre sur le doz.

Voicy en somme ce qui se passe par deçà, et si ne vous ay adverty devant, cest pour avoir esté comme prisonnier aussi bien que beaucoup d'aultres chiefs et Srs de différentes nacions, qui est le payement qu'ilz m'ont donné pour avoir travaillé comme un chien pour fortifier leur ville et les ayder à la garder; et tant, Monsr, je prie Dieuce que vostre noble coeur désire. D'Anvers, ce 1e d'aoust 1576.

Vostre très affectionné amy,

Franchoys de Verdugo.

A. Monsr de la Margelle, Lieutenant du régiment du Coronel Verdugo, à Harlem.

margenoot+
1576. Août.
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1576. Août.
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1576. Août.
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1576. Août.

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datums

  • 1 augustus 1576