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Oeuvres complètes. Tome XXII. Supplément à la correspondance. Varia. Biographie. Catalogue de vente (1950)

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Editeur

J.A. Volgraff



Genre

non-fictie

Subgenre

verzameld werk
non-fictie/natuurwetenschappen/wiskunde
non-fictie/natuurwetenschappen/natuurkunde
non-fictie/natuurwetenschappen/sterrenkunde


In samenwerking met:

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© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Oeuvres complètes. Tome XXII. Supplément à la correspondance. Varia. Biographie. Catalogue de vente

(1950)–Christiaan Huygens–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

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§ 6. Mon Archimède.

‘Nosti, pater, ut mutet in horas illud capitulum’ écrivait Bruno à propos de Lodewijk enfant. Le père Constantyn, adulte, était-il libre de toute ‘mutatio in horas’? Sa devise ‘Constanter’ - dégénérée aussi en nom propre - indique qu'il voulait être, autant que possible, un homme d'une pièce, ferme et inébranlable. Il y réussissait en général: il maintenait sans broncher ses convictions politiques et religieuses. AilleursGa naar voetnoot1) nous avons cru pouvoir dire qu'à un âge avancé il était toujours maître de lui-mêmeGa naar voetnoot2).

En lisant ses multiples boutades on n'a pas l'impression d'une remarquable constance. Une eau profonde et tranquille peut néanmoins être agitée à la surface. Nous l'avons entendu dire lui-mêmeGa naar voetnoot3) qu'on aurait tort de prendre ses ‘saillies’ trop au sérieux. Que penser p.e. des vers où il recommande à ses lecteurs de ne pas acheter de tableaux puisque la nature elle-même est plus belleGa naar voetnoot4)? H.J. EymaelGa naar voetnoot5) combat à bon droit, nous semble-t-ilGa naar voetnoot6), l'opinion de A.S. Kok disant qu'après tout Constantyn n'appréciait pas la peinture. Dans le ‘Discours imparfait’, déjà cité plus hautGa naar voetnoot7), il préconise - c'était vers 1620 - l'alliance avec l'Angleterre: ‘il semble qu'il n'y a que la mer qui nous empêche d'estre prinz pour un mesme peuple’ ce qu'il motive comme suit: ‘L'Angleterre est naturellement bigotte, et n'y a matiere si capable de l'esbransler que le faict de la Religion, la mesme profession de vérité nous combine avec elle...’; on croirait - en ne considérant que ce seul passageGa naar voetnoot8) - entendre un politicien machiavellique pour qui la religion n'est qu'un moyen pratique de se maintenir en formant un ‘corps bien unyGa naar voetnoot7)’.

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Nous ne songeons pas, bien entendu, à dénigrer le politicien voulant maintenir l'unité - en même temps que l'indépendance - des peuples civilisésGa naar voetnoot9). L'indépendance, il la cherchait non seulement dans notre langue et notre église nationales, mais aussi e.a. dans notre union, par la pensée, avec l'antiquité grecque et romaine. En 1654 il écrira à ConrartGa naar voetnoot10): ‘n'en déplaise à vostre illustre concileGa naar voetnoot11) c'est en ce stile là [il a été question de “la Muse latine”] que nous pretendons estre un peu exempts de sa judicature, et osons nous imaginer que le Païs bas en entend le genie autant que la France pour le moins’. Le latin, et le grec, constituaient à ses yeux des traits d'union entre les individus et les peuples de l'Europe; mais un peuple qui se respecte doit être en contact direct avec l'antiquité. Ce contact, il voulait aussi le maintenir - tout en louant, quoique sans pouvoir s'y adonner, la mathématique moderneGa naar voetnoot12) - par l'étude des mathématiciens grecs.

Dans son autobiographie fragmentaire de 1629Ga naar voetnoot13) il écrit, en parlant d'optique: ‘Hic Franciscum Aguilonium Jesuitam primum praeceptorem agnoscoGa naar voetnoot14). Scripsit vir egregius Opticorum libros sex methodo exactâ, stilo florido ac demonstrationum genere quodam iucundiore quam in mathematicis usurpari solet, sapienter meo iudicio cum Archimede itemque et Archita et Eudoxo contra Platonem statuens, non omnia matheseos nomine indigna esse, quae a materia quam abstractissime seiuncta non sint, sed et machinalem artem et organicum demonstrandi modum, quaeque ex naturae recessibus aut experientia subinde rationes inseruntur, in pretio esse debere, cum usui sint et voluptati, quam in tetricis illis et sterilibus et exanguibus rarius reperias’. Il n'est, certes, pas un admirateur aveugle de tout auteur grec célèbre puisque, sans avoir, il est vrai approfondi les oeuvres d'Archimède, il se sent capable d'exprimer un jugement, ou du moins une préférence. Et ici nous n'avons pas affaire, nous semblet-il, à l'opinion d'un jour ou d'une heure. Ce ne sont pas, en premier lieu, les consi-

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dérations abstraites qui l'intéressent, c'est plutôt la physique et la géométrie qui se considère comme étroitement liée à la physique et à la connaissance et amélioration des instruments, c'est la science qui recherche tant l'utilité que le plaisir d'examiner et de comprendre la nature des choses visibles.

En sa qualité d'homme d'état Constantyn - qui assistait aussi si souvent à des opérations militaires - était en contact avec bien des techniciens et des inventeursGa naar voetnoot15). Il ne pouvait oublier qu'Archimède avait pris part à la défense de Syracuse, qu'il avait été ingénieur autant que mathématicien, que dans ses considérations géométriques (quoique celles-ci ne se rapportent pas, comme le mot géométrie l'indique, à la mesure de la terre) il parle d'objets visibles, que ce soient des corps, des surfaces, des lignes ou même des points.

Malgré les boutades dont il était question plus haut, nous croyons que J. BrosterhuysenGa naar voetnoot16) a raison d'écrire, en envoyant à Constantyn une vue dessinée par lui-même de la ville d'Amersfoort, qu'il pense que ce don lui sera agréable attendu qu'il préfère sans doute les peintres ou dessinateurs réalistes à ceux qui ne nous présentent que leurs rêves ou fantaisies. ‘Ick hoop, dat het U'Edt. aenghenaem sal syn. U'Edt., weet ick, maeckt gheen werck van dromen of grillen van schilders, maer houdt veel van 't gheen dat nae 't leeven, of 't wesen self gheteeckendt is’. Brosterhuysen, nous semblet-il, eût pu dire la même chose à propos des mathématiciensGa naar voetnoot17). La perspective d'ailleurs intéresse tant ceux-ci que les peintres et dessinateurs. En 1622 Constantyn écrivait d'Angleterre à ses parents à propos de la ‘Machina speculatoria, quâ rerum foris obiectarum species in occluso loco candidae tabellae inducuntur’ (Autobiographie): ‘J'ay chez moy l'autre instrument de DrebbelGa naar voetnoot18), qui certes fait des effets admirables en peinture de reflexion dans une chambre obscure; il ne m'est possible de vous en déclarer la beauté en paroles; toute peinture est morte au prix, car c'est icy la vie mesme, ou quelque chose de plus relevé, si la parole n'y manquoit’Ga naar voetnoot19). On sait - quoique le traité sur l'optique soit perdu - qu'Archimède lui aussi a été opticien.

Est-ce à dire que Constantyn a pris l'habitude d'appeler son fils Christiaan ‘mon

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Archimède’ parce qu'il découvrait en lui la même préférence pour la géométrie et le concret en général? Ou puisqu'il voulait encourager cette tendance? On peut le supposer.

Il convient cependant de ne pas oublier que la célébrité d'Archimède était telle que des mathématiciens éminents, quels qu'ils fussent, pouvaient être désignés par l'appellation honorifique ‘des Archimèdes’. C'est ce qu'on voit chez MersenneGa naar voetnoot20).

En 1647 Mersenne écrit à Constantyn à propos de ChristiaanGa naar voetnoot21): ‘Je ne croy pas s'il continue, qu'il ne surpasse quelque jour Archimede, cousin du roi Gelon’. Nous ne voyons pas que Constantyn ait désigné Christiaan par les mots ‘mon Archimède’ avant cette date.

 

L'étude du droit fut pour Christiaan une tache imposée; mais celle de la géométrie et de ses applications et aussi l'exercice de la mécanique pratique (du moins dans sa jeunesse) un pur plaisir.

C'étaient bien, en matière de géométrie, les travaux d'Archimède qui l'intéressaient. Il ne pouvait se contenter des auteurs modernes. Nous avons ici le contact direct avec l'antiquité dont nous parlions plus haut.

Quoiqu'il ait l'habitude de citer Archimède en latin, il a aussi possédé les éditions gréco-latines. Dans le Catalogue de Vente de 1695 de ses livres nous trouvons l'édition de Bâle de 1544Ga naar voetnoot22) ainsi que celle de David Rivaltus de 1615Ga naar voetnoot23), outre l'édition latine de Federigo Commandino de 1558Ga naar voetnoot24), complétée en 1565 par les ‘De iis quae vehuntur in aqua libri duoGa naar voetnoot25).

Le Catalogue de Vente de 1688 des livres de Constantyn père ne contient que l'édition de I. Barrow, 1675, d'Archimède, Apollonius etc.Ga naar voetnoot26) qui pour le moment ne nous intéresse pas. Il est vrai que la bibliothèque n'était plus complèteGa naar voetnoot27).

La lettre de F. van Schooten de juin 1648 fait voir que Christiaan a possédé une

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édition gréco-latine depuis ce mois, c.à.d. plus d'un an avant la fin de son séjour à Breda. D'après la note de l'éditeur du T. I c'était celle de Rivaltus; la note 3 de la p. 274 du T. XI affirme qu'au contraire il faut y voir l'édition de Bâle de 1544, parce que van Schooten parle de ‘Grieks en Latijn’, ce qui s'applique davantage à l'édition de 1544 qu'à celle de 1615. Argument peu concluant, mais la chose n'a pas grand intérêt. Christiaan a d'ailleurs sans doute eu connaissance du texte grec déjà avant 1648 puisque l'édition latine de Commandin ne contient que les traités Circuli dimensio; De lineis spiralibus; Quadratura paraboles; De conoidibus & sphaeroidibus; De arenae numero et qu'il cite le ‘De sphaera et cylindro’ déjà en 1646Ga naar voetnoot28). Mais il formule les propositions à sa guise; p.e. ‘superficies sphaerae quadrupla est maximi in eâ circuliGa naar voetnoot29)’ tandis que Gechauff a ‘Cuiuslibet sphaerae superficies quadrupla est circuli, qui in ea maximus habetur’ et Rivaltus ‘Cuiuscumque sphaerae superficies quadrupla est maximi circuli eorum qui sunt in ipsaGa naar voetnoot30)’.

Ce qui plaisait surtout à Christiaan - et ici nous avons affaire à une pensée qu'il ne devait pas à son père - c'est l'exactitude d'Archimède. En 1650 il écrit à van SchootenGa naar voetnoot31):

‘Methodum demonstrandi per indivisibilia posteaquam tibi eam probare video amplius non impugnabo; quamquam semper longe eam posthabiturus sum Archimedeis demonstrationibus, cum certitudine tum elegantia quoque; atque ita sum ut in Geometria minoris aliquanto aestimem inventa ipsa quam demonstrandi rationem evidentiamque’.

voetnoot1)
T. XVIII, p. 504-505.
voetnoot2)
Th. Jorissen dans son Introduction aux ‘Memoires’ dit à propos d'une certaine lettre (datant de 1646): ‘Pour juger avec équité le ton de cette lettre, il ne faut pas oublier que nous n'avons pas devant nous un produit littéraire, fruit d'une longue, d'une calme et tranquille réflexion sur les termes qu'il emploie. C'est un heureux moment d'épanchement de son âme oppressée depuis longtemps....’
voetnoot3)
Note 6 de la p. 398 qui précède.
voetnoot4)
Entr'autres ‘'t Onkostelick moy’ (c.à.d. la beauté qui ne coûte rien) dans ‘Korenbloemen’ I.
voetnoot5)
‘Constantyn Huygens en de Schilderkunst’, Oud-Holland XIV, 1896.
voetnoot6)
Voyez le passage sur Rembrandt que nous avons cité à la p. 405 qui précède (note 15).
voetnoot7)
Note 24 de la p. 408. Nous citons la p. 8 de l'édition de Jorissen.
voetnoot8)
On peut consulter sur ‘Constantyn Huygens als Christen’ (c.à.d. C.H. en tant que chrétien) un article de G.J. van der Flier dans le ‘Haagsch Jaarboekje’ de 1897.
En mars 1661 (T. III, p. 255) Constantyn parle dans une lettre à Conrart de ‘la quantité de beaux liures que l'Angleterre a produits et ne cesse de produire tous les jours, en toutes facultez, et nommement en celle de Theologie’. Je possède, dit-il, ‘une quantité assez considerable de ces belles productions transmarines et suis redeuable à la nation de beaucoup d'excellente doctrine’.
voetnoot7)
Note 24 de la p. 408. Nous citons la p. 8 de l'édition de Jorissen.
voetnoot9)
En 1620 Constantyn songeait naturellement d'abord à l'Angleterre plus ou moins protestante, non pas à l'Espagne avec laquelle nous étions en guerre.
voetnoot10)
Worp ‘Correspondance’ No. 5347 (16 avril 1654). Conrart lui-même n'entendait pas le latin.
voetnoot11)
L'Académie française, fondée par Richelieu en 1635, et dont Conrart était le secrétaire. C'est, peut-on dire, à son instigation qu'elle avait été fondée.
voetnoot12)
Voyez les p. 8 et 51 qui précèdent.
voetnoot13)
Nous citons la p. 101 de l'édition de Worp.
voetnoot14)
Les ‘Opticorum libri sex, philosophis juxta ac mathematicis utiles’ d'Aguilonius avaient paru à Anvers, en 1613, ex officina Plantiniana. Lorsqu'il ne s'agissait pas de religion ou de polltique, mais uniquement de science - on l'a vu aussi plus haut à propos de la nomination de van Schooten - Constantyn n'avait aucune préférence pour des penseurs luthériens ou calvinistes.
voetnoot15)
Qu'on considère - pour n'en donner que cet exemple - tout ce qui se rapporte dans nos deux premiers tomes (correspondance avec Mersenne) à la ‘portée des canons’.
voetnoot16)
Mentionné aussi à la p. 411 qui précède. Il s'agit ici d'une lettre de juin 1645 (Worp ‘Correspondance’ No. 3985).
voetnoot17)
Constantyn, tout en reconnaissant l'éminence de Descartes, n'aurait donc eu aucun plaisir, pensons-nous, à se plonger lui-même dans l'étude des équations algébriques. Rien n'indique qu'il l'ait jamais fait.
voetnoot18)
Constantyn ne le donne pas pour une invention de Drebbel qui n'a fait que l'améliorer: ‘pristinum enim inventum est’.
voetnoot19)
Worp ‘Correspondance’, No. 143.
voetnoot20)
Dans ‘La Vérité des Sciences’ (1625, p. 750) Mersenne écrit: ‘Plaise à Dieu de nous faire renaistre en ce siècle quelques nouveaux Archimèdes, qui conduisent les mathématiques jusques à leur dernière perfection’.
voetnoot21)
T. I, p. 47. Lettre du 3 janvier 1647.
voetnoot22)
En deux exemplaires (Libri Math. in Folio No. 51 et 58). C'est la première édition du texte grec (par Thomas Gechauff, cognomento Venaorius; excud. I. Heruagius); elle contient les commentaires d'Eutocius également publiés pour la première fois.
voetnoot23)
Parisiis. ap. Cl. Morellum (Cat. de Vente, Libri Math. in Folio No 33). Rivaltus ne donne en grec que les propositions, non pas les démonstrations.
voetnoot24)
‘Archimedis opera nonnulla’ Venetijs, ap. P. Manutium, Aldi F. (Cat. de Vente ibid. No 60).
voetnoot25)
Bononiae, ex off. Al. Benacii. (Cat. de Vente, Libri Math. in Quarto No 82).
voetnoot26)
Libri Miscellanei in Quarto, No 525.
voetnoot27)
Constantyn frère écrit (T. IX, p. 247) que la librairie a été ‘un peu pillée’.
voetnoot28)
L'édition latine des oeuvres complètes de 1585 par Fr. Maurolycus n'est mentionnée qu'une seule fois dans nos Tomes (p. 339 du T. XVI); mais c'est là un Avertissement de nous-mêmes.
voetnoot29)
T. XI, p. 77.
voetnoot30)
Nous observons encore que les traductions latines des propositions d'Archimède qui se trouvent chez Mersenne (‘Cogitata Physico-mathematica’ de 1646 et déjà plus tôt, notre T. II, p. 111, note 6) sont empruntées, de même que celles de Commandin, à Rivaltus.
voetnoot31)
T. I, p. 561.

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