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Oeuvres complètes. Tome XX. Musique et mathématique (1940)

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Editeur

J.A. Volgraff



Genre

non-fictie

Subgenre

non-fictie/natuurwetenschappen/wiskunde


In samenwerking met:

(opent in nieuw venster)

© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Oeuvres complètes. Tome XX. Musique et mathématique

(1940)–Christiaan Huygens–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

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B. Les divers modes.

B. IGa naar voetnoot1). Qu'il y en a qui sont d'opinion qu'il n'y a que deux modes l'un par b mol l'autre par b quadreGa naar voetnoot2). mais il [Mersenne] proteste pourtant de ne vouloir oster les 12 modes. Je crois que c'est a cause du chant d'egliseGa naar voetnoot3).

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[p. 70]

Ces gens avoient raison, et je suis du mesme avis, à scavoir qu'il n'y a que deux modes qui varient l'air et la nature du chant; l'un qui a la quinte basse divisee en sorte que la 3 majeure soit en bas, et l'autre dans le quel la quinte a la 3 mineure en bas. le premier est exprimè par le ton de VMSV, et l'autre par le ton de RFLRGa naar voetnoot4).

Tous les autres tons authentiquesGa naar voetnoot5) qu'ils appellent ne sont que des transpositions de l'un de ces deux, et pour ce qui est des plagaux ils ne different point de modulation d'avec leur authentiques, ayants les mesmes finales dominantes et mediantes.

[pagina 71]
[p. 71]

Je dis que des authentiques le mode premier VMSVGa naar voetnoot6), le 7e FLVF, 9e SCRS, ne different en rien si non en hauteur, ce qui ne change rien en la nature de la modulation. Et de mesme que le 3e RFLR, le 5e MSCM, le 11e LVML ne different rien entre eux qu'en hauteur pareillement.

Mais il faut examiner premierement comment ils establissent la diversitè des modes. C'est par les differentes especes d'octaves qu'ils differentient les 6 modes authentiques, voiants que les demitons sont situez diversement dans l'estendue de ces octaves. car en prenant pour premiere octave celle qui commence par V, le troisieme intervalle et le 7e sont les demitons. En l'octave de R le 2 et le 6 intervalle ont les demitons. En l'octave de M, le premier et le 5e. En celle de F le 4e et le 7. En celle de S le 3 et le 6e, en celle de L le 2e et le 5.

Voila 6 variations d'octaves en effect. Mais il faut voir si on se sert ou se peut servir convenablement de tous ces tons, en s'asujettissant aux degrez dans lesquels l'octave est distribuée. Ce qui ne se trouuera point. Par exemple dans le ton de FLVF on ne doit pas chanter

illustratie

mais mettre le b mol ou ci, par ce que autrement on n'a pas de quarte au dessus de la principale ou finale note du Ton. Il est vray que certains autheurs de Musique ont donnè des Exemples de tous ces tons et de celuy de FVF entre autres, mais ouils evitent ces passages, ou quand ils le mettent ils font un fort mauvais effect.

Une preuve de ce que ce ton n'est pas usitè c'est qu'estant comptè le 5e ton par ceux qui en mettoient 12Ga naar voetnoot7) en commencant par celuy de DLD, on y a mis le C♭Ga naar voetnoot8) au lieu du ♮ et alors comme il ne differoit pas de celuy de VSV qui estoit le 11 si non du haut au basGa naar voetnoot9), il est arrivè que ce mesme 11e a estè reputè en suite pour le 5e ton d'egliseGa naar voetnoot10).

J'ay connu un excellent organiste qui disoit que le ton de RF♯LR avoit quelque chose de divin, et qu'il estoit bien different de celuy de VMSV. Et cependant si on transpose un air de ce ton icy en celuy de RF♯LR, il n'y scauroit avoir aucune difference, par ce que tous les intervalles et accords sont de mesme fi ce n'est seulement au S♯ du ton VSV qui deviendra le C♭ dans la transposition et ainsi la tierce MS♯ sera

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[p. 72]

F♯C♭, mais ce n'est que le defaut du clavier qui manque du semiton mineur au dessus du LGa naar voetnoot11). Ce mesme defaut fait aussi que le ton de RF♯LR a un avantage sur celuy de VSV en ce que cettuicy n'a point de semiton majeur au dessus de sa note dominante S, ou l'autre l'a fort bien car il chante LC♭L, ce que dans le ton de VSV on ne scauroit faire, si non quand ce semiton est adjoutèGa naar voetnoot12). Mais ces additions de chordes ne rendent pas les tons autresGa naar voetnoot13) et ne regardent que les instruments qui ont les tons fixes, et non pas les voix ni plusieurs autres instruments qui suppleent aussi bien que la voix toutes ces chordes adjoutees.

Comme nous avons montrè des inconvenients au pretendu ton de FVF ainsi il y en a encore a d'autres comme en celuy de MCM, ou l'on seroit obligè de passer par le F qui ne vaut rien, faisant le triton contre la note dominanteGa naar voetnoot14). C'est pourquoy ce ton de MCM ne peut estre bien pratiquè qu'en passant par F♯ au lieu de F. Etalors il est de mesme nature que celuy de RFLR. Ou il faut scavoir pourtant que sur les orgues et clavecins il y a de certains semitons qui ne sont pas justes dans le ton de MSCM. Car il n'y a point de chorde qui represente le S♯ du ton RFLR. Ni aussi qui en represente le V˟; les intervalles de CC♭ et MM♭ estant de semitons mineurs qui devroient estre majeursGa naar voetnoot15). Cela fait que sur ces instruments ce ton de MSCM et

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[p. 73]

RFLR paroissent aucunement differents et que le premier a quelque chose de plus plaintif et de plus tendre, a cause des cadences que se font par ces demitons mineurs, et aussi quelque chose de triste a cause de quelques consonances qui en devienent un peu faussesGa naar voetnoot16), et de ce qu'on y emploie le triton au lieu de la fausse quinteGa naar voetnoot17).

Mais la voîx ajuste tout cela, au moins quand on chante sans estre accompagnè de quelqu'un de ces instruments a tons fixes. et dans ceux cy il ne tient qu'a nous d'y adjouter les chordes necessaires en coupant les feintes.

Quoyque pour ce qui est des cadences, celles par les semitons mineurs soient plus agreables que par les majeurs, à mon oreille. Et de mesme j'aime à emploier le triton de M♭L au lieu de la fausse quinte R♯LGa naar voetnoot18), en le sauvant comme la fausse quinte, scavoir de la tierce MS.

 

B. IIGa naar voetnoot19) Les tons transposez ont souvent quelque chose de plus grave que les naturels comme celuy de C♭ mol plus que celuy de D; ou de plus tendre comme celuy de E plus que celuy de D, ce qui n' arrive pas parce que l'un est plus bas d'un ton et l'autre plus haut que celuy de D mais plustost par de certains semitons mineurs au lieu de majeurs

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[p. 74]

dans les cadences et dans de certains intervalles et accords. Quoy que dans les accords cela fasse le plus souvent un mauvais effect; et pour y remedier on adjoute d'autres feintes au clavier comme dans le ton qu'on appelle de C♭ mol, la feinte de L♭ sur celle de S♯. Mais il est certain que si l'on se veut alors servir tousjours de cette feinte ou elle devroit estre selon le ton naturel, le ton transposè ne differera en rien du naturel en D si non qu'il sera plus bas d'un ton. et que le V♯ sera trop bas d'une cinquieme de ton pour faire la 3e majeure avec le F, comme il devroit, ainsi que M♭ avec S, dans le ton de D, font cette 3e majeure.

En jouant en Em il est bon de faire les cadences de MM♭M, qui ont quelque chose de plus tendre et plus plaintif, que de MR♯M quand la feinte R♯ est adjoutee au clavier. Mais dans des accords, sur tout à la derniere note d'une cadence ou la basse est C, le R♯ vaut mieux.

Les tons transposez servent encore aux compositeurs pour faire plus de varietè, parce qu'en se promenant en suite dans des modes empruntez, ils en trouvent tels qui sont aisez et naturels, qui autrement seroient rudes ou impratiquables du moins sur le clavier ordinaire, si la composition eust estè dans le ton naturel.

 

B. IIIGa naar voetnoot1). 1586. Artusi. Praecepta quaedam in compositione symphoniae cetera ex ...Ga naar voetnoot2)

In definiendis modis Zarlinum sequitur, cum apud vetustiores primus tonus diceretur RLRGa naar voetnoot3).

Si de genere diatonico solo agatur posset locum habere modorum numerus quem dicunt, etsi coacta omnino melopoea sit futura, ne quidem adhibito B faGa naar voetnoot4) (sic enim diatessaron species constituunt) ut non possint in tono VSV2Ga naar voetnoot3) descendere sepe per C, L propter propinquitatem antecedentis F, sine aurium injuria. adjuncto autem B fa jam non erunt 6 authentici, idem erit enim VSV quod FVF. Et RLR quod SRS &c. nam plagios non puto in hanc divisionem recipiendos etsi aliquid differentia adferant.

[pagina 75]
[p. 75]

At nunc cantus noster non est diatonicus simplex sed chromaticis semitonijs alijsque insuper auctusGa naar voetnoot5). Horumque ope quilibet modus a qualibet chorda diatonica fere incipere potest, id est infimum sonum inde ordiri.

Sed melius ex divisione gemina diapentes modorum differentia sumitur, quarum in altera tertia major imum locum obtinet, altera tertia minor, quam ex divisione diapason ut fieri soletGa naar voetnoot6). Suntque etiam illae diapentes divisiones altera harmonicae proportionis altera arithmeticaeGa naar voetnoot7). Adeo ut revera duo tantum sint modi ex ista divisione originem habentes.

Ad demonstrationem sumo sonis omnibus acutioribus factis, dummodo eadem quae prius maneant intervalla modum non mutari, quod nemo negaverit, cum naturam cantus nihil immutet; nam alioqui puer ac vir eandem oden canentes diversos modos tenere dicendi essent, quod alter altius altero omnes tonos efferret. Hoc etiam Ptolemaeus et alij viderunt. Licet aliqui modos antiquorum hac sola in re inter se discrepasse existiment quod non est credibile.

Iidem ergo sunt modi VMSV, FLVF, SCRS, RF♯LR, MS♯CM, LV♯ML. Item ijdem RFLR,MSCM, SC♭RS,LVML,VM♭SV, quibus et FL♭VF annumerabitur si modo chordae quaedam quas enarhomias [lisez: enharmonias] vocant instrumentis adjunctae sint.

Numquid enim ob defectum chordarum diversos modos dicent, quod alij tali semitonio careant, alij alio. Velut si tonum VMSV diversum ponant ab isto RF♯LR quod hic post dominantem L habeat semitonium majus sursum, alter non habeat hoc sed semitonium minus. Atqui vox hominis et instrumenta quaedam fidibus instructa, le violon, omnia semitonia majora minoraque pro lubitu exprimunt. Male igitur ex paupertate Organorum suorum et Cythararum (Clavecins) modis multiplicitatem inducunt.

[pagina 76]
[p. 76]

Quod si instrumentis hisce fides quae desunt superaddantur, ut in quibusdam factum videmus, jam nulla cantilena non multimodis transponi poterit, cum omnes chordae diatonicae sursum ac deorsum habeant consonantias omnes. adeo ut manifesto appariturum sit, omnem modorum differentiam ad geminam divisionem diapente reduci. quod vocant B quadratum ac B molleGa naar voetnoot8). Et hoc ita se habere non nulli Practici sentiunt etsi nemo adhuc quod sciam scripto prodiderit.

Est autem differentia ingens quaeque aures omnium maxime afficit, istorum quos diximus duorum modorum. quorum prior alacrior incitatior multò, alter gravior modestiorGa naar voetnoot9).

Differentia authenticorum et plagiorum ut vocantGa naar voetnoot10), exigua est, cum quilibet horum easdem finales, dominantes, mediantes habeat, quas authent. ut nihil aliud sit plagius quam authent. in grave productus vel quandoque in acumen quo quidem non mirum est non multum variari melodiam.

voetnoot1)
Portefeuille ‘Musica’, f. 28-30.
voetnoot2)
b mol correspond à notre signe ♭, b quadre à notre signe ♮. b mol désigne la division de la quinte en une tierce mineure et une tierce majeure (mode mineur); b quadre celle en une tierce majeure et une tierce mineure (mode majeur).
voetnoot3)
Il est vrai que Mersenne exprime, lui aussi, l'opinion qu'il suffit de distinguer deux modes; voyez ses considérations dans les ‘Traitez’ cités dans la note 63 de la p. 120 qui suit: Livre III, Des Genres de la Musique etc., Prop. 18 p. 187: ‘Par où l'on peut conclure qu'il n'y a que deux Modes qui soient differens en leurs cadences, ou chordes principales, et que ceux qui reduisent tous les tons, et les Modes à deux sortes de modulations, ou de deductions, à scavoir au ♮ quarre, et au ♭ mol, ne parlent pas sans raison’. Prop. 19, p. 190: ‘Determiner si l'on peut reduire tous les Tons et les Modes de la Musique au ♮ et au ♭ mol, et monstrer comme l'on peut chanter sans autre nuance, ou mutation, que celle de l'une de ces deux Clefs’. La remarque de Huygens: ‘il proteste .....’ se rapporte ou Corollarium II de la Prop. 19 (p. 194): ‘Il ne faut pas que l'on s'imagine que ie vüeille oster les 12 Modes’. Comparez sur les 12 modes la note 3 de la p. 111 qui suit.
voetnoot4)
Ailleurs (Portef. ‘Musica’ f. 16v) Huygens dit moins clairement: Qu'il n'y a que 2 tons a les considerer seuls, mais plusieurs par raport de l'un a l'autre. Les 2 sont celuy ou la 5te d'en bas a la tierce majeure en bas, et l'autre qui dans cette quinte a la tierce mineure en bas. U, M, S, U; R, F, L, R. Mais les tons qui sont differents par raport sont comme U, M, S, U. R, F♯, L, R. qui considerez a part sont tout a fait les mesmes. Nous imprimons ce passage avec le contexte à la p. 170 qui suit.
voetnoot5)
La répartition des modes sacrés en modes authentiques et modes plagaux (dont nous ne ferons pas l'histoire) avait été systématisée par Glareanus dans son ‘Dodekachordon’ (Bâle, 1547). Il distingue douze modes en tout, les identifiant, généralement à tort, avec les modes classiques grecs.
Son premier mode authentique est le soi-disant mode dorique (d, e, f, g, a, b, c, d). Les modes authentiques suivants, portant les nos 3, 5, 7 etc. sont le mode phrygien (e, f, g, a, b, illustratie), le mode lydien (f, g, a, b, illustratie) etc. A chaque mode authentique correspond un mode plagal qui commence plus bas d'une quarte, tout en ayant le même ton final (finalis). Les modes plagaux ont les nos 2, 4, 6 etc. Le mode 2 p.e. est donc suivant lui le mode hypodorique (A, B, c, d, e, f, g, a) avec le finalis d; de même le mode 4 est hypophrygique, etc.
voetnoot6)
Huygens adopte apparemment un ordre différent de celui de Glareanus. Avec Zarlino il choisit comme premier mode authentique le mode sacré ionien (c, d, e, f, g, a, b, c) auquel succèdent les autres modes authentiques numérotés 3, 5, 7 etc. (Zarlino leur donne les nos 1, 2, etc.). La table qui suit donne la correspondance avec l'ordre traditionnel.
Nom Numéro chez Glareanus Finalis Numéro chez Huygens
dorique I d III
phrygique III e V
lydique V f VII
myxolydique VII g IX
ionien IX c I
éolique XI a XI

 

voetnoot7)
Voyez la numération de Glareanus.
voetnoot8)
Ceci est donc notre note Bes ou Si Bé mol.
voetnoot9)
?
voetnoot10)
?
voetnoot11)
Dans le système du ton moyen suivant lequel, ici comme dans tout ce qui suit, les instruments sont censés être accordés, il y a deux semitons différents. En effet, f étant le rapport caractéristique des longueurs des cordes donnant la quinte, donc f = ∜ 1/5, on obtient dans la gamme chromatique telle qu'elle a été déduite dans la ‘Divisio Monochordi’ (p. 52 qui précède, note 4), les intervalles suivants, donnés ici comme rapports des fréquences des vibrations:
Tons C Cis D Es E F Fis G Gis A Bes B c
Intervalles des tons avec C 1 25/16f 5/2f2 4f3 5/4 2f 25/8f2 5f3 25/16 5/2f 4f2 25/4f3 2
Intervalles des tons entre eux 25/16f 8/5f 8/5f 25/16f 8/5f 25/16f 8/5f 25/16f 8/5f 8/5f 25/16f 8/5f

 

Ici l'intervalle 25/16f est un semiton mineur, et 8/5f un semiton majeur.
On voit que E-Gis est une tierce majeure juste, composée de deux semitons majeurs et de deux semitons mineurs, tandis que Fis-Bes consiste en trois semitons majeurs et un semiton mineur.
voetnoot12)
En effet, dans l'échelle de D la note Bes surpasse la dominante A d'un semiton majeur, tandis que dans l'échelle de C la note Gis surpasse la dominante G d'un semiton mineur.
voetnoot13)
La portée de cette remarque nous échappe.
voetnoot14)
F-B est un triton (rapport 25/8 f2) ou quarte augmentée, composée de trois semitons majeurs et de trois semitons mineurs.
voetnoot15)
En effet, Gis est située ici à la distance d'un semiton majeur au-dessous de la dominante, tandis que Cis est située à la même distance au-dessous de la tonique. Mais dans l'échelle de E, Bes et Es sont situées, respectivement au-dessous de la dominante et de la tonique, à la distance d'un semiton mineur.
voetnoot16)
Lorsque F est remplacée par Fis, la tierce majeure E - Gis de l'échelle de D est transposée en Fis - Bes, ce qui n'est pas une tierce majeure juste, et la quinte E - B en Fis-Dis, ce qui n'est pas une quinte juste.
voetnoot17)
On entend par fausse quinte la quinte diminuée qui constitue le complément du triton par rapport à l'octave; c'est donc un intervalle 16/5 f2, composé de quatre semitons majeurs et de deux semitons mineurs.
La remarque de Huygens ne doit apparemment pas être entendue comme désignant une vérité générale. Dans l'échelle de D on a les intervalles-tritons D-Gis, F - B, G - Cis lesquels, transposés en E, deviennent les intervalles E - Bes, G - Cis et A - Dis, dont le premier et le dernier sont des fausses quintes, tandis que l'intervalle E-Bes, une fausse quinte, est transformé en Fis - C, également fausse quinte. Huygens n'entend sans doute parler que de quelques intervalles fort usités tels que la fausse quinte Cis - G qui est transformée par la transposition dans le triton Es - A.
voetnoot18)
Es est inférieur à E d'un semiton mineur, tandis que Dis est supérieur à D d'un semiton mineur et par conséquent inférieur à E d'un semiton majeur. Il en résulte que Es - A est un triton et Dis - A une fausse quinte.
voetnoot19)
Portef. ‘Musica’, f. 63r.
voetnoot1)
Portef. ‘Musica’, f. 32-33. Les remarques de Huygens se rattachent à celles de la Pièce B, I qui précède.
voetnoot2)
La Pièce se rapporte à l'ouvrage d'Artusi: ‘L'arte del contrapunto, ridotta in tavola’ (2 vol. 1586-1589, réimpr. en 1598). Giovanni Maria Artusi (né vers 1545, chanoine de l'église S. Salvatore à Bologna, mort le 18 août 1613) publia encore e.a. en 2 vol. (1600-1603) ‘L'Artusi, ovvero delle imperfettioni della moderna musica’.
voetnoot3)
Voyez la note 6 de la p. 70 qui précède.
voetnoot4)
Par B fa il faut entendre la note Bes dans l'échelle de F : B signifie mol, fa le quart de la tonique (ici F), donc notre note B.
voetnoot3)
Voyez la note 6 de la p. 70 qui précède.
voetnoot5)
Les demitons chromatiques ont déjà été mentionnés à la p. 39 qui prècède.
En marge: Nec ulla ode cantilenia fere nunc extat quae saltem non B fa utatur et semitonijs in clausulis. nisi Bar. Le sens de cette remarque ne nous est pas parfaitement clair. Apparemment Huygens veut dire que par suite de l'extension donnée au système diatonique par l'introduction des tons chromatiques il n'existe pour ainsi dire plus aucun chant ne faisant pas usage de l'abaissement B - Bes et de demitons dans les clausules; mais nous ne pouvons pas dire avec certitude ce qu'il désigne par ‘Bar’. Nous devons à M. Jos. Smits van Waesberghe l'hypothèse qu'il entend parler de ‘barytonantes toni’, c.à.d. de tons de la basse, parce que ceux-ci sont rarement sujets à des élévations ou abaissements accidentels.
voetnoot6)
En marge: Male constituunt species diapasôn, absque B fa, cum semper apud antiquos pertinuerit ad genus diatonicum quando tetrachordo synem. utebantur.
On trouve en effet le ton mentionné comme trite de la tétrachorde des conjointes.
voetnoot7)
Comparez les notes 7 et 8 de la p. 79.
voetnoot8)
Voyez la note 2 de la p. 69 qui précède.
voetnoot9)
Ici suit dans le manuscrit l'alinéa biffé suivant:
Sed si duos tantum hos admittamus modos quomodo illud significabimus quod dicunt transgressionem in modum alium seu mutationem, quae in eadem ode eleganter sepe usurpatur. Hujus gratia, Tonos sane 11 vel 12 si velint retineamus ut respectu cujuslibet qui cantilenae propriam diapason terminat alium designare possimus, hosque distinctionis gratia Tonos non vero modos appellemus. Ita nonnunquam mutatum Tonum dicemus non autem modum ut cum ex RFLR in MSCM transimus vel contra, aliquando vero Modum, ut cum ex VMS abimus ad VM♭SV. aliquando vero et Tonum et modum, ut cum ex VMSV mutamus in RFLR.
On lit en outre en marge:
Quis in tono SRS incedit per F. Ergo non facit alium modum ista positio semitonij.
Quis in tono RFL incedit per M♭. Ergo nec recte per F in MCM.
voetnoot10)
Voyez la note 5 de la p. 70.

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