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Oeuvres complètes. Tome XIX. Mécanique théorique et physique 1666-1695 (1937)

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Titelpagina van Oeuvres complètes. Tome XIX. Mécanique théorique et physique 1666-1695
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Editeur

J.A. Volgraff



Genre

non-fictie

Subgenre

verzameld werk
non-fictie/natuurwetenschappen/natuurkunde


In samenwerking met:

(opent in nieuw venster)

© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Oeuvres complètes. Tome XIX. Mécanique théorique et physique 1666-1695

(1937)–Christiaan Huygens–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

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[p. 258]

IIGa naar voetnoot1).

Comme l'une des choses principales que l'on se propose en l'astronomie et dont il revient le plus d'utilitè dans la vie sont les tables exactes des mouvements des astres veu que par leur moyen l'on doit regler les annees et saisons, predire les eclipses et representer celles des siecles passez qui servent de lumiere l'histoire [sic]Ga naar voetnoot2), outre leur grand usage en la Geographie et Navigation, aussi trouve-t-on que de toute ancienetè et des aussi tost qu'on a creu pouvoir reduire le cours des estoiles a quelques regles certaines, l'on s'est estudiè a construire de ces tables, et d'en faire de nouuelles de temps en temps aux siecles suivants, lors que l'on a reconnu que celles qu'on avoit ne s'accordoient plus avec le ciel. Le premier qui ait entrepris cette affaire a estè Hipparque environ 147 ans devant N.S.Ga naar voetnoot3) lequel a l'occasion d'une estoile nouuelle qui apparut au firmament, fit premierement la description et catalogue de toutes les estoiles fixes, a fin que l'on put scavoir a l'avenir s'il en viendroit d'autres telles extraordinaires, et par ce moyen posa en mesme temps les fondements de toute l'astronomie, sur les

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quels et a l'aide des observations qu'il fit et de quelques autres que l'on avoit commencè de faire en Grece depuis le temps [d'] Alexandre le grand il bastit en suite de tablesGa naar voetnoot4) pour le mouvement des planetes, ayant trouuè des hypotheses pour cela qui servirent par apres a en faire de meilleures. Car 240 ans apres luyGa naar voetnoot5), Ptolomée qui vescut en Alexandrie en Egypte, joignant aux observations d'Hipparque les sienes propres fit des Tables beaucoup plus exactes pour toutes les planetes et perfectionna fort cette Science. Apres luy dans le declin de l'Empire Romain elle a estè negligée ou du moins fort peu cultivée pendant 8 ou neuf cent ans a cause de la Barbarie et ignorance grande qui regnoit par tout. Mais a la fin ces tenebres commencant a se dissiper et l'astronomie avec les autres sciences a reprendre vigueur, l'on trouua qu'apres un si grand intervalle de temps les tables de Ptolemee ne s'accordoient plus du tout avec le ciel et qu'il estoit necessaire d'en faire d'autres, ce qui en fin fut executè par l'ordre et liberalitè d'Alphonse Roy de Castille qui commenca a regner en l'an de N.S. 1230 et du nom du quel ces tables furent nommeesGa naar voetnoot6). Mais ayant estè construites sur les mesmes fondemens et hypotheses que les tables de Ptolomée, lesquelles hypotheses l'on scait maintenant estre tres fausses et impossibles, il n'est pas estrange qu'elles n'ayent pu subsister longtemps sans qu'on se soit apperceu de leur imperfection. Pour examiner laquelle un Observateur celebreGa naar voetnoot7) de ce temps, en 1660, observa toutes les planetes en une nuict et trouua que leur lieu calculè par les tables Alphonsines differoit du lieu observè, en Saturne de plus d'un demi degrè. en Jupiter de plus d'un degrè et demy. en Mars d'un degrè et un tiers. en Venus de 9 minutes. en Mercure de 2 degrez. en la Lune de 10 minutesGa naar voetnoot8).

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Depuis le Roy Alphonse et principalement au siecle precedent plusieurs personnes scavantes ont travaillè utilement a la restauration de l'astronomie, mais le premier qui aie trouuè des meilleures et plus veritables hypotheses en rejettant tout l'embaras des ancienes de Ptolomee, c'a estè Copernic, qui en l'an ...Ga naar voetnoot1) fit aussi de tables nouuelles, mais se trouuant des fautes dans son calculGa naar voetnoot2), cela fut cause que RheinoldusGa naar voetnoot3) peu apres recommenca de nouveau sur les mesmes principes et composa les Tables qu'il nomme Pruteniques pour estre faites en Prusse. Toutefois comme personne jusques la ne s'estoit encore adonnè a faire des Observations tres exactesGa naar voetnoot4), et qu'il manquoit aussi quelque chose a la veritè des hypotheses l'on commenca bientost a trouuer a redire a ces dernieres Tables, et Kepler trouua en certains jours de l'an 1625Ga naar voetnoot5) que en l'Estoile de Mars l'erreur alloit jusqu'a pres de 5 degrez entiersGa naar voetnoot6). Ces differences enormes luy firent songer a reformer et perfectionner d'avantage les hypotheses de Copernic, en quoy comme il avoit beaucoup d'espoir et que les observations excellentes de Tycho Brahè l'aiderent merveilleusement, il reussit si bien, quoyque non sans un fort grand travail, qu'il composa a la fin des Tables qui jusqu'icy sont estimees

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les meilleures de toutes, les quelles il appella Rudolphines du nom de l'Empereur qu'il servoitGa naar voetnoot7). Car quoy que depuis Kepler divers autres aient composè des Tables, comme Lansberghe au Pais bas qui par trop de presomtion appella les sienes PerpetuellesGa naar voetnoot8), et M. Bulliaut et autres en FranceGa naar voetnoot9), l'on trouue qu'en general les Rudolphines sont celles qui approchent le plus du CielGa naar voetnoot10). Cependant il faut avouer qu'elles ne laissent pas de s'en escarter quelquefois assez comme les observations l'ont fait veoir manifestement de l'Eclipse du Soleil en 1659, le 14 Nov. qui commenca une demie heure plus tost que ces Tables l'avoient prediteGa naar voetnoot11). Pareillement l'annee 1660Ga naar voetnoot12), le 3 Maj, lors qu'on vit Mercure dans le Soleil, les mesmes Tables marquoient son entree à 3 heures 21 min. du matinGa naar voetnoot13), que nous observames a 2 heures 20 min. apres midyGa naar voetnoot14). Et de mesme dans une autre celebre observation de VenusGa naar voetnoot15) avec le soleil dans le disque duquel elle fut vue, le 24 Nov. 1639, ce qui n'arrive qu'une fois en 235 ans, l'on trouva le temps de cette conjonction 9 heures 40 min. plus tard que les tables Rudolphines la marquoient.

Quand on considere ces imperfections des meilleures tables et que tout le travail de tant de scavants n'a pas estè capable d'en produire de plus certaines, l'on pourrait

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penser que c'est en vain de vouloir entreprendre une chose si difficile et de la quelle jamais on ne viendra a bout. Mais ce qui en doit faire avoir meilleure esperance, ce sont les notables avantages qu'en ce temps l'on a par dessus ceux qui nous ont precedè les quels avantages sont en premier lieu qu'avec les observations qu'ont eu tous ceux qui jusqu'icy ont composè des tables nous en avons encore de nouuelles que diverses personnes ont faites depuis avec beaucoup de soin et d'exactitude. Un autre est que jamais la geometrie n'a estè parfaite au point qu'elle l'est maintenant, ce qu'on ne doibt pas juger de peu d'importance en l'astronomie, puis qu'on a veu par le passè les fautes que plusieurs astronomes peu geometres ont commises et les difficultez qu'ils n'ont pu surmonter, et c'est icy ou j'en pourrois nommer des plus grands et des plus renommez. Un troisieme et tres considerable avantage encore sont les lunettes de longue vüe des quelles l'on découvre de plus en plus la grande utilitè dans les observations. Et en sin le 4e sont les horologes a pendule, qui servent a faire avec facilitè plusieurs observations qui sans elles sont impossibles et par les moyens des quelles sans autres instrumens l'on peut rectifier les lieux des Estoiles fixes, par ou le restablissement de l'astronomie doibt necessairement commencer. Car puis que les lieux des planetes ne se peuvent prendre que parleur distances des fixes, il est certain que celles cy estant mal placees, l'on ne peut faire aucun estat sur de telles observations. Que si avec tous ces avantages l'on peut encore avoir celuy d'avoir des bons et grands instrumens et un lieu plus propre pour observer tel qu'on le souhaite, l'on a tout suject de se promettre un bon succes dans cette belle entrepriseGa naar voetnoot1).

voetnoot1)
Chartae astronomicae, f. 112-113. La Pièce date sans doute de 1667 (ou de 1666) puisque le départ de van Beuningen (note 1 de la p. 262) eut lieu en octobre 1667 (T. VI, p. 161). C'est ce qui résulte aussi du fait que les p. 30-33 du T. II des Registres de l'Académie contiennent une Pièce - sans date et sans nom d'auteur - qui n'est autre chose que la présente Pièce de Huygens rédigée en des termes légèrement différents; or, les pages précédentes du même tome (28-30) contiennent des ‘Observations des Diametres des Planetes en 1666’ par Picard, dont la derniêre est du 10 décembre 1666; et la note 6 qui suit fait voir que la Pièce des ‘Chartae astronomicae’ est plus ancienne que celle des Registres.
Voici le début de la Pièce des Registres: ‘Comme la construction de tables exactes du mouuement des astres est une des principales choses que l'on se propose dans l'astronomie, et de laquelle on reçoit d'auantage d'utilité, parce que non seulement c'est ce qui regle le cours des années, et qui determine les conionctions ou les oppositions de toutes les planetes, tant celles qui sont a venir que celles qui sont passées, ce qui est tres necessaire pour l'histoire, mais aussy a cause que l'usage en est tres grand dans la geographie & dans la navigation, aussy uoit on que de tout temps .... etc.’
Nous nous contentons, dans les notes qui suivent, d'indiquer quelques différences plus ou moins essentielles.
voetnoot2)
Il y a beaucoup de ratures en cet endroit.
voetnoot3)
D'après le Livre III de la Μεγάλη σύνταξις de Ptolemée (p. 204 de l'édition de I.L. Heiberg de 1898 du Vol. I des ‘Cl. Ptolemaei opera quae exstant omnia’, Teubner, Leipzig)
voetnoot4)
En marge: les quelles quoyque elles fussent fort imparfaites, c'estoit neantmoins un ....
voetnoot5)
Attendu que Ptolemée vivait au deuxième siècle de notre ere, l'espace de 240 ans semble un peu trop court.
voetnoot6)
Alphonse X naquit en 1226 et commença à regner en 1252. Il s'occupait d'astronomie déjà avant ce temps et les Tables Alphonsines furent achevées en 1252. Comparez la note 12 de la p. 65 du T. VI.
L'erreur a disparu dans la Pièce des Registres qui ne dit rien du commencement du règne, mais seulement: ‘ce qui fut exécuté en 1251 par les soins et la liberalité d'Alfonse Roy de Castille’.
voetnoot7)
Leçon alternative: ‘fort exact’. Registres: ‘un grand & celebre astronome’.
Nous ne savons pas de quel astronome il est question. Dans la ‘Machina coelestis’, Pars Posterior, de 1679, de J. Hevelius, on trouve un grand nombre d'observations, e.a. de l'année 1660, des positions des planètes et de la lune; d'autre part il est plusieurs fois question dans ce livre de l'insuffisance des tables Alphonsines pour les positions des planètes et de la lune; mais nous n'y trouvons pas l'observation de 1660 mentionnée par Huygens.
voetnoot8)
Registres: ‘dix-neuf minutes’.
voetnoot1)
Registres: ‘en 1540’. Les ‘De revolutionibus orbium coelestium ll. VI’ parurent à Nuremberg en 1543. Les matériaux pour la construction de Tables s'y trouvent disséminés: voyez la préface des ‘Tabulae Rudolphinae’ de Kepler. En 1550 virent le jour les ‘Ephemerides novae seu expositio positus diurni siderum et συσχηματισμϖν praecipuorum ad annum redemtoris nostri Jesu Christi filii Dei MDLI. qui est primus annus Olympiados DLXXXII, exquisita ratione et accurato studio elaborata a Georgio Joachimo Rhetico, secundum doctrinam περὶ τϖν ἀνελιττουσϖν D. Nicolai Copernici Toronensis praeceptoris sui. Cum Priv. Imp. Μωμήσεταί τις θᾶσσον ἤ μιμήσεται. Lipsiae ex off. W. Gunteri’. Sur les relations de Rheticus avec Copernic on peut consulter p.e. ‘Nicolaus Coppernicus’ par L. Prowe (Berlin, Weidmann, 1883-1884).
voetnoot2)
Registres: ‘mais n'ayant eu assés de temps pour les calculer exactement’.
voetnoot3)
Erasmus Reinhold (1511-1553). Ses ‘Tabulae Prutenicae coelestium motuum’ parurent en 1551.
voetnoot4)
Leçon alternative: ‘de la derniere exactitude’.
voetnoot5)
Registres: ‘Kepler remarqua en 1625’.
voetnoot6)
C'est beaucoup avant 1625 que Kepler remarqua cette discordance. Aux p. 54 et 55 (Cap. VIII de la Pars Secunda de son ‘Astronomia nova αἰτιολογητος, seu Physica coelestis, tradita Commentariis de Motibus Stellae Martis ex observationibus Tychonis Brahe’ de 1609 Kepler écrit, en parlant des ‘numeri calculi Prutenici’: ‘Defecit autem tunc [en 1585] apogaei ejusdem [Martis] situs ab ipso calculo eodem tempore Gr. 5 min. 2. utrisque ad primam stellam ♈ more copernicano comparatis’. Il s'agit donc d'une erreur en longitude. Dans ‘l'Introductio’ (p. 2) Kepler parle d'une erreur analogue de ‘gradus paulo minus quinque’ en 1593.
Déjà en 1605 Kepler avait compris que Mars parcourt une ellipse; il le dit pour la première fois dans sa lettre du 11 octobre de cette année à D. Fabricius (p. 253 du T. I de ‘Johannes Kepler in seinen Briefen’, publ. par Max Caspar et Walther von Dyck, München et Berlin, 1930, R. Oldenbourg).
voetnoot7)
Les Tables Rudolphines qui parurent eu 1627 étaient déjà achevées en 1624. Voyez aussi la note 13 de la p. 65 du T. VI.
voetnoot8)
Les ‘Tabulae Motuum Coelestium Perpetuae’ de Philippe Lansbergen (né à Gand en 1561, décédé à Middelbourg en 1632) parurent à Middelbourg chez Z. Romanus en 1632, et à Leiden chez G. Christianus en 1655. Une traduction française par Goubard parut à Middelbourg en 1633.
voetnoot9)
Registres: ‘Duret du temps de M. le Cardinal de Richelieu, et M. Bouillaud depuis quelques années’. Les tables de Boulliau (‘Tabulae Philolaicae’) sont contenues dans son ‘Astronomia philolaica’ de 1645. Voyez sur ces tables et aussi sur les Tables Rudolphines la p. 523 du T. XV. Quant à l'astronome Noël Duret (1590-1650), ses ‘Tables Richeliennes’ sont de 1639 (le supplément, publié à Londres, de 1647) et ses ‘Ephémérides Richeliennes’ de 1641.
voetnoot10)
Auzout dans son mémoire cité dans la note 7 de la p. 257, propose que ceux qui iront à Madagascar prendront avec eux ‘les tables Rudolfines, de Bouillaud et de Riccioli’.
voetnoot11)
D'après la p. 513 du T. II l'éclipse commença 19′22″ plus tôt qu'elle ne devait arriver d'après les Tables Philoläïques.
voetnoot12)
Lisez 1661.
voetnoot13)
Registres: ‘apres-midy’. C'est sans doute par erreur que Huygens avait écrit ‘du matin’.
voetnoot14)
Registres: ‘et que M.H ..... obserua a 2 heures 20 minutes’. H ..... a été corrigé en ‘Hevelius’, apparemment à tort. Voyez sur l'observation de Huygens dont il est ici question les p. 71-73 du T. XV, où nous citons aussi les passages du T. III qui s'y rapportent.
voetnoot15)
Les Registres disent moins correctement: ‘il se trompa aussy beaucoup dans l'observation de cette celebre conionction de Venus, etc.’ puisque l' observation ne fut pas faite par Kepler, mort avant 1639, mais par J. Horrox. Voir sur lui la note 4 de la p. 382 du T. XV, où nous renvoyons aussi le lecteur aux T. III et IV.
voetnoot1)
En marge: beaufrere et soeur mal. loupe, recommandè le poliment. Campanini moy mesme travaillerois, jours bien courts. verre n'est pas assez espais. Boreel au depart de Beuning. vous salue. Il est question des ambassadeurs Willem Boreel et Koenraad van Beuningen. Voyez la note 1 de la p 258.
La Pièce des Registres se termine comme suit: ‘... il semble qu'on peut esperer d'y reussir beaucoup plus heureusement que par le passé, l'on a quantité de nouuelles obseruations qui ont esté faites fort exactement en divers lieux lesquelles iointes & comparées auec celles des années precedentes donnent une connoissance bien plus particuliere de l'Astronomie que celle qu'on a eüe par le passé: la Géométrie n'avoit point encore esté poussée au point ou elle est presentement, l'on a des Instruments pour obseruer beaucoup meilleurs que ceux dont se sont servis les anciens, a peyne pouuoit on recouurer du temps de Kepler des grandes lunettes de 6. ou 7. pieds, et l'on en fait auiourd'huy iusque 60. pieds, la manière dont luy & ceux qui l'ont precedé se sont servis pour mesurer le temps etoit fort incertaine, et tres eloignée de la precision que nous donnent les horloges a pendule, qui marquent les minutes et mesme les secondes auec bien plus d'exactitude que les horloges communs ne marquoient les heures et les demie heures et ils sont de si grand merite que l'on peut par leur moyen non seulement rectifier les lieux des estoiles fixes sans aucun autre Instrument, mais encore faire plusieurs obseruations, qui sans cela seroient impossibles. Que si a tous ces auantages l'on adiouste le secours qu'il plait à S.M.té promettre à cette science si necessaire dans l'usage de la vie, et que par ses graces l'on puisse esperer de grands et bons instruments [comparez la fin de la note 2 de la p. 255 qui précède] auec un lieu propre et tel qu'on le souhaitte pour obseruer, l'on aura tout suiet de se promettre un heureux succes de ce que l'on entreprendra’.

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