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Oeuvres complètes. Tome XX. Musique et mathématique (1940)

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Editeur

J.A. Volgraff



Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/natuurwetenschappen/wiskunde


In samenwerking met:

(opent in nieuw venster)

© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Oeuvres complètes. Tome XX. Musique et mathématique

(1940)–Christiaan Huygens–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

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III. Pièces sur le chant antique et moderne.

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[p. 63]

Avertissement.

Le portefeuille ‘Musica’ renferme e.a. une série de feuilles d'un même format différent de celui des autres, numérotées 1-45 par Huygens; elle contiennent des notes ou pièces apparemment écrites plus ou moins d'un trait. C'est à ce groupe de feuilles que nous empruntons e.a. les cinq Pièces A-E qui suivent; seule la deuxième partie de la Pièce B (le morceau B II), ainsi que le morceau D II, proviennent d'autres feuilles. Comme le groupe mentionné 1-45Ga naar voetnoot1) contient e.a. des remarques sur un livre de Th. Salmon paru en 1672Ga naar voetnoot2) il ne peut être antérieur à cette date. Quant au morceau D II, il ne peut être antérieur à 1682, puisqu'il traite de l'édition des ‘Harmonika’ de Ptolémée par Wallis de cette année.

 

Dans la Pièce A, à laquelle nous avons donné le titre ‘Le tempo giusto’Ga naar voetnoot3), Huygens observe que, puisqu'anciennement on ne se servait que de deux notes (longa et brevis), il est croyable que celles-ci correspondaient à des temps plus courts que chez

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les modernes. Sa proposition de fixer les durées des notesGa naar voetnoot4) à l'aide du pendule - voyez sur une proposition analogue de Mersenne la note 5 de la p. 68 qui suit - rappelle celle de se servir du pendule pour établir l'unité de longueurGa naar voetnoot5).

 

La Pièce B traite assez amplement des modes du chant d'église; Huygens défend sa manière de voir d'après laquelle il n'y a au fond que deux modes, le majeur et le mineur, lesquels on peut répéter à différentes hauteurs, tous les tons authentiques étant par conséquent des transpositions de ces modes.

 

Dans la Pièce C Huygens combat ceux ‘qui croient que le chant de la voix est plus parfait que celuy de tout autre instrument et que la voix chante tous les intervalles des tons et tous les accords justes’Ga naar voetnoot6). Il est au contraire d'avis qu' ‘il y a des voix qui penchent naturellement a baisser et d'autres a hausser’. Il calcule en outre les différences commatiques qui résulteraient d'un chant parfaitement juste, revenant au ton de départ.

Huygens - on l'a déjà vu plus hautGa naar voetnoot7) - ne partage nullement l'opinion de Stevin d'après laquelle le chant parfaitement juste est celui d'où ne résulte, dans le cas considéré, aucune différence commatique. Stevin paraît en outre être d'avis que ce chant parfaitement justeGa naar voetnoot8) est fort possible sans aucun accompagnement. Est-ce e.a. à lui que Huygens fait allusion dans sa première phrase citée ci-dessus? Stevin parlait (pour citer cette fois la traduction française) des ‘vrais semitons, que nous entonnons de nature tous egaux’Ga naar voetnoot9). Voyez aussi la l. 5 d'en bas de la p. 82 qui suit où Guicciardini affirme que

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les Belgae ‘cantan' naturalmente a misura’. Quoi qu'il en soit, il semble assez probable que ce soit aussi et surtout à Zarlino que Huygens penseGa naar voetnoot10). MersenneGa naar voetnoot11) parle du différent que Vincent Galilée eut en 1588 sur ce sujet avec Zarlino; ‘Galilée’, dit-il, ‘conclud que les voix apprennent les vrayes interualles de la Musique des Instrumens, & non au contraire ... on ne peut demonstrer si les voix chantent iustement qu'en faisant voir qu'elles sont conformes au parfait Instrument: ce que Zarlin eust auoué s'il l'eust considerè attentiuement’Ga naar voetnoot12). Quelques pages du traité ‘Vande Spiegeling der Singkonst’ font voir que Stevin connaissait les ouvrages de Zarlino.

 

La quatrième Pièce (D) traite la célèbre question si les Anciens ont, oui ou non, connu la polyphonie à laquelle Huygens répond par la négativeGa naar voetnoot13), admettant tout au plus qu'ils aient fait usage d'un ‘faux bourdon’. Il s'agit apparemment de ce qu'il appelle ailleurs, en discutant la même question, ‘un faux bourdon d'octave, quinte et quarte’Ga naar voetnoot14).

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[p. 66]

La cinquième Partie enfin proclame, bien brièvement, la gloire des Pays-Bas dans le domaine de la musique. Ambros, qui lui aussi cite GuicciardiniGa naar voetnoot15), nous apprend, ce dont il n'est pas question dans les éloges du florentin, que la plus grande floraison de la musique dans les Pays-Bas ne datait pas du temps où écrivait Guicciardini, mais d'un peu plus tôt: ‘Das Jahrhundert von 1450 bis 1550 verdient in der Musikgeschichte recht eigentlich den Namen des Jahrhunderts der Niederländer. Dem niederländischen Musiker war, wie später dem italienischen, schon reine Heimat eine Empfehlung, denn die Niederlande galten für die Hochschule der Musik; selbst dann noch als Italiens musikalischer Ruhm schon in vollem Glanze strahlte ..... So noch bis in den Anfang des 17. Jahrhunderts hinein’Ga naar voetnoot16).

Nous ajoutons que dans ses compositions Constantijn Huygens père (1596-1687) s'inspire de la musique italienne, ce qui s'accorde bien avec les paroles d'AmbrosGa naar voetnoot17).

Quant à Christiaan, nous ne connaissons aucune composition de sa main. Nous ne voyons pas non plus qu'il ait discouru, ce qu'il se proposait un instant de faire, sur la ‘Methode pour faire des beaux chants’Ga naar voetnoot18), et nous croyons qu'il a fort bien fait de s'en abstenir: qui parmi nos lecteurs voudrait soutenir que pour faire ‘des beaux chants’ il suffit d'être en possession d'une technique fort parfaite? Non omnia possumus omnes.

Il faut noter que Christiaan Huygens est sans doute ici sous l'influence de Mersenne qui, déjà dans ‘La Vérité des Sciences’ de 1625, traite longuementGa naar voetnoot19) la question de savoir ‘s'il est possile de faire un chant sur un sujet donné qui soit le plus beau de tous ceux qui puissent estre faits sur le mesme sujet’. Mersenne croit à cette possibilité tant ‘absolument’ que ‘eu égard à l'auditeur’. Il s'exprime comme suitGa naar voetnoot20): ‘Il est necessaire d'entendre parfaictement la musique speculatiue, & la rhytmique, & de sçauoir quel temperament est le plus parfait de tous les temperamens possibles pour treuuer, ou cognoistre le chant le plus excellent de tous absolument parlant: & pour

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sçauoir le chant le plus parfait eu égard au subiét, il faut sçauoir parfaictement la nature du subiect, & la plus excellente maniere par la quelle il peut estre exprimé: en fin pour cognoistre le plus beau chant de tous eu égard à l'auditeur, & a son temperament, il faut sçauoir [ce qu'il juge théoriquement possible et par conséquent pratiquement réalisable dans les âges futurs] le degré du temperament, ou l'idiosyncrasie de l'auditeur, outre tout ce que nous auons dit iusques à present’.

Il importe toutefois de remarquer que Huygens ne parle que d'une méthode pour saire ‘des beaux chants’ et non pas, avec l'auteur de ‘La Verité des Sciences, contre les SeptiquesGa naar voetnoot21) ou Pyrrhoniens’ de faire les plus beaux chantsGa naar voetnoot22). Descartes lui aussi, quoique nullement suspect de pyrrhonisme, était d'avis que Mersenne exagérait; dans sa lettre à Mersenne du 18 mars 1630Ga naar voetnoot23) il écrit: ‘generalement ny le beau, ny l'agreable, ne signifie rien qu'un rapport de nostre jugement à l'objet; et pource que les jugemens des hommes sont si differens, on ne peut dire que le beau, ny l'agreable, ayent aucune mesure determinée ... ce qui plaira à plus de gens, pourra estre nommé simplement le plus beau, ce qui ne sçauroit estre determiné’. Voyez encore sur ce sujet le dernier alinéa de la note 2 de la p. 82 qui suit.

voetnoot1)
Que nous désignons par f. 26-44.
voetnoot2)
P. 136 qui suit.
voetnoot3)
Le mot ‘giusto’ étant pris dans le sens littéral (juste). Nous faisons cette remarque parce que le sens n'est pas toujours le même. Percy A. Scholes ‘The Oxford Companion to Music’, Oxford Univ. Press 1938. écrit s.v. giusto: ‘Tempo giusto puzzlingly means either ‘strict time’ or ‘suitable time’.
voetnoot4)
Dans son traité de 1660 ‘Ghebruik, en Onghebruik van 't Orghel in de Kerken der Vereenighde Nederlanden’ (Amsterdam, A.G. vanden Heuvel) Constantyn Huygens père dit que sans orgue on chante souvent trop vite ou trop lentement. Il parle (p. 116) de ‘... een' onverhaeste ende onvertraeghde maet, waerin mede veeltijds groffelick werd gefeilt’.
Sur ce traité on peut consulter p.e. les p. 27-28 de ‘Het muziekleven in Nederland in de 17de en 18de eeuw’ par Dirk J. Balfoort (Amsterdam, P.N. van Kampen, 1938).
voetnoot5)
Voyez les p. 354 et suiv. du T. XVI.
voetnoot6)
Ce qui n'est, certes, pas l'opinion de son père qui se plaint dans le traité nommé (note 4) du chant sans orgue fort peu satisfaisant, du moins dans les Pays-Bas septentrionaux. Eu Angleterre, dit-il, ce chant est meilleur.
voetnoot7)
P. 32.
voetnoot8)
L. 24-26 de la p. 33 qui précède.
voetnoot9)
Premier Livre de la Géographie, dans ‘les Oeuvres mathematiques de S. Stevin augm. par A. Girard’ (C. et B. Elsevier, Leyde 1634) p. 112.
voetnoot10)
Comparez la note 73 de la p. 101 qui suit.
voetnoot11)
‘Harmonie Universelle’ de 1636, ‘Traité des Instrumens à chordes’ p. 7, Prop. III: ‘Determiner si l'on a fait des Instrumens de Musique à l'imitation des voix, ou si l'on a reglè les interualles des voix par ceux des Instrumens, etc.’
voetnoot12)
Mersenne cite le Cap. IV du Libro Primo (‘Della Differentia che si troua tra la Natura & l'Arte, & tra il Naturale & lo Arteficiale, & che l'Artefice è solamente imitatore della Natura’) des ‘Sopplementi musicali del rev. M. Gioseffo Zarlino da Chioggia, Maestro di Cappella della Sereniss. Signoria di Venetia, Ne i quali si dichiarano molte cose contenute ne i Due primi Volumi, delle Istitutioni & Dimostrationi; per essere state mal' intese da molti; & si risponde insieme alle loro Calonnie’, Terzo Volume, Venetia, Francesco de' Franceschi, 1588. En 1589 (la préface est datée août 1588) parut le ‘Discorso di Vincentio Galilei nobile Fiorentino, intorno all' opere di messer Gioseffo Zarlino di Chioggia et altri importanti particolari attenenti alla musica’ (Fiorenza, G. Marescotti). La Bibl. Naz. de Firenze possède en outre des remarques manuscrites de V. Galilei sur le même sujet (Vol, V. ‘Critica ... ai Sopplimenti musicali’).
voetnoot13)
Comparez les deux premières lignes de la p. 30 qui précède.
voetnoot14)
P. 117 qui suit. On peut consulter sur le faux-bourdon le chapitre ‘Der Diskantus und Fauxbourdon’, p. 309-359 du deuxième livre (‘Die Entwicklung des geregelten mehrstimmigen Gesanges’) de la ‘Geschichte der Musik’ par A.W. Ambros (Band II, Breslau, F.E.C. Leuckart, 1864).
voetnoot15)
Ambros ‘Geschichte der Musik’, Band III 1868, premier livre (‘Die Zeit der Niederländer’), p. 362. Le livre de Guicciardini parut en 1567 (note 3 de la p. 82 qui suit).
voetnoot16)
L.c. p. 3.
voetnoot17)
Il est vrai que fort peu des nombreuses compositions de Constantijn Huygens ont été conservées. Voyez sur ce sujet les Additions et Corrections à la fin du présent Tome.
voetnoot18)
L. 5 de la p. 170 qui suit.
voetnoot19)
P. 544-580.
voetnoot20)
P. 564.
voetnoot21)
Lisez plutôt: Sceptiques.
voetnoot22)
Voyez aussi la p. 126 qui suit où Chr. Huygens écrit à propos des compositeurs: nec praeceptis ita considere debent ac si geometriae axiomata essent, sed multas exceptiones dari existiment.
voetnoot23)
‘Oeuvres’, éd. Adam et Tannery, I, p. 82; et ‘Correspondance du P. Marin Mersenne’ éd. M.me P. Tannery et C. de Waard, II, p. 417.

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