Briefwisseling. Deel 2: 1634-1639

2072. De Lopes⁶⁾. (L.B.)

Je croyés retourner plustost a la Haye, mais les affaires de ce pais sont si longs que jusques a present n'ay pas sçeu me depecher mesmes, et j'atends un homme de Dantsick pour l'affaire des salpetres, et la nouvelle imposition que le Roy de Dannemarc a faicte si injuste et contre les lois de gens et du commerce, et la correspondance que ce doibt aux rois et potentats, ces amis et voisins, est si exhorbitant qui⁷⁾ m'embarrasse; j'ay escript et donné ordre de jetter le salpetre que je fais venir plustost en la mer et le laisser perdre,

6) Zie blz. 196.

7) Lees: qu'il

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s'il ne se peuvent deffendre par force, que entrer en pocession et payer. Cest affaire est de plus grande concequence pour S.A., et Mess.^rs des Estats ont le principal intherest, et m'assure qu'ils l'auront consideré mieux que je ne saurois dire, et qu'ils auront preveu de replique, en faute de force, contre telle tirannie inventée, sans difficulté de l'ennemi. Je voz suplie de dire un mot la dessus a S.A., et scavoir, s'il voz plaict, si le brevet et papiers touchant la pension de Madame la Princesse d'Orange, mere de S.A.¹⁾, sont arrivés de Paris, et en faute donner ordre qu'ils soient envoyés prontement avec la memoire de ce qui est deu de reste des arrerages passés jusques a sa mort, affin que je puisse rendre le service que doibs et desire a S.A., Madame la Princesse. - Les nouvelles de Paris, voz les aurés receuës, qui ne sont de concequence; celles que me mandent touchant Monsieur Destampes, ambassadeur²⁾, et d'autres, treuverés en ceste lettre que pourrés faire voir a S.A., si le treuvés a propos. Des autres de peu de concequence que j'ay receu de la cour de France n'oseray pas l'inportuner, mesme que je crois que son ambassadeur le tiendra adverti de tout ..... D'Ambsterdam, le 3 Avril 1639.

1) Louise de Coligny had een jaargeld getrokken van den Koning van Frankrijk.

2) Zie blz. 316.